Malike a écrit : [...]
J'ai toujours dit que c'était une décision de couple que l'un des conjoints demeurent à la maison pour élever les enfants, je vois pas où je suis ambigüe, ca n'est pas le choix d'une seule personne. C'est donc normal que dans une famille les avoirs soient mis en commun, chaque conjoint ayant son rôle à jouer qui n'est ni moindre ni supérieur à celui de l'autre conjoint. Je ne diminue en rien l'apport du père dans une famille, bien au contraire. Mais là où je bug et buggerai toujours c'est quand on prétendra qu'une femme ne sort pas amoindrie financièrement et au niveau de ses possibilités de carrière quand un couple prend fin et qu'elle est demeurée à la maison un certain nombre d'année. C'est pas vrai que sa vie à elle continue de la même manière que celle du mari qui lui n'a jamais quitté le marché du travail, qui a bonnifié sa situation professionnelle. Lui ne repart pas à zéro comme souvent c'est le cas de la maman au foyer.
J'imagine bien que la femme qui accepte de vivre à la maison pour répondre aux besoins de chacun savait pertinemment dans quoi elle s'embarquait. Combien de femmes ont joué ce rôle pour ensuite retourner au travail dès que les flots entraient à l'école? De nos jours, la problématique est fort différente. De moins en moins de femmes décident de rester à la maison (ce n'est pas un reproche c'est l'expression d'une réalité). Certaines font le choix de rester, d'autres, non.
Si une femme décide de retourner au travail parce qu'elle a quitté son mari (ou que le couple en soit rendu là dans leur cheminement) et qu'elle a recueilli ce qui lui revenait (le patrimoine, etc...), il faudrait aussi que le monsieur paie pour la réinsertion au marché du travail de la dame?
Dans le cas des conjoints de faits, prenons l'exemple que nous avons sous les yeux et diminuons un peu les chiffres. Madame poursuit monsieur et veut obtenir la moitié de sa fortune (ici ou ailleurs). Madame, depuis sa séparation d'avec monsieur a eu 4 relations avec d'autres monsieurs. Va-t-elle aussi demander à ce que chacun de ces hommes lui lèguent une partie de leurs avoirs? Ça finit où ça?
