Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Michael Ignatieff a été chaleureusement applaudi lors du caucus du Parti libéral hier à Ottawa.
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le chef du Parti libéral, Michael Ignatieff, persiste et signe: si le budget que présentera le gouvernement Harper la semaine prochaine ne respecte pas au moins trois conditions, il demandera à ses troupes de voter contre.
Et si le gouvernement est défait sur le budget, le chef libéral se dit prêt à prendre la relève avec l'aide du NPD et le soutien du Bloc québécois ou à partir en campagne électorale, selon ce que décidera la gouverneure générale, Michaëlle Jean.
«Si le budget n'est pas à la hauteur de la crise que nous affrontons tous, nous devons voter contre. Le test de ce budget est très simple. Je l'ai dit partout au pays. Il y a trois tests. Est-ce que ce budget va protéger les vulnérables? Est-ce que ce budget va protéger nos emplois? Et, plus important encore: est-ce que ce budget va créer les emplois de demain?» a lancé le chef libéral au début d'une réunion de deux jours de son caucus en prévision de la rentrée parlementaire de lundi prochain.
Dans les derniers jours, M. Ignatieff a aussi affirmé que son parti voterait contre le budget s'il contenait des baisses d'impôt généralisées (sauf pour les moins nantis), notamment pour la classe moyenne, comme l'a laissé entendre le premier ministre à plus d'une reprise la semaine dernière. «J'ai peur que des baisses d'impôt généralisées (...) entraînent un déficit duquel on ne pourrait pas sortir», a-t-il affirmé notamment dans une entrevue au quotidien Le Devoir. Or, M. Ignatieff n'a pas abordé cette question hier devant ses troupes.
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, doit présenter son budget le mardi 27 janvier. Il est censé contenir un train de mesures évaluées à 30 milliards de dollars pour relancer l'économie canadienne, soutenir les travailleurs et les chômeurs et aider les entreprises en difficulté.
Ce budget renouera avec l'encre rouge pour la première fois depuis 12 ans. Le déficit pourrait atteindre les 40 milliards, ce qui aurait comme résultat d'effacer les efforts des quatre dernières années pour rembourser la dette accumulée, qui s'élève aujourd'hui à 457 milliards de dollars.
Mauvaise gestion
Devant ses troupes, qui l'ont longuement applaudi à plusieurs reprises, Michael Ignatieff a soutenu que cet imposant déficit sera d'abord et avant tout le résultat de la mauvaise gestion des conservateurs, lesquels, depuis leur arrivée au pouvoir, en février 2006, ont selon lui trop dépensé et trop réduit les impôts.
«La semaine prochaine, Stephen Harper va présenter son budget. Après une décennie de surplus libéral, où sommes-nous? Nous sommes confrontés à un déficit prévu de 40 milliards de dollars. Ce déficit est uniquement la faute de M. Harper. Il a dépensé sans compter durant les années de vaches grasses. Et nous devons affronter des années de vaches maigres les coffres vides. C'est sa responsabilité, certainement pas la nôtre», a affirmé M. Ignatieff.
Le chef libéral a aussi soutenu que le premier ministre n'a pas dit la vérité aux Canadiens au sujet de l'ampleur de la crise qui secoue l'économie canadienne et toute la planète: «M. Harper disait qu'il n'y avait pas de récession. Dans son énoncé économique de l'automne, il a prédit un surplus fédéral. Douze jours plus tard, la Banque du Canada a annoncé que nous étions bel et bien dans une récession. Les Canadiens ont besoin de savoir la vérité sur la situation économique.»
Prêts pour une campagne
Il a conclu son discours en affirmant que le Parti libéral sera prêt, quelle que soit l'issue du vote de confiance sur le budget. M. Ignatieff a d'ailleurs dévoilé en fin de semaine le nom de quatre coprésidents nationaux qui prépareront la prochaine campagne électorale. Il s'agit de l'ancienne ministre Anne McLellan, de l'ex-député Rémi Bujold, du sénateur David Smith et de l'ancienne vice-première ministre du Nouveau-Brunswick Marcelle Mersereau.
«Les Canadiens nous disent d'être prêts à offrir une solution de rechange intelligente au gouvernement Harper quand le temps viendra, que ce soit maintenant ou plus tard. Nous ne pouvons pas échouer et nous n'allons pas échouer», a-t-il promis.
Le caucus libéral se poursuit aujourd'hui. Les deux principaux sujets à l'ordre du jour sont l'économie et l'avenir de la coalition PLC-NPD-Bloc.
Croyez vous que Monsieur Harper va acceder aux demandes des libéraux dans son prochain budget et eviter la coalition ou de futures élections?
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le chef du Parti libéral, Michael Ignatieff, persiste et signe: si le budget que présentera le gouvernement Harper la semaine prochaine ne respecte pas au moins trois conditions, il demandera à ses troupes de voter contre.
Et si le gouvernement est défait sur le budget, le chef libéral se dit prêt à prendre la relève avec l'aide du NPD et le soutien du Bloc québécois ou à partir en campagne électorale, selon ce que décidera la gouverneure générale, Michaëlle Jean.
«Si le budget n'est pas à la hauteur de la crise que nous affrontons tous, nous devons voter contre. Le test de ce budget est très simple. Je l'ai dit partout au pays. Il y a trois tests. Est-ce que ce budget va protéger les vulnérables? Est-ce que ce budget va protéger nos emplois? Et, plus important encore: est-ce que ce budget va créer les emplois de demain?» a lancé le chef libéral au début d'une réunion de deux jours de son caucus en prévision de la rentrée parlementaire de lundi prochain.
Dans les derniers jours, M. Ignatieff a aussi affirmé que son parti voterait contre le budget s'il contenait des baisses d'impôt généralisées (sauf pour les moins nantis), notamment pour la classe moyenne, comme l'a laissé entendre le premier ministre à plus d'une reprise la semaine dernière. «J'ai peur que des baisses d'impôt généralisées (...) entraînent un déficit duquel on ne pourrait pas sortir», a-t-il affirmé notamment dans une entrevue au quotidien Le Devoir. Or, M. Ignatieff n'a pas abordé cette question hier devant ses troupes.
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, doit présenter son budget le mardi 27 janvier. Il est censé contenir un train de mesures évaluées à 30 milliards de dollars pour relancer l'économie canadienne, soutenir les travailleurs et les chômeurs et aider les entreprises en difficulté.
Ce budget renouera avec l'encre rouge pour la première fois depuis 12 ans. Le déficit pourrait atteindre les 40 milliards, ce qui aurait comme résultat d'effacer les efforts des quatre dernières années pour rembourser la dette accumulée, qui s'élève aujourd'hui à 457 milliards de dollars.
Mauvaise gestion
Devant ses troupes, qui l'ont longuement applaudi à plusieurs reprises, Michael Ignatieff a soutenu que cet imposant déficit sera d'abord et avant tout le résultat de la mauvaise gestion des conservateurs, lesquels, depuis leur arrivée au pouvoir, en février 2006, ont selon lui trop dépensé et trop réduit les impôts.
«La semaine prochaine, Stephen Harper va présenter son budget. Après une décennie de surplus libéral, où sommes-nous? Nous sommes confrontés à un déficit prévu de 40 milliards de dollars. Ce déficit est uniquement la faute de M. Harper. Il a dépensé sans compter durant les années de vaches grasses. Et nous devons affronter des années de vaches maigres les coffres vides. C'est sa responsabilité, certainement pas la nôtre», a affirmé M. Ignatieff.
Le chef libéral a aussi soutenu que le premier ministre n'a pas dit la vérité aux Canadiens au sujet de l'ampleur de la crise qui secoue l'économie canadienne et toute la planète: «M. Harper disait qu'il n'y avait pas de récession. Dans son énoncé économique de l'automne, il a prédit un surplus fédéral. Douze jours plus tard, la Banque du Canada a annoncé que nous étions bel et bien dans une récession. Les Canadiens ont besoin de savoir la vérité sur la situation économique.»
Prêts pour une campagne
Il a conclu son discours en affirmant que le Parti libéral sera prêt, quelle que soit l'issue du vote de confiance sur le budget. M. Ignatieff a d'ailleurs dévoilé en fin de semaine le nom de quatre coprésidents nationaux qui prépareront la prochaine campagne électorale. Il s'agit de l'ancienne ministre Anne McLellan, de l'ex-député Rémi Bujold, du sénateur David Smith et de l'ancienne vice-première ministre du Nouveau-Brunswick Marcelle Mersereau.
«Les Canadiens nous disent d'être prêts à offrir une solution de rechange intelligente au gouvernement Harper quand le temps viendra, que ce soit maintenant ou plus tard. Nous ne pouvons pas échouer et nous n'allons pas échouer», a-t-il promis.
Le caucus libéral se poursuit aujourd'hui. Les deux principaux sujets à l'ordre du jour sont l'économie et l'avenir de la coalition PLC-NPD-Bloc.
Croyez vous que Monsieur Harper va acceder aux demandes des libéraux dans son prochain budget et eviter la coalition ou de futures élections?
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Tiens tout a coup le gouvernement conservateur trouve que c'est important la culture, tout a coup ils ont de l'argent pour ca...... Tout a coup ils ont envie de plaire aux chialeux d'artistes séparatistes du Quebec....
Se pourrait t'il que le pouvoir est plus important que leurs convictions ?
Selon le ministre du Patrimoine James Moore, 100 millions de dollars devraient être consacrés en deux ans aux festivals d'arts, de musique et d'humour un peu partout au Canada. Sur notre photo, le Festival international de jazz de Montréal.
Hugo De Grandpré
La Presse
Le ministre canadien du Patrimoine, James Moore, anticipe que le budget fédéral de mardi consacrera plus de 160 millions de dollars en nouveaux investissements dans les arts et la culture. Il espère ainsi faire oublier le tollé soulevé par la suppression de 45 millions en programmes culturels.
En entrevue à La Presse, M. Moore a d'abord indiqué que le budget devrait contenir 60 millions supplémentaires en deux ans pour le programme Espaces culturels Canada. Ce programme sert à investir dans la construction ou l'entretien de théâtres, musées et autres infrastructures artistiques.
Ensuite, 100 millions, également répartis sur deux ans, iraient aux festivals d'arts, de musique et d'humour un peu partout au Canada. Il s'agit en fait du même programme que celui qu'avait annoncé l'ancienne ministre du Patrimoine, Josée Verner, en septembre 2007. Trente millions de dollars par année y étaient alors alloués. Cela inclut les grands festivals, tel le Festival de jazz de Montréal, comme les petits festivals locaux.
Enfin, M. Moore dit avoir demandé au ministre Flaherty de hausser les investissements dans le Programme national de formation dans le secteur des arts, afin de «mieux soutenir la formation artistique pour ceux qui visent une carrière professionnelle», a-t-il dit.
«J'ai dit au ministre des Finances qu'il faut prévoir des investissements significatifs dans les arts et la culture dans le budget et j'ai l'assurance que cette priorité sera respectée», a-t-il dit lors d'un entretien téléphonique avec La Presse, samedi après-midi.
Rien de plus pour l'international?
James Moore sort d'une consultation prébudgétaire partout au Canada, dont au Québec, où la décision du gouvernement conservateur de mettre fin à une douzaine de programmes culturels d'une valeur de 45 millions a été maintes fois abordée. Cette décision a échaudé plusieurs artistes, groupes culturels, politiciens et citoyens du pays. Selon plusieurs analystes politiques, elle a été déterminante dans l'échec des conservateurs à obtenir une majorité aux dernières élections.
La teneur du budget fédéral en matière de culture est donc très attendue. Des groupes culturels et des politiciens ont déjà fait connaître leurs revendications. La ministre de la Culture du Québec, Christine St-Pierre, a réclamé qu'Ottawa injecte de l'argent pour aider les artistes dans leurs tournées à l'étranger.
Or, le ministre Moore ne semblait pas prêt à satisfaire son homologue québécoise. «Nous faisons déjà des investissements de 21 millions à cet égard», a martelé le politicien de la région de Vancouver, sans s'avancer davantage.
Quant à ses adversaires politiques, comme le Bloc québécois, qui demandent depuis plusieurs mois que les 45 millions soient réinvestis en culture, il a lancé ce message: «Ils nous demandent 45 millions de dollars d'investissements? On vous parle maintenant de 160 millions de dollars, a-t-il tranché. Le Bloc québécois, le Parti libéral et le NPD, s'ils votent contre le budget, ils vont prouver qu'ils sont des menteurs quand ils se présentent comme de grands protecteurs des artistes.»
Le jeune ministre de 32 ans s'est dit par ailleurs conscient que ces nouvelles décisions du gouvernement fédéral ne plairont pas nécessairement à tout le monde. «On aura toujours des débats. On aura toujours des différences entre une région, un groupe et le gouvernement», a-t-il dit.
«Mais si on regarde les faits, a-t-il conclu, notre gouvernement investit plus pour les artistes que n'importe quel autre gouvernement dans l'histoire de notre pays.» Il n'a pas voulu dévoiler quel serait le budget total de son ministère pour 2009-2010
Se pourrait t'il que le pouvoir est plus important que leurs convictions ?
Selon le ministre du Patrimoine James Moore, 100 millions de dollars devraient être consacrés en deux ans aux festivals d'arts, de musique et d'humour un peu partout au Canada. Sur notre photo, le Festival international de jazz de Montréal.
Hugo De Grandpré
La Presse
Le ministre canadien du Patrimoine, James Moore, anticipe que le budget fédéral de mardi consacrera plus de 160 millions de dollars en nouveaux investissements dans les arts et la culture. Il espère ainsi faire oublier le tollé soulevé par la suppression de 45 millions en programmes culturels.
En entrevue à La Presse, M. Moore a d'abord indiqué que le budget devrait contenir 60 millions supplémentaires en deux ans pour le programme Espaces culturels Canada. Ce programme sert à investir dans la construction ou l'entretien de théâtres, musées et autres infrastructures artistiques.
Ensuite, 100 millions, également répartis sur deux ans, iraient aux festivals d'arts, de musique et d'humour un peu partout au Canada. Il s'agit en fait du même programme que celui qu'avait annoncé l'ancienne ministre du Patrimoine, Josée Verner, en septembre 2007. Trente millions de dollars par année y étaient alors alloués. Cela inclut les grands festivals, tel le Festival de jazz de Montréal, comme les petits festivals locaux.
Enfin, M. Moore dit avoir demandé au ministre Flaherty de hausser les investissements dans le Programme national de formation dans le secteur des arts, afin de «mieux soutenir la formation artistique pour ceux qui visent une carrière professionnelle», a-t-il dit.
«J'ai dit au ministre des Finances qu'il faut prévoir des investissements significatifs dans les arts et la culture dans le budget et j'ai l'assurance que cette priorité sera respectée», a-t-il dit lors d'un entretien téléphonique avec La Presse, samedi après-midi.
Rien de plus pour l'international?
James Moore sort d'une consultation prébudgétaire partout au Canada, dont au Québec, où la décision du gouvernement conservateur de mettre fin à une douzaine de programmes culturels d'une valeur de 45 millions a été maintes fois abordée. Cette décision a échaudé plusieurs artistes, groupes culturels, politiciens et citoyens du pays. Selon plusieurs analystes politiques, elle a été déterminante dans l'échec des conservateurs à obtenir une majorité aux dernières élections.
La teneur du budget fédéral en matière de culture est donc très attendue. Des groupes culturels et des politiciens ont déjà fait connaître leurs revendications. La ministre de la Culture du Québec, Christine St-Pierre, a réclamé qu'Ottawa injecte de l'argent pour aider les artistes dans leurs tournées à l'étranger.
Or, le ministre Moore ne semblait pas prêt à satisfaire son homologue québécoise. «Nous faisons déjà des investissements de 21 millions à cet égard», a martelé le politicien de la région de Vancouver, sans s'avancer davantage.
Quant à ses adversaires politiques, comme le Bloc québécois, qui demandent depuis plusieurs mois que les 45 millions soient réinvestis en culture, il a lancé ce message: «Ils nous demandent 45 millions de dollars d'investissements? On vous parle maintenant de 160 millions de dollars, a-t-il tranché. Le Bloc québécois, le Parti libéral et le NPD, s'ils votent contre le budget, ils vont prouver qu'ils sont des menteurs quand ils se présentent comme de grands protecteurs des artistes.»
Le jeune ministre de 32 ans s'est dit par ailleurs conscient que ces nouvelles décisions du gouvernement fédéral ne plairont pas nécessairement à tout le monde. «On aura toujours des débats. On aura toujours des différences entre une région, un groupe et le gouvernement», a-t-il dit.
«Mais si on regarde les faits, a-t-il conclu, notre gouvernement investit plus pour les artistes que n'importe quel autre gouvernement dans l'histoire de notre pays.» Il n'a pas voulu dévoiler quel serait le budget total de son ministère pour 2009-2010
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
J'pense qu'Art Peur craint un peu plus Ignatieff. Bonne affaire!


Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
aplus c'est ma fete
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Moi j'suis découragé. Le gouvernement fédéral pile sur tout ses principes pour éviter la coalition. On va s'enliser pour de vrai avec de l'aide pour tous et chacun.
La meilleur solution à la crise c'est de ne pas intervenir et laisser mourir les entreprises qui ne savent pas être rentable. On prolonge des secteurs qui sont voué à la mort. et on empêche d'autres secteurs de voir le jour faute de main d'oeuvre.
La meilleur solution à la crise c'est de ne pas intervenir et laisser mourir les entreprises qui ne savent pas être rentable. On prolonge des secteurs qui sont voué à la mort. et on empêche d'autres secteurs de voir le jour faute de main d'oeuvre.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Aucun gouvernement ne réussira à plaire à tous, tant et aussi longtemps qu'il y aura une si grande différence entre la droite et la gauche.
Aucun gouvernement ne pourra gouverner de nos jours s'en être obligé de faire des câdeaux aux uns et aux autres.
Aucun gouvernement ne pourra gouverner de nos jours s'en être obligé de faire des câdeaux aux uns et aux autres.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Pis, M. Ignatieff ?
Vincent Marissal
La Presse
Dans la petite encyclopédie non officielle des anecdotes les plus savoureuses de la tribune parlementaire d'Ottawa, il y a celle de ce journaliste québécois qui s'était un jour planté devant l'ancien premier ministre Joe Clark, tout juste à sa sortie d'avion, pour lui poser cette question transcendante?: Pis?
Ce matin, quand le chef libéral Michael Ignatieff sortira de la réunion de son caucus, les journalistes pourraient se servir de la formule, «Pis?», puisque tout ce que le pays voudra savoir à ce moment, c'est s'il entend ou non renverser le gouvernement.
Résumons?: Michael Ignatieff ne souhaite clairement pas d'élections, ce dont les Canadiens ont autant besoin que d'un «trou dans la tête», a-t-il dit la semaine dernière.
Par ailleurs, tout le monde sait que le nouveau chef libéral n'est pas chaud à l'idée de ranimer la coalition avec le NPD et soutenue par le Bloc québécois.
Tard hier soir, Michael Ignatieff n'avait toujours pas parlé à son éventuel partenaire de coalition, le chef du NPD, Jack Layton. Ni à Gilles Duceppe. Les chefs bloquiste et néo-démocrate se sont toutefois parlé.
Cela ne laisserait donc qu'une possibilité aux libéraux?: s'asseoir sur leurs mains et laisser passer le budget Flaherty, en s'appropriant la paternité de ces éléments positifs et en rejetant tout le reste.
Devant les nombreuses concessions honorables faites par le gouvernement Harper, devant ce budget plus libéral que conservateur, les libéraux pourraient ne pas s'y opposer sans se déshonorer. Surtout qu'ils savent fort bien que les électeurs ont la tête à la crise économique, pas aux grandes joutes politiques.
Seulement voilà, ce n'est pas aussi simple. Michael Ignatieff, dont c'est le premier test comme chef, doit manoeuvrer pour préserver l'unité de son caucus. Or ce caucus, réuni hier soir et qui doit se rencontrer de nouveau ce matin, éprouve un grand «malaise» par rapport à ce budget, résument des sources libérales.
Il se trouve aussi dans ce caucus des députés qui étaient de farouches partisans de la coalition avec le NPD et le Bloc québécois.
À force de se faire dire par leurs électeurs de «mettre les conservateurs dehors», ces députés insisteront sans doute pour que cela se fasse le plus rapidement possible, en confiant le pouvoir à la coalition.
Mieux vaut prendre le pouvoir tout de suite, même avec le NPD et grâce au soutien du Bloc, que de laisser le gouvernement Harper prendre du mieux avec ce plan de sauvetage qui, si imparfait soit-il, pourrait fonctionner.
Il y a aussi le «facteur ontarien» à prendre en considération dans la réaction libérale. Les députés libéraux de l'Ontario, majoritaires au sein du caucus, voient bien que le gouvernement Harper s'est rapproché du gouvernement ontarien et que le grand soin apporté à la province (l'aide au secteur de l'auto et l'agence de développement du sud de l'Ontario) pourrait être rentable électoralement pour les conservateurs. Pourquoi leur laisser le temps de cueillir les fruits d'une éventuelle reprise?
Sans compter que les libéraux subiront les sarcasmes et les attaques du Bloc et du NPD, qui les accuseront d'avoir sauvé le gouvernement Harper. Pas très bon pour la future campagne électorale.
D'un autre côté, la stratégie de laisser passer ce budget se défend aussi.
Les libéraux ont besoin de temps pour se réorganiser. Rien ne garantit que la situation économique s'améliorera aussi rapidement que l'affirment les conservateurs. Si les prévisions du gouvernement sont trop roses, comme le disent les libéraux, ceux-ci pourront toujours le leur remettre sur le nez au prochain budget, l'an prochain. D'ici là, rien n'empêche Michael Ignatieff de maintenir la pression sur le gouvernement en formant un comité de suivi budgétaire formé de ses meilleurs députés.
Du côté des deux autres partis de l'opposition, le Bloc québécois et le NPD, pas de surprise. Comme prévu, c'est un rejet complet et expéditif.
En entrevue à la radio de Radio-Canada, hier en fin d'après-midi, Gilles Duceppe avait tellement de points négatifs à soulever qu'il avait du mal à reprendre son souffle! En toute logique, Gilles Duceppe ne peut pas accepter ce budget, qui consacre l'ère glaciale entre le gouvernement fédéral et celui du Québec.
Par où commencer? Par la péréquation, par la commission des valeurs mobilières canadienne, par le manque d'argent pour le secteur manufacturier et l'industrie forestière, par la faiblesse du plan en environnement? (Pauvres députés et ministres conservateurs du Québec qui vont devoir «vendre» ce budget dans les médias au cours des prochains jours!)
Contrairement à Michael Ignatieff, Gilles Duceppe, lui, croit que la coalition est la meilleure solution.
Avouez qu'il y a quelque chose d'ironique, tout de même, à voir le chef du Bloc québécois faire tant d'efforts pour donner un meilleur gouvernement aux Canadiens...
Vincent Marissal
La Presse
Dans la petite encyclopédie non officielle des anecdotes les plus savoureuses de la tribune parlementaire d'Ottawa, il y a celle de ce journaliste québécois qui s'était un jour planté devant l'ancien premier ministre Joe Clark, tout juste à sa sortie d'avion, pour lui poser cette question transcendante?: Pis?
Ce matin, quand le chef libéral Michael Ignatieff sortira de la réunion de son caucus, les journalistes pourraient se servir de la formule, «Pis?», puisque tout ce que le pays voudra savoir à ce moment, c'est s'il entend ou non renverser le gouvernement.
Résumons?: Michael Ignatieff ne souhaite clairement pas d'élections, ce dont les Canadiens ont autant besoin que d'un «trou dans la tête», a-t-il dit la semaine dernière.
Par ailleurs, tout le monde sait que le nouveau chef libéral n'est pas chaud à l'idée de ranimer la coalition avec le NPD et soutenue par le Bloc québécois.
Tard hier soir, Michael Ignatieff n'avait toujours pas parlé à son éventuel partenaire de coalition, le chef du NPD, Jack Layton. Ni à Gilles Duceppe. Les chefs bloquiste et néo-démocrate se sont toutefois parlé.
Cela ne laisserait donc qu'une possibilité aux libéraux?: s'asseoir sur leurs mains et laisser passer le budget Flaherty, en s'appropriant la paternité de ces éléments positifs et en rejetant tout le reste.
Devant les nombreuses concessions honorables faites par le gouvernement Harper, devant ce budget plus libéral que conservateur, les libéraux pourraient ne pas s'y opposer sans se déshonorer. Surtout qu'ils savent fort bien que les électeurs ont la tête à la crise économique, pas aux grandes joutes politiques.
Seulement voilà, ce n'est pas aussi simple. Michael Ignatieff, dont c'est le premier test comme chef, doit manoeuvrer pour préserver l'unité de son caucus. Or ce caucus, réuni hier soir et qui doit se rencontrer de nouveau ce matin, éprouve un grand «malaise» par rapport à ce budget, résument des sources libérales.
Il se trouve aussi dans ce caucus des députés qui étaient de farouches partisans de la coalition avec le NPD et le Bloc québécois.
À force de se faire dire par leurs électeurs de «mettre les conservateurs dehors», ces députés insisteront sans doute pour que cela se fasse le plus rapidement possible, en confiant le pouvoir à la coalition.
Mieux vaut prendre le pouvoir tout de suite, même avec le NPD et grâce au soutien du Bloc, que de laisser le gouvernement Harper prendre du mieux avec ce plan de sauvetage qui, si imparfait soit-il, pourrait fonctionner.
Il y a aussi le «facteur ontarien» à prendre en considération dans la réaction libérale. Les députés libéraux de l'Ontario, majoritaires au sein du caucus, voient bien que le gouvernement Harper s'est rapproché du gouvernement ontarien et que le grand soin apporté à la province (l'aide au secteur de l'auto et l'agence de développement du sud de l'Ontario) pourrait être rentable électoralement pour les conservateurs. Pourquoi leur laisser le temps de cueillir les fruits d'une éventuelle reprise?
Sans compter que les libéraux subiront les sarcasmes et les attaques du Bloc et du NPD, qui les accuseront d'avoir sauvé le gouvernement Harper. Pas très bon pour la future campagne électorale.
D'un autre côté, la stratégie de laisser passer ce budget se défend aussi.
Les libéraux ont besoin de temps pour se réorganiser. Rien ne garantit que la situation économique s'améliorera aussi rapidement que l'affirment les conservateurs. Si les prévisions du gouvernement sont trop roses, comme le disent les libéraux, ceux-ci pourront toujours le leur remettre sur le nez au prochain budget, l'an prochain. D'ici là, rien n'empêche Michael Ignatieff de maintenir la pression sur le gouvernement en formant un comité de suivi budgétaire formé de ses meilleurs députés.
Du côté des deux autres partis de l'opposition, le Bloc québécois et le NPD, pas de surprise. Comme prévu, c'est un rejet complet et expéditif.
En entrevue à la radio de Radio-Canada, hier en fin d'après-midi, Gilles Duceppe avait tellement de points négatifs à soulever qu'il avait du mal à reprendre son souffle! En toute logique, Gilles Duceppe ne peut pas accepter ce budget, qui consacre l'ère glaciale entre le gouvernement fédéral et celui du Québec.
Par où commencer? Par la péréquation, par la commission des valeurs mobilières canadienne, par le manque d'argent pour le secteur manufacturier et l'industrie forestière, par la faiblesse du plan en environnement? (Pauvres députés et ministres conservateurs du Québec qui vont devoir «vendre» ce budget dans les médias au cours des prochains jours!)
Contrairement à Michael Ignatieff, Gilles Duceppe, lui, croit que la coalition est la meilleure solution.
Avouez qu'il y a quelque chose d'ironique, tout de même, à voir le chef du Bloc québécois faire tant d'efforts pour donner un meilleur gouvernement aux Canadiens...

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Le chef du PLC tranchera ce matin
La Presse Canadienne
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) La survie du gouvernement conservateur minoritaire de Stephen Harper et de son budget de relance économique repose entre les mains du chef du Parti libéral, Michael Ignatieff.
M. Ignatieff annoncera à 11?h aujourd'hui s'il demandera à ses troupes d'appuyer le budget déposé hier par le ministre des Finances, Jim Flaherty, ou s'il leur demandera plutôt de voter contre. Ce budget, qui renoue avec l'encre rouge pour la première fois en 12 ans (34 milliards de déficit uniquement en 2009-2011), propose un train de mesures pour relancer l'économie canadienne, ralentie par la récession mondiale.
Le Bloc québécois et le NPD ont déjà annoncé qu'ils voteront contre le budget, estimant que les mesures proposées sont nettement insuffisantes pour affronter la crise.
Le Parti conservateur détient 143 des 308 sièges aux Communes. Il a besoin de l'appui d'un des trois partis de l'opposition pour faire adopter le budget et survivre à un vote de confiance. Le Parti libéral compte pour sa part 77 sièges, le Bloc québécois 49 sièges et le NPD 37 sièges. Il y a deux députés indépendants.
Contrairement aux habitudes de ses prédécesseurs, M. Ignatieff a refusé hier de révéler les intentions de son parti immédiatement après la lecture du budget par le ministre Flaherty. Il a préféré prendre quelques heures de plus pour lire le budget en profondeur, évaluer l'efficacité des différentes mesures proposées et consulter son caucus avant d'annoncer ses couleurs.
Durant un bref point de presse, hier, M. Ignatieff a indiqué que le budget contient des mesures positives, mais aussi des aspects négatifs
«Il y a des aspects positifs du budget qui, je crois, sont le résultat de la pression des partis de l'opposition. Il y a aussi des côtés négatifs de ce budget. Je veux consulter mes députés», a dit M. Ignatieff.
Le chef libéral a dit croire que les conservateurs continuent à sous-estimer l'ampleur de la crise économique. Il s'est aussi demandé si le gouvernement en fait assez pour aider les chômeurs et si les investissements prévus pour les projets d'infrastructures pourront être réalisés rapidement, comme promis.
La décision que prendra M. Ignatieff sera donc lourde de conséquences. Un rejet du budget entraînera la chute du gouvernement Harper et forcera la gouverneure générale Michaëlle Jean à demander à la coalition PLC-NPD-Bloc de prendre la relève ou à déclencher des élections générales.
Toutefois, la grande majorité des observateurs s'attendent à ce que le chef libéral annonce qu'il donnera son appui au plan budgétaire du gouvernement Harper.
Au cours des derniers jours, le chef libéral Michael Ignatieff a répété à plusieurs reprises que le gouvernement Harper pourrait obtenir l'appui de ses troupes si le budget respectait au moins trois conditions générales, à savoir que les mesures budgétaires protègent les plus vulnérables, qu'elles protègent les emplois actuels et qu'elles permettent de créer les emplois de demain.
Avant même de connaître les détails du budget, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et son collègue du NPD, Jack Layton, avaient affirmé n'avoir plus confiance envers le gouvernement Harper. Ils ont fait valoir que le meilleur moyen de relancer l'économie est de remplacer le gouvernement conservateur par un gouvernement de coalition formé du Parti libéral et du NPD et appuyé par le Bloc québécois.
Après avoir pris connaissance du budget, hier, le chef bloquiste Gilles Duceppe a soutenu que le gouvernement Harper n'avait pu mettre de côté son idéologie de droite en rédigeant le budget. Il a aussi accusé les conservateurs de favoriser nettement l'Ontario au détriment du Québec dans ses choix budgétaires.
«Le Bloc québécois va prendre ses responsabilités et voter contre ce budget injuste, idéologique et qui ne répond pas aux priorités du Québec. Nous invitons les députés libéraux et néo-démocrates à rejeter ce budget. Il est clair à la lecture de ce budget que la coalition demeure la meilleure option pour les gens, pour l'économie et pour le Québec», a dit M. Duceppe.
Le chef du NPD, Jack Layton, a affirmé que le budget n'aide en rien la cause des plus vulnérables. «Nous avons examiné ce budget de très près et il est clair qu'il ne protège pas les plus vulnérables de la société. Nous sommes déçus. C'est une occasion ratée», a-t-il dit.
La Presse Canadienne
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) La survie du gouvernement conservateur minoritaire de Stephen Harper et de son budget de relance économique repose entre les mains du chef du Parti libéral, Michael Ignatieff.
M. Ignatieff annoncera à 11?h aujourd'hui s'il demandera à ses troupes d'appuyer le budget déposé hier par le ministre des Finances, Jim Flaherty, ou s'il leur demandera plutôt de voter contre. Ce budget, qui renoue avec l'encre rouge pour la première fois en 12 ans (34 milliards de déficit uniquement en 2009-2011), propose un train de mesures pour relancer l'économie canadienne, ralentie par la récession mondiale.
Le Bloc québécois et le NPD ont déjà annoncé qu'ils voteront contre le budget, estimant que les mesures proposées sont nettement insuffisantes pour affronter la crise.
Le Parti conservateur détient 143 des 308 sièges aux Communes. Il a besoin de l'appui d'un des trois partis de l'opposition pour faire adopter le budget et survivre à un vote de confiance. Le Parti libéral compte pour sa part 77 sièges, le Bloc québécois 49 sièges et le NPD 37 sièges. Il y a deux députés indépendants.
Contrairement aux habitudes de ses prédécesseurs, M. Ignatieff a refusé hier de révéler les intentions de son parti immédiatement après la lecture du budget par le ministre Flaherty. Il a préféré prendre quelques heures de plus pour lire le budget en profondeur, évaluer l'efficacité des différentes mesures proposées et consulter son caucus avant d'annoncer ses couleurs.
Durant un bref point de presse, hier, M. Ignatieff a indiqué que le budget contient des mesures positives, mais aussi des aspects négatifs
«Il y a des aspects positifs du budget qui, je crois, sont le résultat de la pression des partis de l'opposition. Il y a aussi des côtés négatifs de ce budget. Je veux consulter mes députés», a dit M. Ignatieff.
Le chef libéral a dit croire que les conservateurs continuent à sous-estimer l'ampleur de la crise économique. Il s'est aussi demandé si le gouvernement en fait assez pour aider les chômeurs et si les investissements prévus pour les projets d'infrastructures pourront être réalisés rapidement, comme promis.
La décision que prendra M. Ignatieff sera donc lourde de conséquences. Un rejet du budget entraînera la chute du gouvernement Harper et forcera la gouverneure générale Michaëlle Jean à demander à la coalition PLC-NPD-Bloc de prendre la relève ou à déclencher des élections générales.
Toutefois, la grande majorité des observateurs s'attendent à ce que le chef libéral annonce qu'il donnera son appui au plan budgétaire du gouvernement Harper.
Au cours des derniers jours, le chef libéral Michael Ignatieff a répété à plusieurs reprises que le gouvernement Harper pourrait obtenir l'appui de ses troupes si le budget respectait au moins trois conditions générales, à savoir que les mesures budgétaires protègent les plus vulnérables, qu'elles protègent les emplois actuels et qu'elles permettent de créer les emplois de demain.
Avant même de connaître les détails du budget, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et son collègue du NPD, Jack Layton, avaient affirmé n'avoir plus confiance envers le gouvernement Harper. Ils ont fait valoir que le meilleur moyen de relancer l'économie est de remplacer le gouvernement conservateur par un gouvernement de coalition formé du Parti libéral et du NPD et appuyé par le Bloc québécois.
Après avoir pris connaissance du budget, hier, le chef bloquiste Gilles Duceppe a soutenu que le gouvernement Harper n'avait pu mettre de côté son idéologie de droite en rédigeant le budget. Il a aussi accusé les conservateurs de favoriser nettement l'Ontario au détriment du Québec dans ses choix budgétaires.
«Le Bloc québécois va prendre ses responsabilités et voter contre ce budget injuste, idéologique et qui ne répond pas aux priorités du Québec. Nous invitons les députés libéraux et néo-démocrates à rejeter ce budget. Il est clair à la lecture de ce budget que la coalition demeure la meilleure option pour les gens, pour l'économie et pour le Québec», a dit M. Duceppe.
Le chef du NPD, Jack Layton, a affirmé que le budget n'aide en rien la cause des plus vulnérables. «Nous avons examiné ce budget de très près et il est clair qu'il ne protège pas les plus vulnérables de la société. Nous sommes déçus. C'est une occasion ratée», a-t-il dit.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
M.Ignatieff va accepter ce budget, tant qu'à moi, il en a pas le choix.
Peut-il se permettre de s'écarliller avec M.Duceppe encore bien longtemps ?
Peut-il se permettre de s'écarliller avec M.Duceppe encore bien longtemps ?

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Le prochain budget federal mardi 27 janvier.
Publié le 28 janvier 2009 à 07h54 | Mis à jour à 07h56
Soyons prudents avec les déficits
Marcelin Joanis et Claude Montmarquette
La crise financière mondiale et la menace croissante d'une récession touchant le Canada ont finalement mis un terme à plus d'une décennie de budgets équilibrés à Ottawa. Nul doute que de nombreux ménages canadiens vivent les conséquences concrètes de la crise financière (dégonflement des épargnes) et de la récession américaine (pertes d'emplois).
Or, plusieurs économistes restent d'avis que le Canada sera moins affecté que son voisin du Sud par la tempête qui fait rage. La profondeur de la récession appréhendée demeure moindre que celle des deux précédentes au Canada et le taux de chômage, à 6,1% en 2008, se maintient près de son bas historique.
L'ampleur réelle de la crise tranche nettement avec les manchettes des médias. Comment peut-on parler sans broncher de l'économie américaine ou canadienne comme d'une «économie en ruines»? Étonnant vocabulaire alors que nos économies se maintiennent à des niveaux de richesse auxquels la quasi-totalité des pays ne pourront même jamais rêver.
Dans un tel contexte, il n'est donc pas surprenant que les attentes des citoyens envers les politiciens canadiens soient très élevées. Et ils ont réagi en conséquence. Le gouvernement Harper annonçait hier un déficit de 34 milliards de dollars en 2009-2010 pour faire face à la crise, en rupture complète avec l'approche fédérale depuis plus d'une décennie.
La croissance marquée des dépenses de l'État, combinée à une baisse de ses revenus, se traduira par une série de déficits totalisant 85 milliards en six ans. Plusieurs éléments de ce budget risquent de replonger le Canada en déficit structurel, notamment la hausse des dépenses courantes (excluant les infrastructures) et les réductions d'impôts permanentes annoncées hier.
Compte tenu du freinage brusque de la croissance des revenus du gouvernement, un déficit était inévitable. Il est par ailleurs clair que l'économie canadienne demande à être stimulée, même s'il nous sera toujours impossible de compenser entièrement la demande extérieure dont nous sommes grandement dépendants.
Surenchère politique
Dans le contexte politique particulier du Canada, il existe toutefois un risque réel que la surenchère politique l'emporte sur les motivations économiques rationnelles. Avec un gouvernement minoritaire menacé de renversement par une coalition de centre-gauche, la tentation est grande d'en faire plus que le client en demande!
S'il peut atténuer les effets d'une récession à court terme, un plan de relance d'une telle ampleur risque d'hypothéquer l'économie canadienne à long terme. C'est lors de la profonde récession du début des années 80 que la situation budgétaire du gouvernement canadien, en déficit structurel au début de la récession, s'était transformée en spirale déficitaire. On connaît aujourd'hui les effets néfastes que cette spirale a entraînés, avec au premier chef une réduction dramatique de la capacité d'action du gouvernement fédéral pour plus d'une décennie.
Tout en répondant adéquatement aux impératifs du ralentissement économique actuel, les gouvernements doivent donc agir avec prudence. Il n'y a présentement aucune assurance que les déficits prévus par Ottawa seront éventuellement compensés par des surplus. Nous sommes d'avis que les mesures de relance devraient être accompagnées d'un mécanisme législatif, par exemple une loi sur l'équilibre budgétaire semblable à la loi québécoise, visant à préserver les acquis d'une décennie de surplus budgétaires. Car il y aura une vie après la crise.
M. Joanis est professeur du département d'économique de l'Université de Sherbrooke, CIRANO et GRÉDI. M. Montmarquette est professeur émérite de l'Université de Montréal, CIRANO.
Soyons prudents avec les déficits
Marcelin Joanis et Claude Montmarquette
La crise financière mondiale et la menace croissante d'une récession touchant le Canada ont finalement mis un terme à plus d'une décennie de budgets équilibrés à Ottawa. Nul doute que de nombreux ménages canadiens vivent les conséquences concrètes de la crise financière (dégonflement des épargnes) et de la récession américaine (pertes d'emplois).
Or, plusieurs économistes restent d'avis que le Canada sera moins affecté que son voisin du Sud par la tempête qui fait rage. La profondeur de la récession appréhendée demeure moindre que celle des deux précédentes au Canada et le taux de chômage, à 6,1% en 2008, se maintient près de son bas historique.
L'ampleur réelle de la crise tranche nettement avec les manchettes des médias. Comment peut-on parler sans broncher de l'économie américaine ou canadienne comme d'une «économie en ruines»? Étonnant vocabulaire alors que nos économies se maintiennent à des niveaux de richesse auxquels la quasi-totalité des pays ne pourront même jamais rêver.
Dans un tel contexte, il n'est donc pas surprenant que les attentes des citoyens envers les politiciens canadiens soient très élevées. Et ils ont réagi en conséquence. Le gouvernement Harper annonçait hier un déficit de 34 milliards de dollars en 2009-2010 pour faire face à la crise, en rupture complète avec l'approche fédérale depuis plus d'une décennie.
La croissance marquée des dépenses de l'État, combinée à une baisse de ses revenus, se traduira par une série de déficits totalisant 85 milliards en six ans. Plusieurs éléments de ce budget risquent de replonger le Canada en déficit structurel, notamment la hausse des dépenses courantes (excluant les infrastructures) et les réductions d'impôts permanentes annoncées hier.
Compte tenu du freinage brusque de la croissance des revenus du gouvernement, un déficit était inévitable. Il est par ailleurs clair que l'économie canadienne demande à être stimulée, même s'il nous sera toujours impossible de compenser entièrement la demande extérieure dont nous sommes grandement dépendants.
Surenchère politique
Dans le contexte politique particulier du Canada, il existe toutefois un risque réel que la surenchère politique l'emporte sur les motivations économiques rationnelles. Avec un gouvernement minoritaire menacé de renversement par une coalition de centre-gauche, la tentation est grande d'en faire plus que le client en demande!
S'il peut atténuer les effets d'une récession à court terme, un plan de relance d'une telle ampleur risque d'hypothéquer l'économie canadienne à long terme. C'est lors de la profonde récession du début des années 80 que la situation budgétaire du gouvernement canadien, en déficit structurel au début de la récession, s'était transformée en spirale déficitaire. On connaît aujourd'hui les effets néfastes que cette spirale a entraînés, avec au premier chef une réduction dramatique de la capacité d'action du gouvernement fédéral pour plus d'une décennie.
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Dernière modification par .anthurium. le mer. janv. 28, 2009 11:13 am, modifié 1 fois.
Prière et chant religieux
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