

Le puits d'escalier du «château Péladeau» à Sainte-Adèle dans les Laurentides
La Presse, Robert Mailloux

Johanne Blouin, l'un des professeurs de Star Académie, lors de la visite des locaux, hier.
La Presse, Robert Mailloux
«Certains candidats viendront à peine d'avoir 18 ans au moment de leur entrée», révèle Jean-Pier Gravel, lui-même ancien recherchiste de Star Académie. Le concepteur Stéphane Laporte explique avoir été impressionné par la maturité des plus jeunes candidats, qui lui a rappelé l'aplomb dont avait fait preuve Marie-Mai lors de la première saison.Arborant des couleurs plutôt neutres par le passé, le «château Péladeau» s'est donc métamorphosé pour ce retour de Star Académie après trois ans d'absence des ondes. Le designer Christian Bélanger a opté pour un décor qui rappelle celui d'Occupation double, avec des couleurs vives, parfois même tape-à-l'oeil. Pour la chambre des filles, installée dans l'ancienne chambre de Pierre Péladeau, Bélanger a pensé mêler les styles de Tim Burton et de Paris Hilton, alliant or et rose, et donnant une ambiance de «soirée de brossage de cheveux» entre filles, explique-t-il.
Le nouveau directeur de l'Académie, René Angélil, a choisi de décorer son bureau avec ses propres meubles, pendant les rénovations de sa résidence, au Mirage, à Terrebonne. Dans le grand salon, un mur des célébrités attend les candidats, montrant notamment les Ferland, Léveillé et Vigneault.
Contrairement à Loft, les candidats de Star Académie ont droit à un service de traiteur. Elle-même végétarienne, la productrice Julie Snyder a ajouté un menu pour cette clientèle cette année.
Parmi les nouveautés, Stéphane Laporte annonce la tenue d'un Cabaret spontané, le mardi soir, où Michel Rivard invitera les
candidats à une création collective. Le professeur d'éducation physique, Stéphane Quintal, a insisté pour qu'une patinoire soit aménagée tout près de la résidence. Il est déjà prévu que l'ex-hockeyeur les emmène pour une séance spéciale d'entraînement dans les locaux du Cirque du Soleil. Les candidats pourront aussi se réunir autour d'un feu à l'extérieur, où un auteur-compositeur-interprète les attendra avec sa guitare.
En tout, 40 caméras épient les «académiciens» jusque dans le sauna. Leurs moindres faits et gestes sont retransmis en direct sur Internet, 24 heures sur 24.
Vingt candidats seront présentés le soir du premier gala, le dimanche 8 février. Seulement
14 d'entre eux feront leur entrée à l'Académie le soir même, après élimination. La quotidienne sera présentée à TVA, du lundi au jeudi à 19h30, dès le 9 février.
Absente de l'Académie hier, Julie Snyder était à Québec pour rencontrer le ministre Yves Bolduc, dans sa croisade pour soutenir les couples infertiles. La productrice et animatrice doit accueillir la presse mardi prochain, au studio Mel's, où seront présentés les galas de Star Académie.
Lancement sur fond de lock-out
Drôle de timing pour lancer Star Académie, au lendemain du déclenchement d'un lock-out au Journal de Montréal. Les journalistes venus couvrir l'événement ont d'ailleurs été accueillis par une trentaine de manifestants devant l'édifice de TVA à Montréal, au moment de monter dans l'autobus qui les menait à Sainte-Adèle. Aucun cadre du Journal n'est monté à bord, ayant sans doute eu droit à un accès privilégié au château Péladeau à un autre moment. Par contre, une journaliste de RueFrontenac.com, le média temporaire des employés en lock-out qui sera en ligne demain, a couvert l'événement avec les autres journalistes. Aucun briseur de grève n'a été identifié sur place. Au moins cinq chroniqueurs ont suspendu leur collaboration au Journal durant le lock-out par solidarité, mais Richard Martineau écrivait hier qu'il poursuivrait sa chronique. «Si, demain, le Journal décidait de ne plus avoir recours à mes services, aucun syndicat ne lèverait le petit doigt pour venir à ma rescousse», écrivait-il.
source:http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/art ... e-2009.php