STAR ACADÉMIE
Que de bons souvenirs

Dany Bouchard
Journal de Montréal
11-02-2009 | 10h25
En voyant les premières images de Star Académie dimanche soir, Marie-Mai admet avoir fondu en larmes.
«J'étais avec Annie Villeneuve, raconte-t-elle, et quand ça a commencé, quand on a vu les professeurs aller annoncer aux académiciens qu'ils seraient sur le gala, on s'est mises à pleurer. Ça nous rappelle tellement de souvenirs!»
L'ex-académicienne est d'avis que la mouture 2009 s'annonce particulièrement talentueuse.
«Les jeunes ont du pep, de l'énergie, de la drive», dit-elle en confiant avoir eu un coup de coeur pour William. «On ne le connaît pas, mais il est tellement attachant», dit-elle.
Pour les enfants d'Afrique
Ces jours-ci, Marie-Mai se fait l'ambassadrice d'UNICEF. Pour la seconde année, elle endosse la cause des enfants du Rwanda et du Libéria qui meurent de la malaria transmise par les piqûres de moustiques.
Concrètement, la chanteuse demande aux élèves du secondaire, de partout en province, d'amasser des fonds pour acheter des filets qui sont installés au-dessus des lits.
«Le filet coûte 10$, et il peut abriter une famille de cinq personnes. Ce que j'aime de cette campagne-là, c'est que c'est concret.»
L'école qui aura amassé le plus de fonds recevra la visite de la chanteuse, le temps d'un spectacle.
«Ça faisait longtemps que je voulais faire du bien autour de moi, parler d'autres choses que de mes disques, que de mes spectacles», confie la jeune femme.
Un troisième album en septembre
Marie-Mai travaille ces jours-ci à un troisième album en français dont la sortie est prévue pour septembre prochain.
«On a déjà cinq chansons d'écrites. Je veux parler d'une foule de choses, dont l'adoption. Mon père est Polonais et il a été adopté», confie-t-elle, en disant que les sonorités de son album seront «théâtrales».
«On écoute les paroles et les sons, et on a l'impression d'être dans un film», dit-elle.
Parallèlement, la chanteuse travaille toujours sur un projet d'album en anglais.
«Ça, ça va prendre du temps», souffle-telle, en disant vouloir travailler avec les bonnes personnes.
«On a 10 chansons d'écrites et on ne se pose pas trop de questions. On va se laisser aller. Il y a des chansons très pop, et d'autres plus R'n'B.»
Pour faire patienter ses fans, Marie-Mai songe d'ailleurs à mettre en ligne une première chanson en anglais.
Marie-Mai et Unicef font appel à l'ingéniosité des jeunes pour lutter contre la malaria
par Michel Moyneur
Pour une seconde année consécutive, Marie-Mai Bouchard s'associe avec Unicef Québec et son programme «Un filet d'espoir» qui se donne pour mission de faire la lutte à la malaria – ou paludisme – dans les pays d'Afrique.
Le projet est simple: acheter des filets de styles moustiquaires qui seront installés au-dessus du lit des enfants pour les protéger contre les piqûres de moustiques durant leur sommeil. Pour ce faire, les écoles secondaires, les cégeps et les universités du Québec sont appelés à amasser des fonds durant l'année scolaire par l'entremise d'une campagne de financement de leur choix.
Représentant la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq du Libéria et du Rwanda, la malaria tue chaque année plus d'un million d'enfants sur le continent africain. Ce nombre représente une jeune victime toutes les 30 secondes.
Marie-Mai explique son association à «Un filet d'espoir» par le «concret» de la campagne. «J'aime m'investir dans quelque chose, mais j'ai besoin de savoir où s'en va mon argent. On sait qu'un filet coûte 10$ et qu'on peut sauver cinq vies. Et c'est ce qui est le fun avec cette campagne là», explique l'artiste de 24 ans.
Les écoles ont jusqu'au 1er mars pour s'inscrire au
http://www.unfiletdespoir.org" onclick="window.open(this.href);return false; et amasser des fonds qui, comme l'espère Unicef, serviront à l'achat de 40 000 moustiquaires. L'an passé, 30 000 filets imprégnés d'insecticide de longue durée avaient pu être achetés et acheminés aux bons endroits.
Une nouveauté cette année, un groupe Facebook a été créé sous le nom «Un filet d'espoir Unicef» pour conscientiser davantage de gens à la cause. Alors que certains pourraient peut-être croire le contraire, la campagne intéresse beaucoup les jeunes, et ce, même si la malaria frappe uniquement de l'autre côté de l'Atlantique.
«Surprenament, les jeunes posent beaucoup de questions. Je trouve ça vraiment intéressant de voir ça, parce que je me souviens qu'au secondaire ça m'intéressait plus ou moins ces choses-là. En général, les jeunes sont plus allumés que dans mon temps parce que dès qu'ils sont jeunes, ont essaie vraiment de les conscientiser sur l'environnement et sur ce qui se passe dans le monde», indique celle qui plane actuellement sur le succès de Dangereuse Attraction.
Et comme l'an dernier, l'école qui aura recueilli le plus d'argent au terme de la campagne aura le privilège d'accueillir l'ex-académicienne pour une prestation dont ses jeunes fans se souviendront longtemps. L'an dernier, ce sont les élèves de la polyvalente Le Carrefour qui avaient eu droit à la grande visite grâce à une récolte de plus de 4600$.