Publié le 02 mars 2009 à 05h00 | Mis à jour à 11h33
La chasse au radon est ouverte
Pascale Breton
La Presse
Des écoles de la province seront inspectées dès l'an prochain pour mesurer la concentration de radon à laquelle sont exposés les élèves et le personnel. L'objectif est de prévenir le cancer du poumon.
Selon ce que La Presse a appris, le gouvernement du Québec est à établir un plan d'action qui devrait être mis en place d'ici à 2010 et visera éventuellement des garderies, des bureaux et même des hôpitaux.
Des programmes sont en préparation, explique le Dr Jean-Claude Dessau, président du Comité québécois sur le radon au ministère de la Santé et des Services sociaux. «À terme, nous aimerions qu'il y ait des mesures dans tous les édifices publics.»
Les responsables de la santé publique souhaitent aussi réaliser la cartographie du radon au Québec, pour mieux cibler les zones à risque.
De son côté, le gouvernement fédéral a déjà une longueur d'avance. Santé Canada a entrepris de mesurer la concentration de radon dans les édifices fédéraux du pays, notamment des bureaux de poste, des postes frontaliers et des bureaux occupés plus de quatre heures par jour.
Depuis l'été dernier, 140 édifices ont été visités au Québec. D'ici trois ans, entre 3000 et 4000 édifices fédéraux seront inspectés dans la province.
Le radon est un gaz radioactif provenant de la détérioration naturelle de l'uranium dans le sol. Il s'infiltre à l'intérieur des immeubles par des fissures dans les fondations.
Une exposition prolongée peut causer le cancer du poumon. Le radon est d'ailleurs responsable de 10% des quelque 6300 décès liés au cancer du poumon survenus l'an dernier au Québec.
Le Dr Dessau se veut toutefois rassurant: «Nous ne voulons pas faire paniquer les gens, mais il faut en parler. Il faut aussi dire que, pour tout problème, il y a une solution.»
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Le Québec en retard?
Au Canada, la concentration acceptable de radon a longtemps été fixée à 800 becquerels par mètre cube (Bq/m³). Elle a été abaissée à 200 en juin 2007. Lorsque la concentration de radon dépasse la norme prescrite, des travaux de correction doivent être entrepris.
C'est ce qui s'est passé à l'école des Sommets, à Saint-Sébastien, dans la région du Granit. Avec quatre autres écoles, cet établissement scolaire a participé à un premier projet-pilote en 2007 pour mesurer les concentrations de radon dans les édifices publics.
«Il existait des programmes de dépistage au Québec, mais ils avaient toujours été faits dans les résidences privées, jamais dans les établissements publics. C'est pourtant une pratique qui existe ailleurs, notamment dans des écoles de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan», indique le Dr Fabien Gagnon, médecin-conseil à la direction de la santé publique de l'Estrie, qui a dirigé le projet-pilote dans la région du Granit.
Un rapport de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a pourtant évalué dès 2004 l'efficacité d'un programme de dépistage dans les édifices publics.
Cette avenue semblait beaucoup plus efficace pour prévenir le cancer du poumon que la promotion du dépistage volontaire, sur une base individuelle, dans les maisons.
Pourquoi avoir attendu si longtemps? Le risque au Québec est plus faible qu'ailleurs, explique le Dr Gagnon. «Ça peut sembler plus long que dans d'autres provinces, mais ailleurs, le contexte était différent: la concentration au départ était plus élevée.»
En février 2007, les premières mesures prises à l'école des Sommets, à Saint-Sébastien, ont révélé une concentration de 488 Bq/m³. Des mesures prises pendant un an ont ensuite donné des résultats de 289 Bq/m³, soit plus que la norme canadienne.
Aucune des quatre autres écoles du projet-pilote n'avait de concentration supérieure aux normes.
La direction de l'école des Sommets a rapidement informé les parents et les professeurs de la situation. Des capteurs ont été installés sous la dalle de béton de l'école et des ventilateurs évacuent le radon à l'extérieur. Les travaux viennent d'être achevés.
La présence de radon à l'école a d'abord semé l'inquiétude, reconnaît le directeur de l'école, Marcel Boulanger. Mais il faut se rappeler que le gaz est dangereux lorsqu'on y est exposé longtemps, souligne-t-il.
«Quand on apprend la nouvelle, c'est certain qu'on ne saute pas de joie. Mais tout le monde comprend qu'il n'est pas question de quitter l'école ou quoi que ce soit. C'est quand même une situation qui existe depuis longtemps, qui existe ailleurs. Dans notre cas, la seule différence, c'est que nous le savons et que nous avons agi pour la corriger.»
Le radon est un gaz radioactif qui provient de la désintégration de l'uranium dans le sol. Il s'infiltre à l'intérieur des édifices et des maisons par des fissures dans les fondations.
Le tabagisme augmente le risque. Près de 90% des gens qui meurent d'un cancer du poumon à cause du radon sont des fumeurs ou d'anciens fumeurs. Par contre, 10% des décès surviennent chez des personnes qui n'ont jamais fumé.
La meilleure prévention reste de ne pas toucher à la cigarette, rappelle Louis M. Brisson, directeur général de l'Association pulmonaire du Québec. «Pourtant, on panique bien plus avec le radon qu'avec le tabagisme ou la fumée secondaire.»
Un appareil peu coûteux permet d'évaluer la concentration de radon dans une pièce en becquerels par mètre cube d'air (Bq/m³). Un becquerel correspond à la désintégration d'un noyau atomique par seconde, indique le ministère de la Santé et des Services sociaux sur son site internet.
La limite acceptable varie selon les pays. Aux États-Unis, le radon est documenté depuis longtemps et fait même l'objet d'une campagne de sensibilisation à la télé. La norme acceptable y est de 150 Bq/m³. En Europe, la norme varie de 200 à 400 Bq/m³. Au Canada, elle est de 200 Bq/m³ depuis juin 2007.
«Les normes varient d'un pays à l'autre, explique le Dr Jean-Claude Dessau, président du Comité québécois sur le radon. En Suisse, la norme est de 1000 Bq/m³. Cela peut sembler élevé, mais les propriétaires ont l'obligation de faire des travaux correctifs. Ce n'est pas le cas ici. Il ne s'agit que d'une ligne directrice.»
Pour en savoir plus
Santé Canada: hc-sc.gc.ca/ewh-semt/radiation/radon/index-fra.php
Association pulmonaire du Québec: pq.poumon.ca/environment-environnement/radon
La chasse au radon est ouverte
La chasse au radon est ouverte
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CONSEILS
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Le 2 mars 2009
Pascale Breton
La Presse
Les propriétaires ne devraient pas prendre à la légère la présence de radon dans leur maison, croit l'Association pulmonaire du Québec.
L'organisme lance cette semaine une campagne pour sensibiliser la population au radon, un gaz radioactif et cancérigène.
>> Dossier: La chasse au radon est ouverte
«Il faut sensibiliser les gens, mais sans les faire paniquer, déclare Louis P. Brisson, directeur général de l'APQ. Le problème survient après une longue exposition, par exemple plus de quatre heures par jour pendant 15 ou 20 ans.»
Mais comme le radon est la deuxième cause de mortalité par cancer du poumon, il faut s'en préoccuper.
Santé Canada recommande aux propriétaires de mesurer la concentration de radon dans leur maison à l'aide d'un dosimètre. Il doit être installé dans une pièce du niveau le plus bas de la maison où les résidants passent plusieurs heures par jour. S'il existe une chambre, un bureau ou une salle de jeu au sous-sol, c'est à cet endroit qu'il faut mesurer.
Selon les évaluations préliminaires, jusqu'à 30 000 maisons pourraient être touchées au Québec. Mais personne ne connaît réellement les zones à risque, sauf la région d'Oka, reconnue telle dès le milieu des années 90.
Des teneurs élevées de radon ont aussi été détectées à Mont-Saint-Hilaire, à Saint-André-d'Argenteuil et, plus récemment, dans quatre municipalités de la région de Mont-Laurier.
Il y a du radon partout au Québec, d'autant plus que le sous-sol de la province est riche en uranium. Comme le gaz est inodore et incolore, la seule façon de le détecter est d'en mesurer la concentration.
«Ce n'est pas parce que votre voisin n'a pas de radon dans sa maison que vous n'en avez pas non plus», souligne M. Brisson.
Idéalement, il faut prendre les mesures pendant une période de trois mois à un an, principalement pendant les mois d'hiver, lorsque les pièces sont moins ventilées.
S'informer avant de se lancer
La publicité au sujet du radon semble avoir des effets pervers. Certaines compagnies tentent de profiter de la manne pour facturer le gros prix sans respecter les normes de Santé Canada, a constaté l'Association pulmonaire du Québec, qui exhorte la population à la vigilance.
Il n'existe actuellement aucun programme de certification au Canada pour la détection du radon. Santé Canada reconnaît donc les programmes américains, soit le National Environmental Health Association (NEHA) et le National Radon Safety Board (NRSB). Certains spécialistes québécois sont par ailleurs en voie d'obtenir une certification chez nos voisins du Sud.
Pour prévenir les problèmes, l'Association pulmonaire du Québec a décidé de se procurer des dosimètres reconnus qu'elle vend aux particuliers. Les propriétaires n'ont qu'à en installer un dans leur maison pendant la période prescrite puis à l'envoyer à Accustar, un laboratoire américain reconnu, à des fins d'analyse.
L'association espère ainsi obtenir un portrait plus précis du radon dans la province. «Nous demandons aux gens d'autoriser le laboratoire à nous divulguer les résultats confidentiellement, de façon à pouvoir dresser une carte du radon au Québec», explique M. Brisson.
Sensibilisé aux risques liés au gaz radon, Michel Desnoyers, un résidant de Sainte-Julie, est de ceux qui ont fait mesurer la teneur en radon de leur maison.
La première lecture, au cours d'une période d'un mois, a révélé une concentration de 392 Bp/m³. «Ce n'était pas terriblement élevé, mais quand même assez pour nous faire dresser les cheveux sur la tête», lance-t-il.
Il procédera maintenant à des mesures à plus long terme. «Le risque est quand même faible, mais comme la santé est un élément très important pour moi et ma famille, on a voulu faire une deuxième mesure. Si la moyenne est encore élevée, c'est sûr qu'on va entreprendre des travaux pour évacuer ce gaz à l'extérieur de la maison», ajoute M. Desnoyers.
Parmi les travaux recommandés, il est possible de colmater les fissures au sous-sol et d'installer des capteurs qui ventilent le radon à l'extérieur des maisons. La facture peut varier de 800 à 2500$.
Pour des mesures supérieures à 600 Bp/m³, Santé Canada recommande de procéder aux travaux dans un délai d'un an. Pour une concentration de 200 à 600 Bp/m³, les travaux devraient être faits en moins de deux ans.
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LE RADON DANS L'AIR
Le radon est un gaz radioactif, incolore et inodore qui provient de la désintégration naturelle de l'uranium présent dans les sols, les roches et l'eau souterraine. Les concentrations de radon qui se retrouvent à l'air libre sont trop faibles pour produire un effet nocif. Mais lorsque le gaz s'infiltre à l'intérieur des habitations, il peut atteindre des concentrations beaucoup plus élevées. Il peut ainsi contaminer l'air intérieur, en particulier dans les pièces confinées où l'air circule peu.
LE RADON DANS L'EAU
L'eau souterraine passe souvent à travers des roches renfermant de l'uranium naturel et du radium produisant du radon, gaz qui se dissout facilement dans l'eau. C'est pourquoi l'eau provenant de puits profondément creusés contient normalement des concentrations de radon beaucoup plus élevées que les eaux de surface dans les rivières, les lacs ou les ruisseaux. La relation entre la concentration de radon dans les sources d'approvisionnement d'eau et la concentration de radon dans l'air à l'intérieur dépend de plusieurs facteurs, dont le taux et le type d'utilisation de l'eau (boisson, douche, lessive...), la perte ou le transfert de radon de l'eau vers l'air et les caractéristiques de ventilation de la maison.
LE RADON DANS LE SOL
Le radon pénètre dans les maisons et autres bâtiments surtout à partir de la roche ou du sol sousjacents. Il a tendance à s'accumuler dans les pièces les plus basses et les moins ventilées des habitations, par exemple au soussol, où il peut atteindre des concentrations élevées.
Le gaz peut s'infiltrer par les fissures des murs de fondation, les vides sanitaires, les drains de sol et les puisards.
LE RADON EN CHIFFRES
200 Bq/m3: C'est la limite acceptable de radon au Canada, en becquerels par mètre cube. Elle a longtemps été de 800 Bq/m3.
30 000: C'est le nombre de maisons qui pourraient être touchées au Québec, selon des estimations préliminaires.
10%: Le gaz radon a été responsable de 10% des 6300 décès liés au cancer du poumon au Québec l'an dernier.
3000 à 4000: D'ici trois ans, entre 3000 et 4000 édifices fédéraux seront inspectés dans la province afin que l'on y mesure la concentration en radon.
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Les propriétaires ne devraient pas prendre à la légère la présence de radon dans leur maison, croit l'Association pulmonaire du Québec.
L'organisme lance cette semaine une campagne pour sensibiliser la population au radon, un gaz radioactif et cancérigène.
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«Il faut sensibiliser les gens, mais sans les faire paniquer, déclare Louis P. Brisson, directeur général de l'APQ. Le problème survient après une longue exposition, par exemple plus de quatre heures par jour pendant 15 ou 20 ans.»
Mais comme le radon est la deuxième cause de mortalité par cancer du poumon, il faut s'en préoccuper.
Santé Canada recommande aux propriétaires de mesurer la concentration de radon dans leur maison à l'aide d'un dosimètre. Il doit être installé dans une pièce du niveau le plus bas de la maison où les résidants passent plusieurs heures par jour. S'il existe une chambre, un bureau ou une salle de jeu au sous-sol, c'est à cet endroit qu'il faut mesurer.
Selon les évaluations préliminaires, jusqu'à 30 000 maisons pourraient être touchées au Québec. Mais personne ne connaît réellement les zones à risque, sauf la région d'Oka, reconnue telle dès le milieu des années 90.
Des teneurs élevées de radon ont aussi été détectées à Mont-Saint-Hilaire, à Saint-André-d'Argenteuil et, plus récemment, dans quatre municipalités de la région de Mont-Laurier.
Il y a du radon partout au Québec, d'autant plus que le sous-sol de la province est riche en uranium. Comme le gaz est inodore et incolore, la seule façon de le détecter est d'en mesurer la concentration.
«Ce n'est pas parce que votre voisin n'a pas de radon dans sa maison que vous n'en avez pas non plus», souligne M. Brisson.
Idéalement, il faut prendre les mesures pendant une période de trois mois à un an, principalement pendant les mois d'hiver, lorsque les pièces sont moins ventilées.
S'informer avant de se lancer
La publicité au sujet du radon semble avoir des effets pervers. Certaines compagnies tentent de profiter de la manne pour facturer le gros prix sans respecter les normes de Santé Canada, a constaté l'Association pulmonaire du Québec, qui exhorte la population à la vigilance.
Il n'existe actuellement aucun programme de certification au Canada pour la détection du radon. Santé Canada reconnaît donc les programmes américains, soit le National Environmental Health Association (NEHA) et le National Radon Safety Board (NRSB). Certains spécialistes québécois sont par ailleurs en voie d'obtenir une certification chez nos voisins du Sud.
Pour prévenir les problèmes, l'Association pulmonaire du Québec a décidé de se procurer des dosimètres reconnus qu'elle vend aux particuliers. Les propriétaires n'ont qu'à en installer un dans leur maison pendant la période prescrite puis à l'envoyer à Accustar, un laboratoire américain reconnu, à des fins d'analyse.
L'association espère ainsi obtenir un portrait plus précis du radon dans la province. «Nous demandons aux gens d'autoriser le laboratoire à nous divulguer les résultats confidentiellement, de façon à pouvoir dresser une carte du radon au Québec», explique M. Brisson.
Sensibilisé aux risques liés au gaz radon, Michel Desnoyers, un résidant de Sainte-Julie, est de ceux qui ont fait mesurer la teneur en radon de leur maison.
La première lecture, au cours d'une période d'un mois, a révélé une concentration de 392 Bp/m³. «Ce n'était pas terriblement élevé, mais quand même assez pour nous faire dresser les cheveux sur la tête», lance-t-il.
Il procédera maintenant à des mesures à plus long terme. «Le risque est quand même faible, mais comme la santé est un élément très important pour moi et ma famille, on a voulu faire une deuxième mesure. Si la moyenne est encore élevée, c'est sûr qu'on va entreprendre des travaux pour évacuer ce gaz à l'extérieur de la maison», ajoute M. Desnoyers.
Parmi les travaux recommandés, il est possible de colmater les fissures au sous-sol et d'installer des capteurs qui ventilent le radon à l'extérieur des maisons. La facture peut varier de 800 à 2500$.
Pour des mesures supérieures à 600 Bp/m³, Santé Canada recommande de procéder aux travaux dans un délai d'un an. Pour une concentration de 200 à 600 Bp/m³, les travaux devraient être faits en moins de deux ans.
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LE RADON DANS L'AIR
Le radon est un gaz radioactif, incolore et inodore qui provient de la désintégration naturelle de l'uranium présent dans les sols, les roches et l'eau souterraine. Les concentrations de radon qui se retrouvent à l'air libre sont trop faibles pour produire un effet nocif. Mais lorsque le gaz s'infiltre à l'intérieur des habitations, il peut atteindre des concentrations beaucoup plus élevées. Il peut ainsi contaminer l'air intérieur, en particulier dans les pièces confinées où l'air circule peu.
LE RADON DANS L'EAU
L'eau souterraine passe souvent à travers des roches renfermant de l'uranium naturel et du radium produisant du radon, gaz qui se dissout facilement dans l'eau. C'est pourquoi l'eau provenant de puits profondément creusés contient normalement des concentrations de radon beaucoup plus élevées que les eaux de surface dans les rivières, les lacs ou les ruisseaux. La relation entre la concentration de radon dans les sources d'approvisionnement d'eau et la concentration de radon dans l'air à l'intérieur dépend de plusieurs facteurs, dont le taux et le type d'utilisation de l'eau (boisson, douche, lessive...), la perte ou le transfert de radon de l'eau vers l'air et les caractéristiques de ventilation de la maison.
LE RADON DANS LE SOL
Le radon pénètre dans les maisons et autres bâtiments surtout à partir de la roche ou du sol sousjacents. Il a tendance à s'accumuler dans les pièces les plus basses et les moins ventilées des habitations, par exemple au soussol, où il peut atteindre des concentrations élevées.
Le gaz peut s'infiltrer par les fissures des murs de fondation, les vides sanitaires, les drains de sol et les puisards.
LE RADON EN CHIFFRES
200 Bq/m3: C'est la limite acceptable de radon au Canada, en becquerels par mètre cube. Elle a longtemps été de 800 Bq/m3.
30 000: C'est le nombre de maisons qui pourraient être touchées au Québec, selon des estimations préliminaires.
10%: Le gaz radon a été responsable de 10% des 6300 décès liés au cancer du poumon au Québec l'an dernier.
3000 à 4000: D'ici trois ans, entre 3000 et 4000 édifices fédéraux seront inspectés dans la province afin que l'on y mesure la concentration en radon.
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Re: La chasse au radon est ouverte
Je travailles dans l'immobilier, et c 'est drole de voir ca car v'la environs un mois, j'ai eu une bonne formation sur le radon... Pour ce qui est de notre coin ou je demeure , il a pas eu de cas de répertorier encore ouffffffff. Mais je sais que ont est très en retard sur d'autre pays qui eux donne des subventions pour aider les famielle des maisons qui en ont... Mais pas le Quebec... Mais bon ca va peux etre venir... Quoi que présentement au Quebec il a beaucoup de place (ville ) de répertorier avec du radon 

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