Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
Agence QMI Maxime Deland
26/03/2009 17h00 - Mise à jour 26/03/2009 18h24
Russell Victor McCollum est escorté par un agent de sécurité, dans la salle d'audience de la Commission de l’immigration du Canada.
© 24 Heures/Maxime Deland
Recherché depuis huit ans aux États-Unis pour agressions sexuelles sur un enfant, Russell Victor McCollum menait une double vie et habitait depuis plus de quatre ans, à Montréal, avec une femme qui ignorait tout de son passé houleux.
Ces nouvelles informations ont été dévoilées cet après-midi, devant la Commission de l’immigration du Canada, où Russell Victor McCollum tentait de retrouver sa liberté. Une demande qui lui a été refusée par le commissaire Yves Dumoulin.
Au cours de son audience, McCollum a raconté comment il a fui les États-Unis, il y a 10 ans, pour éviter de faire face à la justice américaine.
Devant les graves accusations criminelles qui pesaient contre lui dans son pays, McCollum a écouté les conseils de son père qui lui conseillait de fuir au Canada.
Changement d’identité
Un an après son arrivée en sol canadien, McCollum a changé son nom pour Jeremy Thomas. En 2004, il a rencontré celle qui est devenue sa fiancée.
Cette dernière a eu la surprise de sa vie, mardi matin, lorsque des agents des services frontaliers du Canada ont défoncé la porte de son appartement. «Jeremy dormait et moi je m’apprêtais à aller travailler. Ils sont arrivés, ils ont pointé un fusil sur lui et ils l’ont arrêté», indique la conjointe du présumé agresseur sexuel, Stabroula Zobolas.
Sa fiancée ne lui en veut pas
Malgré les lourdes accusations qui pèsent contre son fiancé, Mme Zobolas n’en veut pas à celui qu’elle continue d’appeler Jeremy. «Je l’aime et je veux qu’on se marie. Il ne m’a pas parlé de cette histoire parce qu’il voulait sans doute fuir son passé. Mais malgré tout, je sais qui il est en tant que personne», a dit Mme Zobolas, qui était prête à débourser 5000 $ pour la remise en liberté de son amoureux.
Le commissaire lui a rappelé qu’à deux reprises, la famille de McCollum a payé des cautions totalisant 50 000 $ et qu’à chaque fois, l’accusé avait omis de se présenter à la Cour.
«Ça ne me dérange pas. Je sais qu’il ne s’en ira pas. S’il faut plus d’argent, j’en trouverai plus», a-t-elle répondu.
Pas de remise en liberté
Le commissaire Yves Dumoulin a cependant cru qu’en raison de la gravité des accusations qui pèsent contre Russell Victor McCollum, ce dernier présente un certain danger pour la société. Il est également d’avis que les risques que le présumé agresseur prenne à nouveau la poudre d’escampette pour éviter de faire face à la justice sont trop élevés.
Russell Victor McCollum sera gardé en détention jusqu’au 2 avril, date à laquelle il pourra à nouveau demander une révision de son dossier qui pourrait lui permettre de retrouver la liberté. Pour leur part, les autorités américaines ont demandé l'extradition du suspect.
Rappelons que les autorités canadiennes ont été guidées vers le fugitif à la suite d'informations obtenues par les responsables de la populaire émission de télévision America's Most Wanted, l'an dernier.
Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
Re: Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
<<Sa fiancée ne lui en veut pas
Malgré les lourdes accusations qui pèsent contre son fiancé, Mme Zobolas n’en veut pas à celui qu’elle continue d’appeler Jeremy. «Je l’aime et je veux qu’on se marie. Il ne m’a pas parlé de cette histoire parce qu’il voulait sans doute fuir son passé. Mais malgré tout, je sais qui il est en tant que personne», a dit Mme Zobolas, qui était prête à débourser 5000 $ pour la remise en liberté de son amoureux.
Le commissaire lui a rappelé qu’à deux reprises, la famille de McCollum a payé des cautions totalisant 50 000 $ et qu’à chaque fois, l’accusé avait omis de se présenter à la Cour.>>
Pas sûr que je lui ferais confiance moi...

Malgré les lourdes accusations qui pèsent contre son fiancé, Mme Zobolas n’en veut pas à celui qu’elle continue d’appeler Jeremy. «Je l’aime et je veux qu’on se marie. Il ne m’a pas parlé de cette histoire parce qu’il voulait sans doute fuir son passé. Mais malgré tout, je sais qui il est en tant que personne», a dit Mme Zobolas, qui était prête à débourser 5000 $ pour la remise en liberté de son amoureux.
Le commissaire lui a rappelé qu’à deux reprises, la famille de McCollum a payé des cautions totalisant 50 000 $ et qu’à chaque fois, l’accusé avait omis de se présenter à la Cour.>>
Pas sûr que je lui ferais confiance moi...


Re: Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
Elle l'aime vraiment d'amour
fou.

fou.

Re: Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
Et sûrement pour les bonnes raisons.Carnie a écrit : Elle l'aime vraiment d'amour
fou.

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Le présumé agresseur sexuel menait une double vie
Je me mets à la place de la dame pendant deux minutes et me semble que la police arriverait et arrêterait mon mari pour des choses dont je ne serais pas au courant, mettons que ça me prendrait une couple de jours avant d'encaisser le choc. Et puis, je l'aime tellement, je ne sais pas si c'est possible de cesser d'aimer quelqu'un du jour au lendemain.
Surtout, que le salaud en question s'est inventé une autre vie, une autre identité, et c'est de cette nouvelle personne là que la dame est tombée amoureuse et non le salaud.
Elle va avoir tout un deuil à faire la pauvre.
Surtout, que le salaud en question s'est inventé une autre vie, une autre identité, et c'est de cette nouvelle personne là que la dame est tombée amoureuse et non le salaud.
Elle va avoir tout un deuil à faire la pauvre.