Le Pape et les préservatifs
Re: Le Pape et les préservatifs
Bin moi, je dois avouer très sincèrement que j'y pense de plus en plus à l'apostasie.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le Pape et les préservatifs
Ben beau vouloir se faire excommunier ou ne pas faire baptiser ses enfants, j'ai l'impression que je vais me faire juger pas les personnes les plus agées de nos familles. Mon chum dit que sa grand-mère va en faire une crise cardiaque si on fait pas baptiser le bébé. Si je me fait excommunier, le rêve de mon père de nous faire enterrer à ses côté dans le lot familiale à L'Iles d'Orléans va tomber à l'eau puisqu'il faut être catholique pour ce faire enterrer dans un cimetière catholique. Si ca serait juste de moi et qu'il y aurait pas de conséquence sur les autres, ca ferais longtemps que je serais excommuniée. Mais malheureusement je suis pas encore assez égoiste pour le faire.
Re: Le Pape et les préservatifs
Moi aussi...surtout quand je lis ce genre de chose:Strophe a écrit : Bin moi, je dois avouer très sincèrement que j'y pense de plus en plus à l'apostasie.
Les "pro-life" contre Obama
Par Claire Chartier, publié le 26/03/2009 14:03 - mis à jour le 26/03/2009 14:40
Le 17 mai, Obama devrait se rendre à l'Université catholique de Notre Dame, dans l'Indiana, pour recevoir un diplôme honorifique. Certains catholiques s'opposent à la venue de ce président 'pro-IVG' et commencent à s'organiser...
Gros raffût à l'Université catholique de Notre Dame, sise dans l'Indiana, aux Etats-Unis. Cette institution plus que centenaire a invité Barack Obama le 17 mai prochain, afin de lui décerner un diplôme de docteur honoris causa.
Or, l'idée ne plaît pas du tout aux catholiques "pro-life" (anti-avortement) locaux, qui s'insurgent contre cette invitation faite à un président des Etats-Unis partisan de l'IVG. Le prélat du diocèse, Mgr John D'Arcy, vient d'annoncer qu'il n'assistera pas à la cérémonie. Sur le web, le buzz grandit: deux pétitions circulent, relayées par sur les blogs catholiques.
C'est dans cette même université que Tariq Ramadan avait été embauché au poste de professeur des religions, en 2004. A l'époque, le gouvernement américain lui avait refusé le visa, jugeant le personnage trop sujet à caution. Hasard du calendrier: le procès en appel de l'affaire Ramadan s'est ouvert cette semaine.

Dernière modification par tipet le mer. avr. 01, 2009 4:06 pm, modifié 1 fois.
Re: Le Pape et les préservatifs
Bien franchement, si ta famille ne peut respecter tes valeurs et tes choix de vie, ce sont eux les égoïstes, pas toi.Ely a écrit : Ben beau vouloir se faire excommunier ou ne pas faire baptiser ses enfants, j'ai l'impression que je vais me faire juger pas les personnes les plus agées de nos familles. Mon chum dit que sa grand-mère va en faire une crise cardiaque si on fait pas baptiser le bébé. Si je me fait excommunier, le rêve de mon père de nous faire enterrer à ses côté dans le lot familiale à L'Iles d'Orléans va tomber à l'eau puisqu'il faut être catholique pour ce faire enterrer dans un cimetière catholique. Si ca serait juste de moi et qu'il y aurait pas de conséquence sur les autres, ca ferais longtemps que je serais excommuniée. Mais malheureusement je suis pas encore assez égoiste pour le faire.
Re: Le Pape et les préservatifs
elle me rejoint aussiThewinneris a écrit : [...]
Ce n'est vraiment pas compliqué, tout simplement parcequ'elle me rejoin sur d'autres plans dans les valeurs et croyances!

- Thewinneris
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Re: Le Pape et les préservatifs
Voilà en bleu ce qui me défini bien!Acrux a écrit :Hausse subite des demandes d'apostasie au Québec
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Des dizaines de personnes ont officiellement renié leur appartenance à l'Église catholique depuis un mois
Les récentes controverses impliquant le Vatican et l'Église catholique à travers le monde ont grandement choqué plusieurs catholiques au Québec. Assez pour qu'un nombre record d'entre eux déposent une demande d'apostasie, selon les chiffres du diocèse de Québec.
La chancellerie du diocèse dirigé par le cardinal Marc Ouellet a ainsi reçu une cinquantaine de demandes d'apostasie dans le seul dernier mois. Selon le chancelier, Jean Pelletier, il y a habituellement une vingtaine de demandes par année. Pas plus.
De mémoire, M. Pelletier ne se rappelle que d'un seul événement ayant provoqué des réactions aussi fortes, soit au moment de l'introduction du mariage gai au Québec. Une quarantaine de demandes d'apostasie avaient alors été reçues, émanant principalement de personnes homosexuelles désirant dénoncer l'opposition de l'Église à ce type de mariage.
Le Devoir a pour sa part reçu cette semaine des lettres d'opinion faisant état de démarches d'apostasie, dont une signée par un collectif de 26 personnes (elle est reproduite aujourd'hui en page A 8).
Au diocèse de Montréal, la chancellerie observe une politique de confidentialité quant aux statistiques sur l'apostasie. Si les données sur les mariages ou les baptêmes sont publiques, l'acte d'apostasie est considéré comme confidentiel, indique le chancelier, Michel Parent.
Ce dernier confirme toutefois que l'écart observé à Québec se vérifie aussi à Montréal en ce mois de mars. «Chaque fois qu'il y a une prise de parole [du pape ou des autorités] qui dérange, des propos controversés sur des comportements moraux, on sent une poussée» du nombre de demandes d'apostasie, souligne M. Parent.
Une demande d'apostasie -- l'abandon de la foi -- est la façon officielle de quitter l'Église catholique (les termes «excommunication» ou «débaptisation» sont parfois utilisés, à tort). Les futurs ex-catholiques doivent écrire à leur diocèse et remplir un formulaire. L'Église engage généralement un dialogue avec ces personnes, mais accepte toutes les demandes.
La démarche est plutôt symbolique, indique le sociologue et théologien Louis Rousseau, professeur à l'UQAM. Mais elle révèle beaucoup du degré d'exaspération de ses auteurs. «Ça veut dire qu'il y a clairement des bornes qui ont été dépassées», dit-il en rappelant qu'avoir recours au droit canonique est «rare» dans notre société laïque.
«Ça renvoie à un jugement de rejet total qui va beaucoup plus loin qu'un simple désaccord sur les croyances religieuses», estime M. Rousseau.
Brésil
C'est vraiment la décision d'un archevêque brésilien d'excommunier, début mars, la mère d'une fillette de neuf ans et les médecins ayant pratiqué un avortement sur cette enfant enceinte de jumeaux après qu'elle eut été violée par son beau-père qui a provoqué ces réactions à Québec, souligne Jean Pelletier.
«Ça a choqué bien du monde», dit M. Pelletier en parlant d'une «gaffe monumentale» faite par un archevêque qui s'est «mis les pieds dans les plats jusqu'à la ceinture» en interprétant mal le droit canonique.
Le Vatican a dans un premier temps défendu cette décision, par la voix du préfet de la Congrégation pour les évêques.
En écho au tollé mondial qui a suivi, le président de l'Académie pontificale pour la vie à Rome a toutefois rectifié le tir un peu plus tard, en critiquant la décision de son collègue brésilien et l'appui du Vatican.
Le chemin ouvert, plusieurs ont ensuite emboîté le pas, notamment les cardinaux Marc Ouellet et Jean-Claude Turcotte.
Mais le mécontentement des catholiques a aussi été alimenté récemment par des commentaires émis par Benoît XVI lors d'un voyage en Afrique, où il a déclaré que le condom aggravait le problème du sida au lieu de le contenir. Sa décision de lever l'excommunication de l'évêque Williamson, un négationniste notoire, a également fait des vagues.
Dissociation
Initiatrice de la lettre ouverte collective, France Gagné indique avoir voulu signifier par son geste qu'elle se dissocie complètement des agissements du Vatican.
«Je ne veux pas être associée, même indirectement, à des décisions qui m'horripilent, indique l'enseignante au collégial au cours d'un entretien. Je ne veux plus faire partie des statistiques.»
Son groupe compte des gens de tous horizons. «Je me dis que s'il y avait un mouvement [d'apostasie], ça pourrait brasser la cage de cette Église», estime Mme Gagné.
À Longueuil, le massothérapeute Jean Baillargeon et sa femme Louise Grégoire, conseillère pédagogique, ont fait exactement la même démarche que France Gagné: contacter leur diocèse et écrire une lettre d'opinion pour annoncer leur apostasie.
Mariés religieusement, ils ont été membres de «mouvements se définissant comme d'obédience catholique». Aujourd'hui, ils ne veulent plus rien savoir. «Les récentes dérives de l'Église nous agressent profondément», dit M. Baillargeon.
Il cite en ce sens les dossiers brésilien et africain, mais aussi la décision du cardinal Turcotte de remettre son insigne de l'Ordre du Canada à la suite de la nomination du docteur Henry Morgentaler, promoteur de l'avortement.
«Nous ne voulons plus être associés de près ou de loin à cet organisme autocratique», écrivent M. Baillargeon et Mme Grégoire, qui «souhaitent bon courage aux chrétiens progressistes qui luttent encore au sein de l'Église».
Ce type de décision ne surprend pas Louis Rousseau. «Il y a eu récemment une cascade d'événements qui vont contre le sens élémentaire de l'humanité», dit-il en soulignant la fracture entre la hiérarchie de l'Église et le commun des catholiques.
Selon Statistique Canada, 83 % des Québécois se définissent comme étant catholiques. La pratique active ne concernerait toutefois que le quart de la population.
Dernière modification par Thewinneris le jeu. avr. 02, 2009 1:47 pm, modifié 1 fois.
Re: Le Pape et les préservatifs
tipet a écrit : [...]
Bien franchement, si ta famille ne peut respecter tes valeurs et tes choix de vie, ce sont eux les égoïstes, pas toi.




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Re: Le Pape et les préservatifs
tipet a écrit : [...]
Bien franchement, si ta famille ne peut respecter tes valeurs et tes choix de vie, ce sont eux les égoïstes, pas toi.



Je ne suis plus catholique mais je suis encore la même fille, alors si ça blesse des gens, je ne vois pas trop ce que je peux faire.
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
Re: Le Pape et les préservatifs
En plein cela, quand on fait des choix de vie, on le fait pas pour les autres, pour leur faire plaisir, mais bel et bien pour nous.tipet a écrit : [...]
Bien franchement, si ta famille ne peut respecter tes valeurs et tes choix de vie, ce sont eux les égoïstes, pas toi.
En passant, je vis dans le péché moi aussi, et ce, depuis bientôt 29 ans..

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Re: Le Pape et les préservatifs
Je cite ton post mais je ne te vise pas plus que les autres.Soleil47 a écrit : [...]
En plein cela, quand on fait des choix de vie, on le fait pas pour les autres, pour leur faire plaisir, mais bel et bien pour nous.
En passant, je vis dans le péché moi aussi, et ce, depuis bientôt 29 ans..
Je trouve que c'est une drôle d'expression "Je vis dans le péché" car nous vivons tous dans le péché.
Quand Dieu a donné ses commendements c'est pour notre bien. C'est la recette du bonheur. Pas seulement le notre mais le bien être collectif. Il a donné la responsabilité de la vie a des êtres imparfait, il nous a donné la liberté totale dans cette vie. Il veux tous nous avoir avec lui dans la vie éternelle mais il veux que nous le choisissions librement.
Jésus n'est pas venu pour abolir les commendements il est venu les confirmer en donnant comme essence l'amour de Dieu et du prochain.
Souvent je lis ou j'entend des gens dire que Jésus faisait la promotion de l'amour et du partage. Oui c'est vrai mais il n'a pas fait que cela. Il n'a pas changer son message pour autant . Il était sévère avec le péché et les pécheurs non repentants, il en souffrait beaucoup aussi. mais pour tout autre pécheur repentant, peu importe le péché, il était d'une douceur et d'un accueil incroyable pour nous humain.
Les commendements sont les règles a suivre, la perfection, l'idéal a atteindre.. nous n'avons pas tous le même bagage. Ce que Dieu veux c'est que nous nous efforçions chaque jours de grandir de plus en plus dans la perfection. Il ne nous compare pas les uns avec les autre mais avec nous-même. Il y a toujours du travail a faire et le chemins pour y arriver c'est l'amour.
Le pape ne peut déroger des règles il est le gardien (la pierre de l'Église) que Jésus a institué. C'est son devoir ,une lourde croix a porter.
Quand j'avais 18-20 ans (je ne sais plus bien) ma mère participait a un synode je ne sais pas exactement ce que c'était mais c'est quelques chose comme les Catholique qui se rassemble pour discuter de divers sujets de société pour ensuite faire parvenir ses résultats au Éveques et a Rome. et ma mère me racontait tout bonnement de quoi ils discuttaient. Et moi J'avais un gros malaise avec le fait que l'on veuille changer l'Église par la base.
Je lui ai dit: "Je ne vis pas selons les règles de l'Églises ,(je couchais avec mon amoureux sans être marié) je le sais mais ce n'est pas a l'Église de changer parce que je ne respecte pas ses règles c'est a moi de les respecter."
Je me souviens que j'avais été ébranlée de ce qu'on voulait faire a mon Église. Et ma mère a raconté ça a son groupe.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Le Pape et les préservatifs
.anthurium. a écrit : [...]
Je cite ton post mais je ne te vise pas plus que les autres.
Je trouve que c'est une drôle d'expression "Je vis dans le péché" car nous vivons tous dans le péché.
Quand Dieu a donné ses commendements c'est pour notre bien. C'est la recette du bonheur. Pas seulement le notre mais le bien être collectif. Il a donné la responsabilité de la vie a des êtres imparfait, il nous a donné la liberté totale dans cette vie. Il veux tous nous avoir avec lui dans la vie éternelle mais il veux que nous le choisissions librement.
Jésus n'est pas venu pour abolir les commendements il est venu les confirmer en donnant comme essence l'amour de Dieu et du prochain.
Souvent je lis ou j'entend des gens dire que Jésus faisait la promotion de l'amour et du partage. Oui c'est vrai mais il n'a pas fait que cela. Il n'a pas changer son message pour autant . Il était sévère avec le péché et les pécheurs non repentants, il en souffrait beaucoup aussi. mais pour tout autre pécheur repentant, peu importe le péché, il était d'une douceur et d'un accueil incroyable pour nous humain.
Les commendements sont les règles a suivre, la perfection, l'idéal a atteindre.. nous n'avons pas tous le même bagage. Ce que Dieu veux c'est que nous nous efforçions chaque jours de grandir de plus en plus dans la perfection. Il ne nous compare pas les uns avec les autre mais avec nous-même. Il y a toujours du travail a faire et le chemins pour y arriver c'est l'amour.
Le pape ne peut déroger des règles il est le gardien (la pierre de l'Église) que Jésus a institué. C'est son devoir ,une lourde croix a porter.
Quand j'avais 18-20 ans (je ne sais plus bien) ma mère participait a un synode je ne sais pas exactement ce que c'était mais c'est quelques chose comme les Catholique qui se rassemble pour discuter de divers sujets de société pour ensuite faire parvenir ses résultats au Éveques et a Rome. et ma mère me racontait tout bonnement de quoi ils discuttaient. Et moi J'avais un gros malaise avec le fait que l'on veuille changer l'Église par la base.
Je lui ai dit: "Je ne vis pas selons les règles de l'Églises ,(je couchais avec mon amoureux sans être marié) je le sais mais ce n'est pas a l'Église de changer parce que je ne respecte pas ses règles c'est a moi de les respecter."
Je me souviens que j'avais été ébranlée de ce qu'on voulait faire a mon Église. Et ma mère a raconté ça a son groupe.


un pécheur qui se repentit sincerement devant Dieu ne vit plus du tout dans le péché .!

Gloire à Dieu .


Re: Le Pape et les préservatifs
Tu oublies le péché originel Jasmin ...Jasmin a écrit : [...]
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un pécheur qui se repentit sincerement devant Dieu ne vit plus du tout dans le péché .!
Gloire à Dieu .
Selon cette doctrine, extrêmement débattue depuis ses origines, tout être humain se trouve en état de péché du seul fait qu'il relève de la postérité d'Adam. On parle parfois de premier péché, péché d'Adam ou encore péché de nos premiers parents.
Définition de Wikipédia ...
Dernière modification par Missive le dim. avr. 05, 2009 9:29 am, modifié 1 fois.
Re: Le Pape et les préservatifs
Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.missive a écrit : [...]
Tu oublies le péché originel Jasmin ...


Re: Le Pape et les préservatifs
Journal de Montréal, vendredi 3 avril 2009. (en page 28)
La religion livrée au journalisme d’opinion.
Solange Lefebvre | Titulaire de la chaire religion, culture et société à l’Université de Montréal, spécialisée dans les questions sur la religion dans la sphère publique.
Est-on informé sur les questions religieuses au Québec? Pas vraiment ou du moins, rarement. Quotidiennement, on nous livre des opinions sur une actualité dont on obtient le plus souvent des bribes. Le plus récent exemple est la fameuse déclaration de Benoît XVI sur le préservatif en Afrique. Il va de soi que les médias l’attendaient sur cette question cruciale de la lutte contre le sida. Mais qu’a-t-il dit au juste? Voilà les propos du Pape : « Je dirais que l’on ne peut vaincre le problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Église agit ainsi et offre par là une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font. »
(Verbatim des déclarations du Benoît XVI lors de la conférence de presse dans l’avion vers l’Afrique.)
Or voilà ce que les médias ont rapporté : « On ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. » Le retranchement de la première partie, « s’il n’y a pas d’âme », provoque un contresens. Dans cette réponse du pape, les nuances étaient nombreuses, une occasion de réfléchir autrement. Outre le sida, faut-il rappeler, l’un des plus grands fléaux dans plusieurs pays d’Afrique est le viol des femmes, quotidien impitoyable, partout, à toute heure. Des femmes africaines le crient sur tous les forums : sauvez nos filles! N’est-ce qu’un problème de préservatif?
Trop superficiel
Certes, comme experte, j’ai toujours été traitée correctement, citée et consultée. Dans certains cas, on déploie des analyses de bon niveau, mais trop rarement. Dans nos médias, il va de soi que des économistes commentent l’économie, des experts politique, la politique; alors que la religion est discutée par tout un chacun, selon les opinions, les expériences et les allégeances personnelles. Le principal résultat de la Commission Bouchard-Taylor, rappelons-le, est d’avoir mis au jour le fait que la majeure partie des cas d’ajustement à ses demandes religieuses avaient été mal rapportés. Ma conviction est que c’est en général le cas pour les questions religieuses.
La religion livrée au journalisme d’opinion.
Solange Lefebvre | Titulaire de la chaire religion, culture et société à l’Université de Montréal, spécialisée dans les questions sur la religion dans la sphère publique.
Est-on informé sur les questions religieuses au Québec? Pas vraiment ou du moins, rarement. Quotidiennement, on nous livre des opinions sur une actualité dont on obtient le plus souvent des bribes. Le plus récent exemple est la fameuse déclaration de Benoît XVI sur le préservatif en Afrique. Il va de soi que les médias l’attendaient sur cette question cruciale de la lutte contre le sida. Mais qu’a-t-il dit au juste? Voilà les propos du Pape : « Je dirais que l’on ne peut vaincre le problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Église agit ainsi et offre par là une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font. »
(Verbatim des déclarations du Benoît XVI lors de la conférence de presse dans l’avion vers l’Afrique.)
Or voilà ce que les médias ont rapporté : « On ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. » Le retranchement de la première partie, « s’il n’y a pas d’âme », provoque un contresens. Dans cette réponse du pape, les nuances étaient nombreuses, une occasion de réfléchir autrement. Outre le sida, faut-il rappeler, l’un des plus grands fléaux dans plusieurs pays d’Afrique est le viol des femmes, quotidien impitoyable, partout, à toute heure. Des femmes africaines le crient sur tous les forums : sauvez nos filles! N’est-ce qu’un problème de préservatif?
Trop superficiel
Certes, comme experte, j’ai toujours été traitée correctement, citée et consultée. Dans certains cas, on déploie des analyses de bon niveau, mais trop rarement. Dans nos médias, il va de soi que des économistes commentent l’économie, des experts politique, la politique; alors que la religion est discutée par tout un chacun, selon les opinions, les expériences et les allégeances personnelles. Le principal résultat de la Commission Bouchard-Taylor, rappelons-le, est d’avoir mis au jour le fait que la majeure partie des cas d’ajustement à ses demandes religieuses avaient été mal rapportés. Ma conviction est que c’est en général le cas pour les questions religieuses.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Le Pape et les préservatifs
[/color]Publié le 04 avril 2009 à 00h00 | Mis à jour le 04 avril 2009 à 00h00
Cette impensable bibite
Pierre Foglia
La Presse
Je suis chrétien, bien sûr. Par ma culture, par mes valeurs, celles qu'on dit universelles, la démocratie par exemple; mais si, mais si, la démocratie a, avec le christianisme, un lien qu'elle n'a ni avec l'islam ni avec le judaïsme. Je suis chrétien aussi par la délicieuse sensation du péché qui m'a valu les plus beaux trips de cul de ma vie. Ou encore par cette valeur plus exotique qu'est la souffrance, la rédemption par la souffrance.
Je suis chrétien. Et athée. Je peux croire en Jésus, mais pas une seconde en sa résurrection, ni en son immaculée conception dans le ventre d'une vierge. Je crois que quand on est mort, on est mort. Bref, je ne crois pas en Dieu.
Mais si j'y croyais?
Cela m'a quelque fois traversé l'esprit: si je croyais en Dieu, je pourrais facilement être curé. En fait, j'aimerais être curé, pour le dénuement, disons l'ascèse, pour la solitude, pour l'importance que prendrait Dieu et la moindre importance que prendrait tout le reste, la mort notamment.
Vous n'allez pas me croire. Jeudi midi, j'ai rencontré au Grand Séminaire de Montréal un jeune séminariste qui va devenir le curé que j'aurais pu devenir si je n'étais pas athée. Je vous jure: ce garçon, c'est moi il y a 40 ans.
«J'ai commencé à vous lire très jeune, m'écrivait-il il y a une semaine ou deux. Je vous ai lu beaucoup durant mes études en littérature française. Aujourd'hui que je suis séminariste, que je suis cette impensable bibite dans le climat actuel de révolte contre l'Église, aujourd'hui je vous lis encore un peu et vous devinez bien que j'ai le coeur déchiré à chaque fois que vous vous emballez contre le catholicisme.» C'était signé Jonathan Guibault.
Je suis allé rencontrer l'impensable bibite au Grand Séminaire. Il a 28 ans avec l'air d'en avoir 18, une tête à foutre le feu à la paroisse, je veux dire aux paroissiennes. On a presque tout de suite parlé littérature. C'est en rédigeant son mémoire de maîtrise sur le journal de Saint-Denys-Garneau, précisément en analysant les efforts du poète pour saisir Dieu, que Jonathan a eu cette révélation «qui a initié sa démarche»: on ne saisit pas Dieu. On se laisse saisir par lui.
Jonathan a grandi à Laval. Parents séparés pas particulièrement pratiquants. Entre 14 et 25 ans, il va à l'église deux ou trois fois par année, étudie en littérature française, couraille beaucoup, lit beaucoup, Proust et de la poésie, Baudelaire, Rimbaud; écrit beaucoup, par orgueil, précise-t-il aujourd'hui, pour me faire complimenter, me faire dire que j'écrivais bien.
Écriviez-vous bien?
Je crois. J'écrivais bien et vide.
Même détaché de l'Église, Jonathan n'a jamais cessé de prier. Tous les jours. Au début, des petites prières naïves qui promettaient à Dieu de ne jamais plus l'achaler s'il exauçait son voeu. Puis des prières nourries par ses lectures. Il pourrait compter sur les doigts d'une main les jours où il est rentré trop saoul, ou avec une fille trop pressée, pour ne pas prier.
Jonathan a 24 ans, une blonde steady qui va le sacrer là pour tomber en amour avec un prof, remplacée par une nouvelle blonde encore plus sérieuse avec laquelle il s'apprête à emménager, mariage, enfants, job d'animateur culturel en vue. La fiancée ne se doute pas combien elle est dans le champ à cette messe de Pâques où elle glisse innocemment à Jonathan: je te regarde, là, tu sais que tu ferais un bon prêtre? Mais pas de chance pour Dieu: tu es à moi...
Todo se pasa, Dios no se muda (Tout passe, Dieu ne change pas), écrit Thérèse d'Avila.
On a fini par arriver au vrai sujet de ma visite. Enfin ce qu'il pensait être le vrai sujet: le pape et les condoms, l'excommunication de la mère de cette fillette de 9 ans, violée et enceinte de jumeaux. J'ai fini par la lui poser, cette question, puisqu'il l'attendait: mais enfin, comment peut-on avoir envie de devenir curé dans cette Église de merde, menée par ce pape de merde?
Il m'a répondu ce que je pensais qu'il me répondrait. Que le pape n'avait pas dit exactement ce que les médias lui avaient fait dire, et que de toute façon, comme pape, il avait à affirmer l'idéal chrétien qui est bien un idéal; on n'est pas rendu là sur le terrain, c'est clair.
Un de vos paroissiens qui a le sida a des relations protégées; il vous en fait part en référant au pape, ajoutant que l'abstinence n'est pas une option pour lui. Lui intimez-vous de ne pas mettre de condom?
Bien sûr que non.
Mais cet idéal chrétien?
Je ne suis pas le pape.
Le Brésil, maintenant. Je suppose que vous allez me dire que l'imbécile qui a excommunié la mère et les médecins qui ont pratiqué l'avortement a été désavoué par l'Église brésilienne...
Oui. Et j'ajouterai qu'il ne connaissait pas son droit canon; l'avortement n'est pas un crime quand la santé de la mère est en danger. C'était clairement le cas ici.
Il m'a répondu aussi qu'il n'était pas du tout troublé par la foire médiatique, les contestations, les apostasies. Il m'a répondu que l'Église, éternelle, avait vécu des moments bien plus troublants, qu'il allait de soi, de toute façon, qu'elle soit persécutée.
J'étais assez d'accord avec tout ça. Pas sur le pape, mais sur le fait que ça n'a rien à voir avec la foi, avec Dieu quand on y croit. Les apostasies, je trouve ça grandiloquent pour rien; et puis quoi, apostasier une foi qu'on n'a pas pour se retrancher des statistiques? Faut être un peu tordu, non?
Je ne suis pas chrétien par les statistiques, mais par ma culture, mon éducation, la démocratie dans laquelle je vis.
Si j'avais 20 ans aujourd'hui? Dans ce monde d'extrême agitation technologique, de star académie, de merde bruyante, je penserais sérieusement à devenir curé. Du moins à étudier pour le devenir. Sept ans à l'abri de la morronerie du monde dans cette bâtisse sévère sur Sherbrooke mais avec du lierre sur la pierre, les grands couloirs, les escaliers, la patine des rampes. Je n'aimerais pas la chambre trop petite - j'ai vu celle de Jonathan - trop petite pour y mettre une vraie table de travail et une bibliothèque, mais j'aimerais qu'il y ait seulement trois ordis et une télé dans toute la bâtisse; j'aimerais qu'on soit seulement 17 étudiants dans cette immensité prévue pour en accueillir 300. Je me sentirais incroyablement privilégié. J'adorerais la chapelle avec ses bancs qui se font face de chaque côté de l'allée centrale, comme si on était dans un petit stade.
J'aurais 20 ans et me sentirais formidablement superflu, hors du temps. Il y aurait ces cours pointus dans cet environnement de pure intelligence. Jamais une vulgarité.
Et il y aurait Dieu, inévitablement. Mais bon, rien n'est jamais parfait.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... bibite.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Cette impensable bibite
Pierre Foglia
La Presse
Je suis chrétien, bien sûr. Par ma culture, par mes valeurs, celles qu'on dit universelles, la démocratie par exemple; mais si, mais si, la démocratie a, avec le christianisme, un lien qu'elle n'a ni avec l'islam ni avec le judaïsme. Je suis chrétien aussi par la délicieuse sensation du péché qui m'a valu les plus beaux trips de cul de ma vie. Ou encore par cette valeur plus exotique qu'est la souffrance, la rédemption par la souffrance.
Je suis chrétien. Et athée. Je peux croire en Jésus, mais pas une seconde en sa résurrection, ni en son immaculée conception dans le ventre d'une vierge. Je crois que quand on est mort, on est mort. Bref, je ne crois pas en Dieu.
Mais si j'y croyais?
Cela m'a quelque fois traversé l'esprit: si je croyais en Dieu, je pourrais facilement être curé. En fait, j'aimerais être curé, pour le dénuement, disons l'ascèse, pour la solitude, pour l'importance que prendrait Dieu et la moindre importance que prendrait tout le reste, la mort notamment.
Vous n'allez pas me croire. Jeudi midi, j'ai rencontré au Grand Séminaire de Montréal un jeune séminariste qui va devenir le curé que j'aurais pu devenir si je n'étais pas athée. Je vous jure: ce garçon, c'est moi il y a 40 ans.
«J'ai commencé à vous lire très jeune, m'écrivait-il il y a une semaine ou deux. Je vous ai lu beaucoup durant mes études en littérature française. Aujourd'hui que je suis séminariste, que je suis cette impensable bibite dans le climat actuel de révolte contre l'Église, aujourd'hui je vous lis encore un peu et vous devinez bien que j'ai le coeur déchiré à chaque fois que vous vous emballez contre le catholicisme.» C'était signé Jonathan Guibault.
Je suis allé rencontrer l'impensable bibite au Grand Séminaire. Il a 28 ans avec l'air d'en avoir 18, une tête à foutre le feu à la paroisse, je veux dire aux paroissiennes. On a presque tout de suite parlé littérature. C'est en rédigeant son mémoire de maîtrise sur le journal de Saint-Denys-Garneau, précisément en analysant les efforts du poète pour saisir Dieu, que Jonathan a eu cette révélation «qui a initié sa démarche»: on ne saisit pas Dieu. On se laisse saisir par lui.
Jonathan a grandi à Laval. Parents séparés pas particulièrement pratiquants. Entre 14 et 25 ans, il va à l'église deux ou trois fois par année, étudie en littérature française, couraille beaucoup, lit beaucoup, Proust et de la poésie, Baudelaire, Rimbaud; écrit beaucoup, par orgueil, précise-t-il aujourd'hui, pour me faire complimenter, me faire dire que j'écrivais bien.
Écriviez-vous bien?
Je crois. J'écrivais bien et vide.
Même détaché de l'Église, Jonathan n'a jamais cessé de prier. Tous les jours. Au début, des petites prières naïves qui promettaient à Dieu de ne jamais plus l'achaler s'il exauçait son voeu. Puis des prières nourries par ses lectures. Il pourrait compter sur les doigts d'une main les jours où il est rentré trop saoul, ou avec une fille trop pressée, pour ne pas prier.
Jonathan a 24 ans, une blonde steady qui va le sacrer là pour tomber en amour avec un prof, remplacée par une nouvelle blonde encore plus sérieuse avec laquelle il s'apprête à emménager, mariage, enfants, job d'animateur culturel en vue. La fiancée ne se doute pas combien elle est dans le champ à cette messe de Pâques où elle glisse innocemment à Jonathan: je te regarde, là, tu sais que tu ferais un bon prêtre? Mais pas de chance pour Dieu: tu es à moi...
Todo se pasa, Dios no se muda (Tout passe, Dieu ne change pas), écrit Thérèse d'Avila.
On a fini par arriver au vrai sujet de ma visite. Enfin ce qu'il pensait être le vrai sujet: le pape et les condoms, l'excommunication de la mère de cette fillette de 9 ans, violée et enceinte de jumeaux. J'ai fini par la lui poser, cette question, puisqu'il l'attendait: mais enfin, comment peut-on avoir envie de devenir curé dans cette Église de merde, menée par ce pape de merde?
Il m'a répondu ce que je pensais qu'il me répondrait. Que le pape n'avait pas dit exactement ce que les médias lui avaient fait dire, et que de toute façon, comme pape, il avait à affirmer l'idéal chrétien qui est bien un idéal; on n'est pas rendu là sur le terrain, c'est clair.
Un de vos paroissiens qui a le sida a des relations protégées; il vous en fait part en référant au pape, ajoutant que l'abstinence n'est pas une option pour lui. Lui intimez-vous de ne pas mettre de condom?
Bien sûr que non.
Mais cet idéal chrétien?
Je ne suis pas le pape.
Le Brésil, maintenant. Je suppose que vous allez me dire que l'imbécile qui a excommunié la mère et les médecins qui ont pratiqué l'avortement a été désavoué par l'Église brésilienne...
Oui. Et j'ajouterai qu'il ne connaissait pas son droit canon; l'avortement n'est pas un crime quand la santé de la mère est en danger. C'était clairement le cas ici.
Il m'a répondu aussi qu'il n'était pas du tout troublé par la foire médiatique, les contestations, les apostasies. Il m'a répondu que l'Église, éternelle, avait vécu des moments bien plus troublants, qu'il allait de soi, de toute façon, qu'elle soit persécutée.
J'étais assez d'accord avec tout ça. Pas sur le pape, mais sur le fait que ça n'a rien à voir avec la foi, avec Dieu quand on y croit. Les apostasies, je trouve ça grandiloquent pour rien; et puis quoi, apostasier une foi qu'on n'a pas pour se retrancher des statistiques? Faut être un peu tordu, non?
Je ne suis pas chrétien par les statistiques, mais par ma culture, mon éducation, la démocratie dans laquelle je vis.
Si j'avais 20 ans aujourd'hui? Dans ce monde d'extrême agitation technologique, de star académie, de merde bruyante, je penserais sérieusement à devenir curé. Du moins à étudier pour le devenir. Sept ans à l'abri de la morronerie du monde dans cette bâtisse sévère sur Sherbrooke mais avec du lierre sur la pierre, les grands couloirs, les escaliers, la patine des rampes. Je n'aimerais pas la chambre trop petite - j'ai vu celle de Jonathan - trop petite pour y mettre une vraie table de travail et une bibliothèque, mais j'aimerais qu'il y ait seulement trois ordis et une télé dans toute la bâtisse; j'aimerais qu'on soit seulement 17 étudiants dans cette immensité prévue pour en accueillir 300. Je me sentirais incroyablement privilégié. J'adorerais la chapelle avec ses bancs qui se font face de chaque côté de l'allée centrale, comme si on était dans un petit stade.
J'aurais 20 ans et me sentirais formidablement superflu, hors du temps. Il y aurait ces cours pointus dans cet environnement de pure intelligence. Jamais une vulgarité.
Et il y aurait Dieu, inévitablement. Mais bon, rien n'est jamais parfait.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... bibite.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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- Modeste Jacasseur
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Re: Le Pape et les préservatifs
Moi aussi j'avais crû comprendre qu'il avait été mal cité. Sa VRAIE déclaration me semble correcte.
Et effectivement, les histoires en lien avec la religion, surtout la religion '' des autres'' sont vraiment interprétées toutes croches. Tout le monde joue à celui qui connait ça, de Martineau à la Bombardier. Les poils me frisent à lire les faussetés... et le pire c'est que ça influence l'opinion des citoyens, qui trop souvent boivent les paroles de ces .... de ces.... enfin, je n'ose pas dire journaliste, car pour moi, un vrai journaliste s'informe avant d'écrire sur un sujet qu'il ne maitrise pas... ( Montée de lait, scusez)
Et effectivement, les histoires en lien avec la religion, surtout la religion '' des autres'' sont vraiment interprétées toutes croches. Tout le monde joue à celui qui connait ça, de Martineau à la Bombardier. Les poils me frisent à lire les faussetés... et le pire c'est que ça influence l'opinion des citoyens, qui trop souvent boivent les paroles de ces .... de ces.... enfin, je n'ose pas dire journaliste, car pour moi, un vrai journaliste s'informe avant d'écrire sur un sujet qu'il ne maitrise pas... ( Montée de lait, scusez)
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
- Fleur de Jasmin
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Re: Le Pape et les préservatifs
[...]Acrux a écrit : [...]
Tu penses que l’adultère (par exemple) est apparu au fils des traductions?! [...]
Apparût au fil des traductions !!! Il a plutôt, augmenté (!) au fil des traductions.![]()
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[...]Qu'il y a quelques siècles (par exemple) que les orgies luxurieuses étaient choses acceptables…?[...]
En tous cas, ça perdure.
Tu vois, ça me tente de répondre, oui.Car, le monde déborde de concupiscence et je ne peux pas dire que c'est dieu qui en est l'objet.
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C'est même à se demander, si les échangistes, (par exemple) ne sont pas moins mal jugés que les catholiques. Mais c'est correct comme ça.![]()
Je pense que ça devient moins honteux d'avouer rechercher la luxure, que d'avouer avoir foi en dieu.Et c'est correct comme ça aussi.
![]()
[...]Donc pour toi, les apôtres ont écrient la Bible en étant dicté par Dieu, mais par la suite tous ceux qui auraient transmis la bonne nouvelle seraient automatiquement dans le champ car Dieu n’était plus disponible pour leur dicter son message? Je pensais que tous les dirigeants de l’Église recevaient directement le message de Dieu, que lorsque venait le temps de traduire le véritable message de la Bible, qu’ils devenaient la main de Dieu… Trop surnaturel pour le mystère de la foi catholique j’imagine hein?![...]
Bin...La réalité c'est que les apôtres étaient du monde ordinaire comme toi et moi.![]()
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Ce qui fait que ça s'peut en maudit, qu'ils aient été dans l'champs.![]()
![]()
Sérieusement, tu sais que la réalité comprend 2 parties: Le monde naturel visible, et le monde surnaturel. Tu vois, à mes yeux, le monde ce n'est pas que l'humanité entière. Le monde c'est aussi l'individualité de chacun. (Visible que pour soi)
Pis, chacun son monde intérieur hein !![]()
Alors seulement si, ma foi ne me provient pas de l'extérieur, mais bel et bien de mon intérieur…Effectivement, le mystère de la foi devient donc surnaturel, mais uniquement aux yeux d'autrui.
[...]Mais j’y pense, si Dieu n’est pas disponible pour dicter son message à ceux qui le dévoilent, pourquoi le serait-il pour recevoir des prières?[...]
Prier, c'est entrer en relation avec Dieu pour que notre coeur s'accorde avec le sien. Dans mon cas, mon cœur a tout ce qu'il faut pour être disponible et bon. Alors…
[...]Ooooh que non, il n’a jamais été question ici de percer les mystères de la foi, ça n’a absolument pas rapport avec le présent sujet! Une chose à la foi :gla :[...]
C'est que pour moi la foi et l'essence personnelle de l'être, ne font qu'un. Genre![]()
[...]Moi je critique le fait d’adhérer à une religion sans accepter ses principes et valeurs, et de se l’approprier à l’insu des VRAIS croyants en voulant tout changer.[...]
Qu'est-ce qu'un VRAI croyant pour toi ? Celui qui cherche sa foi à l'extérieur de lui même ? Peut être bien, mais à mon avis, celui là risque de croire, à des choses imposées.
Un vrai croyant pour moi, ne laissera aucun point de vue extérieur à lui, corrompre le sien. D'autant plus si sa conscience, rejoint parfaitement ses croyances.
[...]
Ça fait de toi, à mon avis, quelqu'un qui a la foi en un Dieu bon… Mais rien à voir nécessairement avec le catholicisme…[...]
(Revoir en haut, ce que je pense de la prière.) Oui, j'ai foi en un dieu bon…N'entre pas dans mes entrailles est bénit qui veut.![]()
![]()
La perception des choses et des autres, a tout à voir avec ce que nous sommes nous-même.
Et si je me dis catholique, c'est que mon interprétation de cette religion, m'en donne sans contredit, tous les pouvoirs.
[...]T’as lu ce que j’ai écris? Et bien je suis aussi catholique que toi avec tous les sacrements précédant le mariage… Tu trouves ça normal?![...]
Oui car, à mon sens…Tu as le droit de n'accepter, aucune autorité. J'entends bien, l'autorité au sens que tu crois que les personnes religieuses, se doivent de l'accepter.
À mon sens, tu as même le droit de refuser, le brin d'autorité qui parfois émane de ta conscience surnaturelle, si je peux dire.![]()
[...](Je suis un catholique, pour le moment… J’ai bien l’intension de contribuer à faire baisser la démographie catholique dans le monde…)
C'est un droit et comme tout autre, je le respecte.

Dernière modification par Fleur de Jasmin le jeu. avr. 09, 2009 3:43 pm, modifié 3 fois.


La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre. (Montesquieu)
- Fleur de Jasmin
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Re: Le Pape et les préservatifs
Ouais bin, je ne sais pas citer comme Acrux l'a fait








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- Blanche Neige
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Re: Le Pape et les préservatifs
Ben, quand je vais aller en Afrique, je vais les apporter mes condoms et quand je vais revenir au Québec, je vais le porter le casque pour la sécurité du je,me,moi de mon nombril.
Vous savez, je suis beau avec un casque.

Vous savez, je suis beau avec un casque.


Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Re: Le Pape et les préservatifs
Fleur de Jasmin, percer le mystère de la foi c'est comprendre et connaître le résultat, ce qu'on peut gagner grâce à la foi... Obtenir des dons de guérisons, se voir permettre l'accès au paradis, pouvoir aller souper avec Jesus en compagnie de Rael..., ou juste être mieux dans sa peau... Etc... Ça n’a rien à voir avec le fait d'adhérer à une religion. On peut avoir la foi de si on mange du céleris tous les jours Dieu viendra nous chercher pour nous emmener sur une autre planète, mais ça ne veut pas dire qu’on est catholique…! 
Libre à toi de te dire catholique en ne croyant strictement rien du TOTAL des écrits de la Bible, mais laisses moi trouvé ça pas mal ironique...
Être un catholique croyant et pratiquant, mettons que ça me mettrais en furie voir quelqu'un comme toi qui ne crois absolument pas aux écrits venir vouloir tout changer de MA religion, car le catholicisme doit appartenir à ceux qui adhère aux dogmes catholiques. Selon ce que tu dis, même en tant que protestante, il y a mégas conflits de valeurs...
Je ne dis pas que tu n'as pas la foi, que tu n'es pas une "vraie" croyante, je dis que tes croyances et valeurs sont en total conflit avec le catholicisme. Et si je prends la peine d'argumenter là-dessus, même en temps que non croyant, c'est que je trouve que c'est un ÉNORME manque de RESPECT de vouloir changer une religion parce qu'elle ne fait pas notre affaire alors qu'il y a des millions de personnes qui y adhèrent.
Faudrait comme s'assumer un moment donner et être logique, si notre religion est en conflit avec nous, qu'on en sorte et qu'on s'en trouve une autre, ou qu'on vive notre spiritualité individuellement à notre façon.
Tu remets en questions les "saints écrits" même... Pourquoi tu t'obstines à vouloir être catholique et tout changer à l'insu des "vrais" croyants, oui, ceux qui adhèrent à part entière. C'est quoi, parce que TOI tu décides que les apôtres étaient tous dans le champ, la religion catholiques devrait toute changer?! Et ma grand-mère de 92 ans qui à toujours adhéré, elle, devrait sortir du catholicisme puisse que tout sera modifié? Allo?!
Enfin, je ne sais pas pourquoi je me mêle de cela, ça devrait être aux catholiques de protéger eux-mêmes leur religion… Mais en ce qui me concerne, mieux vaut rayer de la carte le catholicisme plutôt que de le « modifier », car Dieu ne peut pas se tromper. Soit Dieu a écrit la Vérité absolue dans la Bible, soit il n’y a jamais eu de Dieu (chrétien).

Libre à toi de te dire catholique en ne croyant strictement rien du TOTAL des écrits de la Bible, mais laisses moi trouvé ça pas mal ironique...
Être un catholique croyant et pratiquant, mettons que ça me mettrais en furie voir quelqu'un comme toi qui ne crois absolument pas aux écrits venir vouloir tout changer de MA religion, car le catholicisme doit appartenir à ceux qui adhère aux dogmes catholiques. Selon ce que tu dis, même en tant que protestante, il y a mégas conflits de valeurs...
Je ne dis pas que tu n'as pas la foi, que tu n'es pas une "vraie" croyante, je dis que tes croyances et valeurs sont en total conflit avec le catholicisme. Et si je prends la peine d'argumenter là-dessus, même en temps que non croyant, c'est que je trouve que c'est un ÉNORME manque de RESPECT de vouloir changer une religion parce qu'elle ne fait pas notre affaire alors qu'il y a des millions de personnes qui y adhèrent.
Faudrait comme s'assumer un moment donner et être logique, si notre religion est en conflit avec nous, qu'on en sorte et qu'on s'en trouve une autre, ou qu'on vive notre spiritualité individuellement à notre façon.
Tu remets en questions les "saints écrits" même... Pourquoi tu t'obstines à vouloir être catholique et tout changer à l'insu des "vrais" croyants, oui, ceux qui adhèrent à part entière. C'est quoi, parce que TOI tu décides que les apôtres étaient tous dans le champ, la religion catholiques devrait toute changer?! Et ma grand-mère de 92 ans qui à toujours adhéré, elle, devrait sortir du catholicisme puisse que tout sera modifié? Allo?!
Enfin, je ne sais pas pourquoi je me mêle de cela, ça devrait être aux catholiques de protéger eux-mêmes leur religion… Mais en ce qui me concerne, mieux vaut rayer de la carte le catholicisme plutôt que de le « modifier », car Dieu ne peut pas se tromper. Soit Dieu a écrit la Vérité absolue dans la Bible, soit il n’y a jamais eu de Dieu (chrétien).
Dernière modification par Acrux le ven. avr. 10, 2009 9:17 am, modifié 5 fois.