L'indifférence
L'indifférence
LCN - J-L Mongrain
L'indifférence
J’ai peur de la société dans laquelle on vit.
On met le nez dehors, on a peur d’être attaqué.
On est confus, on ne peut pas compter sur l’aide de quiconque.
L’histoire dramatique qu’a vécue un homme au cours de 48 dernières heures démontre clairement l’individualisme et l’indifférence dans lesquels nous vivons. Un préposé au stationnement confirme qu’il a vu un véhicule stationné dans une zone interdite, avec un homme à l’intérieur, pendant 2 jours. Tôt le matin, ce même préposé lui a remis une contravention et ne s'est pas soucié de l’état de santé de l’individu et des motifs pour lesquels l'homme se trouvait à cet endroit. Pas fort, vraiment pas fort. Et attention, à trois reprises le malheureux a interpellé des passants pour demander son chemin. Il souhaitait aussi pouvoir donner un coup de fil. Personne n'a daigné lui venir en aide. Pas fort, vraiment pas fort.
Comment en est-on arrivé à une société aussi déresponsabilisée et désolidarisée?
Bonne chance tout le monde! Et sauve qui peut!
________________________________________________
Article Journal de Montréal
Activement recherché par la police depuis deux jours après s'être égaré en sortant de l'épicerie, Gilbert Gravel, 75 ans, s'est vu remettre une contravention en main propre par un agent de stationnement... pour avoir séjourné dans sa voiture stationnée au mauvais endroit pendant deux jours!
Réagissez à cette nouvelle dans le blogue de Jean-Luc Mongrain
Pourtant, pendant ce temps, la photographie de M. Gravel était dans tous les médias et la police de Laval faisait des pieds et des mains pour retrouver le vieil homme.
M. Gravel, un entrepreneur en décoration d'intérieur à la retraite, s'était égaré vers 18 h samedi, en sortant d'une épicerie de Laval. M. Gravel est atteint de Parkinson, et ses médicaments le rendaient confus depuis peu.
«Il a pris la direction de la rue Clark, à Montréal, où il a habité quand il était jeune», a raconté sa fille Isabelle, hier.
Confus, M. Gravel s'est stationné sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, devant ce qui était l'église où il a été baptisé. Il y est demeuré pendant deux jours.
Il a mangé des bonbons
Sans boire ni manger, M. Gravel est demeuré dans sa voiture à manger un sac de bonbons qu'il avait avec lui, pendant presque deux jours.
Il a bien pensé aller dormir dans un motel tout près, mais il avait peur. Il a aussi demandé de l'aide à trois passants, expliquant qu'il s'était égaré et demandant où il pouvait aller téléphoner. Mais personne n'a daigné l'aider ou appeler de l'aide, a raconté sa fille, hier.
«C'est sûr qu'il avait la barbe pas faite et l'air confus, mais c'est déplorable. On a un problème de société.»
Puis, à 8h09 lundi matin, seulement neuf minutes après le début de l'interdiction de stationner, un agent de stationnement s'est présenté à la voiture de M. Gravel pour lui remettre une contravention.
Un ticket en main propre
«Mon père a baissé sa fenêtre et lui a dit: J'imagine que c'est une contravention», rapporte Mme Gravel.
Selon elle, l'agent lui a précisé qu'effectivement, il lui remettait une contravention parce qu'il était à cet endroit depuis deux jours.
Sachant vraisemblablement donc que l'homme s'y trouvait depuis aussi longtemps, l'agent a remis un billet. Il appert que la situation n'a pas éveillé chez lui de doute, de soupçon ou d'inquiétude. Il n'a pas songé au fait que l'homme pouvait être en difficulté. Et il ne lui aurait posé aucune question et n'aurait pas contacté les autorités.
«À Montréal, pourvu qu'on donne des billets, c'est correct, c'est ça qui importe», rage Mme Gravel.
M. Gravel s'est alors décidé à monter dans un taxi pour retourner chez lui.
«Il a cogné à la porte vers 9 h le matin et c'est moi qui ai répondu, dit Mme Gravel. Il m'a demandé s'il pouvait entrer.»
Questionnée sur cet événement, la police de Montréal a fait savoir que les agents de stationnement n'ont pas accès à la banque d'information du Centre de renseignements policiers du Québec et que l'agent ne pouvait donc pas savoir que M. Gravel était recherché.
«L'agent aurait-il pu être plus perspicace ? Peut-être. Mais j'aimerais avoir une conversation avec lui avant de vous répondre», a indiqué le sergent Ian Lafrenière.
La famille Gravel estime toutefois avoir reçu des services exceptionnels des policiers lavallois, qu'elle remercie pour leur dévouement et leur humanisme.
L'indifférence
J’ai peur de la société dans laquelle on vit.
On met le nez dehors, on a peur d’être attaqué.
On est confus, on ne peut pas compter sur l’aide de quiconque.
L’histoire dramatique qu’a vécue un homme au cours de 48 dernières heures démontre clairement l’individualisme et l’indifférence dans lesquels nous vivons. Un préposé au stationnement confirme qu’il a vu un véhicule stationné dans une zone interdite, avec un homme à l’intérieur, pendant 2 jours. Tôt le matin, ce même préposé lui a remis une contravention et ne s'est pas soucié de l’état de santé de l’individu et des motifs pour lesquels l'homme se trouvait à cet endroit. Pas fort, vraiment pas fort. Et attention, à trois reprises le malheureux a interpellé des passants pour demander son chemin. Il souhaitait aussi pouvoir donner un coup de fil. Personne n'a daigné lui venir en aide. Pas fort, vraiment pas fort.
Comment en est-on arrivé à une société aussi déresponsabilisée et désolidarisée?
Bonne chance tout le monde! Et sauve qui peut!
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Article Journal de Montréal
Activement recherché par la police depuis deux jours après s'être égaré en sortant de l'épicerie, Gilbert Gravel, 75 ans, s'est vu remettre une contravention en main propre par un agent de stationnement... pour avoir séjourné dans sa voiture stationnée au mauvais endroit pendant deux jours!
Réagissez à cette nouvelle dans le blogue de Jean-Luc Mongrain
Pourtant, pendant ce temps, la photographie de M. Gravel était dans tous les médias et la police de Laval faisait des pieds et des mains pour retrouver le vieil homme.
M. Gravel, un entrepreneur en décoration d'intérieur à la retraite, s'était égaré vers 18 h samedi, en sortant d'une épicerie de Laval. M. Gravel est atteint de Parkinson, et ses médicaments le rendaient confus depuis peu.
«Il a pris la direction de la rue Clark, à Montréal, où il a habité quand il était jeune», a raconté sa fille Isabelle, hier.
Confus, M. Gravel s'est stationné sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, devant ce qui était l'église où il a été baptisé. Il y est demeuré pendant deux jours.
Il a mangé des bonbons
Sans boire ni manger, M. Gravel est demeuré dans sa voiture à manger un sac de bonbons qu'il avait avec lui, pendant presque deux jours.
Il a bien pensé aller dormir dans un motel tout près, mais il avait peur. Il a aussi demandé de l'aide à trois passants, expliquant qu'il s'était égaré et demandant où il pouvait aller téléphoner. Mais personne n'a daigné l'aider ou appeler de l'aide, a raconté sa fille, hier.
«C'est sûr qu'il avait la barbe pas faite et l'air confus, mais c'est déplorable. On a un problème de société.»
Puis, à 8h09 lundi matin, seulement neuf minutes après le début de l'interdiction de stationner, un agent de stationnement s'est présenté à la voiture de M. Gravel pour lui remettre une contravention.
Un ticket en main propre
«Mon père a baissé sa fenêtre et lui a dit: J'imagine que c'est une contravention», rapporte Mme Gravel.
Selon elle, l'agent lui a précisé qu'effectivement, il lui remettait une contravention parce qu'il était à cet endroit depuis deux jours.
Sachant vraisemblablement donc que l'homme s'y trouvait depuis aussi longtemps, l'agent a remis un billet. Il appert que la situation n'a pas éveillé chez lui de doute, de soupçon ou d'inquiétude. Il n'a pas songé au fait que l'homme pouvait être en difficulté. Et il ne lui aurait posé aucune question et n'aurait pas contacté les autorités.
«À Montréal, pourvu qu'on donne des billets, c'est correct, c'est ça qui importe», rage Mme Gravel.
M. Gravel s'est alors décidé à monter dans un taxi pour retourner chez lui.
«Il a cogné à la porte vers 9 h le matin et c'est moi qui ai répondu, dit Mme Gravel. Il m'a demandé s'il pouvait entrer.»
Questionnée sur cet événement, la police de Montréal a fait savoir que les agents de stationnement n'ont pas accès à la banque d'information du Centre de renseignements policiers du Québec et que l'agent ne pouvait donc pas savoir que M. Gravel était recherché.
«L'agent aurait-il pu être plus perspicace ? Peut-être. Mais j'aimerais avoir une conversation avec lui avant de vous répondre», a indiqué le sergent Ian Lafrenière.
La famille Gravel estime toutefois avoir reçu des services exceptionnels des policiers lavallois, qu'elle remercie pour leur dévouement et leur humanisme.
Dernière modification par Ely le mer. avr. 29, 2009 10:50 am, modifié 1 fois.
Re: L'indifférence
Des histoires de même, ca me fait brailler. Ca se peux tu être rendu aussi bas que ça dans notre société. Je sais même pas si on peux appeller ça une société rendu là 

Re: L'indifférence
Et shit ....
J'ai tellement peur que ça arrive à mon père une chose comme cela. Il est tellement confus par bout et on ne peut pas l'enfermer dans la maison non plus ...
Shit de shit ....

J'ai tellement peur que ça arrive à mon père une chose comme cela. Il est tellement confus par bout et on ne peut pas l'enfermer dans la maison non plus ...

Shit de shit ....


Re: L'indifférence
C'est vraiment triste des histoires comme ça. Et désolant. Ely, je suis complètement d'accord avec toi là-dessus. 

Re: L'indifférence
Honnetement je ne peux répondre assurement que j'aurais arreté porter secours a cet homme.
Je n'ai pas vu l'état de cet homme. Mais me faire accoster par une personne hagard en pleine rue de Montreal, comment les gens pouvaient savoir qu'il était confus et non ivre ou drogué. On sait tous que la désinstitutionnalisation des gens atteints de maladie mentale a créer des intinérants a problemes, que des desespérés se promenent avec des armes ...
C'est encore un gros show a Mongrain.....
Certaines personnes ont probablement manqués de jugement ou de compassion mais je ne me sens pas ni un monstre ni deresponsabilisée d'avoir un doute que je lui aurais porté secours.
Je n'ai pas vu l'état de cet homme. Mais me faire accoster par une personne hagard en pleine rue de Montreal, comment les gens pouvaient savoir qu'il était confus et non ivre ou drogué. On sait tous que la désinstitutionnalisation des gens atteints de maladie mentale a créer des intinérants a problemes, que des desespérés se promenent avec des armes ...
C'est encore un gros show a Mongrain.....
Certaines personnes ont probablement manqués de jugement ou de compassion mais je ne me sens pas ni un monstre ni deresponsabilisée d'avoir un doute que je lui aurais porté secours.
Re: L'indifférence
Maudit qu'on aime ça se faire des peurs pour se donner raison de pas agir. Combien de fois on entend parler de quelqun qui c'est fait poignarder par un clochard en plein jour.lucide a écrit : Honnetement je ne peux répondre assurement que j'aurais arreté porter secours a cet homme.
Je n'ai pas vu l'état de cet homme. Mais me faire accoster par une personne hagard en pleine rue de Montreal, comment les gens pouvaient savoir qu'il était confus et non ivre ou drogué. On sait tous que la désinstitutionnalisation des gens atteints de maladie mentale a créer des intinérants a problemes, que des desespérés se promenent avec des armes ...
C'est encore un gros show a Mongrain.....
Certaines personnes ont probablement manqués de jugement ou de compassion mais je ne me sens pas ni un monstre ni deresponsabilisée d'avoir un doute que je lui aurais porté secours.


Des histoires de désespoir humain par exemple, ça c'est pas rare du tout mais ca nous dérange moins jusqu'à ce que ca touche qq1 de proche de nous.
Re: L'indifférence
On repassera pour la morale a cinq cents......Ely a écrit : [...]
Maudit qu'on aime ça se faire des peurs pour se donner raison de pas agir. Combien de fois on entend parler de quelqun qui c'est fait poignarder par un clochard en plein jour.Eille ca arrive tous les jours voyons
![]()
Des histoires de désespoir humain par exemple, ça c'est pas rare du tout mais ca nous dérange moins jusqu'à ce que ca touche qq1 de proche de nous.
On parle d'etre interpellé sur une voie publique par une personne hagard et incohérente. C'est pas écrit dans son front qu'elle est disparue, en détresse et recherchée.
Pi c'est sur on est paranoiaque... aucune attaque dans Montreal sur les trottoirs.......
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ne-rue.php" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmont ... 41102.html" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ntreal.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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Dernière modification par lucide le mer. avr. 29, 2009 9:14 pm, modifié 1 fois.
Re: L'indifférence
Ely a écrit : [...]
Maudit qu'on aime ça se faire des peurs pour se donner raison de pas agir. Combien de fois on entend parler de quelqun qui c'est fait poignarder par un clochard en plein jour.Eille ca arrive tous les jours voyons
![]()
Des histoires de désespoir humain par exemple, ça c'est pas rare du tout mais ca nous dérange moins jusqu'à ce que ca touche qq1 de proche de nous.
Selon ton profil, tu vis dans la ville de Québec mais Montréal c'est autre chose, je comprend très bien ce que tu veux dire mais lorsqu'on arrive à Montréal, nous sommes plus méfiants.
Je suis une petite fille du Saguenay qui a immigré il y a 20 ans dans la grande ville de Laval , même pas Montréal

Je me souviens d'un gros dégât d'eau que j'ai eu dans le logement que je louais, le tuyau du lave-vaisselle avait pété et je ne savais pas quoi faire, ça faisais à peine deux mois que j'étais arrivé... j'étais en panique totale... je ne connaissais personne dans la ville... il était 23 hrs et le premier réflexe que j'ai eu c'est d'aller cogner à toutes les portes des 6 autres logements pour demander de l'aide, je criais et personne n'a ouvert la porte, pourtant j'entendais les gens derrière.
Et, évidemment, personne n'a ouvert la porte, j'aurais été en train de me faire violer ou n'importe quoi, les gens s'en foutaient ben raide. C'est ça l'indifférence dans les grandes villes et c'est pitoyable, je suis encore une petite Saguenéenne dans mon cœur et je trouve encore cela triste

Mais après 20 ans de vie ici, je comprend aujourd'hui le pourquoi, les gens ont peur et avec raison, avec la désinstitualisation et le phénomène des sans-abris qui arrive de partout à Montréal et ce sans parler des gangs de rue, les gens préfèrent passer go et avoir 200 dollars de paix

Je vais quand même assez souvent à Montréal et lorsque j'y vais, je donne beaucoup et je jasse avec les sans-abris, ils m'apportent et m'apprennent beaucoup

C'est triste mais c'est la réalité des grandes villes

Dernière modification par Frasie le jeu. avr. 30, 2009 3:02 am, modifié 1 fois.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
Re: L'indifférence
J'ai habitée très longtemps à Tokyo et c'est pas de même là-bas. Et des clochard, ils en a pas mal plus qu'à Montréal et le gouvernement les laisse vivre tranquille. Ils se construisent des abris de fortune dans les parc et le monde accepte ça parce qu'ils ont compris que les clochards attaquent très très rarement à moins d'être provoqués ...Frasie a écrit : [...]
Selon ton profil, tu vis dans la ville de Québec mais Montréal c'est autre chose, je comprend très bien ce que tu veux dire mais lorsqu'on arrive à Montréal, nous sommes plus méfiants.
Je suis une petite fille du Saguenay qui a immigré il y a 20 ans dans la grande ville de Laval , même pas Montréalet dès la première année, j'ai vite compris que la solidarité humaine n'était pas existante comme dans les petites villes.
Je me souviens d'un gros dégât d'eau que j'ai eu dans le logement que je louais, le tuyau du lave-vaisselle avait pété et je ne savais pas quoi faire, ça faisais à peine deux mois que j'étais arrivé... j'étais en panique totale... je ne connaissais personne dans la ville... il était 23 hrs et le premier réflexe que j'ai eu c'est d'aller cogner à toutes les portes des 6 autres logements pour demander de l'aide, je criais et personne n'a ouvert la porte, pourtant j'entendais les gens derrière.
Et, évidemment, personne n'a ouvert la porte, j'aurais été en train de me faire violer ou n'importe quoi, les gens s'en foutaient ben raide. C'est ça l'indifférence dans les grandes villes et c'est pitoyable, je suis encore une petite Saguenéenne dans mon cœur et je trouve encore cela triste![]()
Mais après 20 ans de vie ici, je comprend aujourd'hui le pourquoi, les gens ont peur et avec raison, avec la désinstitualisation et le phénomène des sans-abris qui arrive de partout à Montréal et ce sans parler des gangs de rue, les gens préfèrent passer go et avoir 200 dollars de paixJe ne suis pas d'accord avec cela, j'ai décidé de me retirer en campagne (Laurentides) car je n'étais pas bien dans cet univers.
Je vais quand même assez souvent à Montréal et lorsque j'y vais, je donne beaucoup et je jasse avec les sans-abris, ils m'apportent et m'apprennent beaucoup![]()
C'est triste mais c'est la réalité des grandes villes
C'est peut être ça le problème à Montréal, les clochards sont tellement harcelé par les autorités et la population qu'ils deviennent plus suceptibles.
Avez-vous déjà vu un sans-abri dans un char demandé de l'aide à qq1 pour trouver son chemin ou trouver un téléphone ??? Surtout à l'âge du monsieurs, l'a première chose qu'on pense c'est pas à un clochard fou ou sur la drogue, mais plutôt à une personne agée souffrant de perte de mémoire...
Non mais faudrait arrêter de se fier au apparance, c'est pas à cause q'un vielle homme c'est pas fait la barbe qu'il est automatiquement dangereux et c'est pas à cause que j'habite dans la ville de Québec que je connais rien aux grandes villes

- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: L'indifférence
Si des reproches sont à faire c'est à celui qui lui a donné les tikets, donc il savait que le monsieur était là depuis 2 jours et que c'était pas normal! Il aurait pu lui demander ce qui n'allait pas ou/et appeller la police!
Mais les passants eux n'étaient pas au courant et c'est normal de se méfier!
Mais les passants eux n'étaient pas au courant et c'est normal de se méfier!
Re: L'indifférence
Voici un autre cas d'indifférence:
Mise à jour: 04/05/2009 05:00
Ahuntsic
L'indifférence qui tue
Serge Labrosse
Le Journal de Montréal
L'indifférence peut tuer. La mort tragique de Jennifer Hernandez, âgée de 47 ans et mère de cinq enfants, en fait foi.
Des locataires de l'immeuble où vivait Jennifer Hernandez ont rapporté l'avoir entendue «crier au meurtre» dans les minutes qui ont précédé son assassinat jeudi en début de nuit, au 1440 Est, Henri-Bourassa, à Montréal.
Mais personne n'est intervenu, admet-on du bout des lèvres, aujourd'hui. Les cris de la femme n'ont trouvé aucun écho. Et ils se sont tus. Les voisins se sont rendormis.
Ils ont conclu à une «grosse chicane», rapporte Myriam Provost-Gariépy, une locataire du deuxième étage.
Une «grosse chicane épouvantable», a renchéri un autre locataire, interrogé par Le Journal sous le couvert de l'anonymat.
Quelques instants plus tard, l'alarme d'incendie a retenti dans les couloirs. Tous les occupants, tirés du lit cette fois, ont évacué les lieux. Tous, sauf Jennifer Hernandez.
Les pompiers ont mis du temps à circonscrire les flammes. Mais ils ont bientôt découvert son cadavre calciné.
Un locataire a indiqué que le feu a pris naissance rapidement par ce qui semblait être une explosion.
Quand on a trouvé le corps de la victime, au quatrième étage, son appartement avait été complètement détruit par le feu. Et on a d'abord pensé que c'était ce feu qui l'avait tuée.
Étouffée malgré ses appels à l'aide
Mais l'analyse du cadavre aurait révélé qu'elle avait été étouffée de mains d'homme, rapporte une source bien informée - ce que n'a cependant pas encore confirmé la police.
«Le corps portait des traces de violence», s'est contenté de dire Anie Lemieux, de la police de Montréal.
Il reste que Jennifer Hernandez a été agressée et tuée sans que personne ne réponde à ses cris de détresse.
Madame Hernandez était une personne sans histoire, «gentille et qui parlait à tout le monde», note pourtant un voisin. Un autre témoin, qui préfère ne pas être identifié, la connaissait mieux.
«Elle habitait dans l'immeuble depuis plusieurs années et elle y a élevé seule ses cinq enfants après le décès de son mari, il y a long-temps. Elle travaillait dans une manufacture de vêtements jusqu'à la fermeture de l'établissement.»
«Elle était actuellement sans travail, mais elle était en recherche d'emploi.»
On ne comprend donc pas, dans son entourage, qu'on ait pu s'attaquer à une si bonne personne.
«Le gars qui a fait ça est un vrai fou», commente l'un des locataires interrogés.
La police, heureusement, a rapidement identifié et arrêté un suspect dans cette affaire, le soir même, vers 22 h.
Il s'agit de José Calejas Hernandez, 25 ans, lequel a comparu par vidéoconférence hier après-midi sous une accusation de meurtre au deuxième degré et d'incendie criminel.
La police n'a pas confirmé si le suspect, qui porte le même nom que la victime, avait un lien familial avec elle.
http://www.canoe.com/infos/societe/arch ... 50000.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Mise à jour: 04/05/2009 05:00
Ahuntsic
L'indifférence qui tue
Serge Labrosse
Le Journal de Montréal
L'indifférence peut tuer. La mort tragique de Jennifer Hernandez, âgée de 47 ans et mère de cinq enfants, en fait foi.
Des locataires de l'immeuble où vivait Jennifer Hernandez ont rapporté l'avoir entendue «crier au meurtre» dans les minutes qui ont précédé son assassinat jeudi en début de nuit, au 1440 Est, Henri-Bourassa, à Montréal.
Mais personne n'est intervenu, admet-on du bout des lèvres, aujourd'hui. Les cris de la femme n'ont trouvé aucun écho. Et ils se sont tus. Les voisins se sont rendormis.
Ils ont conclu à une «grosse chicane», rapporte Myriam Provost-Gariépy, une locataire du deuxième étage.
Une «grosse chicane épouvantable», a renchéri un autre locataire, interrogé par Le Journal sous le couvert de l'anonymat.
Quelques instants plus tard, l'alarme d'incendie a retenti dans les couloirs. Tous les occupants, tirés du lit cette fois, ont évacué les lieux. Tous, sauf Jennifer Hernandez.
Les pompiers ont mis du temps à circonscrire les flammes. Mais ils ont bientôt découvert son cadavre calciné.
Un locataire a indiqué que le feu a pris naissance rapidement par ce qui semblait être une explosion.
Quand on a trouvé le corps de la victime, au quatrième étage, son appartement avait été complètement détruit par le feu. Et on a d'abord pensé que c'était ce feu qui l'avait tuée.
Étouffée malgré ses appels à l'aide
Mais l'analyse du cadavre aurait révélé qu'elle avait été étouffée de mains d'homme, rapporte une source bien informée - ce que n'a cependant pas encore confirmé la police.
«Le corps portait des traces de violence», s'est contenté de dire Anie Lemieux, de la police de Montréal.
Il reste que Jennifer Hernandez a été agressée et tuée sans que personne ne réponde à ses cris de détresse.
Madame Hernandez était une personne sans histoire, «gentille et qui parlait à tout le monde», note pourtant un voisin. Un autre témoin, qui préfère ne pas être identifié, la connaissait mieux.
«Elle habitait dans l'immeuble depuis plusieurs années et elle y a élevé seule ses cinq enfants après le décès de son mari, il y a long-temps. Elle travaillait dans une manufacture de vêtements jusqu'à la fermeture de l'établissement.»
«Elle était actuellement sans travail, mais elle était en recherche d'emploi.»
On ne comprend donc pas, dans son entourage, qu'on ait pu s'attaquer à une si bonne personne.
«Le gars qui a fait ça est un vrai fou», commente l'un des locataires interrogés.
La police, heureusement, a rapidement identifié et arrêté un suspect dans cette affaire, le soir même, vers 22 h.
Il s'agit de José Calejas Hernandez, 25 ans, lequel a comparu par vidéoconférence hier après-midi sous une accusation de meurtre au deuxième degré et d'incendie criminel.
La police n'a pas confirmé si le suspect, qui porte le même nom que la victime, avait un lien familial avec elle.
http://www.canoe.com/infos/societe/arch ... 50000.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lison de Gatineau
Re: L'indifférence
Il y a pas une loi qui nous oblige à porter assistance à une personne en détresse ??? Il me semble qu'elle pourrait être appliquée plus souvant de nos jours 

- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: L'indifférence
Ce n'est pas du tout le même cas que le monsieur qui était perdu!
Donc là c'est clair que quelqu'un aurait dû au moins appeler la police dès que les cris de detresse se sont fait entendre!
Donc là c'est clair que quelqu'un aurait dû au moins appeler la police dès que les cris de detresse se sont fait entendre!
Dernière modification par Thewinneris le lun. mai 04, 2009 1:30 pm, modifié 1 fois.
Re: L'indifférence
Effectivement tu peux facilement telephoner au 911 en toute sécurité....Thewinneris a écrit : Ce n'est pas du tout le même cas que le monsieur qui était perdu!
Donc là c'est clair que quelqu'un aurait dû au moins appeler la police dès que les cris de detresse se sont fait entendre!