L'avion d'Air France toujours porté disparu
L'avion d'Air France toujours porté disparu
Publié le 01 juin 2009 à 21h25 | Mis à jour le 02 juin 2009 à 07h52
L'avion d'Air France toujours porté disparu
Marc Thibodeau, envoyé spécial
La Presse
(Paris) Un avion de la compagnie Air France en provenance de Rio de Janeiro a «disparu» dans la nuit de dimanche à lundi au-dessus de l'océan Atlantique, à plus de 500 kilomètres de la côte nord-est du Brésil, avec 228 personnes à bord.
L'appareil, un Airbus A330, devait se poser à l'aéroport Charles-de-Gaulle de Paris vers 11h10 heure locale (5h10 heure de Montréal). Les autorités aériennes brésiliennes ont perdu sa trace alors qu'il s'apprêtait à pénétrer dans l'espace aérien sénégalais, sept heures avant l'arrivée prévue à destination.
Il semble qu'un signal automatique de panne électrique et de dépressurisation ait été reçu une demi-heure après que l'avion fut entré dans une zone orageuse.
«Nous sommes sans aucun doute confronté à une catastrophe aérienne », a d'abord dit, en milieu de journée, le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon, quelques heures après que l'affaire eut été ébruitée dans les médias.
Un porte-parole de l'entreprise, Jean-François Brousse, a avancé que l'appareil avait «vraisemblablement» été frappé par la foudre.
L'hypothèse a toutefois été mise en doute lundi par plusieurs experts, qui insistent sur le fait que les avions modernes sont parfaitement conçus pour résister à la foudre.
Plus tôt dans la journée, l'entreprise avait évoqué la possibilité d'un bris de transpondeur pour expliquer la disparition de l'avion des écrans radar, mais l'hypothèse est rapidement devenue intenable.
Selon Air France, l'appareil avait été mis en service en 2005. Il avait été inspecté la dernière fois en avril 2009 sans qu'«aucune défaillance notable» ne soit relevée.
L'hypothèse d'un acte terroriste, évoquée par certains médias locaux en matinée, a été exclue d'emblée par le ministre des Transports, Jean-Louis Borloo, qui parle d'un «accident».
Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a indiqué pour sa part qu'il fallait prendre garde aux hypothèses précipitées. «Pour l'instant, on ne sait strictement rien», a-t-il déclaré.
Le pilote d'un avion commercial de la compagnie brésilienne TAM a cependant affirmé lundi avoir vu plusieurs points oranges dans l'océan alors qu'il survolait la région où a disparu l'avion d'Air France. Le pilote soupçonne que ces points sur l'océan étaient du feu, a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air brésilienne, le colonel Jorge Amaral, qui rapportait ses propos.
Un Canadien à bord
Les deux hommes ont été dépêchés à l'aéroport en matinée à la demande du président français, Nicolas Sarkozy, qui s'est lui-même rendu sur place en fin d'après-midi.
Le chef d'État a demandé que tout soit fait pour retrouver l'appareil, qui n'avait toujours pas été localisé en début de soirée.
«Les chances de retrouver des survivants sont infimes», a prévenu le dirigeant français, qui parle d'un «accident tragique». Selon un premier bilan, la majorité des passagers étaient d'origine française (73), mais il y avait aussi plusieurs Brésiliens (58) et Allemands (26) à bord ainsi qu'un Canadien parmi les 32 nationalités représentées.
Trois avions français ont été dépêchés du Sénégal pour participer aux efforts de recherche engagés par le Brésil. Paris a également demandé au Pentagone de mettre à sa disposition ses satellites d'observation dans l'espoir de repérer des débris.
L'annonce de la disparition de l'appareil s'est répandue comme une traînée de poudre en matinée à l'aéroport Charles-de-Gaulle, où plusieurs familles des passagers disparus s'étaient rendues sans avoir pris connaissance des rapports des médias.
Lors du passage de La Presse, une femme peinant à respirer a été amenée par son compagnon d'origine brésilienne vers un autobus qui les a conduits, sous escorte, vers un centre d'accueil isolé spécialement aménagé à cette fin.
En arrivant sur place, plusieurs proches ont appris, de la part d'employés d'Air France, la situation critique de l'avion avant d'être pareillement transportés, en pleurs, loin des regards indiscrets. Le panneau d'affichage indiquait pendant un long moment que le vol était «retardé» tandis qu'un message sonore invitait les familles des passagers en provenance de Rio de Janeiro à se rendre au comptoir d'informations de la compagnie.
L'annonce de la disparition de l'appareil de la compagnie française a suscité de l'inquiétude bien au-delà du cercle des familles directement concernées.
«J'ai reçu un appel tout à l'heure d'un ami qui s'inquiétait parce qu'il savait que je venais chercher mon beau-fils ce matin sans trop savoir sur quel vol. Mais c'était le vol de Los Angeles. Il y a eu un moment de panique», a confié un homme qui n'a pas voulu s'identifier.
Certains voyageurs, secoués par l'annonce de la disparition de l'avion, ont même brièvement songé à reporter leur départ. «Ils ont évoqué l'idée», a indiqué Ousman, un ressortissant sénégalais, en parlant de deux proches sur le point de s'envoler pour Dakar.
«Je ne pense pas qu'ils étaient vraiment sérieux... Mais c'est quand même énigmatique ce qui s'est passé avec cet avion», a-t-il déclaré.
http://www.cyberpresse.ca/international ... isparu.php" onclick="window.open(this.href);return false;
L'avion d'Air France toujours porté disparu
Marc Thibodeau, envoyé spécial
La Presse
(Paris) Un avion de la compagnie Air France en provenance de Rio de Janeiro a «disparu» dans la nuit de dimanche à lundi au-dessus de l'océan Atlantique, à plus de 500 kilomètres de la côte nord-est du Brésil, avec 228 personnes à bord.
L'appareil, un Airbus A330, devait se poser à l'aéroport Charles-de-Gaulle de Paris vers 11h10 heure locale (5h10 heure de Montréal). Les autorités aériennes brésiliennes ont perdu sa trace alors qu'il s'apprêtait à pénétrer dans l'espace aérien sénégalais, sept heures avant l'arrivée prévue à destination.
Il semble qu'un signal automatique de panne électrique et de dépressurisation ait été reçu une demi-heure après que l'avion fut entré dans une zone orageuse.
«Nous sommes sans aucun doute confronté à une catastrophe aérienne », a d'abord dit, en milieu de journée, le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon, quelques heures après que l'affaire eut été ébruitée dans les médias.
Un porte-parole de l'entreprise, Jean-François Brousse, a avancé que l'appareil avait «vraisemblablement» été frappé par la foudre.
L'hypothèse a toutefois été mise en doute lundi par plusieurs experts, qui insistent sur le fait que les avions modernes sont parfaitement conçus pour résister à la foudre.
Plus tôt dans la journée, l'entreprise avait évoqué la possibilité d'un bris de transpondeur pour expliquer la disparition de l'avion des écrans radar, mais l'hypothèse est rapidement devenue intenable.
Selon Air France, l'appareil avait été mis en service en 2005. Il avait été inspecté la dernière fois en avril 2009 sans qu'«aucune défaillance notable» ne soit relevée.
L'hypothèse d'un acte terroriste, évoquée par certains médias locaux en matinée, a été exclue d'emblée par le ministre des Transports, Jean-Louis Borloo, qui parle d'un «accident».
Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a indiqué pour sa part qu'il fallait prendre garde aux hypothèses précipitées. «Pour l'instant, on ne sait strictement rien», a-t-il déclaré.
Le pilote d'un avion commercial de la compagnie brésilienne TAM a cependant affirmé lundi avoir vu plusieurs points oranges dans l'océan alors qu'il survolait la région où a disparu l'avion d'Air France. Le pilote soupçonne que ces points sur l'océan étaient du feu, a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air brésilienne, le colonel Jorge Amaral, qui rapportait ses propos.
Un Canadien à bord
Les deux hommes ont été dépêchés à l'aéroport en matinée à la demande du président français, Nicolas Sarkozy, qui s'est lui-même rendu sur place en fin d'après-midi.
Le chef d'État a demandé que tout soit fait pour retrouver l'appareil, qui n'avait toujours pas été localisé en début de soirée.
«Les chances de retrouver des survivants sont infimes», a prévenu le dirigeant français, qui parle d'un «accident tragique». Selon un premier bilan, la majorité des passagers étaient d'origine française (73), mais il y avait aussi plusieurs Brésiliens (58) et Allemands (26) à bord ainsi qu'un Canadien parmi les 32 nationalités représentées.
Trois avions français ont été dépêchés du Sénégal pour participer aux efforts de recherche engagés par le Brésil. Paris a également demandé au Pentagone de mettre à sa disposition ses satellites d'observation dans l'espoir de repérer des débris.
L'annonce de la disparition de l'appareil s'est répandue comme une traînée de poudre en matinée à l'aéroport Charles-de-Gaulle, où plusieurs familles des passagers disparus s'étaient rendues sans avoir pris connaissance des rapports des médias.
Lors du passage de La Presse, une femme peinant à respirer a été amenée par son compagnon d'origine brésilienne vers un autobus qui les a conduits, sous escorte, vers un centre d'accueil isolé spécialement aménagé à cette fin.
En arrivant sur place, plusieurs proches ont appris, de la part d'employés d'Air France, la situation critique de l'avion avant d'être pareillement transportés, en pleurs, loin des regards indiscrets. Le panneau d'affichage indiquait pendant un long moment que le vol était «retardé» tandis qu'un message sonore invitait les familles des passagers en provenance de Rio de Janeiro à se rendre au comptoir d'informations de la compagnie.
L'annonce de la disparition de l'appareil de la compagnie française a suscité de l'inquiétude bien au-delà du cercle des familles directement concernées.
«J'ai reçu un appel tout à l'heure d'un ami qui s'inquiétait parce qu'il savait que je venais chercher mon beau-fils ce matin sans trop savoir sur quel vol. Mais c'était le vol de Los Angeles. Il y a eu un moment de panique», a confié un homme qui n'a pas voulu s'identifier.
Certains voyageurs, secoués par l'annonce de la disparition de l'avion, ont même brièvement songé à reporter leur départ. «Ils ont évoqué l'idée», a indiqué Ousman, un ressortissant sénégalais, en parlant de deux proches sur le point de s'envoler pour Dakar.
«Je ne pense pas qu'ils étaient vraiment sérieux... Mais c'est quand même énigmatique ce qui s'est passé avec cet avion», a-t-il déclaré.
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Dernière modification par lolilou le mar. juin 02, 2009 8:30 am, modifié 1 fois.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Airbus foudroyé: les experts sont sceptiques
Laura-Julie Perreault
La Presse
Un éclair peut-il causer la perte d'un avion dernier cri en plein vol? La question s'est posée hier après que les dirigeants d'Air France eurent évoqué la possibilité que la foudre soit liée à la disparition d'un Airbus au large des côtes africaines hier. Cependant, les experts ont mis bien peu de temps à douter de cette première hypothèse.
«La foudre frappe souvent les avions et je ne me souviens pas qu'il y ait jamais eu un accident lié au phénomène, a noté hier Jules O'Shea, professeur en génie électrique à l'École polytechnique de Montréal. Les avions sont conçus pour que la charge [d'un éclair] soit répartie également sur tout le fuselage, qui sert de coquille à l'appareil. Les passagers ne ressentent pas de choc électrique.» Dans la plupart des cas, croit le professeur, la foudre laisse quelques marques sur le fuselage. Ces dernières sont réparées par les compagnies aériennes au retour au sol. «Mais ça n'arrête pas un vol», a-t-il ajouté.
Pilote de ligne et journaliste spécialisé en aviation, Jean-Christophe Lamy abonde. «La thèse d'un éclair puissant qui a pu détruire à lui seul un avion n'est pas du tout plausible. Cependant, il se peut que la foudre fasse partie d'une série de circonstances qui ont mené à l'accident», a-t-il souligné. Ce fut notamment le cas en 1963 quand la foudre a mis le feu aux vapeurs de kérosène d'un avion de la compagnie Pan Am. Survenue au Maryland, l'explosion qui en a résulté a tué 81 personnes et entraîné de nouvelles mesures de sécurité.
Peu de détails, bien du mystère
Pour le moment, Air France a laissé filtrer bien peu de détails sur les circonstances de la tragédie aérienne impliquant un Airbus A330, un appareil récent qui n'a jamais connu d'accident. Le directeur général de la compagnie aérienne, Pierre-Henri Gourgeon, a précisé hier soir que son organisation attendait les résultats d'une enquête. Mais déjà, quelques éléments d'information rendus publics hier faisaient l'objet d'analyses.
Le commandant de bord du vol 447 a signifié à une tour de contrôle qu'il traversait une «zone orageuse avec de fortes turbulences» à 2h GMT alors qu'il se trouvait dans un secteur de l'Atlantique Sud particulièrement enclin aux orages et aux cyclones, surnommé «pot en noir» par les météorologues français. Quelque 14 minutes plus tard, le système informatisé de l'appareil envoyait un message à la compagnie aérienne annonçant des pannes électriques multiples. L'avion a ensuite disparu, sans que ses balises de détresse, conçues pour annoncer une situation de danger ou un écrasement imminent, n'émettent de signal.
«C'est de la spéculation, mais il se peut qu'un éclair ait conduit à une panne électrique et que le radar ait été touché. Dans ces circonstances, il se peut qu'il ait été difficile d'éviter un nuage dangereux, comme un cumulonimbus. Ces nuages peuvent mener à la désintégration d'un avion, puis à la perte de contrôle», a avancé Jean-Christophe Lamy, en expliquant que les pilotes apprennent dès les premiers jours de leur entraînement à éviter ces nuages très instables. «Ce sont de véritables monstres» faits de vents contraires et de morceaux de pierre et de glace, a noté le pilote.
Jules O'Shea, quant à lui, évoque la possibilité d'une chute de l'avion causée par des couches d'air superposées se déplaçant dans des directions opposées. «Quand l'avion passe entre ces couches, c'est là qu'il peut subir un décrochage et tomber de 5000 à 6000 pieds. Peut-être que dans ce cas-là, le décrochage a été beaucoup plus grave», conjecture l'ingénieur, en rappelant qu'en avril, un vol d'Air Canada, faisant la navette entre Sydney et Vancouver, a dû atterrir d'urgence après avoir subi de telles turbulences.
Le mystère qui entoure la disparition de l'Airbus d'Air France rappelle cependant à l'expert en commande de vol un autre épisode beaucoup plus noir de l'aviation canadienne: celui du vol 182 d'Air India qui, en 1985, est parti de Toronto en direction de Bombay, mais ne s'y est jamais rendu. Au début, les autorités avaient rapporté une disparition avant de confirmer qu'une bombe avait explosé, causant la mort de 329 personnes. «Mais il n'y a pas assez d'éléments pour le moment qui permettent d'aller vers cette thèse», a conclu M. O'Shea.
Laura-Julie Perreault
La Presse
Un éclair peut-il causer la perte d'un avion dernier cri en plein vol? La question s'est posée hier après que les dirigeants d'Air France eurent évoqué la possibilité que la foudre soit liée à la disparition d'un Airbus au large des côtes africaines hier. Cependant, les experts ont mis bien peu de temps à douter de cette première hypothèse.
«La foudre frappe souvent les avions et je ne me souviens pas qu'il y ait jamais eu un accident lié au phénomène, a noté hier Jules O'Shea, professeur en génie électrique à l'École polytechnique de Montréal. Les avions sont conçus pour que la charge [d'un éclair] soit répartie également sur tout le fuselage, qui sert de coquille à l'appareil. Les passagers ne ressentent pas de choc électrique.» Dans la plupart des cas, croit le professeur, la foudre laisse quelques marques sur le fuselage. Ces dernières sont réparées par les compagnies aériennes au retour au sol. «Mais ça n'arrête pas un vol», a-t-il ajouté.
Pilote de ligne et journaliste spécialisé en aviation, Jean-Christophe Lamy abonde. «La thèse d'un éclair puissant qui a pu détruire à lui seul un avion n'est pas du tout plausible. Cependant, il se peut que la foudre fasse partie d'une série de circonstances qui ont mené à l'accident», a-t-il souligné. Ce fut notamment le cas en 1963 quand la foudre a mis le feu aux vapeurs de kérosène d'un avion de la compagnie Pan Am. Survenue au Maryland, l'explosion qui en a résulté a tué 81 personnes et entraîné de nouvelles mesures de sécurité.
Peu de détails, bien du mystère
Pour le moment, Air France a laissé filtrer bien peu de détails sur les circonstances de la tragédie aérienne impliquant un Airbus A330, un appareil récent qui n'a jamais connu d'accident. Le directeur général de la compagnie aérienne, Pierre-Henri Gourgeon, a précisé hier soir que son organisation attendait les résultats d'une enquête. Mais déjà, quelques éléments d'information rendus publics hier faisaient l'objet d'analyses.
Le commandant de bord du vol 447 a signifié à une tour de contrôle qu'il traversait une «zone orageuse avec de fortes turbulences» à 2h GMT alors qu'il se trouvait dans un secteur de l'Atlantique Sud particulièrement enclin aux orages et aux cyclones, surnommé «pot en noir» par les météorologues français. Quelque 14 minutes plus tard, le système informatisé de l'appareil envoyait un message à la compagnie aérienne annonçant des pannes électriques multiples. L'avion a ensuite disparu, sans que ses balises de détresse, conçues pour annoncer une situation de danger ou un écrasement imminent, n'émettent de signal.
«C'est de la spéculation, mais il se peut qu'un éclair ait conduit à une panne électrique et que le radar ait été touché. Dans ces circonstances, il se peut qu'il ait été difficile d'éviter un nuage dangereux, comme un cumulonimbus. Ces nuages peuvent mener à la désintégration d'un avion, puis à la perte de contrôle», a avancé Jean-Christophe Lamy, en expliquant que les pilotes apprennent dès les premiers jours de leur entraînement à éviter ces nuages très instables. «Ce sont de véritables monstres» faits de vents contraires et de morceaux de pierre et de glace, a noté le pilote.
Jules O'Shea, quant à lui, évoque la possibilité d'une chute de l'avion causée par des couches d'air superposées se déplaçant dans des directions opposées. «Quand l'avion passe entre ces couches, c'est là qu'il peut subir un décrochage et tomber de 5000 à 6000 pieds. Peut-être que dans ce cas-là, le décrochage a été beaucoup plus grave», conjecture l'ingénieur, en rappelant qu'en avril, un vol d'Air Canada, faisant la navette entre Sydney et Vancouver, a dû atterrir d'urgence après avoir subi de telles turbulences.
Le mystère qui entoure la disparition de l'Airbus d'Air France rappelle cependant à l'expert en commande de vol un autre épisode beaucoup plus noir de l'aviation canadienne: celui du vol 182 d'Air India qui, en 1985, est parti de Toronto en direction de Bombay, mais ne s'y est jamais rendu. Au début, les autorités avaient rapporté une disparition avant de confirmer qu'une bombe avait explosé, causant la mort de 329 personnes. «Mais il n'y a pas assez d'éléments pour le moment qui permettent d'aller vers cette thèse», a conclu M. O'Shea.
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Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Quelle tragédie 

Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Je compatie avec les familles qui n'ont aucune idée de ce qui c'est passé ...ce que sont devenue leurs proches ...
[url=http://www.imagehotel.net/?from=td9amckh0v.jpg][img]http://images.imagehotel.net/td9amckh0v.jpg[/img][/url] [i][color=#800000]la loyauté, quelle belle qualité ...qui n'est malheureusement pas donné à tous[/color][/i]
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Wow ! Quand j'ai entendue parler de ca a la radio la premiere fois......
J'ai eue la chair de poule...
Ca m' a fais penser au Triangle des Bermudes !
Hihihih Ok ok c'Ets ridicule je le sais !
Je regarde trop de film de peur ..
mais hey! On ne sait jamais ! hihihi
En tout cas c est bien triste et bien mysterieux cette affaire l.
Mais je suis persuadé qu'on va retrouver la boite noire bientot, car les familles doivent faire leurs deuils. C'est tres important de retrouver l' avion.
J'ai eue la chair de poule...
Ca m' a fais penser au Triangle des Bermudes !
Hihihih Ok ok c'Ets ridicule je le sais !
Je regarde trop de film de peur ..
mais hey! On ne sait jamais ! hihihi
En tout cas c est bien triste et bien mysterieux cette affaire l.
Mais je suis persuadé qu'on va retrouver la boite noire bientot, car les familles doivent faire leurs deuils. C'est tres important de retrouver l' avion.
[color=#0040BF]Oublie ton Passé,qu'il soit Simple ou Imparfait. Participe a ton Présent pour qu'ensuite ton Futur soit Plus que Parfait![/color]
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Moi aussi j'ai pensé au Triangle des Bermudes lorsque j'ai entendu cette nouvelle hier matin.Mistyk a écrit : Wow ! Quand j'ai entendue parler de ca a la radio la premiere fois......
J'ai eue la chair de poule...
Ca m' a fais penser au Triangle des Bermudes !
Hihihih Ok ok c'Ets ridicule je le sais !
Je regarde trop de film de peur ..
mais hey! On ne sait jamais ! hihihi
En tout cas c est bien triste et bien mysterieux cette affaire l.
Mais je suis persuadé qu'on va retrouver la boite noire bientot, car les familles doivent faire leurs deuils. C'est tres important de retrouver l' avion.
Mais l'avion n'est pas disparu dans le Triangle des Bermudes, plutôt entre le Brésil et l'Afrique.
Lison de Gatineau
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Mysterieux en effet...
On dirait qu'il a explose tellement ca s'est fait vite et que les pilotes n'ont
rien pu faire ou n'ont meme pas pu communiquer avec la tour de controle...
Ils semblent avoir trouve des debris de l'avion la... J'ai hate de voir la suite
de l'enquete.
Ca fait peur quand-meme... C'est un avion TRES securitaire en plus y parait...
On dirait qu'il a explose tellement ca s'est fait vite et que les pilotes n'ont
rien pu faire ou n'ont meme pas pu communiquer avec la tour de controle...
Ils semblent avoir trouve des debris de l'avion la... J'ai hate de voir la suite
de l'enquete.
Ca fait peur quand-meme... C'est un avion TRES securitaire en plus y parait...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Si l'avion à crashé, les experts disent que ca va être dur de retrouver toutes les parties de l'avion puisqu'à cette endroit il n'y a pas de plateau continental. C'est 4 km de profondeur !
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Quelqu'un sait si on peut trouver la liste des passagers et de l'équipage à quelque part?... J'ai déjà connu un agent de bord de Air France, et son frère était pilote aussi pour Air France alors je suis un peu curieuse et inquiète...
Merci
Merci
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Peut-etre en écrivant à Air France... sinon y-a ce n° là pour les familles des passagers : + 33 1 57 02 10 55
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Nikki a écrit : Quelqu'un sait si on peut trouver la liste des passagers et de l'équipage à quelque part?... J'ai déjà connu un agent de bord de Air France, et son frère était pilote aussi pour Air France alors je suis un peu curieuse et inquiète...
Merci
tu a un lien sur le site d'air France: http://alphasite.airfrance.com/s01/" onclick="window.open(this.href);return false;
Ca peut surement t'aider!
[center][color=#400000]Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
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[/color][/center]
- MaChouette
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Je comprends ton inquiétude mais tu ne trouveras rien là dessus pour l'instant, Nikki. Les noms des membres d'équipage ont même été effacés du site d'Air France immédiatement après la disparition de l'appareil.Nikki a écrit : Quelqu'un sait si on peut trouver la liste des passagers et de l'équipage à quelque part?... J'ai déjà connu un agent de bord de Air France, et son frère était pilote aussi pour Air France alors je suis un peu curieuse et inquiète...
Merci
J'ai lu les propos d'un steward d'Air France, sur le Net, qui racontait que c'était la politique d'Air France de garder cette information secrète. D'une part, pour protéger les familles du harcellement médiatique et, d'autre part, parce qu'il est arrivé que des malfaiteurs profitent du moment des cérémonies officielles pour s'en prendre aux résidences privées des victimes et de leurs proches.
Désolée pour toi

Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Merci tout le monde... Je ne sais pas comment je pourrai avoir cette info, j'ai perdu cette personne de vue depuis longtemps...MaChouette a écrit : [...]
Je comprends ton inquiétude mais tu ne trouveras rien là dessus pour l'instant, Nikki. Les noms des membres d'équipage ont même été effacés du site d'Air France immédiatement après la disparition de l'appareil.
J'ai lu les propos d'un steward d'Air France, sur le Net, qui racontait que c'était la politique d'Air France de garder cette information secrète. D'une part, pour protéger les familles du harcellement médiatique et, d'autre part, parce qu'il est arrivé que des malfaiteurs profitent du moment des cérémonies officielles pour s'en prendre aux résidences privées des victimes et de leurs proches.
Désolée pour toi
Pour ce que j'ai surligné, j'en reviens juste pas

Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Merci!... Ils ne mettent pas les noms, mais des détails du style âge et entrée dans la cie... Selon ce que je lis selon la date d'embauche, ils ne seraient pas impliqués...Rouge_coccinelle a écrit : [...]
tu a un lien sur le site d'air France: http://alphasite.airfrance.com/s01/" onclick="window.open(this.href);return false;
Ca peut surement t'aider!
Bien contente...
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
L'Airbus s'est abîmé dans l'océan Atlantique
Claire de Oliveira
Agence France-Presse
Paris
L'armée brésilienne a retrouvé mardi les débris de l'Airbus A330 d'Air France, qui s'est abîmé dans l'océan Atlantique avec 228 personnes à bord, une catastrophe dont les causes restent encore mystérieuses.
Des avions de l'armée de l'air ont détecté dans l'après-midi en haute mer «une frange de cinq kilomètres de débris d'avion», a déclaré mardi le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim.
«Ce sont ceux de l'avion (d'Air France), il n'y a aucun doute», a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Rio de Janeiro.
Un porte-parole brésilien, Jorge Amaral, avait auparavant indiqué que des «petits débris», parmi lesquels figure un siège, avaient été trouvés dans l'Atlantique, à 650 km au nord-est de l'île brésilienne de Fernando de Noronha.
Mais il n'avait pu confirmer qu'il s'agissait de l'épave du vol AF 447 assurant la liaison Rio-Paris, disparu dans la nuit de dimanche à lundi.
Depuis 24 heures, plusieurs appareils brésiliens faisaient des recherches conjointement avec la France et d'autres pays, dont les Etats-Unis et l'Espagne, au milieu de l'Atlantique pour tenter de repérer l'épave.
La zone de la chute de l'avion -située à un millier de km des côtes du Brésil et 2 000 km des côtes sénégalaises- avait été délimitée grâce aux derniers messages techniques émis par l'appareil.
Trois navires marchands présents dans le secteur ont été déroutés afin de participer aux recherches et le navire de recherche et d'exploration sous-marine Pourquoi pas, équipé de deux robots sous-marins, doit également rejoindre les lieux, selon le ministère français des Transports.
Les 228 personnes, qui se trouvaient à bord de l'avion, étaient de 32 nationalités. Parmi elles, il y avait 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands.
Dès mardi matin, les autorités françaises et brésiliennes avaient pris acte de l'impossibilité de retrouver des survivants.
On «ne peut rien faire d'autre que de pleurer amèrement et de soutenir les familles», a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, tandis que le pape Benoît XVI a exprimé sa «proximité spirituelle» aux proches des disparus.
Avant la confirmation de l'identification de l'épave, les familles des passagers voulaient garder «encore un espoir» de retrouver des survivants, selon Guillaume Denoix de Saint-Marc, porte-parole d'une association de victimes.
La compagnie Air France, touchée par la plus grave catastrophe aérienne depuis l'accident d'un Airbus A-300 d'American Airlines à New York en 2001 (265 morts), a annoncé le déroulement mercredi à Paris, en la cathédrale Notre Dame, d'un office oecuménique, en hommage aux victimes.
Les responsables français ont appelé à la prudence face aux premières explications avancées, notamment sur la possibilité que l'avion ait été touché par la foudre dans une zone dangereuse où se rencontrent des masses d'air des deux hémisphères, appelée «pot au noir».
Le dépouillement des données envoyées automatiquement par l'Airbus avait fait apparaître une «succession d'une dizaine de messages techniques» signalant des pannes, selon Air France.
Mais sans accès à l'épave et aux boîtes noires de l'A330, qui émettent en principe pendant un mois un signal permettant de les localiser jusqu'à 6.000 mètres de profondeur, les causes de sa chute restent mystérieuses.
«Aucune hypothèse» n'est «pour l'heure privilégiée», a rappelé le Premier ministre français, François Fillon, devant le Parlement.
http://www.cyberpresse.ca/international ... ntique.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Claire de Oliveira
Agence France-Presse
Paris
L'armée brésilienne a retrouvé mardi les débris de l'Airbus A330 d'Air France, qui s'est abîmé dans l'océan Atlantique avec 228 personnes à bord, une catastrophe dont les causes restent encore mystérieuses.
Des avions de l'armée de l'air ont détecté dans l'après-midi en haute mer «une frange de cinq kilomètres de débris d'avion», a déclaré mardi le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim.
«Ce sont ceux de l'avion (d'Air France), il n'y a aucun doute», a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Rio de Janeiro.
Un porte-parole brésilien, Jorge Amaral, avait auparavant indiqué que des «petits débris», parmi lesquels figure un siège, avaient été trouvés dans l'Atlantique, à 650 km au nord-est de l'île brésilienne de Fernando de Noronha.
Mais il n'avait pu confirmer qu'il s'agissait de l'épave du vol AF 447 assurant la liaison Rio-Paris, disparu dans la nuit de dimanche à lundi.
Depuis 24 heures, plusieurs appareils brésiliens faisaient des recherches conjointement avec la France et d'autres pays, dont les Etats-Unis et l'Espagne, au milieu de l'Atlantique pour tenter de repérer l'épave.
La zone de la chute de l'avion -située à un millier de km des côtes du Brésil et 2 000 km des côtes sénégalaises- avait été délimitée grâce aux derniers messages techniques émis par l'appareil.
Trois navires marchands présents dans le secteur ont été déroutés afin de participer aux recherches et le navire de recherche et d'exploration sous-marine Pourquoi pas, équipé de deux robots sous-marins, doit également rejoindre les lieux, selon le ministère français des Transports.
Les 228 personnes, qui se trouvaient à bord de l'avion, étaient de 32 nationalités. Parmi elles, il y avait 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands.
Dès mardi matin, les autorités françaises et brésiliennes avaient pris acte de l'impossibilité de retrouver des survivants.
On «ne peut rien faire d'autre que de pleurer amèrement et de soutenir les familles», a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, tandis que le pape Benoît XVI a exprimé sa «proximité spirituelle» aux proches des disparus.
Avant la confirmation de l'identification de l'épave, les familles des passagers voulaient garder «encore un espoir» de retrouver des survivants, selon Guillaume Denoix de Saint-Marc, porte-parole d'une association de victimes.
La compagnie Air France, touchée par la plus grave catastrophe aérienne depuis l'accident d'un Airbus A-300 d'American Airlines à New York en 2001 (265 morts), a annoncé le déroulement mercredi à Paris, en la cathédrale Notre Dame, d'un office oecuménique, en hommage aux victimes.
Les responsables français ont appelé à la prudence face aux premières explications avancées, notamment sur la possibilité que l'avion ait été touché par la foudre dans une zone dangereuse où se rencontrent des masses d'air des deux hémisphères, appelée «pot au noir».
Le dépouillement des données envoyées automatiquement par l'Airbus avait fait apparaître une «succession d'une dizaine de messages techniques» signalant des pannes, selon Air France.
Mais sans accès à l'épave et aux boîtes noires de l'A330, qui émettent en principe pendant un mois un signal permettant de les localiser jusqu'à 6.000 mètres de profondeur, les causes de sa chute restent mystérieuses.
«Aucune hypothèse» n'est «pour l'heure privilégiée», a rappelé le Premier ministre français, François Fillon, devant le Parlement.
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Dernière modification par lolilou le mar. juin 02, 2009 5:23 pm, modifié 1 fois.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Vol AF447 d'Air France: début d'une enquête incertaine
Agence France-Presse
Fernando de Noronha
L'enquête pour déterminer les causes de la catastrophe de l'Airbus d'Air-France Rio-Paris, qui a tué 228 personnes, s'annonçait très incertaine mercredi, en dépit de l'arrivée prochaine dans la zone du crash de plusieurs navires français et brésiliens.
Le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA), organisme officiel chargé de l'enquête française, a confié son scepticisme lors d'une conférence de presse sur la possibilité de retrouver les boîtes noires de l'appareil.«On ne peut pas exclure que l'on ne retrouve pas les enregistreurs», a déclaré le directeur du BEA, Paul Louis Arslanian. Il a rappelé que les enregistreurs de vol, ou boîtes noires, se trouvaient sans doute dans un endroit «profond et montagneux» dans l'Océan Atlantique.
Les familles des victimes veulent savoir la vérité sur les causes de la catastrophe, la pire dans l'aviation civile depuis l'accident d'un Airbus d'American Airlines à New York en 2001 (265 morts).
Elles sont désormais prévenues de la perte de leurs proches depuis la confirmation par Paris et Brasilia que les débris trouvés à un millier de kilomètres des côtes brésiliennes sont bien ceux de l'appareil d'Air France, qui s'est abîmé lundi au milieu de l'Atlantique.
«Même si la confirmation formelle reste à obtenir en récupérant un débris et en effectuant une analyse technique, le doute n'est plus permis», a estimé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à Paris, interrogé par l'AFP. Mardi soir, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, avait assuré n'avoir «aucun doute».
Trois navires marchands, déroutés afin de participer aux recherches, étaient arrivés dans la zone mardi soir. Ils devaient être rejoints mercredi par un patrouilleur de la marine brésilienne, puis par une frégate et une corvette.
Le ministre de la Défense a déclaré que le patrouilleur «commencerait les travaux de récupération des débris qui ont été localisés».
La France a également décidé de dépêcher sur place son navire de recherche et d'exploration sous-marine «Pourquoi pas», équipé de deux robots sous-marins, afin de tenter de repérer l'épave et les boîtes noires.
«On estime qu'on est probablement dans une zone à 3.600-3.700 mètres, il faut savoir qu'on n'a jamais récupéré de boîtes noires à cette profondeur», a déclaré le ministre français des Transports, Jean-Louis Borloo.
Au Brésil, comme en France, l'heure est aussi au recueillement, après un drame qui a suscité une énorme émotion.
Les 228 personnes à bord de l'avion étaient de 32 nationalités. Parmi elles, il y avait 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands.
Le Brésil a décrété trois jours de deuil national. La France, de son côté, devait rendre hommage aux victimes, autant de destins brisés et de drames familiaux, lors d'un office religieux oecuménique célébré mercredi après-midi en la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du président Nicolas Sarkozy.
Le Conseil français du culte musulman a organisé une «prière de l'absent» mercredi à la grande mosquée de Paris, tandis qu'un office devait avoir lieu dans la soirée dans l'une des principales synagogues de Paris.
En France et ailleurs, sont relatés les drames d'entreprises endeuillées ou d'enfants orphelins après la mort de leurs deux parents, partis pour ce qui devait être un séjour de rêve à Rio de Janeiro.
Telle cette Espagnole, jeune mariée, Anna Negra Barrabeig, disparue dans le vol AF-447 alors qu'elle revenait de lune de miel, sans son mari, rentré sur un autre vol.
Dans l'attente d'éléments matériels d'explication, les responsables français ont appelé à la prudence face aux premières explications avancées, notamment sur la possibilité que l'avion ait été touché par la foudre.
«Aucune hypothèse» n'est «pour l'heure privilégiée», a rappelé mardi le premier ministre François Fillon.
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Agence France-Presse
Fernando de Noronha
L'enquête pour déterminer les causes de la catastrophe de l'Airbus d'Air-France Rio-Paris, qui a tué 228 personnes, s'annonçait très incertaine mercredi, en dépit de l'arrivée prochaine dans la zone du crash de plusieurs navires français et brésiliens.
Le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA), organisme officiel chargé de l'enquête française, a confié son scepticisme lors d'une conférence de presse sur la possibilité de retrouver les boîtes noires de l'appareil.«On ne peut pas exclure que l'on ne retrouve pas les enregistreurs», a déclaré le directeur du BEA, Paul Louis Arslanian. Il a rappelé que les enregistreurs de vol, ou boîtes noires, se trouvaient sans doute dans un endroit «profond et montagneux» dans l'Océan Atlantique.
Les familles des victimes veulent savoir la vérité sur les causes de la catastrophe, la pire dans l'aviation civile depuis l'accident d'un Airbus d'American Airlines à New York en 2001 (265 morts).
Elles sont désormais prévenues de la perte de leurs proches depuis la confirmation par Paris et Brasilia que les débris trouvés à un millier de kilomètres des côtes brésiliennes sont bien ceux de l'appareil d'Air France, qui s'est abîmé lundi au milieu de l'Atlantique.
«Même si la confirmation formelle reste à obtenir en récupérant un débris et en effectuant une analyse technique, le doute n'est plus permis», a estimé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à Paris, interrogé par l'AFP. Mardi soir, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, avait assuré n'avoir «aucun doute».
Trois navires marchands, déroutés afin de participer aux recherches, étaient arrivés dans la zone mardi soir. Ils devaient être rejoints mercredi par un patrouilleur de la marine brésilienne, puis par une frégate et une corvette.
Le ministre de la Défense a déclaré que le patrouilleur «commencerait les travaux de récupération des débris qui ont été localisés».
La France a également décidé de dépêcher sur place son navire de recherche et d'exploration sous-marine «Pourquoi pas», équipé de deux robots sous-marins, afin de tenter de repérer l'épave et les boîtes noires.
«On estime qu'on est probablement dans une zone à 3.600-3.700 mètres, il faut savoir qu'on n'a jamais récupéré de boîtes noires à cette profondeur», a déclaré le ministre français des Transports, Jean-Louis Borloo.
Au Brésil, comme en France, l'heure est aussi au recueillement, après un drame qui a suscité une énorme émotion.
Les 228 personnes à bord de l'avion étaient de 32 nationalités. Parmi elles, il y avait 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands.
Le Brésil a décrété trois jours de deuil national. La France, de son côté, devait rendre hommage aux victimes, autant de destins brisés et de drames familiaux, lors d'un office religieux oecuménique célébré mercredi après-midi en la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du président Nicolas Sarkozy.
Le Conseil français du culte musulman a organisé une «prière de l'absent» mercredi à la grande mosquée de Paris, tandis qu'un office devait avoir lieu dans la soirée dans l'une des principales synagogues de Paris.
En France et ailleurs, sont relatés les drames d'entreprises endeuillées ou d'enfants orphelins après la mort de leurs deux parents, partis pour ce qui devait être un séjour de rêve à Rio de Janeiro.
Telle cette Espagnole, jeune mariée, Anna Negra Barrabeig, disparue dans le vol AF-447 alors qu'elle revenait de lune de miel, sans son mari, rentré sur un autre vol.
Dans l'attente d'éléments matériels d'explication, les responsables français ont appelé à la prudence face aux premières explications avancées, notamment sur la possibilité que l'avion ait été touché par la foudre.
«Aucune hypothèse» n'est «pour l'heure privilégiée», a rappelé mardi le premier ministre François Fillon.
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Dernière modification par lolilou le mer. juin 03, 2009 12:16 pm, modifié 1 fois.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
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- NainDeJardin
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Un de mes amis en a eu pour son argent avec cet accident... Son ex et ses deux garçons partaient la même journée en avion pour la France. L'ex devait appeler une fois rendue sur place (genre à 18h, temps prévu une fois tous les aspects administratifs passés).
19h30 (genre), toujours pas de nouvelles (= louche). Mon ami va voir sur le web et voit l'annonce de cette tragédie sans précision de la compagnie aérienne et de la destination (titre de la dépêche : un avion disparait dans un vol transatlantique)

Mon ami capote ben raide et s'imagine le pire jusqu'à ce que l'ex appelle (elle n'était pas dans ce vol évidemment) pour dire que tout a bien été... Ouf! Reste qu'il a vraiment eu la chienne pas très longtemps mais quand même...
19h30 (genre), toujours pas de nouvelles (= louche). Mon ami va voir sur le web et voit l'annonce de cette tragédie sans précision de la compagnie aérienne et de la destination (titre de la dépêche : un avion disparait dans un vol transatlantique)



Mon ami capote ben raide et s'imagine le pire jusqu'à ce que l'ex appelle (elle n'était pas dans ce vol évidemment) pour dire que tout a bien été... Ouf! Reste qu'il a vraiment eu la chienne pas très longtemps mais quand même...
Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Je n'aurais pas voulue être passagère pour tout l'or du monde... ouf....Texte pris sur : Journal le monde - internet
ce stade de l'enquête sur la disparition dans l'Atlantique sud du vol Air France Rio-Paris, avec 228 personnes à bord, dans la nuit du dimanche 31 mai au lundi 1er juin, deux faits se dégagent : tout d'abord la vitesse de l'Airbus A330 était "erronée", ainsi que l'ont indiqué au "Monde" des sources proches de l'enquête ; et un enchaînement d'événements catastrophiques a conduit à sa désintégration en vol, comme en témoignent des messages émis automatiquement par l'appareil au cours des quatre dernières minutes de son vol, entre 23 h 10 et 23 h 14 locales (4 h 10 et 4 h 14 de Paris).
Airbus émet une recommandation sur la vitesse. Airbus devrait publier, jeudi 4 juin, une "recommandation", validée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), destinée à toutes les compagnies utilisant des biréacteurs A330. Le constructeur veut rappeler, qu'en cas de conditions météorologiques difficiles, leurs équipages doivent conserver la poussée des réacteurs et l'assiette correctes pour garder l'avion en ligne.
La chronologie qui fait apparaître des pannes multiples. Un journal de Sao Paulo, le Jornal da Tarde, a eu connaissance de la chronologie et de la teneur des message sémis automatiquement par l'appareil, selon lui grâce à une source proche de la compagnie française.
Ces informations ont été publiées, mercredi 3 juin, par le très sérieux Estado de Sao Paulo (les deux quotidiens appartiennent au même groupe de presse).
23 heures : vingt minutes avant l'entrée prévue de l'Airbus dans l'espace aérien du Sénégal, le pilote envoie un message signalant qu'il traverse une zone de fortes turbulences, dans des cumulo-nimbus chargés d'électricité et des vents violents. Les satellites météo attestent que les vents soufflaient à 160 km/h.
23 h 10 : les problèmes commencent lorsqu'un message signale la déconnexion du pilote automatique. On ignore si cette opération a été effectuée par l'équipage ou si elle a été provoquée par les systèmes de sécurité. Cette déconnexion intervient, en effet, automatiquement lorsque les ordinateurs détectent une panne grave.
L'équipage a-t-il voulu dévier de sa trajectoire pour éviter les zones les plus dangereuses ? Si oui, l'opération s'annonçait délicate. Selon un pilote cité par l'Estado, le contrôle manuel d'un avion à haute altitude est "extrêmement difficile". Une chose est sûre : à partir de cet instant, l'Airbus est piloté manuellement.
A la même minute, un autre message informe que le "fly-by-wire", autrement dit les commandes électriques de vol qui activent les volets et les ailerons, passe sur le régime "alternate law". Cette alimentation de secours est actionnée automatiquement en cas de pannes électriques multiples. L'avion conserve alors suffisamment d'électricité pour voler, mais plusieurs systèmes de contrôle de la stabilité de l'appareil sont détériorés. Dans une telle situation, une alarme sonne pour alerter le personnel de cabine.
23 h 12 : deux autres messages auraient signalé des pannes dans deux équipements fondamentaux, Adiru (Air Data Inertial Reference Unit) et Isis (Integrated Standby Instruments System). Ces ordinateurs fournissent des informations capitales sur l'altitude, la vitesse et la direction du vol.
23 h 13 : de nouveaux messages indiquent des pannes électriques dans l'ordinateur principal (Prim1) et l'auxiliaire (Sec1) de vol.
23 h 14 : l'ultime message est envoyé. Il signale : "cabine en vitesse verticale". C'est l'indice d'une dépressurisation, cause ou conséquence d'une désintégration en vol.
Dans les milieux proches de l'enquête, on conteste formellement la chronologie des informations – et notamment la panne de l'Adiru et de l'Isis au moment indiqué – tout autant que les conclusions "hâtives" qu'en tire l'Estado.
Prudence côté français. Les informations de la presse brésilienne tranchent avec la prudence affichée par le BEA français en charge de l'enquête. Lors d'un point presse, mercredi 3 juin, Paul-Louis Arslanian, directeur général du Bureau, a insisté sur les difficultés de l'enquête qui "venait seulement de commencer et ne sera pas facile".
Il a ajouté : "Nous avons déjà rassemblé beaucoup d'éléments." Il a, par exemple, confirmé l'émission de messages automatiques durant environ trois minutes avec "une grande concentration de messages sur une minute". Ces messages, a ajouté M. Arslanian, "donnent des indications. Reste à les comprendre et à les mettre en perspective".
Quant aux deux "boîtes noires" qui contiennent les conversations de l'équipage et les paramètres du vol, M. Arslanian n'est pas "d'un optimisme total sur une éventuelle récupération", mais le BEA a "déjà travaillé sans enregistreurs", précise-t-il. Un premier rapport devrait être rendu à la fin du mois de juin.
François Bostnavaron, Alain Faujas et Jean-Pierre Langellier (à Rio)
[size=130][b] [color=#008080]«L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires.»
[ Paulo Coelho ] - Le pèlerin de Compostelle [/color] [/b][/size]
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Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
C'était petit ca mes amis, outch mes yeuxZamia a écrit : Texte pris sur : Journal le monde - internet
ce stade de l'enquête sur la disparition dans l'Atlantique sud du vol Air France Rio-Paris, avec 228 personnes à bord, dans la nuit du dimanche 31 mai au lundi 1er juin, deux faits se dégagent : tout d'abord la vitesse de l'Airbus A330 était "erronée", ainsi que l'ont indiqué au "Monde" des sources proches de l'enquête ; et un enchaînement d'événements catastrophiques a conduit à sa désintégration en vol, comme en témoignent des messages émis automatiquement par l'appareil au cours des quatre dernières minutes de son vol, entre 23 h 10 et 23 h 14 locales (4 h 10 et 4 h 14 de Paris).
Airbus émet une recommandation sur la vitesse. Airbus devrait publier, jeudi 4 juin, une "recommandation", validée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), destinée à toutes les compagnies utilisant des biréacteurs A330. Le constructeur veut rappeler, qu'en cas de conditions météorologiques difficiles, leurs équipages doivent conserver la poussée des réacteurs et l'assiette correctes pour garder l'avion en ligne.
La chronologie qui fait apparaître des pannes multiples. Un journal de Sao Paulo, le Jornal da Tarde, a eu connaissance de la chronologie et de la teneur des message sémis automatiquement par l'appareil, selon lui grâce à une source proche de la compagnie française.
Ces informations ont été publiées, mercredi 3 juin, par le très sérieux Estado de Sao Paulo (les deux quotidiens appartiennent au même groupe de presse).
23 heures : vingt minutes avant l'entrée prévue de l'Airbus dans l'espace aérien du Sénégal, le pilote envoie un message signalant qu'il traverse une zone de fortes turbulences, dans des cumulo-nimbus chargés d'électricité et des vents violents. Les satellites météo attestent que les vents soufflaient à 160 km/h.
23 h 10 : les problèmes commencent lorsqu'un message signale la déconnexion du pilote automatique. On ignore si cette opération a été effectuée par l'équipage ou si elle a été provoquée par les systèmes de sécurité. Cette déconnexion intervient, en effet, automatiquement lorsque les ordinateurs détectent une panne grave.
L'équipage a-t-il voulu dévier de sa trajectoire pour éviter les zones les plus dangereuses ? Si oui, l'opération s'annonçait délicate. Selon un pilote cité par l'Estado, le contrôle manuel d'un avion à haute altitude est "extrêmement difficile". Une chose est sûre : à partir de cet instant, l'Airbus est piloté manuellement.
A la même minute, un autre message informe que le "fly-by-wire", autrement dit les commandes électriques de vol qui activent les volets et les ailerons, passe sur le régime "alternate law". Cette alimentation de secours est actionnée automatiquement en cas de pannes électriques multiples. L'avion conserve alors suffisamment d'électricité pour voler, mais plusieurs systèmes de contrôle de la stabilité de l'appareil sont détériorés. Dans une telle situation, une alarme sonne pour alerter le personnel de cabine.
23 h 12 : deux autres messages auraient signalé des pannes dans deux équipements fondamentaux, Adiru (Air Data Inertial Reference Unit) et Isis (Integrated Standby Instruments System). Ces ordinateurs fournissent des informations capitales sur l'altitude, la vitesse et la direction du vol.
23 h 13 : de nouveaux messages indiquent des pannes électriques dans l'ordinateur principal (Prim1) et l'auxiliaire (Sec1) de vol.
23 h 14 : l'ultime message est envoyé. Il signale : "cabine en vitesse verticale". C'est l'indice d'une dépressurisation, cause ou conséquence d'une désintégration en vol.
Dans les milieux proches de l'enquête, on conteste formellement la chronologie des informations – et notamment la panne de l'Adiru et de l'Isis au moment indiqué – tout autant que les conclusions "hâtives" qu'en tire l'Estado.
Prudence côté français. Les informations de la presse brésilienne tranchent avec la prudence affichée par le BEA français en charge de l'enquête. Lors d'un point presse, mercredi 3 juin, Paul-Louis Arslanian, directeur général du Bureau, a insisté sur les difficultés de l'enquête qui "venait seulement de commencer et ne sera pas facile".
Il a ajouté : "Nous avons déjà rassemblé beaucoup d'éléments." Il a, par exemple, confirmé l'émission de messages automatiques durant environ trois minutes avec "une grande concentration de messages sur une minute". Ces messages, a ajouté M. Arslanian, "donnent des indications. Reste à les comprendre et à les mettre en perspective".
Quant aux deux "boîtes noires" qui contiennent les conversations de l'équipage et les paramètres du vol, M. Arslanian n'est pas "d'un optimisme total sur une éventuelle récupération", mais le BEA a "déjà travaillé sans enregistreurs", précise-t-il. Un premier rapport devrait être rendu à la fin du mois de juin.
François Bostnavaron, Alain Faujas et Jean-Pierre Langellier (à Rio)
Je n'aurais pas voulue être passagère pour tout l'or du monde... ouf....

Dernière modification par Malike le jeu. juin 04, 2009 2:47 pm, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: L'avion d'Air France toujours porté disparu
Ah ok, merci Malike 
* Ma soeur part pour Paris
Samedi avec son mari
et elle est pas trop brave. Et je l'a comprend.

* Ma soeur part pour Paris
Samedi avec son mari
et elle est pas trop brave. Et je l'a comprend.
Dernière modification par Zamia le jeu. juin 04, 2009 7:01 pm, modifié 1 fois.
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