1er partie:
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2e partie
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Course à la succession à l'ADQ
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Re: Course à la succession à l'ADQ
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Re: Course à la succession à l'ADQ
mercredi
07oct.2009
Pourquoi l'ADQ doit survivre à sa course à la chefferie et pourquoi j'appuie la candidature d'Éric Caire
Au lendemain de la dernière campagne électorale québécoise, le réveil a été brutal pour les adéquistes. D’abord, Mario Dumont, qui avait littéralement porté l’ADQ sur son dos pendant de nombreuses années, annonce son départ. Ensuite, on constate la défaite de la grande majorité des nouveaux élus adéquistes, ne laissant que 7 rescapés à l’Assemblée nationale. Finalement, de nombreux observateurs, chroniqueurs et journalistes annoncent la mort imminente de l’ADQ.
Avec 3 à 4 ans à faire à l’actuel mandat du gouvernement Charest, je considère qu’on doit laisser le temps au prochain chef de l’ADQ de faire la démonstration de sa compétence et de son leadership. C’est à lui à réunir les ingrédients nécessaires au renouvellement du parti afin d’en refaire une alternative viable et sérieuse aux deux vieux partis. Ultimement, ce sont les québécois qui auront la possibilité de sceller le sort de l’ADQ lors des prochaines élections générales. C’est à eux que revient le pouvoir de décider si l’ADQ devra vivre ou mourir, n’en déplaise aux observateurs qui ont déjà commencé à rédiger sa nécrologie.
Pour ceux qui, comme moi, ont été présents à toutes les étapes de la vie de cette formation politique, les dernières semaines ont laissé une impression de déjà vu. J’ai évidemment repensé au départ de Jean Allaire comme chef de l’ADQ et de son remplacement par un Mario Dumont âgé de seulement 23 ans. On avait alors annoncé la mort de l’ADQ. J’ai aussi repensé au lendemain de l’élection de 1994 où l’ADQ n’avait fait élire que Mario Dumont, à l’arrivée de Lucien Bouchard comme premier ministre en 1996, à l’arrivée de Jean Charest à la tête du Parti libéral en 1998, à la descente aux enfers qu’à connu le parti en 2003 après avoir mené dans les sondages pendant quelques mois. À toutes les fois, on ne donnait pas cher de la peau de l’ADQ.
Avec le recul, lorsque je pense à ces moments difficiles pour l’ADQ, je ne peux qu’être impressionné par la résilience des adéquistes. La question qu’il faut maintenant poser est pourquoi. Pourquoi ces centaines de milliers de québécois ont continué à appuyer l’ADQ ? Pourquoi, encore aujourd’hui, des centaines de milliers de québécois souhaitent la survie de l’ADQ ? La réponse est pourtant simple.
Depuis son arrivée sur la scène politique, l’ADQ a ouvert le débat. Il a obligé les vieux partis à se positionner sur d’autres axes que le simple axe constitutionnel. Lorsque je regarde le comportement des deux vieux partis, je me dis que l’ADQ a plus que jamais sa place sur la scène politique québécoise et son message n’a jamais été plus pertinent que maintenant.
Regardez le gouvernement Charest. Avec quel cynisme il a voulu acheter le vote des Québécois en 2007 en leur promettant des baisses d’impôts sans même se demander si on ne pouvait pas faire mieux avec cet argent. S’attaquer à la dette par exemple. Avec quelle arrogance il a déclenché des élections à l’automne, niant l’imminence de la crise économique et en restant muet sur le gâchis de la Caisse de dépôt.
De son côté, l’opposition péquiste est complètement absente. Si on a été très sévère à l’endroit des adéquistes durant leur passage à l’opposition officielle, je trouve qu’on fait preuve de complaisance face au travail de l’équipe de madame Marois. Si on exclut les interventions de François Legault, qui a quitté le navire depuis, qui peut nommer un critique péquiste qui s’est véritablement distingué dans la dernière année ? Qui peut nommer un nouveau député péquiste qui a offert une performance digne de mention ?
La balle est maintenant dans le camp de l’ADQ. Sa course à la chefferie a certainement connu des ratés mais il n’en demeure pas moins qu’on doit souligner le courage et la détermination des trois candidats en lice qui ont tous à cœur l’avenir du Québec. Pour ma part, j’ai décidé de donner mon appui à Éric Caire parce que j’ai la conviction qu’il est le meilleur candidat pour ébranler les colonnes du temple, pour porter le message de la lucidité et pour incarner les valeurs et les idées que véhicule l’ADQ depuis sa fondation. Lorsque Mario Dumont lui a confié le mandat de critique en matière de santé, j’ai vu avec quel sérieux il s’est mis à la tâche et comment il a gagné le respect des différents acteurs du domaine de la santé au Québec. Il est rapidement devenu un parlementaire très efficace et autant l’ancien ministre Couillard que l’actuel ministre Bolduc ont gouté à sa médecine. Je connais Éric Caire depuis une dizaine d’années et je suis convaincu qu’il a toutes les qualités pour devenir un grand chef de parti et pour assumer la plus haute fonction de l’État québécois, celle de Premier ministre du Québec.
L’ADQ doit écrire une nouvelle page de son histoire, ne pas chercher à remplacer Mario Dumont mais bien trouver quelqu’un pour lui succéder. Pour moi, le meilleur candidat est Éric Caire. Dans les prochains mois et les prochaines années, le Québec aura de nombreux défis à relever. Il faudra s’attaquer véritablement aux défis que représente le vieillissement de la population, prendre des mesures concrètes pour contrer le décrochage scolaire, revoir le rôle de l’état, faire une place intelligente au privé dans la santé, favoriser le développement économique tout en étant soucieux de l’environnement et proposer des solutions innovatrices aux problèmes que connaît notre société. Un seul parti à donner l’heure juste à la population sur ces sujets et a osé sortir des sentiers battus depuis 15 ans au Québec. Le Québec a, plus que jamais, besoin de l’ADQ. l’ADQ, pour bien jouer son rôle, a besoin d’Éric Caire.
Patrick Robitaille
Membre fondateur de l’ADQ
Directeur général de l’ADQ – 2006-2007
Conseiller spécial du chef de l’opposition – 2007-2008
07oct.2009
Pourquoi l'ADQ doit survivre à sa course à la chefferie et pourquoi j'appuie la candidature d'Éric Caire
Au lendemain de la dernière campagne électorale québécoise, le réveil a été brutal pour les adéquistes. D’abord, Mario Dumont, qui avait littéralement porté l’ADQ sur son dos pendant de nombreuses années, annonce son départ. Ensuite, on constate la défaite de la grande majorité des nouveaux élus adéquistes, ne laissant que 7 rescapés à l’Assemblée nationale. Finalement, de nombreux observateurs, chroniqueurs et journalistes annoncent la mort imminente de l’ADQ.
Avec 3 à 4 ans à faire à l’actuel mandat du gouvernement Charest, je considère qu’on doit laisser le temps au prochain chef de l’ADQ de faire la démonstration de sa compétence et de son leadership. C’est à lui à réunir les ingrédients nécessaires au renouvellement du parti afin d’en refaire une alternative viable et sérieuse aux deux vieux partis. Ultimement, ce sont les québécois qui auront la possibilité de sceller le sort de l’ADQ lors des prochaines élections générales. C’est à eux que revient le pouvoir de décider si l’ADQ devra vivre ou mourir, n’en déplaise aux observateurs qui ont déjà commencé à rédiger sa nécrologie.
Pour ceux qui, comme moi, ont été présents à toutes les étapes de la vie de cette formation politique, les dernières semaines ont laissé une impression de déjà vu. J’ai évidemment repensé au départ de Jean Allaire comme chef de l’ADQ et de son remplacement par un Mario Dumont âgé de seulement 23 ans. On avait alors annoncé la mort de l’ADQ. J’ai aussi repensé au lendemain de l’élection de 1994 où l’ADQ n’avait fait élire que Mario Dumont, à l’arrivée de Lucien Bouchard comme premier ministre en 1996, à l’arrivée de Jean Charest à la tête du Parti libéral en 1998, à la descente aux enfers qu’à connu le parti en 2003 après avoir mené dans les sondages pendant quelques mois. À toutes les fois, on ne donnait pas cher de la peau de l’ADQ.
Avec le recul, lorsque je pense à ces moments difficiles pour l’ADQ, je ne peux qu’être impressionné par la résilience des adéquistes. La question qu’il faut maintenant poser est pourquoi. Pourquoi ces centaines de milliers de québécois ont continué à appuyer l’ADQ ? Pourquoi, encore aujourd’hui, des centaines de milliers de québécois souhaitent la survie de l’ADQ ? La réponse est pourtant simple.
Depuis son arrivée sur la scène politique, l’ADQ a ouvert le débat. Il a obligé les vieux partis à se positionner sur d’autres axes que le simple axe constitutionnel. Lorsque je regarde le comportement des deux vieux partis, je me dis que l’ADQ a plus que jamais sa place sur la scène politique québécoise et son message n’a jamais été plus pertinent que maintenant.
Regardez le gouvernement Charest. Avec quel cynisme il a voulu acheter le vote des Québécois en 2007 en leur promettant des baisses d’impôts sans même se demander si on ne pouvait pas faire mieux avec cet argent. S’attaquer à la dette par exemple. Avec quelle arrogance il a déclenché des élections à l’automne, niant l’imminence de la crise économique et en restant muet sur le gâchis de la Caisse de dépôt.
De son côté, l’opposition péquiste est complètement absente. Si on a été très sévère à l’endroit des adéquistes durant leur passage à l’opposition officielle, je trouve qu’on fait preuve de complaisance face au travail de l’équipe de madame Marois. Si on exclut les interventions de François Legault, qui a quitté le navire depuis, qui peut nommer un critique péquiste qui s’est véritablement distingué dans la dernière année ? Qui peut nommer un nouveau député péquiste qui a offert une performance digne de mention ?
La balle est maintenant dans le camp de l’ADQ. Sa course à la chefferie a certainement connu des ratés mais il n’en demeure pas moins qu’on doit souligner le courage et la détermination des trois candidats en lice qui ont tous à cœur l’avenir du Québec. Pour ma part, j’ai décidé de donner mon appui à Éric Caire parce que j’ai la conviction qu’il est le meilleur candidat pour ébranler les colonnes du temple, pour porter le message de la lucidité et pour incarner les valeurs et les idées que véhicule l’ADQ depuis sa fondation. Lorsque Mario Dumont lui a confié le mandat de critique en matière de santé, j’ai vu avec quel sérieux il s’est mis à la tâche et comment il a gagné le respect des différents acteurs du domaine de la santé au Québec. Il est rapidement devenu un parlementaire très efficace et autant l’ancien ministre Couillard que l’actuel ministre Bolduc ont gouté à sa médecine. Je connais Éric Caire depuis une dizaine d’années et je suis convaincu qu’il a toutes les qualités pour devenir un grand chef de parti et pour assumer la plus haute fonction de l’État québécois, celle de Premier ministre du Québec.
L’ADQ doit écrire une nouvelle page de son histoire, ne pas chercher à remplacer Mario Dumont mais bien trouver quelqu’un pour lui succéder. Pour moi, le meilleur candidat est Éric Caire. Dans les prochains mois et les prochaines années, le Québec aura de nombreux défis à relever. Il faudra s’attaquer véritablement aux défis que représente le vieillissement de la population, prendre des mesures concrètes pour contrer le décrochage scolaire, revoir le rôle de l’état, faire une place intelligente au privé dans la santé, favoriser le développement économique tout en étant soucieux de l’environnement et proposer des solutions innovatrices aux problèmes que connaît notre société. Un seul parti à donner l’heure juste à la population sur ces sujets et a osé sortir des sentiers battus depuis 15 ans au Québec. Le Québec a, plus que jamais, besoin de l’ADQ. l’ADQ, pour bien jouer son rôle, a besoin d’Éric Caire.
Patrick Robitaille
Membre fondateur de l’ADQ
Directeur général de l’ADQ – 2006-2007
Conseiller spécial du chef de l’opposition – 2007-2008
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Re: Course à la succession à l'ADQ
La course à la chefferie de l’ADQ à Dumont 360
Le round à Taillon
Michel Hébert
06/10/2009 21h25
Nouvelle Commentaires
Mario Dumont a demandé à Christian Lévesque, Gilles Taillon et Éric Caire ce qu’ils pourraient lui reprocher comme ex-chef.
Agence QMI Pugnace et frondeur, Gilles Taillon s’est imposé devant les autres aspirants à la direction de l’ADQ, allant jusqu’à passer un gant au visage de Mario Dumont sur les plateaux du réseau de télé V, mardi.
« Vous étiez un méchant communicateur, c’est une grande qualité, mais vous aviez de la difficulté à finir vos ventes dans le recrutement de candidats-vedettes. Vous aviez de la difficulté à attacher ça. Je le sais, c’est votre chef de cabinet qui a fini la vente avec moi », a lancé le candidat Taillon à un Mario Dumont, visiblement indisposé par cette révélation.
Puis, constatant l’ombre au visage de son ancien patron et juste avant de passer à un autre sujet, M. Taillon lui a chuchoté : « Vous avez fait des bons coups aussi ». Et Mario Dumont de marmonner : « Ah, ouais, ouais »…
L’ancien chef de l’ADQ recevait les aspirants à sa succession à son émission Dumont 360 dans les anciens locaux de TQS à Montréal, hier. Le débat a donné lieu à des échanges animés mais polis et les trois candidats ont pu faire valoir leurs points de vue sur différents sujets.
Les syndicats
Rien de neuf toutefois : les aspirants au trône adéquiste proposent, chacun à leur manière, de revoir le modèle québécois. Le Québec est ankylosé, trop fortement syndiqué, trop lourdement taxé, etc. Il faut donc revoir les structures, en santé et en éducation, et ailleurs. Mais l’ancien bras droit de Mario Dumont a été le plus cinglant en concluant ainsi un trop bref échange avec Éric Caire : «La bureaucratie, c’est le problème majeur en santé. »
Éric Caire a répété qu’il fallait revoir les « monopoles » syndicaux, ce à quoi s’est opposé Gilles Taillon. Ce dernier estime qu’il n’y a qu’un domaine où la puissance outrancière des syndicats est « nuisible », c’est dans la construction.
De son côté, Christian Lévesque a soutenu qu’il fallait revoir le « rôle des syndicats » dans le secteur public et de remettre en question les « vaches sacrées », sans toutefois les identifier. Il a tout de même jugé « simpliste d’abolir les commissions scolaires ».
La base adéquiste
Si les trois candidats ont montré, d’une manière ou d’une autre, qu’ils étaient d’abord fédéralistes, ils se sont aussi mis d’accord sur une chose : Mario Dumont a commis l’erreur de couper le parti de sa base, une fois installé dans le rôle d’opposition officielle.
Selon Gilles Taillon, M. Dumont n’a pas suffisamment fait d’efforts pour recruter des vedettes, une carence qui a été fatale à l’ADQ en décembre 2008.
Éric Caire a soutenu que sa « capacité à déléguer s’est étiolée avec le temps » et que le prochain chef de l’ADQ devra « s’entourer plus et avoir des assises dans les différents mouvements qui sont d’accord avec nos positions ».
Christian Lévesque a estimé aussi que son ancien chef avait fini par « oublier » ses électeurs et les militants de l’ADQ. « Il faut, a-t-il dit, revenir à nos membres, les amener à s’engager et à reprendre le bâton de pèlerin ».
« Très bon », a dit en terminant Mario Dumont, trop heureux de passer à autre chose…
Le round à Taillon
Michel Hébert
06/10/2009 21h25
Nouvelle Commentaires
Mario Dumont a demandé à Christian Lévesque, Gilles Taillon et Éric Caire ce qu’ils pourraient lui reprocher comme ex-chef.
Agence QMI Pugnace et frondeur, Gilles Taillon s’est imposé devant les autres aspirants à la direction de l’ADQ, allant jusqu’à passer un gant au visage de Mario Dumont sur les plateaux du réseau de télé V, mardi.
« Vous étiez un méchant communicateur, c’est une grande qualité, mais vous aviez de la difficulté à finir vos ventes dans le recrutement de candidats-vedettes. Vous aviez de la difficulté à attacher ça. Je le sais, c’est votre chef de cabinet qui a fini la vente avec moi », a lancé le candidat Taillon à un Mario Dumont, visiblement indisposé par cette révélation.
Puis, constatant l’ombre au visage de son ancien patron et juste avant de passer à un autre sujet, M. Taillon lui a chuchoté : « Vous avez fait des bons coups aussi ». Et Mario Dumont de marmonner : « Ah, ouais, ouais »…
L’ancien chef de l’ADQ recevait les aspirants à sa succession à son émission Dumont 360 dans les anciens locaux de TQS à Montréal, hier. Le débat a donné lieu à des échanges animés mais polis et les trois candidats ont pu faire valoir leurs points de vue sur différents sujets.
Les syndicats
Rien de neuf toutefois : les aspirants au trône adéquiste proposent, chacun à leur manière, de revoir le modèle québécois. Le Québec est ankylosé, trop fortement syndiqué, trop lourdement taxé, etc. Il faut donc revoir les structures, en santé et en éducation, et ailleurs. Mais l’ancien bras droit de Mario Dumont a été le plus cinglant en concluant ainsi un trop bref échange avec Éric Caire : «La bureaucratie, c’est le problème majeur en santé. »
Éric Caire a répété qu’il fallait revoir les « monopoles » syndicaux, ce à quoi s’est opposé Gilles Taillon. Ce dernier estime qu’il n’y a qu’un domaine où la puissance outrancière des syndicats est « nuisible », c’est dans la construction.
De son côté, Christian Lévesque a soutenu qu’il fallait revoir le « rôle des syndicats » dans le secteur public et de remettre en question les « vaches sacrées », sans toutefois les identifier. Il a tout de même jugé « simpliste d’abolir les commissions scolaires ».
La base adéquiste
Si les trois candidats ont montré, d’une manière ou d’une autre, qu’ils étaient d’abord fédéralistes, ils se sont aussi mis d’accord sur une chose : Mario Dumont a commis l’erreur de couper le parti de sa base, une fois installé dans le rôle d’opposition officielle.
Selon Gilles Taillon, M. Dumont n’a pas suffisamment fait d’efforts pour recruter des vedettes, une carence qui a été fatale à l’ADQ en décembre 2008.
Éric Caire a soutenu que sa « capacité à déléguer s’est étiolée avec le temps » et que le prochain chef de l’ADQ devra « s’entourer plus et avoir des assises dans les différents mouvements qui sont d’accord avec nos positions ».
Christian Lévesque a estimé aussi que son ancien chef avait fini par « oublier » ses électeurs et les militants de l’ADQ. « Il faut, a-t-il dit, revenir à nos membres, les amener à s’engager et à reprendre le bâton de pèlerin ».
« Très bon », a dit en terminant Mario Dumont, trop heureux de passer à autre chose…
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Re: Course à la succession à l'ADQ
être de l'ADQ c'est certain que je voterais pour Christian Lévesque. Les 2 autres ont tellement le profil du politicailleux moyen, ils transpirent l'ambition du Me, myself and I et ça ne fait que 4 trente sous pour une piastre avec les autres députés élus, tu pourrais leur coller l'étiquette de n'importe quel parti sur le dos.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Je disais a mon époux ce matin. Que Je vois Christian Lévesque au PQ , Gilles Taillon au parti Libéral , et Eric Caire à l'ADQ.tuberale a écrit : être de l'ADQ c'est certain que je voterais pour Christian Lévesque. Les 2 autres ont tellement le profil du politicailleux moyen, ils transpirent l'ambition du Me, myself and I et ça ne fait que 4 trente sous pour une piastre avec les autres députés élus, tu pourrais leur coller l'étiquette de n'importe quel parti sur le dos.
Christian Lévesque dit sur toute les tribunes qu'il est à l'ADQ parce que c'est le seul parti dont la machine n'est pas trop grosse et libre de réformer l'État car elle n'a pas les mains liées. Si non il a les mêmes idées que le PQ.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié le 08 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 09h56
Direction de l'ADQ: une course au deuxième choix «Je crois que Christian Lévesque est le deuxième choix de tout le monde», estime un membre de l'aile parlementaire adéquiste.
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) À mesure que s'approche le jour du scrutin, les aspirants chefs de l'ADQ ont les yeux rivés sur une donnée qui pourrait jouer un rôle crucial dans l'élection?: le deuxième choix des militants. Un enjeu stratégique qui pourrait bien se marchander.
Le 18 octobre, lorsqu'ils enregistreront leur vote téléphonique, les adéquistes devront indiquer leur premier et leur deuxième choix pour élire un successeur à Mario Dumont. Si personne ne récolte une majorité avec le premier choix, le plus faible des trois candidats sera écarté. Le deuxième choix des militants viendra alors s'ajouter au calcul pour déterminer le vainqueur.
«À l'heure actuelle, je crois que Christian Lévesque est le deuxième choix de tout le monde», estime un membre de l'aile parlementaire adéquiste. Selon cette source, autant les partisans d'Éric Caire que de Gilles Taillon, marqués par les querelles entre ces deux clans, vont se rabattre sur M.?Lévesque pour leur deuxième choix.
«Si je termine parmi les deux premiers candidats, et que je suis le deuxième choix de tout le monde, ça peut m'avantager énormément», note M. Lévesque.
Advenant que M. Lévesque soit éliminé le premier, le deuxième choix de ses militants aura une importance capitale pour les deux autres adversaires. Il serait la clé de l'élection. D'où un intérêt marqué pour l'influence que pourrait avoir M. Lévesque sur ses propres militants dans leur décision pour un second choix.
«C'est certain que les autres clans nous ont approchés pour qu'on puisse offrir le deuxième choix», indique M. Lévesque, qui refuse de passer un mot d'ordre à ses troupes.
Pourparlers en vue
Du côté de M. Taillon, personne n'a été «mandaté» pour négocier une entente sur le deuxième choix, assure l'attaché de presse André Verrette. Mais il est clair pour lui que des pourparlers pourraient avoir lieu en vue d'une entente. «C'est sûr que ce n'est pas exclu», indique-t-il.
À l'heure actuelle, Éric Caire dit travailler «très fort» pour séduire des partisans de ses adversaires. «Je ne désespère pas de convaincre les militants des autres équipes de mettre mon nom comme deuxième choix», dit-il.
Selon des sources à l'ADQ, plusieurs ont craint dans les dernières semaines, au plus fort des chicanes Caire-Taillon, que des députés quittent le parti pour siéger comme indépendants. «C'était sur toutes les lèvres», nous dit-on.
Il semble que les choses se soient apaisées et que l'air au caucus est devenu beaucoup plus respirable. Le bras droit de M.?Taillon, François Bonnardel, assure qu'il est impossible de voir des défections à la suite de l'élection. «Oubliez ça, dit-il. On est six gars et filles qui sommes unis, et on veut continuer à se battre pour la troisième voie.»
Pour sa part, Gérard Deltell, député de Chauveau, a décidé de rester neutre. Il ne choisira aucun camp. Il préfère ne pas se mouiller et se mettre à la disposition du prochain chef pour «ressouder» les troupes après la course.
Par ailleurs, hier, Éric Caire a présenté ses propositions en matière de gouvernance, d'éthique et de transparence. Entre autres choses, il suggère qu'un transfuge - député qui passe d'un parti à un autre - ne puisse traverser la chambre sans qu'il y ait d'élection. Il réitère aussi que les électeurs devraient pouvoir révoquer leur député en cours de mandat.
Direction de l'ADQ: une course au deuxième choix «Je crois que Christian Lévesque est le deuxième choix de tout le monde», estime un membre de l'aile parlementaire adéquiste.
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) À mesure que s'approche le jour du scrutin, les aspirants chefs de l'ADQ ont les yeux rivés sur une donnée qui pourrait jouer un rôle crucial dans l'élection?: le deuxième choix des militants. Un enjeu stratégique qui pourrait bien se marchander.
Le 18 octobre, lorsqu'ils enregistreront leur vote téléphonique, les adéquistes devront indiquer leur premier et leur deuxième choix pour élire un successeur à Mario Dumont. Si personne ne récolte une majorité avec le premier choix, le plus faible des trois candidats sera écarté. Le deuxième choix des militants viendra alors s'ajouter au calcul pour déterminer le vainqueur.
«À l'heure actuelle, je crois que Christian Lévesque est le deuxième choix de tout le monde», estime un membre de l'aile parlementaire adéquiste. Selon cette source, autant les partisans d'Éric Caire que de Gilles Taillon, marqués par les querelles entre ces deux clans, vont se rabattre sur M.?Lévesque pour leur deuxième choix.
«Si je termine parmi les deux premiers candidats, et que je suis le deuxième choix de tout le monde, ça peut m'avantager énormément», note M. Lévesque.
Advenant que M. Lévesque soit éliminé le premier, le deuxième choix de ses militants aura une importance capitale pour les deux autres adversaires. Il serait la clé de l'élection. D'où un intérêt marqué pour l'influence que pourrait avoir M. Lévesque sur ses propres militants dans leur décision pour un second choix.
«C'est certain que les autres clans nous ont approchés pour qu'on puisse offrir le deuxième choix», indique M. Lévesque, qui refuse de passer un mot d'ordre à ses troupes.
Pourparlers en vue
Du côté de M. Taillon, personne n'a été «mandaté» pour négocier une entente sur le deuxième choix, assure l'attaché de presse André Verrette. Mais il est clair pour lui que des pourparlers pourraient avoir lieu en vue d'une entente. «C'est sûr que ce n'est pas exclu», indique-t-il.
À l'heure actuelle, Éric Caire dit travailler «très fort» pour séduire des partisans de ses adversaires. «Je ne désespère pas de convaincre les militants des autres équipes de mettre mon nom comme deuxième choix», dit-il.
Selon des sources à l'ADQ, plusieurs ont craint dans les dernières semaines, au plus fort des chicanes Caire-Taillon, que des députés quittent le parti pour siéger comme indépendants. «C'était sur toutes les lèvres», nous dit-on.
Il semble que les choses se soient apaisées et que l'air au caucus est devenu beaucoup plus respirable. Le bras droit de M.?Taillon, François Bonnardel, assure qu'il est impossible de voir des défections à la suite de l'élection. «Oubliez ça, dit-il. On est six gars et filles qui sommes unis, et on veut continuer à se battre pour la troisième voie.»
Pour sa part, Gérard Deltell, député de Chauveau, a décidé de rester neutre. Il ne choisira aucun camp. Il préfère ne pas se mouiller et se mettre à la disposition du prochain chef pour «ressouder» les troupes après la course.
Par ailleurs, hier, Éric Caire a présenté ses propositions en matière de gouvernance, d'éthique et de transparence. Entre autres choses, il suggère qu'un transfuge - député qui passe d'un parti à un autre - ne puisse traverser la chambre sans qu'il y ait d'élection. Il réitère aussi que les électeurs devraient pouvoir révoquer leur député en cours de mandat.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Éthique et transparence
Caire veut redorer l’image des politiciens
Agence QMI
Jean-Luc Lavallée
07/10/2009 17h17
© LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Le candidat à la chefferie de l’ADQ, Éric Caire, suggère une série de mesures visant à redorer le blason de la classe politique, en s’attaquant aux députés transfuges et en ramenant la procédure de «recall» à l’avant-plan.
Le «recall» existe déjà aux États-Unis et en Colombie-Britannique. Cette procédure de révocation des élus donnerait aux électeurs québécois le pouvoir de «rappeler» un député avant l’expiration de son mandat, moyennant un nombre élevé de signatures (30% de l’électorat selon M. Caire). Une élection partielle serait ensuite déclenchée dans un comté où l’insatisfaction règne.
Éric Caire - dont le parti a été échaudé par la défection d’André Riedl et de Pierre-Michel Auger en 2008 - propose aussi d’imposer des règles strictes aux transfuges, qui «brisent le contrat social passé avec les électeurs».
«Soit ils siègent comme indépendant, le temps de se représenter à une élection générale, soit ils démissionnent mais il est clair pour moi qu’un député transfuge devrait subir le test de son électorat… c’est très mal perçu», a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Le député de La Peltrie a également ramené la proposition d’un mode de scrutin proportionnel mixte et la création d’un comité d’éthique pour les parlementaires.
Il croit que les élections provinciales devraient toujours avoir lieu un jour fixe, un dimanche, aux quatre ans. Et il prône une cure minceur du conseil des ministres dont le nombre devrait être limité à vingt.
Journal de Québec
Caire veut redorer l’image des politiciens
Agence QMI
Jean-Luc Lavallée
07/10/2009 17h17
© LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Le candidat à la chefferie de l’ADQ, Éric Caire, suggère une série de mesures visant à redorer le blason de la classe politique, en s’attaquant aux députés transfuges et en ramenant la procédure de «recall» à l’avant-plan.
Le «recall» existe déjà aux États-Unis et en Colombie-Britannique. Cette procédure de révocation des élus donnerait aux électeurs québécois le pouvoir de «rappeler» un député avant l’expiration de son mandat, moyennant un nombre élevé de signatures (30% de l’électorat selon M. Caire). Une élection partielle serait ensuite déclenchée dans un comté où l’insatisfaction règne.
Éric Caire - dont le parti a été échaudé par la défection d’André Riedl et de Pierre-Michel Auger en 2008 - propose aussi d’imposer des règles strictes aux transfuges, qui «brisent le contrat social passé avec les électeurs».
«Soit ils siègent comme indépendant, le temps de se représenter à une élection générale, soit ils démissionnent mais il est clair pour moi qu’un député transfuge devrait subir le test de son électorat… c’est très mal perçu», a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Le député de La Peltrie a également ramené la proposition d’un mode de scrutin proportionnel mixte et la création d’un comité d’éthique pour les parlementaires.
Il croit que les élections provinciales devraient toujours avoir lieu un jour fixe, un dimanche, aux quatre ans. Et il prône une cure minceur du conseil des ministres dont le nombre devrait être limité à vingt.
Journal de Québec
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Le débat de 24 heures en 60 minutes avec Anne-Marie Dussault
Eric Caire- Gilles Taillon- Christian Lévesque
Début à la section 2
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié le 13 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Le dernier droit à l'ADQ Gilbert Lavoie
Le Soleil
(Québec) Il n'y a pas de congé cette semaine pour les candidats à la succession de Mario Dumont. Rien n'est acquis dans cette course, pour la bonne raison qu'il est fort probable que le gagnant n'obtiendra la majorité requise qu'avec le deuxième choix manifesté par les membres en règle. Les militants ne voteront qu'une fois, mais ils devront inscrire un deuxième choix au cas où personne n'obtienne la majorité requise au premier tour. Si tel devait être le cas, le candidat ayant recueilli le moins de votes sera retiré de la course. Or, si on se fie aux confidences des organisateurs, il est improbable que ce premier tour accorde une majorité.
Les militants pourront voter à partir de 8 h vendredi matin, jusqu'à 15 h dimanche. Environ 13 600 personnes pourront participer à cette élection. Elles voteront par téléphone en déclinant un NIP que leur a fait parvenir le parti et en déboursant 1 $, comme dans les émissions de télé éalité. Les trois candidats auront accès par informatique au cheminement de ce vote en temps réel. Ils sauront donc lesquels de leurs militants n'ont pas encore voté et pourront travailler pour faire sortir le vote.
Dès 15 h et quelques secondes, dimanche, le parti aura les résultats. Si personne n'a la majorité requise, on sera en mesure de connaître le deuxième choix des militants dans les moments qui suivront. Le parti attendra tout de même une petite heure, le temps de créer un suspense en fonction des bulletins de nouvelles.
Et s'il y avait égalité au deuxième tour? Les dirigeants du parti ont discuté de cette possibilité avec les candidats au cours des derniers jours. Une option serait que le gagnant soit le candidat qui avait le plus de votes au premier tour.
Là où l'affaire se corse, c'est que tout le monde présume que Christian Lévesque sera le deuxième choix des partisans de Gilles Taillon et de Eric Caire, en raison de la chicane qui a opposé les deux hommes. M. Lévesque partirait donc gagnant avec l'appui des militants du candidat éliminé s'il survit au premier tour.
L'organisation de M. Lévesque admet que son candidat n'est pas le favori des parieurs sur la ligne de départ, mais soutient que ses appuis sont à la hausse. D'ailleurs, les premiers résultats du sondage organisé à l'émission de Mario Dumont, mardi soir, mettaient Lévesque en avance. C'est après que les candidats eurent été informés de ce sondage que les organisations ont faussé le vote en invitant leurs militants à se manifester.
Tout le monde estime que Taillon et Caire sont en position de tête, mais Christian Lévesque a montré, dès le départ, une organisation beaucoup mieux rodée que celles de ses adversaires. Cette organisation fera-t-elle une différence en fin de semaine prochaine? C'est la question qui hante ses adversaires.
La campagne à la direction de l'ADQ a nécessité des collectes de fonds qui ont permis de recueillir environ 150 000 $. Les trois camps en présence admettent que Gilles Taillon est celui des trois qui a recueilli le plus de dons, soit près de 100 000 $. Comment expliquer une telle situation? Ses adversaires soutiennent que des adéquistes influents ont aidé M. Taillon en qui ils ne voient qu'un leader de transition. Le but serait de choisir un autre chef plus doué sur les tribunes publiques à l'approche de la campagne électorale.
Et si c'était Gérard Deltell? Après tout, le député de Chauveau a décidé de ne pas prendre position en faveur d'un candidat afin de mieux contribuer à réconcilier les clans après l'élection du nouveau chef. Peut-être qu'au fond, il se garde ainsi en réserve de la République...
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Le dernier droit à l'ADQ Gilbert Lavoie
Le Soleil
(Québec) Il n'y a pas de congé cette semaine pour les candidats à la succession de Mario Dumont. Rien n'est acquis dans cette course, pour la bonne raison qu'il est fort probable que le gagnant n'obtiendra la majorité requise qu'avec le deuxième choix manifesté par les membres en règle. Les militants ne voteront qu'une fois, mais ils devront inscrire un deuxième choix au cas où personne n'obtienne la majorité requise au premier tour. Si tel devait être le cas, le candidat ayant recueilli le moins de votes sera retiré de la course. Or, si on se fie aux confidences des organisateurs, il est improbable que ce premier tour accorde une majorité.
Les militants pourront voter à partir de 8 h vendredi matin, jusqu'à 15 h dimanche. Environ 13 600 personnes pourront participer à cette élection. Elles voteront par téléphone en déclinant un NIP que leur a fait parvenir le parti et en déboursant 1 $, comme dans les émissions de télé éalité. Les trois candidats auront accès par informatique au cheminement de ce vote en temps réel. Ils sauront donc lesquels de leurs militants n'ont pas encore voté et pourront travailler pour faire sortir le vote.
Dès 15 h et quelques secondes, dimanche, le parti aura les résultats. Si personne n'a la majorité requise, on sera en mesure de connaître le deuxième choix des militants dans les moments qui suivront. Le parti attendra tout de même une petite heure, le temps de créer un suspense en fonction des bulletins de nouvelles.
Et s'il y avait égalité au deuxième tour? Les dirigeants du parti ont discuté de cette possibilité avec les candidats au cours des derniers jours. Une option serait que le gagnant soit le candidat qui avait le plus de votes au premier tour.
Là où l'affaire se corse, c'est que tout le monde présume que Christian Lévesque sera le deuxième choix des partisans de Gilles Taillon et de Eric Caire, en raison de la chicane qui a opposé les deux hommes. M. Lévesque partirait donc gagnant avec l'appui des militants du candidat éliminé s'il survit au premier tour.
L'organisation de M. Lévesque admet que son candidat n'est pas le favori des parieurs sur la ligne de départ, mais soutient que ses appuis sont à la hausse. D'ailleurs, les premiers résultats du sondage organisé à l'émission de Mario Dumont, mardi soir, mettaient Lévesque en avance. C'est après que les candidats eurent été informés de ce sondage que les organisations ont faussé le vote en invitant leurs militants à se manifester.
Tout le monde estime que Taillon et Caire sont en position de tête, mais Christian Lévesque a montré, dès le départ, une organisation beaucoup mieux rodée que celles de ses adversaires. Cette organisation fera-t-elle une différence en fin de semaine prochaine? C'est la question qui hante ses adversaires.
La campagne à la direction de l'ADQ a nécessité des collectes de fonds qui ont permis de recueillir environ 150 000 $. Les trois camps en présence admettent que Gilles Taillon est celui des trois qui a recueilli le plus de dons, soit près de 100 000 $. Comment expliquer une telle situation? Ses adversaires soutiennent que des adéquistes influents ont aidé M. Taillon en qui ils ne voient qu'un leader de transition. Le but serait de choisir un autre chef plus doué sur les tribunes publiques à l'approche de la campagne électorale.
Et si c'était Gérard Deltell? Après tout, le député de Chauveau a décidé de ne pas prendre position en faveur d'un candidat afin de mieux contribuer à réconcilier les clans après l'élection du nouveau chef. Peut-être qu'au fond, il se garde ainsi en réserve de la République...
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Re: Course à la succession à l'ADQ
20:37 pm, Michel Hébert, 159 mots
QUEL AVENIR POUR L'ADQ? Dimanche, on saura enfin qui succédera à Mario Dumont. Enfin!
Ça fait tellement longtemps que dure la course à la direction de l'ADQ
qu'on a l'impression que Dumont est parti depuis dix ans.
Cinq d'abord...
Et je me demande qui de Gilles Taillon ou d'Éric Caire remportera la mise.
Dommage pour lui mais Christian Lévesque n'a pas de chance. Zéro notoriété.
Quelques appuis, du coeur au ventre mais ça ne suffit pas.
Ne reste que Taillon et Caire.
Et 15 000 militants, (c'est ce qu'on dit à l'ADQ), qui devront voter.
J'essaie de me mettre à leur place et puis, non, je m'y refuse.
Pas envie de choisir.
En fait, il faudrait que le prochain chef de l'ADQ soit un mélange des deux.
Pour sortir l'ADQ du décor où elle s'est plantée en décembre 2008,
ça va prendre quelqu'un de pugnace, studieux, méticuleux.
Et quelqu'un de patient. Parce que l'ADQ a un long désert à traverser.
QUEL AVENIR POUR L'ADQ? Dimanche, on saura enfin qui succédera à Mario Dumont. Enfin!
Ça fait tellement longtemps que dure la course à la direction de l'ADQ
qu'on a l'impression que Dumont est parti depuis dix ans.
Cinq d'abord...
Et je me demande qui de Gilles Taillon ou d'Éric Caire remportera la mise.
Dommage pour lui mais Christian Lévesque n'a pas de chance. Zéro notoriété.
Quelques appuis, du coeur au ventre mais ça ne suffit pas.
Ne reste que Taillon et Caire.
Et 15 000 militants, (c'est ce qu'on dit à l'ADQ), qui devront voter.
J'essaie de me mettre à leur place et puis, non, je m'y refuse.
Pas envie de choisir.
En fait, il faudrait que le prochain chef de l'ADQ soit un mélange des deux.
Pour sortir l'ADQ du décor où elle s'est plantée en décembre 2008,
ça va prendre quelqu'un de pugnace, studieux, méticuleux.
Et quelqu'un de patient. Parce que l'ADQ a un long désert à traverser.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Je guess sur Éric Caire moi 
Re: Course à la succession à l'ADQ
tipet a écrit : Je guess sur Éric Caire moi
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Re: Course à la succession à l'ADQ
ADQ
L'heure du vote
Mise à jour le vendredi 16 octobre 2009 à 10 h 01
Le vote pour choisir le prochain chef de l'ADQ a commencé à 8 h vendredi matin et se terminera à 15 h dimanche. Les 13 500 militants ayant le droit de vote se prononcent par téléphone pour indiquer leurs premier et deuxième choix parmi les trois candidats: Gilles Taillon, Éric Caire et Christian Lévesque.
Le chef sera élu à la majorité simple au terme du premier ou du second tour de scrutin. Il prendra ensuite la parole devant les militants, à Québec.
Gilles Taillon promet, s'il est élu à la tête de l'ADQ, de rallier 30 % des électeurs « huit à dix mois » après son accession au pouvoir.
« Un parti politique existe pour prendre le pouvoir. Si le chef n'est pas capable de "scorer", il faut qu'il parte. Je sais que je serai en sursis. Je serai un chef de transition si je ne réussis pas. Mais si j'amène les gens au pouvoir, vous allez voir que je vais être durable en maudit, même à mon âge », a déclaré en conférence de presse l'ex-député de Chauveau, âgé de 64 ans.
Éric Caire, de son côté, pense être en avance sur ses deux rivaux, mais croit qu'un second tour sera nécessaire. « Je ne crois pas qu'il y aura un gagnant au premier tour. Nous ne sommes pas très loin de ça, mais nous n'y sommes pas encore », a-t-il concédé.
En cas de victoire, M. Caire promet qu'il tendra la main à M. Taillon, ainsi qu'à M. Lévesque, afin de faire oublier une campagne houleuse et de reformer l'unité du parti.
« Je regrette profondément ce qui s'est passé pour l'ADQ. C'est aux militants de juger de la responsabilité de chacun. De toute façon, il faut tourner la page sur les erreurs et se consacrer à ce qu'il faut faire à compter du 19 octobre », a-t-il ajouté.
Christian Lévesque s'est, pour sa part, montré plus mesuré. L'ancien député de Lévis admet constituer un « deuxième choix » pour les militants. « Si je me positionne parmi les deux premiers dans la première vague, nous avons de grandes chances de remporter la course », a-t-il déclaré.
Il espère par ailleurs profiter de la querelle entre les deux principaux candidats pour réussir.
Un campagne houleuse
La campagne a, en effet, été le prétexte à de nombreuses altercations entre MM. Caire et Taillon.
Après avoir accusé son adversaire dans la course à la direction de l'ADQ, Éric Caire, d'avoir falsifié son curriculum vitae, Gilles Taillon s'est retrouvé à son tour dans l'embarras au sujet de son propre curriculum vitae.
L'ex-numéro deux de l'ADQ et candidat à la direction du parti a admis jeudi que sa propre feuille de route contenait des erreurs.
Dans son C.V., Gilles Taillon inscrit qu'il a été, entre 1996 et 1998, vice-président exécutif de la Fédération des commissions scolaires du Québec, alors qu'il en a plutôt été le directeur général, titre moins prestigieux.
M. Taillon s'est défendu en expliquant qu'il a modifié son titre lorsqu'il est arrivé dans le secteur privé pour que ses collègues comprennent mieux sa fonction. « Ce n'est pas une volonté d'embellir son curriculum, ce n'est pas une volonté de s'avantager », a-t-il plaidé.
Éric Caire n'a pas voulu commenter, préférant laisser les militants du parti juger de la situation. « Je vais laisser les militants, laisser les gens commenter les événements, analyser les événements, qui a fait quoi », a-t-il dit.
Le troisième candidat à la direction de l'ADQ, Christian Lévesque, s'est lui aussi gardé de commenter ouvertement les derniers développements. « Vous savez l'événement d'aujourd'hui concernant M. Taillon parle par lui-même », a-t-il soutenu.
Mais selon lui, la guerre ouverte que se sont livrée MM. Taillon et Caire sur la place publique a nui considérablement au parti. « La chicane n'a aidé personne. Quand est survenue la chicane, c'est devenu plus difficile tant au niveau du financement qu'au niveau du recrutement des nouveaux membres », a-t-il souligné.
Radio-Canada.ca avec
Presse canadienne
L'heure du vote
Mise à jour le vendredi 16 octobre 2009 à 10 h 01
Le vote pour choisir le prochain chef de l'ADQ a commencé à 8 h vendredi matin et se terminera à 15 h dimanche. Les 13 500 militants ayant le droit de vote se prononcent par téléphone pour indiquer leurs premier et deuxième choix parmi les trois candidats: Gilles Taillon, Éric Caire et Christian Lévesque.
Le chef sera élu à la majorité simple au terme du premier ou du second tour de scrutin. Il prendra ensuite la parole devant les militants, à Québec.
Gilles Taillon promet, s'il est élu à la tête de l'ADQ, de rallier 30 % des électeurs « huit à dix mois » après son accession au pouvoir.
« Un parti politique existe pour prendre le pouvoir. Si le chef n'est pas capable de "scorer", il faut qu'il parte. Je sais que je serai en sursis. Je serai un chef de transition si je ne réussis pas. Mais si j'amène les gens au pouvoir, vous allez voir que je vais être durable en maudit, même à mon âge », a déclaré en conférence de presse l'ex-député de Chauveau, âgé de 64 ans.
Éric Caire, de son côté, pense être en avance sur ses deux rivaux, mais croit qu'un second tour sera nécessaire. « Je ne crois pas qu'il y aura un gagnant au premier tour. Nous ne sommes pas très loin de ça, mais nous n'y sommes pas encore », a-t-il concédé.
En cas de victoire, M. Caire promet qu'il tendra la main à M. Taillon, ainsi qu'à M. Lévesque, afin de faire oublier une campagne houleuse et de reformer l'unité du parti.
« Je regrette profondément ce qui s'est passé pour l'ADQ. C'est aux militants de juger de la responsabilité de chacun. De toute façon, il faut tourner la page sur les erreurs et se consacrer à ce qu'il faut faire à compter du 19 octobre », a-t-il ajouté.
Christian Lévesque s'est, pour sa part, montré plus mesuré. L'ancien député de Lévis admet constituer un « deuxième choix » pour les militants. « Si je me positionne parmi les deux premiers dans la première vague, nous avons de grandes chances de remporter la course », a-t-il déclaré.
Il espère par ailleurs profiter de la querelle entre les deux principaux candidats pour réussir.
Un campagne houleuse
La campagne a, en effet, été le prétexte à de nombreuses altercations entre MM. Caire et Taillon.
Après avoir accusé son adversaire dans la course à la direction de l'ADQ, Éric Caire, d'avoir falsifié son curriculum vitae, Gilles Taillon s'est retrouvé à son tour dans l'embarras au sujet de son propre curriculum vitae.
L'ex-numéro deux de l'ADQ et candidat à la direction du parti a admis jeudi que sa propre feuille de route contenait des erreurs.
Dans son C.V., Gilles Taillon inscrit qu'il a été, entre 1996 et 1998, vice-président exécutif de la Fédération des commissions scolaires du Québec, alors qu'il en a plutôt été le directeur général, titre moins prestigieux.
M. Taillon s'est défendu en expliquant qu'il a modifié son titre lorsqu'il est arrivé dans le secteur privé pour que ses collègues comprennent mieux sa fonction. « Ce n'est pas une volonté d'embellir son curriculum, ce n'est pas une volonté de s'avantager », a-t-il plaidé.
Éric Caire n'a pas voulu commenter, préférant laisser les militants du parti juger de la situation. « Je vais laisser les militants, laisser les gens commenter les événements, analyser les événements, qui a fait quoi », a-t-il dit.
Le troisième candidat à la direction de l'ADQ, Christian Lévesque, s'est lui aussi gardé de commenter ouvertement les derniers développements. « Vous savez l'événement d'aujourd'hui concernant M. Taillon parle par lui-même », a-t-il soutenu.
Mais selon lui, la guerre ouverte que se sont livrée MM. Taillon et Caire sur la place publique a nui considérablement au parti. « La chicane n'a aidé personne. Quand est survenue la chicane, c'est devenu plus difficile tant au niveau du financement qu'au niveau du recrutement des nouveaux membres », a-t-il souligné.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Je viens de voter pour Éric Caire. Christian Lévesque à eu mon deuxième choix
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Très bon commentaire et résumé de campagne du blogue (Montréalais d'origine)
(Je ne sais pas si vous remarquez la même chose que moi mais je visite plusieurs blogues qui sont beaucoup mieux que des textes de journalistes soit disant neutre et sans parti prix. Dans les textes d'origine quand on parle de quelque chose on peut cliquer sur cette chose et voir les chiffres et référence. Anthurium.)
Le dénouement de la course à la chefferie adéquiste
Par Jean-Luc Autret
Catégories: politique
Tags: 18 octobe, ADQ, Éric Caire, Christian Lévesque, course à la chefferie adéquiste, Gilles Taillon, Jeff Plante, Mario Dumont, médias, politique, Québec
Après plusieurs mois de campagne, les membres de l’ADQ (je n’en suis pas, pour ceux qui le pense) doivent voter à partir d’aujourd’hui et dimanche vers 16h on connaîtra enfin le successeur à Mario Dumont.
Je ne vais pas faire un retour complet sur la campagne, je vais plutôt vous faire des commentaires sur quelques événements et mes prédictions sur le résultat et les perspectives d’avenir pour ce parti.
Tout d’abord, l’histoire de la candidature de Jeff Plante a ouvert la campagne. L’annonce de sa candidature en a dérangé plusieurs, personnellement, je n’aurais pas réagit publiquement à leur place. J’aimais bien sa présence, je pensais que ça apporterait plus de visibilité médiatique et un plus grand débat d’idées.
Son manque de signature suite au dépôt de son bulletin de candidature a prouvé qu’il avait bien peu d’appui. Pour ceux qui croient encore qu’il avait 1200 signatures, je vous demande d’avoir un peu plus de discernement.
Si Jeff Plante, polémiste qu’il est, avait réellement autant d’appui, il aurait pris des actions en justice pour prouver la validité de sa candidature. Son silence a prouvé la véracité des différents comptages de la direction. En passant, Jeff n’est plus à l’emploi de Tag Radio X depuis une semaine.
Christian Lévesque est sûrement la révélation de cette campagne. Il est passé d’un inconnu à un gars qui a un beau potentiel.
Son organisation en a surpris plus d’un, en étant le premier à déposer son bulletin de candidature. Il est un très bon vendeur que l’on m’a dit et il est beau bonhomme, un facteur qui peu influencer près de 50% des électeurs.
Par contre, au niveau idées ce ne fut pas la grande révolution.
J’aurais aimé qu’il aille plus loin dans le développement de ses idées. Considéré par plusieurs comme un peu plus de centre-gauche, il aurait pu innover en amenant des idées différentes qui aurait attiré une clientèle nouvelle (ou ramener une partie des 700 000 abstentionnistes de décembre) et qui aurait démontré sa capacité d’être pragmatique.
Il est celui qui a le plus progressé et sa gentillesse ne peut que laisser bonne bouche. Il est sans conteste le deuxième choix de la majorité des adéquistes. Si il réussi à finir 2e au 1er tour et que ce n’est pas terminé, il pourrait bien devenir le Stéphane Dion de l’ADQ.
Gilles Taillon m’a grandement surpris lorsqu’il a annoncé son intérêt pour succéder à Mario Dumont. Lui qui avait choisit de se présenter dans la région de l’Outaouais, un suicide politique pour n’importe qui, outre, un libéral.
Il m’a encore plus surpris en affirmant, pendant la campagne, qu’il allait se représenter à nouveau dans l’Outaouais s’il devient chef de l’ADQ.
Ça m’a complètement dérouté. Déjà que le prochain chef adéquiste n’aura pas la vie facile, me semble que ce n’est pas nécessaire de celà compliquer.
J’ai bien aimé son début de campagne avec son slogan du candidat de l’économie, par contre son programme sentait plus le réchauffé que d’autres choses. Le fait qu’il est écrit le programme de 2007 ne fait qu’il ne mérite pas d’être retravailler aujoud’hui.
Une autre chose qui m’a beaucoup surpris de sa part, c’est ces allégations que selon ses groupes-témoins, les gens ont votés pour l’ADQ en 2007 à cause du programme.
Ma mémoire me joue parfois des tours, mais je me souviens qu’il y avait aussi les accommodements raisonnables, l’essoufflement du premier gouvernement Charest, la présence d’André Boisclair qui était loin d’être apprécié par une forte majorité des électeurs péquistes. Tous des facteurs qui ont fait bouger l’électorat, il y avait pas juste le beau programme de l’ADQ.
Évidemment, on ne peut passer sous silence ses attaques contre Lévesque, mais particulièrement contre Éric Caire du quel il désirait sa démission. Il est bien spéciale que cette course ce termine par une nouvelle qui nous apprend que Gilles Taillon a aussi des erreurs dans son CV. Il est à noter que le CV de François Bonardel avait aussi des erreurs.
Il a eu aussi son histoire de cancer. C’est évidemment bien triste, mais j’ai pas bien compris pourquoi envoyer un courriel particulièrement vicieux aux journalistes pendant le point de presse d’Éric Caire alors qu’il était à penser à se retirer. Une stratégie de communication pour le moins inusité.
Côté programme, je l’ai aussi trouvé un peu trop timide, même que j’ai l’impression qu’il est contre la mixité en santé, pourtant une des forces de l’ADQ. Pour un gars qui aurait écrit le programme de l’ADQ en 2007 et en 2008, je trouve que la dizaine de pages de texte de son programme ne reflète pas la profondeur de ces connaissances.
En terminant, ce qui m’a fait décrocher de sa candidature c’est le genre d’appui qu’il a obtenu. Curieusement, ils y en a plusieurs qui semblent le voir comme un candidat de transition en attendant un probable messie. C’est exactement le genre de théorie que je n’aime pas du tout.
Par exemple, Pierre Harvey, un ancien candidat dans Orford, a écrit : « J’appuie toujours Gilles Taillon, que je considère être le plus près de la pensée première de Jean Allaire et le plus apte à assurer une transition en douceur avant l’arrivée d’un nouveau chef d’envergure.»
Puis le président du caucus, le député de Beauce-Nord, Janvier Grondin a appuyé cette semaine le candidat âgé de 64 ans en affirmant que M. Taillon est «l’homme d’expérience qui peut replacer les choses à l’ADQ. L’expérience de Gilles va apporter beaucoup à l’ADQ dans la prochaine année».
Ces deux exemples additionné à certains commentaires que l’on m’a dit concernant l’idée que l’ADQ pourrait avoir un chef pour deux ans et, après avoir monté dans les sondages, il céderait sa place à une vedette en attente me démontre un manque d’honnêteté flagrante envers ses propres supporteurs.
Je n’ai pas tellement l’impression que c’est la meilleure façon d’attirer des gens à voter pour soi. Bien qu’il possède la plus grande notoriété dans la population, je considère que Gilles Taillon n’a pas été à la hauteur des espérances.
Enfin, il ne reste qu’Éric Caire l’actuel député de La Peltrie.
Tout d’abord, il a l’avantage certain de déjà siéger à l’assemblée nationale. Considérant que ce parti n’a pas été en mesure de recueillir 15 % à Rivière-du-Loup, j’ai un peu de doute sur la capacité d’un nouveau chef de gagner un comté lors d’une élection partielle.
Lors de son premier mandat, alors que l’ADQ était l’opposition officielle, Éric Caire a su performer face à l’excellent ministre de la Santé Philippe Couillard. Il a même réussi à déposer un projet de loi sur la mixité en santé qui a obtenu l’appui de trois fédérations de médecins.
Du point de vue de son programme, il est sans nul doute celui qui a pris le temps de développer le plus ses idées, avec une cinquantaine de pages, Éric Caire et son équipe ont bien fait leur travail.
Mais pour moi, ce que j’ai préféré c’est la section nommé projet de parti. Avant de prendre le pouvoir, l’ADQ a beaucoup de travail à faire et ce ne sera pas de tout repos, peu importe le prochain chef. Il me semble que les deux autres auraient dû faire le même genre d’exercice.
Bien sûr, l’histoire du Baccalauréat ne m’a pas vraiment impressionné (pour moi, ça aurait jamais dû être inscrit, une session sur six !), mais il est celui qui me semble le apte à reprendre le flambeau.
Mes prédictions : Considérant qu’il y environ 14 000 membres, je crois que les gens vont voter dans une proportion d’environ 30% et qu’Éric Caire obtiendra 55% au premier tour, Gilles Taillon suivra avec 25% et Christian Lévesque clôturera avec 20%.
Pour le futur, je doute que Gilles Taillon restera impliqué très activement dans le parti, par contre la présence de Christian Lévesque sera incontournable et il devrait obtenir un poste important dans l’organisation, ses talents de vendeur seront bien important.
Pour ce qui est des priorités politique, je continuerai à pousser pour une commission d’enquête sur le monde de la construction, mais surtout je mettrai des efforts pour bien développer les différentes solutions qui seront proposées lors de la prochaine élection générale.
Mario Dumont avait un don pour mettre le doigt sur les bons bobos, par contre quand ça arrivait au moment de proposer des solutions tangibles, c’était beaucoup moins étoffé.
De plus, le concept de l’autonomie reste encore à être développer. J’ai déjà lu un texte adéquiste qui parlait de l’autonomie du Québec, mais aussi de celle des régions, des institutions et des personnes. Ça commençait à ressembler à un projet de société, j’avais bien aimé.
Dans l’hypothèse que j’ai raison, Éric Caire aura beaucoup de travail dès le 19 octobre. On pourra rapidement constater sa capacité d’être rassembleur, sinon, ce ne sera pas facile pour eux dans les 2-3 prochaines années.
En conclusion, lors des prochaines élections générales, je ciblerai, dès l’année prochaine, un certain nombre de comtés possiblement prenable. Une croissance de 15-20 sièges suite au prochain verdict populaire et l’ADQ aura passé à travers son purgatoire.
Pour ceux qui se posent la question pourquoi je n’ai pas pris ma carte de membre, c’est parce que la course à la chefferie m’a plutôt déçu et que pour l’instant je préfère continuer à les observer avant de m’impliquer activement dans le parti qui représente le mieux mes idées.
(Je ne sais pas si vous remarquez la même chose que moi mais je visite plusieurs blogues qui sont beaucoup mieux que des textes de journalistes soit disant neutre et sans parti prix. Dans les textes d'origine quand on parle de quelque chose on peut cliquer sur cette chose et voir les chiffres et référence. Anthurium.)
Le dénouement de la course à la chefferie adéquiste
Par Jean-Luc Autret
Catégories: politique
Tags: 18 octobe, ADQ, Éric Caire, Christian Lévesque, course à la chefferie adéquiste, Gilles Taillon, Jeff Plante, Mario Dumont, médias, politique, Québec
Après plusieurs mois de campagne, les membres de l’ADQ (je n’en suis pas, pour ceux qui le pense) doivent voter à partir d’aujourd’hui et dimanche vers 16h on connaîtra enfin le successeur à Mario Dumont.
Je ne vais pas faire un retour complet sur la campagne, je vais plutôt vous faire des commentaires sur quelques événements et mes prédictions sur le résultat et les perspectives d’avenir pour ce parti.
Tout d’abord, l’histoire de la candidature de Jeff Plante a ouvert la campagne. L’annonce de sa candidature en a dérangé plusieurs, personnellement, je n’aurais pas réagit publiquement à leur place. J’aimais bien sa présence, je pensais que ça apporterait plus de visibilité médiatique et un plus grand débat d’idées.
Son manque de signature suite au dépôt de son bulletin de candidature a prouvé qu’il avait bien peu d’appui. Pour ceux qui croient encore qu’il avait 1200 signatures, je vous demande d’avoir un peu plus de discernement.
Si Jeff Plante, polémiste qu’il est, avait réellement autant d’appui, il aurait pris des actions en justice pour prouver la validité de sa candidature. Son silence a prouvé la véracité des différents comptages de la direction. En passant, Jeff n’est plus à l’emploi de Tag Radio X depuis une semaine.
Christian Lévesque est sûrement la révélation de cette campagne. Il est passé d’un inconnu à un gars qui a un beau potentiel.
Son organisation en a surpris plus d’un, en étant le premier à déposer son bulletin de candidature. Il est un très bon vendeur que l’on m’a dit et il est beau bonhomme, un facteur qui peu influencer près de 50% des électeurs.
Par contre, au niveau idées ce ne fut pas la grande révolution.
J’aurais aimé qu’il aille plus loin dans le développement de ses idées. Considéré par plusieurs comme un peu plus de centre-gauche, il aurait pu innover en amenant des idées différentes qui aurait attiré une clientèle nouvelle (ou ramener une partie des 700 000 abstentionnistes de décembre) et qui aurait démontré sa capacité d’être pragmatique.
Il est celui qui a le plus progressé et sa gentillesse ne peut que laisser bonne bouche. Il est sans conteste le deuxième choix de la majorité des adéquistes. Si il réussi à finir 2e au 1er tour et que ce n’est pas terminé, il pourrait bien devenir le Stéphane Dion de l’ADQ.
Gilles Taillon m’a grandement surpris lorsqu’il a annoncé son intérêt pour succéder à Mario Dumont. Lui qui avait choisit de se présenter dans la région de l’Outaouais, un suicide politique pour n’importe qui, outre, un libéral.
Il m’a encore plus surpris en affirmant, pendant la campagne, qu’il allait se représenter à nouveau dans l’Outaouais s’il devient chef de l’ADQ.
Ça m’a complètement dérouté. Déjà que le prochain chef adéquiste n’aura pas la vie facile, me semble que ce n’est pas nécessaire de celà compliquer.
J’ai bien aimé son début de campagne avec son slogan du candidat de l’économie, par contre son programme sentait plus le réchauffé que d’autres choses. Le fait qu’il est écrit le programme de 2007 ne fait qu’il ne mérite pas d’être retravailler aujoud’hui.
Une autre chose qui m’a beaucoup surpris de sa part, c’est ces allégations que selon ses groupes-témoins, les gens ont votés pour l’ADQ en 2007 à cause du programme.
Ma mémoire me joue parfois des tours, mais je me souviens qu’il y avait aussi les accommodements raisonnables, l’essoufflement du premier gouvernement Charest, la présence d’André Boisclair qui était loin d’être apprécié par une forte majorité des électeurs péquistes. Tous des facteurs qui ont fait bouger l’électorat, il y avait pas juste le beau programme de l’ADQ.
Évidemment, on ne peut passer sous silence ses attaques contre Lévesque, mais particulièrement contre Éric Caire du quel il désirait sa démission. Il est bien spéciale que cette course ce termine par une nouvelle qui nous apprend que Gilles Taillon a aussi des erreurs dans son CV. Il est à noter que le CV de François Bonardel avait aussi des erreurs.
Il a eu aussi son histoire de cancer. C’est évidemment bien triste, mais j’ai pas bien compris pourquoi envoyer un courriel particulièrement vicieux aux journalistes pendant le point de presse d’Éric Caire alors qu’il était à penser à se retirer. Une stratégie de communication pour le moins inusité.
Côté programme, je l’ai aussi trouvé un peu trop timide, même que j’ai l’impression qu’il est contre la mixité en santé, pourtant une des forces de l’ADQ. Pour un gars qui aurait écrit le programme de l’ADQ en 2007 et en 2008, je trouve que la dizaine de pages de texte de son programme ne reflète pas la profondeur de ces connaissances.
En terminant, ce qui m’a fait décrocher de sa candidature c’est le genre d’appui qu’il a obtenu. Curieusement, ils y en a plusieurs qui semblent le voir comme un candidat de transition en attendant un probable messie. C’est exactement le genre de théorie que je n’aime pas du tout.
Par exemple, Pierre Harvey, un ancien candidat dans Orford, a écrit : « J’appuie toujours Gilles Taillon, que je considère être le plus près de la pensée première de Jean Allaire et le plus apte à assurer une transition en douceur avant l’arrivée d’un nouveau chef d’envergure.»
Puis le président du caucus, le député de Beauce-Nord, Janvier Grondin a appuyé cette semaine le candidat âgé de 64 ans en affirmant que M. Taillon est «l’homme d’expérience qui peut replacer les choses à l’ADQ. L’expérience de Gilles va apporter beaucoup à l’ADQ dans la prochaine année».
Ces deux exemples additionné à certains commentaires que l’on m’a dit concernant l’idée que l’ADQ pourrait avoir un chef pour deux ans et, après avoir monté dans les sondages, il céderait sa place à une vedette en attente me démontre un manque d’honnêteté flagrante envers ses propres supporteurs.
Je n’ai pas tellement l’impression que c’est la meilleure façon d’attirer des gens à voter pour soi. Bien qu’il possède la plus grande notoriété dans la population, je considère que Gilles Taillon n’a pas été à la hauteur des espérances.
Enfin, il ne reste qu’Éric Caire l’actuel député de La Peltrie.
Tout d’abord, il a l’avantage certain de déjà siéger à l’assemblée nationale. Considérant que ce parti n’a pas été en mesure de recueillir 15 % à Rivière-du-Loup, j’ai un peu de doute sur la capacité d’un nouveau chef de gagner un comté lors d’une élection partielle.
Lors de son premier mandat, alors que l’ADQ était l’opposition officielle, Éric Caire a su performer face à l’excellent ministre de la Santé Philippe Couillard. Il a même réussi à déposer un projet de loi sur la mixité en santé qui a obtenu l’appui de trois fédérations de médecins.
Du point de vue de son programme, il est sans nul doute celui qui a pris le temps de développer le plus ses idées, avec une cinquantaine de pages, Éric Caire et son équipe ont bien fait leur travail.
Mais pour moi, ce que j’ai préféré c’est la section nommé projet de parti. Avant de prendre le pouvoir, l’ADQ a beaucoup de travail à faire et ce ne sera pas de tout repos, peu importe le prochain chef. Il me semble que les deux autres auraient dû faire le même genre d’exercice.
Bien sûr, l’histoire du Baccalauréat ne m’a pas vraiment impressionné (pour moi, ça aurait jamais dû être inscrit, une session sur six !), mais il est celui qui me semble le apte à reprendre le flambeau.
Mes prédictions : Considérant qu’il y environ 14 000 membres, je crois que les gens vont voter dans une proportion d’environ 30% et qu’Éric Caire obtiendra 55% au premier tour, Gilles Taillon suivra avec 25% et Christian Lévesque clôturera avec 20%.
Pour le futur, je doute que Gilles Taillon restera impliqué très activement dans le parti, par contre la présence de Christian Lévesque sera incontournable et il devrait obtenir un poste important dans l’organisation, ses talents de vendeur seront bien important.
Pour ce qui est des priorités politique, je continuerai à pousser pour une commission d’enquête sur le monde de la construction, mais surtout je mettrai des efforts pour bien développer les différentes solutions qui seront proposées lors de la prochaine élection générale.
Mario Dumont avait un don pour mettre le doigt sur les bons bobos, par contre quand ça arrivait au moment de proposer des solutions tangibles, c’était beaucoup moins étoffé.
De plus, le concept de l’autonomie reste encore à être développer. J’ai déjà lu un texte adéquiste qui parlait de l’autonomie du Québec, mais aussi de celle des régions, des institutions et des personnes. Ça commençait à ressembler à un projet de société, j’avais bien aimé.
Dans l’hypothèse que j’ai raison, Éric Caire aura beaucoup de travail dès le 19 octobre. On pourra rapidement constater sa capacité d’être rassembleur, sinon, ce ne sera pas facile pour eux dans les 2-3 prochaines années.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
moi si je faisais parti de son parti ...je dis bien si ...je voterais pour Gilles Taillon...garochez moi pas de roches...lol... comme j'ai parlé sur le sujet vla quelques pages je l'ai connu personnellement vla plusieurs années (dans les années 80) il était directeur du personnel à notre commission scolaire et je peux dire qu'il était très aimé. J'étais présidente de syndicat dans ce temps là et j'ai eu à m'assoire avec pour négocier des choses et il était parlable. Il a déjà été du coté du syndicat avant ca quand il était employé syndiqué et non en tant que cadre faut s'entendre donc il connaissait les 2 cotés de la médaille... partie partonale et partie syndicaliste et je peux vous dire ca été le seul dans mes 8 années de syndicalistes que j'ai été capable de m'assoir avec sans se crier par la tête et arriver à des ententes. Je connais très bien sa femme Ghisèle une très bonne amie dans le temps avant qu'elle devienne sa femme. Il a ensuite travaillé pour le Ministère de l'éducation et par la suite à la Fédération des commissions scolaires comme président je crois. Je voterai pas pour autant pour son parti. Je partageais mon expérience avec lui en tant que directeur du personnel de la commission scolaire
Dernière modification par Carmelle le ven. oct. 16, 2009 8:09 pm, modifié 6 fois.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Chronique
Le chemin de croix de l'ADQ
Donald Charette
16/10/2009 09h43
Donald Charette La course à la succession de Mario Dumont à la tête de l’Action démocratique du Québec aura été un long chemin de croix.
Il n’est pas facile d’être le troisième parti au Québec et on a vu par le passé l’Union nationale s’effondrer ou le Parti Égalité connaître une poussée de popularité, avant de disparaître de l’écran radar. La troisième voie conduit souvent à l’oubli politique.
Le cas de l’ADQ est différent de celui de l’Union nationale, qui a dominé la vie politique du Québec pendant des décennies avant de s’étioler. L’ADQ est un parti jeune qui défend des idées à contre-courant de la pensée qui a défini le Québec que nous connaissons maintenant. C’est, ou c’était, le parti des remises en question, des coups de pied dans les mollets au système, du parti pris de la classe moyenne qui en a ras le pompon d’engraisser l’État avec ses taxes et impôts.
L’ADQ a suscité des espoirs de changement avant de laisser tomber l’électorat avec ses erreurs de stratégie largement imputables à Mario Dumont qui a vite compris le message le soir des élections.
La question est de savoir si l’ADQ peut survivre à Mario Dumont et s’il y a de la place pour une idéologie de droite au Québec.
La course au leadership adéquiste a semé le doute. Normalement, une course à la direction permet de mobiliser les membres, nourrir des débats, vendre des cartes, attirer l’attention des médias nationaux, revitaliser un parti.
C’est tout le contraire qui s’est produit au cours des derniers mois et l’ADQ est aux abois à la veille du congrès au leadership.
Dès le départ, on a jonglé avec les candidatures controversées du maire Stéphane Gendron de Huntingdon, et de Jean-François Plante qui a finalement déclaré forfait.
Révélation croustillante, le candidat Lévesque a donné un coup de pouce à son adversaire Plante pour obtenir assez de signatures. En échange, ce dernier devait se tenir « tranquille » durant les débats.
C’est la séance de bitchage» de septembre entre Gilles Taillon et Éric Caire qui a dégoûté les plus endurcis des adéquistes. Après les révélations du Journal de Montréal sur des curriculum vitæ « améliorés », le candidat Taillon a accusé le candidat Caire de la rigueur d’être un tricheur. C’est à ce moment que le ventilateur à purin s’est mis en marche. Il est tout à fait normal qu’une lutte à la direction d’un parti donne lieu à des escarmouches ou à des prises de bec, mais on a rarement vu des attaques aussi basses et aussi assassines dans la même formation politique.
Gilles Taillon a semé la zizanie et Éric Caire n’a pas su s’élever au-dessus de ces attaques personnelles et poser comme un rassembleur.
Les trois prétendants ont bien vu qu’ils conduisaient leur navire sur les récifs et, lors d’un débat à Bécancour, ils ont tenté de ramener le gouvernail mais le mal était fait. La bisbille a occulté complètement le discours de changement que devait porter l’ADQ.
Les prochains mois seront cruciaux pour les adéquistes. Le nouveau chef peut bâtir sur une équipe parlementaires de six députés expérimentés et miser sur trois ans de répit avant des élections. Il devra surtout convaincre les Québécois que l’ADQ mérite une autre chance et n’est pas un regroupement d’amateurs qui jouent à la politique.
Il serait dommage de saboter un parti qui osait et qui offrait une alternative entre le PQ et le PLQ et qui avait le don de les aiguillonner sur les questions qui intéressent les électeurs.
Le chemin de croix de l'ADQ
Donald Charette
16/10/2009 09h43
Donald Charette La course à la succession de Mario Dumont à la tête de l’Action démocratique du Québec aura été un long chemin de croix.
Il n’est pas facile d’être le troisième parti au Québec et on a vu par le passé l’Union nationale s’effondrer ou le Parti Égalité connaître une poussée de popularité, avant de disparaître de l’écran radar. La troisième voie conduit souvent à l’oubli politique.
Le cas de l’ADQ est différent de celui de l’Union nationale, qui a dominé la vie politique du Québec pendant des décennies avant de s’étioler. L’ADQ est un parti jeune qui défend des idées à contre-courant de la pensée qui a défini le Québec que nous connaissons maintenant. C’est, ou c’était, le parti des remises en question, des coups de pied dans les mollets au système, du parti pris de la classe moyenne qui en a ras le pompon d’engraisser l’État avec ses taxes et impôts.
L’ADQ a suscité des espoirs de changement avant de laisser tomber l’électorat avec ses erreurs de stratégie largement imputables à Mario Dumont qui a vite compris le message le soir des élections.
La question est de savoir si l’ADQ peut survivre à Mario Dumont et s’il y a de la place pour une idéologie de droite au Québec.
La course au leadership adéquiste a semé le doute. Normalement, une course à la direction permet de mobiliser les membres, nourrir des débats, vendre des cartes, attirer l’attention des médias nationaux, revitaliser un parti.
C’est tout le contraire qui s’est produit au cours des derniers mois et l’ADQ est aux abois à la veille du congrès au leadership.
Dès le départ, on a jonglé avec les candidatures controversées du maire Stéphane Gendron de Huntingdon, et de Jean-François Plante qui a finalement déclaré forfait.
Révélation croustillante, le candidat Lévesque a donné un coup de pouce à son adversaire Plante pour obtenir assez de signatures. En échange, ce dernier devait se tenir « tranquille » durant les débats.
C’est la séance de bitchage» de septembre entre Gilles Taillon et Éric Caire qui a dégoûté les plus endurcis des adéquistes. Après les révélations du Journal de Montréal sur des curriculum vitæ « améliorés », le candidat Taillon a accusé le candidat Caire de la rigueur d’être un tricheur. C’est à ce moment que le ventilateur à purin s’est mis en marche. Il est tout à fait normal qu’une lutte à la direction d’un parti donne lieu à des escarmouches ou à des prises de bec, mais on a rarement vu des attaques aussi basses et aussi assassines dans la même formation politique.
Gilles Taillon a semé la zizanie et Éric Caire n’a pas su s’élever au-dessus de ces attaques personnelles et poser comme un rassembleur.
Les trois prétendants ont bien vu qu’ils conduisaient leur navire sur les récifs et, lors d’un débat à Bécancour, ils ont tenté de ramener le gouvernail mais le mal était fait. La bisbille a occulté complètement le discours de changement que devait porter l’ADQ.
Les prochains mois seront cruciaux pour les adéquistes. Le nouveau chef peut bâtir sur une équipe parlementaires de six députés expérimentés et miser sur trois ans de répit avant des élections. Il devra surtout convaincre les Québécois que l’ADQ mérite une autre chance et n’est pas un regroupement d’amateurs qui jouent à la politique.
Il serait dommage de saboter un parti qui osait et qui offrait une alternative entre le PQ et le PLQ et qui avait le don de les aiguillonner sur les questions qui intéressent les électeurs.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Carmelle a écrit : moi si je faisais parti de son parti ...je dis bien si ...je voterais pour Gilles Taillon...garochez moi pas de roches...lol... comme j'ai parlé sur le sujet vla quelques pages je l'ai connu personnellement vla plusieurs années (dans les années 80) il était directeur du personnel à notre commission scolaire et je peux dire qu'il était très aimé. J'étais présidente de syndicat dans ce temps là et j'ai eu à m'assoire avec pour négocier des choses et il était parlable. Il a déjà été du coté du syndicat avant ca quand il était employé syndiqué et non en tant que cadre faut s'entendre donc il connaissait les 2 cotés de la médaille... partie partonale et partie syndicaliste et je peux vous dire ca été le seul dans mes 8 années de syndicalistes que j'ai été capable de m'assoir avec sans se crier par la tête et arriver à des ententes. Je connais très bien sa femme Ghisèle une très bonne amie dans le temps avant qu'elle devienne sa femme. Il a ensuite travaillé pour le Ministère de l'éducation et par la suite à la Fédération des commissions scolaires comme président je crois. Je voterai pas pour autant pour son parti. Je partageais mon expérience avec lui en tant que directeur du personnel de la commission scolaire
Il a peut être changé. Au début il était mon deuxième choix mais là je ne veux pas de lui comme chef de l'ADQ IL ne semble pas aimer ce parti. Je pense qu'il s'aime beaucoup. Je fait une prédiction. Si il n'est pas chef il crachera tout son fiel sur l'ADQ sur Éric Caire et cie.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Si l'ADQ meurt, un autre parti de droite le remplacera. Cette fois ça sera très clair. Beaucoup de gens de droite se sont complètement désintéressé de l'ADQ et attendent justement sa mort. Moi je pense qu'on peut encore faire quelques chose avec l'ADQ.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Éric Caire : un leader d’avenir pour le Québec
16 octobre 2009 at 16:49
Un collectif de seize jeunes adéquistes donnent leur appui à Éric Caire
C’est cette fin de semaine que des milliers d’adéquistes décideront de la personne qui portera sur ses épaules l’avenir de leur parti. À quelques heures du début du vote téléphonique, nous sommes seize membres jeunes de l’ADQ à prendre l’initiative d’expliquer notre appui sans réserve à Éric Caire pour diriger notre formation politique.
Lorsqu’un jeune prend la décision de s’impliquer dans un parti politique, c’est d’abord et avant tout parce qu’il est inspiré par un leader fort qui va se tenir debout pour défendre ses idées. C’est exactement pour cette raison qu’un nombre important de jeunes adéquistes ont décidé d’appuyer Éric Caire. À nos yeux, il est incontestablement le meilleur candidat pour défendre les idées de l’ADQ de même que celui qui détient le plus grand leadership.
Depuis 2007, Éric Caire a été le député adéquiste qui a le plus surpris. Après que Mario Dumont l’ait placé en face de Philippe Couillard dans les dossiers de santé, il a réussi à lui tenir tête jusqu’à ce qu’il démissionne. En plus de ses questions poussées et son argumentaire efficace, il a déposé un projet de loi sur la mixité en santé qui a obtenu l’appui de nombreuses associations de médecins. Au bout de quelques mois uniquement, Éric Caire était considéré comme une étoile montante de l’ADQ et comme un acteur clé dans le domaine de la santé au Québec.
Après la démission de Mario Dumont, nombreux sont les jeunes adéquistes qui ont été séduits par les idées d’Éric Caire. Son franc-parler au sujet de la réduction de la taille de l’État, de la privatisation de la SAQ ou de la réévaluation des salaires des employés du gouvernement font de lui le candidat le plus crédible pour s’attaquer à la réduction de la dette. Nul besoin de dire à quel point cet enjeu est crucial pour la génération que nous représentons. Par ailleurs, ses positions audacieuses sur des sujets comme les frais de scolarité et la liberté syndicale ne font que confirmer à quel point il a le courage de ses convictions.
Outre le fait d’avoir des idées qui rejoignent celles des jeunes adéquistes et d’être le seul candidat élu, Éric Caire possède une personnalité forte qui rejoint bon nombre d’entre nous. En plus d’avoir encore plusieurs années de politique devant lui, il détient déjà une incontestable expérience en politique. Il milite pour l’ADQ depuis plus de 10 ans et il est déjà un parlementaire aguerri. Si un adversaire comme Philippe Couillard a eu de la difficulté à débattre avec lui, nous vous laissons vous imaginer ce que ce sera contre Jean Charest et Pauline Marois.
Nous avons donc la conviction qu’Éric Caire est le meilleur candidat pour succéder à Mario Dumont et rebâtir le parti en vue des prochaines élections. Le Québec a besoin d’une troisième voie forte à l’Assemblée nationale et nous sommes aujourd’hui plus que jamais persuadés que c’est avec Éric Caire que cette troisième voie se manifestera et prendra le pouvoir.
Martin-Karl Bourbonnais, Président – Commission des jeunes de l’ADQ
Bruno Lemieux, Conseiller régional de l’Outaouais – Commission des jeunes de l’ADQ
Anne Rochon, Conseillère régionale de Lanaudière – Commission des jeunes de l’ADQ
Anaïs Pelletier, Conseillère régionale du Bas-Saint-Laurent – Commission des jeunes de l’ADQ
Ian Sénéchal, Directeur du financement – Commission des jeunes de l’ADQ
Guillaume S. Leduc, Directeur des communications – Commission des jeunes de l’ADQ
Jean-François Landry, Président – Association adéquiste de l’Université Laval
Cédric Lavoie, Directeur de l’organisation – Commission des jeunes de l’ADQ
Michael Gonneville, Conseiller régional de la Mauricie – Commission des jeunes de l’ADQ
Tristan Rivest-Abel, Conseiller régional de l’Abitibi-Témiscamingue – Commission des jeunes de l’ADQ
Pierre-Luc Jean, Conseiller régional de Chaudière-Appalaches – Commission des jeunes de l’ADQ
Alexandre Forest, militant jeune de l’ouest de Montréal pour l’ADQ
Guy Rouillard, militant jeune de Québec pour l’ADQ
Laura-Émilie Côté, Vice-présidente aux finances – Association adéquiste de l’Université Laval
Pierre-Olivier Bastien-Dionne, Conseiller régional de Québec – Commission des jeunes de l’ADQ
Denis Claveau, Vice-président aux affaires politiques – Association adéquiste de l’Université Laval
16 octobre 2009 at 16:49
Un collectif de seize jeunes adéquistes donnent leur appui à Éric Caire
C’est cette fin de semaine que des milliers d’adéquistes décideront de la personne qui portera sur ses épaules l’avenir de leur parti. À quelques heures du début du vote téléphonique, nous sommes seize membres jeunes de l’ADQ à prendre l’initiative d’expliquer notre appui sans réserve à Éric Caire pour diriger notre formation politique.
Lorsqu’un jeune prend la décision de s’impliquer dans un parti politique, c’est d’abord et avant tout parce qu’il est inspiré par un leader fort qui va se tenir debout pour défendre ses idées. C’est exactement pour cette raison qu’un nombre important de jeunes adéquistes ont décidé d’appuyer Éric Caire. À nos yeux, il est incontestablement le meilleur candidat pour défendre les idées de l’ADQ de même que celui qui détient le plus grand leadership.
Depuis 2007, Éric Caire a été le député adéquiste qui a le plus surpris. Après que Mario Dumont l’ait placé en face de Philippe Couillard dans les dossiers de santé, il a réussi à lui tenir tête jusqu’à ce qu’il démissionne. En plus de ses questions poussées et son argumentaire efficace, il a déposé un projet de loi sur la mixité en santé qui a obtenu l’appui de nombreuses associations de médecins. Au bout de quelques mois uniquement, Éric Caire était considéré comme une étoile montante de l’ADQ et comme un acteur clé dans le domaine de la santé au Québec.
Après la démission de Mario Dumont, nombreux sont les jeunes adéquistes qui ont été séduits par les idées d’Éric Caire. Son franc-parler au sujet de la réduction de la taille de l’État, de la privatisation de la SAQ ou de la réévaluation des salaires des employés du gouvernement font de lui le candidat le plus crédible pour s’attaquer à la réduction de la dette. Nul besoin de dire à quel point cet enjeu est crucial pour la génération que nous représentons. Par ailleurs, ses positions audacieuses sur des sujets comme les frais de scolarité et la liberté syndicale ne font que confirmer à quel point il a le courage de ses convictions.
Outre le fait d’avoir des idées qui rejoignent celles des jeunes adéquistes et d’être le seul candidat élu, Éric Caire possède une personnalité forte qui rejoint bon nombre d’entre nous. En plus d’avoir encore plusieurs années de politique devant lui, il détient déjà une incontestable expérience en politique. Il milite pour l’ADQ depuis plus de 10 ans et il est déjà un parlementaire aguerri. Si un adversaire comme Philippe Couillard a eu de la difficulté à débattre avec lui, nous vous laissons vous imaginer ce que ce sera contre Jean Charest et Pauline Marois.
Nous avons donc la conviction qu’Éric Caire est le meilleur candidat pour succéder à Mario Dumont et rebâtir le parti en vue des prochaines élections. Le Québec a besoin d’une troisième voie forte à l’Assemblée nationale et nous sommes aujourd’hui plus que jamais persuadés que c’est avec Éric Caire que cette troisième voie se manifestera et prendra le pouvoir.
Martin-Karl Bourbonnais, Président – Commission des jeunes de l’ADQ
Bruno Lemieux, Conseiller régional de l’Outaouais – Commission des jeunes de l’ADQ
Anne Rochon, Conseillère régionale de Lanaudière – Commission des jeunes de l’ADQ
Anaïs Pelletier, Conseillère régionale du Bas-Saint-Laurent – Commission des jeunes de l’ADQ
Ian Sénéchal, Directeur du financement – Commission des jeunes de l’ADQ
Guillaume S. Leduc, Directeur des communications – Commission des jeunes de l’ADQ
Jean-François Landry, Président – Association adéquiste de l’Université Laval
Cédric Lavoie, Directeur de l’organisation – Commission des jeunes de l’ADQ
Michael Gonneville, Conseiller régional de la Mauricie – Commission des jeunes de l’ADQ
Tristan Rivest-Abel, Conseiller régional de l’Abitibi-Témiscamingue – Commission des jeunes de l’ADQ
Pierre-Luc Jean, Conseiller régional de Chaudière-Appalaches – Commission des jeunes de l’ADQ
Alexandre Forest, militant jeune de l’ouest de Montréal pour l’ADQ
Guy Rouillard, militant jeune de Québec pour l’ADQ
Laura-Émilie Côté, Vice-présidente aux finances – Association adéquiste de l’Université Laval
Pierre-Olivier Bastien-Dionne, Conseiller régional de Québec – Commission des jeunes de l’ADQ
Denis Claveau, Vice-président aux affaires politiques – Association adéquiste de l’Université Laval
Prière et chant religieux
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