Course à la succession à l'ADQ
Re: Course à la succession à l'ADQ
ben normal diane le plq aussi a fait ca avec les députés
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Course à la succession à l'ADQ
oui je sais mais il avait moins de difference entre les deux partis concernésEarendil a écrit : ben normal diane le plq aussi a fait ca avec les députés
Marois ne sais plus quoi faire pour rehausser son pouvoir
L'ADQ est federaliste il ressemble au conservateur
Il a deja eu au Québec un partie conservateur
peut etre que L'ADQ devrait changer le nom du parti
gauche droite ne va pas ensemble
Dernière modification par Diane le lun. nov. 09, 2009 4:31 pm, modifié 2 fois.
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Course à la succession à l'ADQ
Je dirais plus ou moins fédéraliste. Je me souviens lorsque Mario Dumont a quitté le parti libéral pour fonder l'ADQ, il était près pour la souveraineté du Québec.Diane a écrit : [...]
L'ADQ est federaliste
Lison de Gatineau
Re: Course à la succession à l'ADQ
Pourtant Bachand, ministre des finances, qui a été un ténor de la souveraineté a bien changé d'allégeance sans trop de mal, non? De même que Lucien Bouchard, Jean Lapierre, et combien d'autres? Charest, premier ministre de cette province, de conservateur qu'il était est devenu un bon libéral...Diane a écrit : [...]
oui je sais mais il avait moins de difference entre les deux partis concernés
Marois ne sais plus quoi faire pour rehausser son pouvoir
L'ADQ est federaliste il ressemble au conservateur
Il a deja eu au Québec un partie conservateur
peut etre que L'ADQ devrait changer le nom du parti
gauche droite ne va pas ensemble

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Course à la succession à l'ADQ
bien oui par soif de pouvoir
c'est pareil pour un joueur de hockey
je vais au Canadien non pas de coupe alors je vais à Boston , pas de couple etc
cela ne fait pas trop serieux
c'est pareil pour un joueur de hockey
je vais au Canadien non pas de coupe alors je vais à Boston , pas de couple etc
cela ne fait pas trop serieux
Dernière modification par Diane le lun. nov. 09, 2009 5:59 pm, modifié 1 fois.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié le 07 novembre 2009 à 08h46 | Mis à jour le 07 novembre 2009 à 08h46
ADQ: pitié, assez!
Vincent Marissal
La Presse
Lorsque Gilles Taillon est devenu chef de l'ADQ en lambeaux, il y a trois semaines, bien peu de gens, y compris dans son propre parti, lui prédisaient des jours fastes.
La plus élémentaire des civilités exigeait tout de même qu'on lui accorde une chance. Ne serait-ce que par respect pour les Québécois qui croyaient encore à cette troisième voie.
Lorsque l'on a appris quelques jours plus tard qu'il devait, en fait, sa victoire à un seul vote enregistré par le génial Infoman caché sous le nom du défunt Omar Bongo, c'est devenu franchement burlesque. La décence élémentaire dictait toutefois de ne pas en rajouter, de ne pas tirer sur les ambulances, comme disait Robert Bourassa.
Idem lorsque Sylvie Roy s'est mise la semaine dernière à tirer dans toutes les directions sous le couvert de son immunité parlementaire. Le gouvernement Charest, qui ne tolère pas les questions sur son intégrité, a sorti une masse pour écraser la mouche qui lui tournait autour des oreilles, mais cela a été aussi grossier qu'inutile, puisque les derniers survivants de l'ADQ manifestent un empressement pathologique à orchestrer leur propre disparition.
Depuis hier, le burlesque a tourné au pathétique avec la démission de deux de ses députés (un tiers du caucus) et des révélations sur des manoeuvres inappropriées pour élire le chef actuel.
Pitié, assez!
Combien de temps encore ce parti creusera-t-il sa propre tombe? Quel est le prochain épisode loufoque des joyeux naufragés de l'ADQ? Que reste-t-il de crédibilité à son nouveau chef?
Que reste-t-il de l'ADQ, point? À l'Assemblée nationale, quatre députés dirigés par un chef absent, dont Sylvie Roy, qui s'est complètement discréditée avec ses attaques à l'emporte-pièce contre le gouvernement, et François Bonnardel, entaché par cette histoire de financement par les dirigeants du parti au profit de Gilles Taillon.
Sur le terrain, quelques milliers de membres démobilisés (on le serait à moins), dont seulement un tiers s'est donné la peine de voter au téléphone le mois dernier pour choisir le nouveau chef. Combien de membres sont partis après les «révélations» d'Infoman? Combien s'en iront maintenant, à la suite des députés Éric Caire et Marc Picard? Qui voudra encore s'engager et donner de l'argent à l'ADQ?
Le départ d'Éric Caire fait d'autant plus mal que ce député, rescapé de la débâcle de décembre 2008, représentait ce qui a toujours caractérisé l'ADQ et ce qui expliquait son pouvoir d'attraction auprès d'un électorat: jeune parent de tendance centre-droite qui ne se reconnaît plus dans les «vieux» partis.
Après avoir accordé, en mars dernier, un certain statut à l'ADQ à l'Assemblée nationale (budget de recherche, participation à la période des questions), il sera difficile de l'en priver maintenant. Ce serait pourtant lui rendre un précieux service. On peut garder l'ADQ sur le respirateur encore des mois (le gouvernement, après tout, préfère probablement «brûler» du temps à la période des questions en donnant de l'espace à un parti en déroute plutôt qu'au Parti québécois) ou on peut abréger ses souffrances (et les nôtres). Cela ne veut pas dire que les députés élus sous la bannière adéquiste n'ont aucune valeur et aucune légitimité, bien au contraire. Cela ne veut pas dire non plus que les idées qu'ils ont défendues au cours des dernières élections se sont évaporées. Mais à l'évidence, le véhicule ADQ n'est plus qu'une carcasse condamnée à rouiller dans l'arrière-cour de la politique québécoise.
Gilles Taillon, quant à lui, devrait se rendre à l'évidence: il n'a ni la poigne ni le charisme (sans parler d'une légitimité douteuse) pour ressusciter ce parti.
La dernière chance qu'il reste à l'ADQ, infinitésimale, entendons-nous, passe peut-être par Gérard Deltell, un jeune politicien doué qui a su rester en dehors des folies qui ont mené l'ADQ où elle est aujourd'hui.
Pour joindre notre chroniqueur: vincent.marissal@lapresse.ca
ADQ: pitié, assez!
Vincent Marissal
La Presse
Lorsque Gilles Taillon est devenu chef de l'ADQ en lambeaux, il y a trois semaines, bien peu de gens, y compris dans son propre parti, lui prédisaient des jours fastes.
La plus élémentaire des civilités exigeait tout de même qu'on lui accorde une chance. Ne serait-ce que par respect pour les Québécois qui croyaient encore à cette troisième voie.
Lorsque l'on a appris quelques jours plus tard qu'il devait, en fait, sa victoire à un seul vote enregistré par le génial Infoman caché sous le nom du défunt Omar Bongo, c'est devenu franchement burlesque. La décence élémentaire dictait toutefois de ne pas en rajouter, de ne pas tirer sur les ambulances, comme disait Robert Bourassa.
Idem lorsque Sylvie Roy s'est mise la semaine dernière à tirer dans toutes les directions sous le couvert de son immunité parlementaire. Le gouvernement Charest, qui ne tolère pas les questions sur son intégrité, a sorti une masse pour écraser la mouche qui lui tournait autour des oreilles, mais cela a été aussi grossier qu'inutile, puisque les derniers survivants de l'ADQ manifestent un empressement pathologique à orchestrer leur propre disparition.
Depuis hier, le burlesque a tourné au pathétique avec la démission de deux de ses députés (un tiers du caucus) et des révélations sur des manoeuvres inappropriées pour élire le chef actuel.
Pitié, assez!
Combien de temps encore ce parti creusera-t-il sa propre tombe? Quel est le prochain épisode loufoque des joyeux naufragés de l'ADQ? Que reste-t-il de crédibilité à son nouveau chef?
Que reste-t-il de l'ADQ, point? À l'Assemblée nationale, quatre députés dirigés par un chef absent, dont Sylvie Roy, qui s'est complètement discréditée avec ses attaques à l'emporte-pièce contre le gouvernement, et François Bonnardel, entaché par cette histoire de financement par les dirigeants du parti au profit de Gilles Taillon.
Sur le terrain, quelques milliers de membres démobilisés (on le serait à moins), dont seulement un tiers s'est donné la peine de voter au téléphone le mois dernier pour choisir le nouveau chef. Combien de membres sont partis après les «révélations» d'Infoman? Combien s'en iront maintenant, à la suite des députés Éric Caire et Marc Picard? Qui voudra encore s'engager et donner de l'argent à l'ADQ?
Le départ d'Éric Caire fait d'autant plus mal que ce député, rescapé de la débâcle de décembre 2008, représentait ce qui a toujours caractérisé l'ADQ et ce qui expliquait son pouvoir d'attraction auprès d'un électorat: jeune parent de tendance centre-droite qui ne se reconnaît plus dans les «vieux» partis.
Après avoir accordé, en mars dernier, un certain statut à l'ADQ à l'Assemblée nationale (budget de recherche, participation à la période des questions), il sera difficile de l'en priver maintenant. Ce serait pourtant lui rendre un précieux service. On peut garder l'ADQ sur le respirateur encore des mois (le gouvernement, après tout, préfère probablement «brûler» du temps à la période des questions en donnant de l'espace à un parti en déroute plutôt qu'au Parti québécois) ou on peut abréger ses souffrances (et les nôtres). Cela ne veut pas dire que les députés élus sous la bannière adéquiste n'ont aucune valeur et aucune légitimité, bien au contraire. Cela ne veut pas dire non plus que les idées qu'ils ont défendues au cours des dernières élections se sont évaporées. Mais à l'évidence, le véhicule ADQ n'est plus qu'une carcasse condamnée à rouiller dans l'arrière-cour de la politique québécoise.
Gilles Taillon, quant à lui, devrait se rendre à l'évidence: il n'a ni la poigne ni le charisme (sans parler d'une légitimité douteuse) pour ressusciter ce parti.
La dernière chance qu'il reste à l'ADQ, infinitésimale, entendons-nous, passe peut-être par Gérard Deltell, un jeune politicien doué qui a su rester en dehors des folies qui ont mené l'ADQ où elle est aujourd'hui.
Pour joindre notre chroniqueur: vincent.marissal@lapresse.ca
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Mise à jour: 09/11/2009 21:53
Politique
Le président de l'ADQ remet sa démission
(PC)
Le président de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Charpentier, a remis sa démission au chef, Gilles Taillon, lundi soir.
«Les récents événements me dictent de prendre mes distances envers un parti que je dois servir avec toute la sérénité requise», écrit M. Charpentier dans une courte lettre.
«Les énergies consacrées depuis la dernière élection à reconstruire et à restructurer l'organisation ont permis d'amorcer une réflexion sur de nouvelles pistes politiques qui vont rassembler à nouveau les militants et les Québécois autour de la mission centrale de l'ADQ. Je suis fier du travail accompli.»
Gilles Taillon a accepté la démission de M. Charpentier, le remerciant pour son travail des dernières années.
Le départ de Mario Charpentier survient trois jours après que les députés adéquistes Eric Caire et Marc Picard eurent claqué la porte du parti en raison de leur désaccord avec le leadership de Gilles Taillon.
Ils siègeront comme indépendants jusqu'aux prochaines élections.
Un troisième député de l'ADQ, Gérard Deltell, a laissé planer, lundi, la possibilité d'abandonner à son tour la bannière adéquiste.
Selon ce qu'a rapporté Radio-Canada, lundi, les quatre députés de l'ADQ toujours en poste se réuniront mardi matin, à 8h30, sans leur chef, pour discuter du leadership de ce dernier.
Puis, Janvier Grondin, Sylvie Roy, Gérard Deltell et François Bonnardel prendront part à un deuxième caucus, à 12h, cette fois en compagnie de Gilles Taillon.
La semaine dernière, le réseau TVA révélait que l'ex-président de l'ADQ n'avait pas respecté son devoir de neutralité dans la course à la direction, en finançant la campagne de Gilles Taillon.
M. Taillon a soutenu ne pas être au courant de cette affaire.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 15323.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Politique
Le président de l'ADQ remet sa démission
(PC)
Le président de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Charpentier, a remis sa démission au chef, Gilles Taillon, lundi soir.
«Les récents événements me dictent de prendre mes distances envers un parti que je dois servir avec toute la sérénité requise», écrit M. Charpentier dans une courte lettre.
«Les énergies consacrées depuis la dernière élection à reconstruire et à restructurer l'organisation ont permis d'amorcer une réflexion sur de nouvelles pistes politiques qui vont rassembler à nouveau les militants et les Québécois autour de la mission centrale de l'ADQ. Je suis fier du travail accompli.»
Gilles Taillon a accepté la démission de M. Charpentier, le remerciant pour son travail des dernières années.
Le départ de Mario Charpentier survient trois jours après que les députés adéquistes Eric Caire et Marc Picard eurent claqué la porte du parti en raison de leur désaccord avec le leadership de Gilles Taillon.
Ils siègeront comme indépendants jusqu'aux prochaines élections.
Un troisième député de l'ADQ, Gérard Deltell, a laissé planer, lundi, la possibilité d'abandonner à son tour la bannière adéquiste.
Selon ce qu'a rapporté Radio-Canada, lundi, les quatre députés de l'ADQ toujours en poste se réuniront mardi matin, à 8h30, sans leur chef, pour discuter du leadership de ce dernier.
Puis, Janvier Grondin, Sylvie Roy, Gérard Deltell et François Bonnardel prendront part à un deuxième caucus, à 12h, cette fois en compagnie de Gilles Taillon.
La semaine dernière, le réseau TVA révélait que l'ex-président de l'ADQ n'avait pas respecté son devoir de neutralité dans la course à la direction, en finançant la campagne de Gilles Taillon.
M. Taillon a soutenu ne pas être au courant de cette affaire.
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Lison de Gatineau
Re: Course à la succession à l'ADQ
Agence QMI /
Mise à jour : 10/11/2009 06:00
ADQ
Gilles Taillon pourrait être forcé de démissionner
C'est une rencontre cruciale que vont tenir ce matin à 8h30 les quatre députés toujours fidèles à l'ADQ. Sylvie Roy, François Bonnardel, Janvier Grondin et Gérard Deltell pourraient carrément demander la démission de leur nouveau chef Gilles Taillon. C'est en tout cas l'un des scénarios qu'ils vont étudier selon ce que nous apprend Le Devoir ce matin.
Hier soir, c'est le président du parti, Mario Charpentier, qui a remis sa démission. Un reportage de TVA, qui révélait que monsieur Charpentier n'était pas resté neutre en appuyant Gilles Taillon dans la campagne à la direction, a influencé sa décision.
À midi, M. Taillon, va rejoindre ses quatre députés après leur réunion pour un caucus. C'est à ce moment qu'il devrait commenter toutes ces mauvaises nouvelles qui s'abattent sur son parti.
Il y a quelques jours, Eric Caire et de Marc Picard ont quitté le navire et hier on apprenait que Gérard Deltell n'était pas fermé aux propositions extérieures.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 60014.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Mise à jour : 10/11/2009 06:00
ADQ
Gilles Taillon pourrait être forcé de démissionner
C'est une rencontre cruciale que vont tenir ce matin à 8h30 les quatre députés toujours fidèles à l'ADQ. Sylvie Roy, François Bonnardel, Janvier Grondin et Gérard Deltell pourraient carrément demander la démission de leur nouveau chef Gilles Taillon. C'est en tout cas l'un des scénarios qu'ils vont étudier selon ce que nous apprend Le Devoir ce matin.
Hier soir, c'est le président du parti, Mario Charpentier, qui a remis sa démission. Un reportage de TVA, qui révélait que monsieur Charpentier n'était pas resté neutre en appuyant Gilles Taillon dans la campagne à la direction, a influencé sa décision.
À midi, M. Taillon, va rejoindre ses quatre députés après leur réunion pour un caucus. C'est à ce moment qu'il devrait commenter toutes ces mauvaises nouvelles qui s'abattent sur son parti.
Il y a quelques jours, Eric Caire et de Marc Picard ont quitté le navire et hier on apprenait que Gérard Deltell n'était pas fermé aux propositions extérieures.
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Lison de Gatineau
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- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6007
- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Course à la succession à l'ADQ
Extrême droiteEly a écrit : Le PQ veut accueillir les 2 députés démissionaires de l'ADQ !?!?
Le PQ es tu si en soif de pouvoir au point de se rallier à des députés d'extrême droite ?

centre droit- droit oui mais vraiment pas plus.
Les politiciens ou journalistes jouent beaucoup là dessus car la droite fait peur, c'est bien encré dans la population, mais demande a cette même population ce qu'est la droite et vous allez voir qu'on ne sais pas ce qu'est la droite. Juste a voir qu'on met Stéphane Gendron comme quelqu'un de droite.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Course à la succession à l'ADQ
ADQ: Taillon pourrait être invité à partir Antoine Robitaille , Robert Dutrisac
Édition du mardi 10 novembre 2009
Les quatre élus tiennent une réunion «cruciale» ce matin; le président démissionne
Québec -- Devant la déconfiture de leur parti depuis l'élection de Gilles Taillon à sa tête, les élus de l'Action démocratique du Québec pourraient lui demander aujourd'hui de renoncer à son poste de chef. Les quatre élus adéquistes qui demeurent fidèles au parti -- Sylvie Roy, François Bonnardel, Gérald Deltell et Janvier Grondin -- se réunissent ce matin à 8h30 et l'un des scénarios qu'ils vont explorer est une demande de démission, a appris Le Devoir.
Comme un malheur ne vient jamais seul, Gilles Taillon a dû se résigner à accepter, hier, la démission du président de l'ADQ, Mario Charpentier. Faisant fi de la neutralité inhérente à ses fonctions, M. Charpentier avait contribué au financement de la campagne à la direction de Gilles Taillon.
Député de Beauce-Nord depuis 2003, Janvier Grondin disait regretter, hier, d'avoir appuyé Gilles Taillon dans la course: «Si je l'avais su, peut-être que ça aurait été autrement. Je ne le savais pas que ça virerait comme ça. Je dois te dire que, dans un avenir assez rapproché, nous allons mettre les cartes sur la table. Et je te dirai ça dans les prochains jours», a-t-il déclaré du Devoir. À partir d'aujourd'hui, «il y aura une position de caucus des quatre députés». Gilles Taillon ne participera pas à la rencontre de ce matin, mais se joindra aux quatre élus à midi alors que se tiendra la réunion statutaire du caucus de l'ADQ.
Un conseiller adéquiste qualifiait la réunion exceptionnelle de ce matin de «cruciale». «Le départ de deux députés, ça finit par soulever bien des questionnements de tout le monde», a-t-il dit.
Janvier Grondin n'est pas le seul à être déçu des premiers pas de M. Taillon à la tête de l'ADQ. En fin de semaine, la leader parlementaire Sylvie Roy a déclaré au journal Le Soleil: «À l'évidence, on ne peut pas dire que c'est une grande réussite.»
De plus, une autre défection pourrait survenir bientôt. Pressé de questions hier, le député de Chauveau, Gérard Deltell, n'a pas exclu la possibilité de quitter l'équipe adéquiste à son tour pour aller terminer son mandat sous une autre bannière. «Je suis en écoute de tout ce qui se passe et de tout ce qui se dit. Ce n'est pas une question de réflexion, c'est une question d'écoute», a-t-il affirmé. «Soyez sans crainte, vous serez informés au moment opportun lorsque je déciderai de commenter publiquement.»
Bien qu'il ait répété qu'il était «fier d'être sous la bannière de l'ADQ», M. Deltell, qui participait à un événement dans sa circonscription aux côtés de Jean Charest, n'a eu que de bons mots pour le premier ministre, se disant «très heureux de sa présence» pour cette «très bonne annonce». L'ancien journaliste prenait part à l'annonce, au Centre de ski le Relais, de la création d'un comité Équipe Québec sur les infrastructures sportives et une possible candidature olympique de la ville de Québec.
Janvier Grondin a beaucoup de mal à croire à un éventuel départ de son collègue Deltell: «Pour avoir parlé à Gérard récemment, ce n'est pas dans ses projets.» M. Grondin, lui, exclut clairement de délaisser le camp adéquiste. «Prenez par exemple le débarquement de Normandie: quand les premiers soldats sont tombés... si les autres avaient reviré, on serait un pays communiste aujourd'hui! Parce qu'il y en a qui ont continué le combat, on est un pays démocratique», a-t-il illustré.
M. Grondin a noté qu'il n'a fait l'objet d'aucune approche d'autres formations politiques. «Les grands partis doivent être assez hésitants à me faire des approches, vu mon passé», a-t-il commenté, évoquant un épisode où il avait refusé des offres du Parti libéral.
L'autre député adéquiste devenu indépendant, Marc Picard, de Chutes-de-la-Chaudière, estime qu'il est «inacceptable» pour un élu de changer de parti en cours de mandat. S'il veut se joindre à un autre parti, le député doit se faire élire sous l'autre bannière. «Si j'ai un conseil à donner à M. Deltell, c'est de devenir indépendant comme on l'a fait», a livré M. Picard.
Les portes sont ouvertes
Alors que l'ADQ agonise, les deux grandes formations politiques se préparaient à se partager la dépouille. «Je crois beaucoup à l'art d'inclure», a indiqué Jean Charest, reprenant une expression qu'il avait utilisée quand les adéquistes André Riedl et Pierre Michel Auger avaient fait défection pour se joindre aux libéraux en 2008. «Chez nous, la porte a toujours été ouverte et elle le sera de tous les temps», a ajouté le chef libéral. Mais c'est aux députés de prendre leur décision qui doit «vraiment venir du fond du coeur».
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a elle aussi ouvert les bras aux adéquistes dissidents. Certaines orientations politiques, telle la souveraineté, doivent cependant faire l'objet de discussions avec les nouvelles recrues.
Joint hier, Éric Caire ne voit pas comment «à court et moyen terme» le PQ pourrait changer à un point de tel que ce parti puisse l'intéresser.
Mais comme la politique est faite de surprises -- dont il a été d'ailleurs un des protagonistes --, le député indépendant de La Peltrie ne rejette pas totalement l'éventualité de prendre les couleurs d'un des deux grands partis. «Dans ce que je peux voir, et dans ce que je peux prévoir, je vais siéger comme indépendant. S'il n'y a pas de changement, s'entend», a-t-il affirmé. «Les choses peuvent changer très, très vite en politique. Est-ce qu'il y aura des réalignements importants au Parti libéral ou au Parti québécois? Je ne sais pas, ce n'est pas impossible.»
Éric Caire croit toujours qu'il existe un «appétit» pour un mouvement de centre droit. Vendredi, il a d'ailleurs fait appel aux Lucides pour qu'ils cessent de se comporter en gérants d'estrade et contribuent à un tel mouvement.
«L'ADQ ne survivra pas, c'est terminé. Mais ça va prendre autre chose pour 2013», juge pour sa part le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, qui se dit allergique aux étiquettes de droite ou de gauche. «C'est sûr que dans les ruines va naître autre chose. La troisième voie est encore là», a-t-il fait valoir, plaidant en faveur d'un mouvement pour changer le modèle québécois.
Éric Caire est prêt à côtoyer Stéphane Gendron dans un tel mouvement, mais jusqu'à un certain point. «Dans une famille politique, il y a toute sorte de gens qui ont le droit de s'exprimer. Ceci étant dit, je ne vois pas Stéphane Gendron comme étant le leader d'un mouvement comme celui-là», a-t-il fait observer. «Il faut qu'il y ait des gens qui se joignent et qui amènent de la crédibilité au mouvement.» Le député a mentionné les noms de François Legault, Lucien Bouchard et Joseph Facal, «des gens crédibles, des gens raisonnables qui se sont bien établis en politique et hors politique».
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Édition du mardi 10 novembre 2009
Les quatre élus tiennent une réunion «cruciale» ce matin; le président démissionne
Québec -- Devant la déconfiture de leur parti depuis l'élection de Gilles Taillon à sa tête, les élus de l'Action démocratique du Québec pourraient lui demander aujourd'hui de renoncer à son poste de chef. Les quatre élus adéquistes qui demeurent fidèles au parti -- Sylvie Roy, François Bonnardel, Gérald Deltell et Janvier Grondin -- se réunissent ce matin à 8h30 et l'un des scénarios qu'ils vont explorer est une demande de démission, a appris Le Devoir.
Comme un malheur ne vient jamais seul, Gilles Taillon a dû se résigner à accepter, hier, la démission du président de l'ADQ, Mario Charpentier. Faisant fi de la neutralité inhérente à ses fonctions, M. Charpentier avait contribué au financement de la campagne à la direction de Gilles Taillon.
Député de Beauce-Nord depuis 2003, Janvier Grondin disait regretter, hier, d'avoir appuyé Gilles Taillon dans la course: «Si je l'avais su, peut-être que ça aurait été autrement. Je ne le savais pas que ça virerait comme ça. Je dois te dire que, dans un avenir assez rapproché, nous allons mettre les cartes sur la table. Et je te dirai ça dans les prochains jours», a-t-il déclaré du Devoir. À partir d'aujourd'hui, «il y aura une position de caucus des quatre députés». Gilles Taillon ne participera pas à la rencontre de ce matin, mais se joindra aux quatre élus à midi alors que se tiendra la réunion statutaire du caucus de l'ADQ.
Un conseiller adéquiste qualifiait la réunion exceptionnelle de ce matin de «cruciale». «Le départ de deux députés, ça finit par soulever bien des questionnements de tout le monde», a-t-il dit.
Janvier Grondin n'est pas le seul à être déçu des premiers pas de M. Taillon à la tête de l'ADQ. En fin de semaine, la leader parlementaire Sylvie Roy a déclaré au journal Le Soleil: «À l'évidence, on ne peut pas dire que c'est une grande réussite.»
De plus, une autre défection pourrait survenir bientôt. Pressé de questions hier, le député de Chauveau, Gérard Deltell, n'a pas exclu la possibilité de quitter l'équipe adéquiste à son tour pour aller terminer son mandat sous une autre bannière. «Je suis en écoute de tout ce qui se passe et de tout ce qui se dit. Ce n'est pas une question de réflexion, c'est une question d'écoute», a-t-il affirmé. «Soyez sans crainte, vous serez informés au moment opportun lorsque je déciderai de commenter publiquement.»
Bien qu'il ait répété qu'il était «fier d'être sous la bannière de l'ADQ», M. Deltell, qui participait à un événement dans sa circonscription aux côtés de Jean Charest, n'a eu que de bons mots pour le premier ministre, se disant «très heureux de sa présence» pour cette «très bonne annonce». L'ancien journaliste prenait part à l'annonce, au Centre de ski le Relais, de la création d'un comité Équipe Québec sur les infrastructures sportives et une possible candidature olympique de la ville de Québec.
Janvier Grondin a beaucoup de mal à croire à un éventuel départ de son collègue Deltell: «Pour avoir parlé à Gérard récemment, ce n'est pas dans ses projets.» M. Grondin, lui, exclut clairement de délaisser le camp adéquiste. «Prenez par exemple le débarquement de Normandie: quand les premiers soldats sont tombés... si les autres avaient reviré, on serait un pays communiste aujourd'hui! Parce qu'il y en a qui ont continué le combat, on est un pays démocratique», a-t-il illustré.
M. Grondin a noté qu'il n'a fait l'objet d'aucune approche d'autres formations politiques. «Les grands partis doivent être assez hésitants à me faire des approches, vu mon passé», a-t-il commenté, évoquant un épisode où il avait refusé des offres du Parti libéral.
L'autre député adéquiste devenu indépendant, Marc Picard, de Chutes-de-la-Chaudière, estime qu'il est «inacceptable» pour un élu de changer de parti en cours de mandat. S'il veut se joindre à un autre parti, le député doit se faire élire sous l'autre bannière. «Si j'ai un conseil à donner à M. Deltell, c'est de devenir indépendant comme on l'a fait», a livré M. Picard.
Les portes sont ouvertes
Alors que l'ADQ agonise, les deux grandes formations politiques se préparaient à se partager la dépouille. «Je crois beaucoup à l'art d'inclure», a indiqué Jean Charest, reprenant une expression qu'il avait utilisée quand les adéquistes André Riedl et Pierre Michel Auger avaient fait défection pour se joindre aux libéraux en 2008. «Chez nous, la porte a toujours été ouverte et elle le sera de tous les temps», a ajouté le chef libéral. Mais c'est aux députés de prendre leur décision qui doit «vraiment venir du fond du coeur».
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a elle aussi ouvert les bras aux adéquistes dissidents. Certaines orientations politiques, telle la souveraineté, doivent cependant faire l'objet de discussions avec les nouvelles recrues.
Joint hier, Éric Caire ne voit pas comment «à court et moyen terme» le PQ pourrait changer à un point de tel que ce parti puisse l'intéresser.
Mais comme la politique est faite de surprises -- dont il a été d'ailleurs un des protagonistes --, le député indépendant de La Peltrie ne rejette pas totalement l'éventualité de prendre les couleurs d'un des deux grands partis. «Dans ce que je peux voir, et dans ce que je peux prévoir, je vais siéger comme indépendant. S'il n'y a pas de changement, s'entend», a-t-il affirmé. «Les choses peuvent changer très, très vite en politique. Est-ce qu'il y aura des réalignements importants au Parti libéral ou au Parti québécois? Je ne sais pas, ce n'est pas impossible.»
Éric Caire croit toujours qu'il existe un «appétit» pour un mouvement de centre droit. Vendredi, il a d'ailleurs fait appel aux Lucides pour qu'ils cessent de se comporter en gérants d'estrade et contribuent à un tel mouvement.
«L'ADQ ne survivra pas, c'est terminé. Mais ça va prendre autre chose pour 2013», juge pour sa part le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, qui se dit allergique aux étiquettes de droite ou de gauche. «C'est sûr que dans les ruines va naître autre chose. La troisième voie est encore là», a-t-il fait valoir, plaidant en faveur d'un mouvement pour changer le modèle québécois.
Éric Caire est prêt à côtoyer Stéphane Gendron dans un tel mouvement, mais jusqu'à un certain point. «Dans une famille politique, il y a toute sorte de gens qui ont le droit de s'exprimer. Ceci étant dit, je ne vois pas Stéphane Gendron comme étant le leader d'un mouvement comme celui-là», a-t-il fait observer. «Il faut qu'il y ait des gens qui se joignent et qui amènent de la crédibilité au mouvement.» Le député a mentionné les noms de François Legault, Lucien Bouchard et Joseph Facal, «des gens crédibles, des gens raisonnables qui se sont bien établis en politique et hors politique».
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Re: Course à la succession à l'ADQ
.anthurium. a écrit : ADQ: Taillon pourrait être invité à partir Antoine Robitaille , Robert Dutrisac
Édition du mardi 10 novembre 2009
Les quatre élus tiennent une réunion «cruciale» ce matin; le président démissionne
Québec -- Devant la déconfiture de leur parti depuis l'élection de Gilles Taillon à sa tête, les élus de l'Action démocratique du Québec pourraient lui demander aujourd'hui de renoncer à son poste de chef. Les quatre élus adéquistes qui demeurent fidèles au parti -- Sylvie Roy, François Bonnardel, Gérald Deltell et Janvier Grondin -- se réunissent ce matin à 8h30 et l'un des scénarios qu'ils vont explorer est une demande de démission, a appris Le Devoir.
Comme un malheur ne vient jamais seul, Gilles Taillon a dû se résigner à accepter, hier, la démission du président de l'ADQ, Mario Charpentier. Faisant fi de la neutralité inhérente à ses fonctions, M. Charpentier avait contribué au financement de la campagne à la direction de Gilles Taillon.
Député de Beauce-Nord depuis 2003, Janvier Grondin disait regretter, hier, d'avoir appuyé Gilles Taillon dans la course: «Si je l'avais su, peut-être que ça aurait été autrement. Je ne le savais pas que ça virerait comme ça. Je dois te dire que, dans un avenir assez rapproché, nous allons mettre les cartes sur la table. Et je te dirai ça dans les prochains jours», a-t-il déclaré du Devoir. À partir d'aujourd'hui, «il y aura une position de caucus des quatre députés». Gilles Taillon ne participera pas à la rencontre de ce matin, mais se joindra aux quatre élus à midi alors que se tiendra la réunion statutaire du caucus de l'ADQ.
Un conseiller adéquiste qualifiait la réunion exceptionnelle de ce matin de «cruciale». «Le départ de deux députés, ça finit par soulever bien des questionnements de tout le monde», a-t-il dit.
Janvier Grondin n'est pas le seul à être déçu des premiers pas de M. Taillon à la tête de l'ADQ. En fin de semaine, la leader parlementaire Sylvie Roy a déclaré au journal Le Soleil: «À l'évidence, on ne peut pas dire que c'est une grande réussite.»
De plus, une autre défection pourrait survenir bientôt. Pressé de questions hier, le député de Chauveau, Gérard Deltell, n'a pas exclu la possibilité de quitter l'équipe adéquiste à son tour pour aller terminer son mandat sous une autre bannière. «Je suis en écoute de tout ce qui se passe et de tout ce qui se dit. Ce n'est pas une question de réflexion, c'est une question d'écoute», a-t-il affirmé. «Soyez sans crainte, vous serez informés au moment opportun lorsque je déciderai de commenter publiquement.»
Bien qu'il ait répété qu'il était «fier d'être sous la bannière de l'ADQ», M. Deltell, qui participait à un événement dans sa circonscription aux côtés de Jean Charest, n'a eu que de bons mots pour le premier ministre, se disant «très heureux de sa présence» pour cette «très bonne annonce». L'ancien journaliste prenait part à l'annonce, au Centre de ski le Relais, de la création d'un comité Équipe Québec sur les infrastructures sportives et une possible candidature olympique de la ville de Québec.
Janvier Grondin a beaucoup de mal à croire à un éventuel départ de son collègue Deltell: «Pour avoir parlé à Gérard récemment, ce n'est pas dans ses projets.» M. Grondin, lui, exclut clairement de délaisser le camp adéquiste. «Prenez par exemple le débarquement de Normandie: quand les premiers soldats sont tombés... si les autres avaient reviré, on serait un pays communiste aujourd'hui! Parce qu'il y en a qui ont continué le combat, on est un pays démocratique», a-t-il illustré.
M. Grondin a noté qu'il n'a fait l'objet d'aucune approche d'autres formations politiques. «Les grands partis doivent être assez hésitants à me faire des approches, vu mon passé», a-t-il commenté, évoquant un épisode où il avait refusé des offres du Parti libéral.
L'autre député adéquiste devenu indépendant, Marc Picard, de Chutes-de-la-Chaudière, estime qu'il est «inacceptable» pour un élu de changer de parti en cours de mandat. S'il veut se joindre à un autre parti, le député doit se faire élire sous l'autre bannière. «Si j'ai un conseil à donner à M. Deltell, c'est de devenir indépendant comme on l'a fait», a livré M. Picard.
Les portes sont ouvertes
Alors que l'ADQ agonise, les deux grandes formations politiques se préparaient à se partager la dépouille. «Je crois beaucoup à l'art d'inclure», a indiqué Jean Charest, reprenant une expression qu'il avait utilisée quand les adéquistes André Riedl et Pierre Michel Auger avaient fait défection pour se joindre aux libéraux en 2008. «Chez nous, la porte a toujours été ouverte et elle le sera de tous les temps», a ajouté le chef libéral. Mais c'est aux députés de prendre leur décision qui doit «vraiment venir du fond du coeur».
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a elle aussi ouvert les bras aux adéquistes dissidents. Certaines orientations politiques, telle la souveraineté, doivent cependant faire l'objet de discussions avec les nouvelles recrues.
Joint hier, Éric Caire ne voit pas comment «à court et moyen terme» le PQ pourrait changer à un point de tel que ce parti puisse l'intéresser.
Mais comme la politique est faite de surprises -- dont il a été d'ailleurs un des protagonistes --, le député indépendant de La Peltrie ne rejette pas totalement l'éventualité de prendre les couleurs d'un des deux grands partis. «Dans ce que je peux voir, et dans ce que je peux prévoir, je vais siéger comme indépendant. S'il n'y a pas de changement, s'entend», a-t-il affirmé. «Les choses peuvent changer très, très vite en politique. Est-ce qu'il y aura des réalignements importants au Parti libéral ou au Parti québécois? Je ne sais pas, ce n'est pas impossible.»
Éric Caire croit toujours qu'il existe un «appétit» pour un mouvement de centre droit. Vendredi, il a d'ailleurs fait appel aux Lucides pour qu'ils cessent de se comporter en gérants d'estrade et contribuent à un tel mouvement.
«L'ADQ ne survivra pas, c'est terminé. Mais ça va prendre autre chose pour 2013», juge pour sa part le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, qui se dit allergique aux étiquettes de droite ou de gauche. «C'est sûr que dans les ruines va naître autre chose. La troisième voie est encore là», a-t-il fait valoir, plaidant en faveur d'un mouvement pour changer le modèle québécois.
Éric Caire est prêt à côtoyer Stéphane Gendron dans un tel mouvement, mais jusqu'à un certain point. «Dans une famille politique, il y a toute sorte de gens qui ont le droit de s'exprimer. Ceci étant dit, je ne vois pas Stéphane Gendron comme étant le leader d'un mouvement comme celui-là», a-t-il fait observer. «Il faut qu'il y ait des gens qui se joignent et qui amènent de la crédibilité au mouvement.» Le député a mentionné les noms de François Legault, Lucien Bouchard et Joseph Facal, «des gens crédibles, des gens raisonnables qui se sont bien établis en politique et hors politique».
Vos réactions
Bouchard reviendra jamais et Facal est rendue en Espagne je crois???..probable que l'opportuniste à Legault lui serait intéressé, c'etait son rêve d'être chef de parti........un peu à la Taillon celui-là....

Re: Course à la succession à l'ADQ
Me semblait que la grogne était particulière au PQ. À les voir aller de même, ils n'ont surtout pas de leçon à donner à personne. Quel sens démocratique quand même! OUFFFFFFFFF!
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Course à la succession à l'ADQ
Tu as absolument raison, j'ai exagérée un peu. Ils sont plutôt de centre droite..anthurium. a écrit : [...]
Extrême droiteJe pense que tu écoutes trop les médias.
centre droit- droit oui mais vraiment pas plus.
Les politiciens ou journalistes jouent beaucoup là dessus car la droite fait peur, c'est bien encré dans la population, mais demande a cette même population ce qu'est la droite et vous allez voir qu'on ne sais pas ce qu'est la droite. Juste a voir qu'on met Stéphane Gendron comme quelqu'un de droite.

Re: Course à la succession à l'ADQ
Taillon démissione... il aurait jamais du accepter le poste de chef après les résultats mitigés de la course à la direction du parti.
Re: Course à la succession à l'ADQ
D'accord avec toi
confirmation dans quelques minutes à LCN
confirmation dans quelques minutes à LCN
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Course à la succession à l'ADQ
ah non il devraityv pas c,est grace a lui jaurais été pro adq
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Course à la succession à l'ADQ
Je suis pas pro Éric Caire, j'espère juste que Deltell va se présenter dans la prochaine course à la tête du ... quasi partiEarendil a écrit : ah non il devraityv pas c,est grace a lui jaurais été pro adq

Re: Course à la succession à l'ADQ
meme delltell je laime pas avec taillon l,adq serait moins devenu une cours decole au moins
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Course à la succession à l'ADQ
Je n'ai pas aimé l'attitude de Taillon à la conference
et oui j'espere que Deltell sera de la campagne
et oui j'espere que Deltell sera de la campagne
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Bon ils ont réussit à s'en débarasser....bon point pour eux....
C'est Caire qui doit être déçu d'avoir démissionné....lol
C'est Caire qui doit être déçu d'avoir démissionné....lol