Course à la succession à l'ADQ
Re: Course à la succession à l'ADQ
Finalement il aurait jamais du se présenter. Comme je l'ai dit déjà je l'ai connu personnellement et quand j'ai vu qu'il avait adhéré à l'ADQ vla quelques années cela m'a surpris. Il était revenu dans la région de l'Outaouais car sa femme Gisèle était malade. Il avait quitté le parti à ce moment là je crois. Il aurait jamais du se présenter comme le chef du parti... il a le cancer clisse... c'était quoi son idée...?
Dernière modification par Carmelle le mer. nov. 18, 2009 11:15 pm, modifié 1 fois.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié le 18 novembre 2009 à 21h20 | Mis à jour le 18 novembre 2009 à 22h11
Gérard Deltell sera couronné jeudi Catherine Handfield
La Presse
Le député de Chauveau, Gérard Deltell, sera officiellement nommé chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ) jeudi. Le chef démissionnaire, Gilles Taillon, a décidé de quitter ses fonctions immédiatement.
Lors d'une réunion mercredi soir à Montréal, le comité exécutif de l'ADQ a opté pour un couronnement rapide de M. Deltell, un scénario qui circulait déjà à l'interne depuis quelques jours.
Le président de la commission juridique du parti, Marc-André Gravel, a informé les membres du comité exécutif que Gilles Taillon quittait la barre du parti sur-le-champ, sans attendre l'élection d'un nouveau chef. M. Taillon a remis une lettre à M. Gravel cette semaine pour l'informer de sa décision.
Jeudi matin, les quatre députés de l'ADQ se réuniront en caucus pour entériner la décision. Les membres du comité exécutif - dont fait partie Gérard Deltell - participeront ensuite à une dernière conférence téléphonique.
Puis, vers midi, le parti annoncera officiellement la nomination de M. Deltell à la tête du parti. Cette nomination serait appelée à être entérinée par les militants à l'occasion d'un conseil général au printemps prochain.
Gilles Taillon a annoncé la semaine dernière qu'il quittait la direction du parti «pour mettre fin aux luttes intestines stériles» au sein de l'ADQ. Il souhaitait toutefois attendre que le nouveau chef soit élu par les membres du parti avant de tirer sa révérence.
Pressions des fondateurs de l'ADQ
Or, la pression se faisait de plus en plus forte sur M. Taillon pour qu'il quitte la barre de l'ADQ sans plus attendre.
Les députés Sylvie Roy, Janvier Grondin et François Bonnardel, ainsi que les fondateurs du parti, Mario Dumont et Jean Allaire, militaient pour un «couronnement rapide». Tous plaidaient en faveur de Gérard Deltell, l'ex-reporter de TQS, devenue V.
La semaine dernière, Gilles Taillon refusait encore de céder aux pressions. Il avait notamment accusé Gérard Deltell d'avoir «sapé» son leadership et prévoyait rencontrer mardi les quatre députés de son parti.
Gilles Taillon a finalement renoncé à cette rencontre. Il a fait cette volte-face après que la commission jeunesse de l'ADQ eut décidé de réclamer, elle aussi, son départ immédiat.
La course à la direction a été dure pour M. Taillon, qui combat une récidive du cancer de la prostate. Il a gagné par une seule voix devant son adversaire Éric Caire.
M. Caire et son lieutenant, Marc Picard, ont claqué la porte du parti trois semaines après l'élection. Ils ont déploré que le président de l'ADQ ait financé la campagne de Gilles Taillon.
- Avec Tommy Chouinard
Gérard Deltell sera couronné jeudi Catherine Handfield
La Presse
Le député de Chauveau, Gérard Deltell, sera officiellement nommé chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ) jeudi. Le chef démissionnaire, Gilles Taillon, a décidé de quitter ses fonctions immédiatement.
Lors d'une réunion mercredi soir à Montréal, le comité exécutif de l'ADQ a opté pour un couronnement rapide de M. Deltell, un scénario qui circulait déjà à l'interne depuis quelques jours.
Le président de la commission juridique du parti, Marc-André Gravel, a informé les membres du comité exécutif que Gilles Taillon quittait la barre du parti sur-le-champ, sans attendre l'élection d'un nouveau chef. M. Taillon a remis une lettre à M. Gravel cette semaine pour l'informer de sa décision.
Jeudi matin, les quatre députés de l'ADQ se réuniront en caucus pour entériner la décision. Les membres du comité exécutif - dont fait partie Gérard Deltell - participeront ensuite à une dernière conférence téléphonique.
Puis, vers midi, le parti annoncera officiellement la nomination de M. Deltell à la tête du parti. Cette nomination serait appelée à être entérinée par les militants à l'occasion d'un conseil général au printemps prochain.
Gilles Taillon a annoncé la semaine dernière qu'il quittait la direction du parti «pour mettre fin aux luttes intestines stériles» au sein de l'ADQ. Il souhaitait toutefois attendre que le nouveau chef soit élu par les membres du parti avant de tirer sa révérence.
Pressions des fondateurs de l'ADQ
Or, la pression se faisait de plus en plus forte sur M. Taillon pour qu'il quitte la barre de l'ADQ sans plus attendre.
Les députés Sylvie Roy, Janvier Grondin et François Bonnardel, ainsi que les fondateurs du parti, Mario Dumont et Jean Allaire, militaient pour un «couronnement rapide». Tous plaidaient en faveur de Gérard Deltell, l'ex-reporter de TQS, devenue V.
La semaine dernière, Gilles Taillon refusait encore de céder aux pressions. Il avait notamment accusé Gérard Deltell d'avoir «sapé» son leadership et prévoyait rencontrer mardi les quatre députés de son parti.
Gilles Taillon a finalement renoncé à cette rencontre. Il a fait cette volte-face après que la commission jeunesse de l'ADQ eut décidé de réclamer, elle aussi, son départ immédiat.
La course à la direction a été dure pour M. Taillon, qui combat une récidive du cancer de la prostate. Il a gagné par une seule voix devant son adversaire Éric Caire.
M. Caire et son lieutenant, Marc Picard, ont claqué la porte du parti trois semaines après l'élection. Ils ont déploré que le président de l'ADQ ait financé la campagne de Gilles Taillon.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Aucune surprise mais c'est maintenant officiel
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Publié le 19 novembre 2009 à 14h00 | Mis à jour à 14h05
Gérard Deltell devient chef de l'ADQ La Presse Canadienne
Québec
Le député de Chauveau, Gérard Deltell, devient chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), un mois à peine après l'élection de Gilles Taillon à cette fonction.
Le bref règne de M. Taillon aura été houleux, marqué par le départ de deux députés, Eric Caire et Marc Picard, et de nombreuses contestations de son leadership.
Mercredi soir, ayant perdu l'appui de son caucus, M. Taillon rendait les armes, laissant ouverte la porte à M. Deltell.
La semaine précédente, contesté de toutes parts, M. Taillon avait dit qu'il restait en poste, mais seulement le temps que l'exécutif du parti organise une course à la direction.
Ancien reporter au défunt réseau TQS, M. Deltell, âgé de 45 ans, a été élu député de Chauveau, une circonscription située en banlieue nord de Québec, il y a moins d'un an.
Au printemps, lors de la course à la succession de Mario Dumont, le chef précédent, M. Deltell avait jonglé avec l'idée de se lancer dans la course, puis avait renoncé, sans appuyer aucun des trois candidats.
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Publié le 19 novembre 2009 à 14h00 | Mis à jour à 14h05
Gérard Deltell devient chef de l'ADQ La Presse Canadienne
Québec
Le député de Chauveau, Gérard Deltell, devient chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), un mois à peine après l'élection de Gilles Taillon à cette fonction.
Le bref règne de M. Taillon aura été houleux, marqué par le départ de deux députés, Eric Caire et Marc Picard, et de nombreuses contestations de son leadership.
Mercredi soir, ayant perdu l'appui de son caucus, M. Taillon rendait les armes, laissant ouverte la porte à M. Deltell.
La semaine précédente, contesté de toutes parts, M. Taillon avait dit qu'il restait en poste, mais seulement le temps que l'exécutif du parti organise une course à la direction.
Ancien reporter au défunt réseau TQS, M. Deltell, âgé de 45 ans, a été élu député de Chauveau, une circonscription située en banlieue nord de Québec, il y a moins d'un an.
Au printemps, lors de la course à la succession de Mario Dumont, le chef précédent, M. Deltell avait jonglé avec l'idée de se lancer dans la course, puis avait renoncé, sans appuyer aucun des trois candidats.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
par Gérard Deltell
Québec, 19 novembre 2009
Chers amis adéquistes,
Il y a un an, j’ai choisi de me battre pour mes valeurs. Malgré la tempête qui pointait à l’horizon, un seul désir m’animait : me tenir debout pour défendre mes convictions. C’est pour cela que j’ai pris la décision de revêtir la bannière de l’Action démocratique du Québec, une étoffe que je porte toujours aussi fièrement. Je me suis présenté, contre vents et marées, avec une formidable équipe de 124 autres candidats, pour proposer le projet adéquiste aux Québécois, et dans mon cas, aux citoyens de la circonscription de Chauveau. Malgré le douloureux verdict électoral, je suis fier, plus que jamais, de ma décision.
Ainsi, depuis un an, j’ai le bonheur de siéger comme député adéquiste. Jour après jour, je suis à même de constater à quel point le Québec a besoin de notre parti politique. Maintenant plus que jamais, le discours de l’ADQ est primordial dans le débat public. On voit dans les sondages que nos concitoyens sont de plus en plus désabusés du gouvernement libéral, mais ils refusent d’accorder leur confiance au Parti québécois. Ils sont en attente d’une véritable alternative crédible qui répond à leurs valeurs. C’est à nous, les adéquistes, à s’unir et à travailler ensemble pour construire une offre politique résolument de centre-droit qui sera à la hauteur des attentes.
Comme militant de l’ADQ et comme député, je suis persuadé que mon implication est un rouage essentiel pour rebâtir notre parti. Chacun de nous, par la force de notre engagement politique, nous oeuvrons à amener l’Action démocratique du Québec en bonne santé aux prochaines élections.
À la suite de l’annonce de M. Taillon la semaine dernière, j’ai reçu une foule de témoignages qui m’ont touché droit au cœur. Des personnes qui avaient quitté notre parti et des militants toujours actifs m’ont demandé d’être celui qui préparera les troupes pour les prochaines élections générales. Mais la perspective d’un tel mandat méritait de prendre du temps pour y réfléchir.
Aujourd’hui, j’accepte en toute humilité de relever un nouveau défi. Je dis souvent qu’on ne fait pas de politique par plaisir, mais par devoir et par conviction. Je pense aujourd’hui que mon devoir me dicte de tout faire pour que notre formation politique redevienne le parti en qui les Québécois mettent leur espoir. Toutefois, on ne jouera pas à l’autruche : la tâche est colossale. Combien de fois a-t-on entendu des gens enterrer l’ADQ dans les derniers mois et les dernières années? Tout comme vous sans doute, je ne les compte plus! Je veux toutefois vous dire une chose : avec votre collaboration et votre militantisme, nous leur donnerons tort!
À court terme, avec mes collègues députés, nous allons entamer la session parlementaire intensive. Avec Sylvie, François et Janvier, nous porterons le message de l’ADQ et défendre les valeurs épousées par plus d’un demi-million de Québécois aux dernières élections générales. Les travaux à l’Assemblée nationale ne manqueront pas, tout comme les défis d’organisation de notre parti.
À cet effet, je vous annonce déjà que dès le début de la nouvelle année, j’entamerai une tournée du Québec qui m’amènera chez vous. J’ai envie de discuter avec vous de l’avenir de notre parti. L’Action démocratique du Québec vous appartient, et j’ai besoin de vous. C’est donc un rendez-vous que l’on se donne dans les premiers mois de 2010.
Et d’ici là, je lance un appel à vous tous, les militants adéquistes. Faites-moi part de vos recommandations et de vos idées pour redresser le parti. Je suis à votre écoute, attentif à vos observations et soucieux de débusquer ensemble des solutions. Écrivez-moi à l’adresse gerarddeltell@adq.qc.ca .
Merci de votre confiance! Je vous revois très bientôt!
Gérard Deltell
Chef de l’Action démocratique du Québec
Québec, 19 novembre 2009
Chers amis adéquistes,
Il y a un an, j’ai choisi de me battre pour mes valeurs. Malgré la tempête qui pointait à l’horizon, un seul désir m’animait : me tenir debout pour défendre mes convictions. C’est pour cela que j’ai pris la décision de revêtir la bannière de l’Action démocratique du Québec, une étoffe que je porte toujours aussi fièrement. Je me suis présenté, contre vents et marées, avec une formidable équipe de 124 autres candidats, pour proposer le projet adéquiste aux Québécois, et dans mon cas, aux citoyens de la circonscription de Chauveau. Malgré le douloureux verdict électoral, je suis fier, plus que jamais, de ma décision.
Ainsi, depuis un an, j’ai le bonheur de siéger comme député adéquiste. Jour après jour, je suis à même de constater à quel point le Québec a besoin de notre parti politique. Maintenant plus que jamais, le discours de l’ADQ est primordial dans le débat public. On voit dans les sondages que nos concitoyens sont de plus en plus désabusés du gouvernement libéral, mais ils refusent d’accorder leur confiance au Parti québécois. Ils sont en attente d’une véritable alternative crédible qui répond à leurs valeurs. C’est à nous, les adéquistes, à s’unir et à travailler ensemble pour construire une offre politique résolument de centre-droit qui sera à la hauteur des attentes.
Comme militant de l’ADQ et comme député, je suis persuadé que mon implication est un rouage essentiel pour rebâtir notre parti. Chacun de nous, par la force de notre engagement politique, nous oeuvrons à amener l’Action démocratique du Québec en bonne santé aux prochaines élections.
À la suite de l’annonce de M. Taillon la semaine dernière, j’ai reçu une foule de témoignages qui m’ont touché droit au cœur. Des personnes qui avaient quitté notre parti et des militants toujours actifs m’ont demandé d’être celui qui préparera les troupes pour les prochaines élections générales. Mais la perspective d’un tel mandat méritait de prendre du temps pour y réfléchir.
Aujourd’hui, j’accepte en toute humilité de relever un nouveau défi. Je dis souvent qu’on ne fait pas de politique par plaisir, mais par devoir et par conviction. Je pense aujourd’hui que mon devoir me dicte de tout faire pour que notre formation politique redevienne le parti en qui les Québécois mettent leur espoir. Toutefois, on ne jouera pas à l’autruche : la tâche est colossale. Combien de fois a-t-on entendu des gens enterrer l’ADQ dans les derniers mois et les dernières années? Tout comme vous sans doute, je ne les compte plus! Je veux toutefois vous dire une chose : avec votre collaboration et votre militantisme, nous leur donnerons tort!
À court terme, avec mes collègues députés, nous allons entamer la session parlementaire intensive. Avec Sylvie, François et Janvier, nous porterons le message de l’ADQ et défendre les valeurs épousées par plus d’un demi-million de Québécois aux dernières élections générales. Les travaux à l’Assemblée nationale ne manqueront pas, tout comme les défis d’organisation de notre parti.
À cet effet, je vous annonce déjà que dès le début de la nouvelle année, j’entamerai une tournée du Québec qui m’amènera chez vous. J’ai envie de discuter avec vous de l’avenir de notre parti. L’Action démocratique du Québec vous appartient, et j’ai besoin de vous. C’est donc un rendez-vous que l’on se donne dans les premiers mois de 2010.
Et d’ici là, je lance un appel à vous tous, les militants adéquistes. Faites-moi part de vos recommandations et de vos idées pour redresser le parti. Je suis à votre écoute, attentif à vos observations et soucieux de débusquer ensemble des solutions. Écrivez-moi à l’adresse gerarddeltell@adq.qc.ca .
Merci de votre confiance! Je vous revois très bientôt!
Gérard Deltell
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié le 20 novembre 2009 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Mon pauvre Gérard!
Patrick Lagacé
La Presse
Alez, levons notre chapeau à un homme qui n'a pas peur des défis, j'ai nommé Gérard Deltell, ex-reporter parlementaire à TQS, député de Chauveau et désormais chef de l'Action démocratique du Québec.
Il faut du courage et de l'énergie pour devenir chef d'un parti fauché, quasiment rayé de la carte en 2008, qui ressemble à la Somalie post-guerre civile depuis sa désastreuse course à la direction, dont l'ex-chef, Gilles Taillon, a claqué la porte en criant au complot et en appelant la SQ, qui a été déserté par deux députés et qui compte désormais quatre députés.
Dont Gérard lui-même.
Bref, Gérard, je suis surpris de te voir là...
J'entretiens une relation assez distante, mais chaleureuse, avec Gérard Deltell. Une relation de courriels espacés. Je vais probablement devoir revoir l'essence de cette relation parce que, entre vous et moi, un chroniqueur qui échange des courriels avec un député, ça va. Mais avec le chef de l'ADQ, ça ne fait pas très sérieux ! Des plans pour que Pauline Marois commence à m'écrire directement...
Gérard, donc. Probablement que son passé de reporter fougueux a quelque chose à voir dans l'équation, mais j'aime l'énergie et l'idéalisme de ce garçon.
En tant que porte-parole officiel du centre droit, on aurait pu trouver pire, bien pire. Je ne dirai pas de noms, je ne veux pas causer de diverticulite à quiconque.
Il y a deux semaines, Gérard m'a envoyé un courriel après avoir lu un papier sur lui dans mon blogue : «Merci, j'apprécie.» Réponse : «De rien. Mais entre toi et moi, un autre parti mérite davantage ton énergie.»
Voilà, Gérard, c'est toujours comme ça, personne ne m'écoute, moi : tu y vas quand même !
J'ai du respect parce que je suis dans le camp funéraire, côté ADQ : le parti est mort. On a dépassé le stade du désespoir, désolé. Nous sommes déjà rendus chez Urgel Bourgie. Enfin, Gérard, je t'admire, vraiment : si ça marche, ton affaire, j'ai déjà le titre de tes mémoires : J'ai découvert comment déjouer la mort.
Personnellement, Gérard, je sais bien que j'ai écrit que j'aimerais te voir ailleurs, dans un autre parti, mais j'ai changé d'idée, mon gars. J'aurais souhaité voir les quatre députés qui se réclament toujours de l'ADQ devenir travailleurs autonomes, des électrons libres qui agissent hors des cadres d'un parti. Dans tous les partis, il y a la discipline de parti. Il y a la nécessité - non, l'obligation - de penser aux prochaines élections, au prochain congrès, aux cartes de membre...
Pourquoi des électrons libres ? Pour qu'ils parlent librement. Tenez, prenons Amir Khadir. Je sais, Amir Khadir est membre d'un parti, Québec solidaire. Mais il en est le seul député. Aussi bien dire qu'il est député indépendant. Khadir est critique de tous les dossiers, il est whip et leader en chambre
de son parti...
Et le résultat est plus qu'intéressant. Khadir fait aller sa grande gueule sans vergogne, dans le sillon de sa vision idéologique, sans s'embarrasser de la discipline de parti, de ce qu'il faut dire ou pas. Ça tient à sa personnalité d'emmerdeur, évidemment.
Mais à sa condition d'homme libre aussi, j'en suis convaincu.
Depuis quelques mois, on parle un peu de la réalité minière, au Québec. Il y a quelque chose qui pue dans le deal que l'État consent aux minières, tant au chapitre de la fiscalité que des obligations environnementales.
C'est un enjeu qui nous touche tous, même si les mines sont généralement loin des grands centres : les ressources naturelles, elles appartiennent à tous les Québécois. C'est pourtant un enjeu dont on parle trop peu.
Or, qui a attaché le grelot aux observations courroucées du vérificateur général du Québec sur les passe-droits consentis par les gouvernements péquiste et libéraux ? Eh oui : Amir Khadir.
Le dossier n'a pas l'écho des scandales impliquant les gangs de routes, c'est vrai. Mais sans Khadir, on ne parlerait probablement pas du tout de mines, à l'Assemblée nationale.
Je fantasmais un peu en observant la désintégration de la navette adéquiste lors de son entrée dans l'atmosphère du réel post-Taillon. Je fantasmais à l'idée de voir six Amir de droite attacher le grelot à ces réalités dont on ne parle pas : dette, choc démographique, tarifs d'électricité, Code du travail, etc.
Mais ça n'arrivera pas. Parce que Gérard croit à la vie après la mort. Croire est le mot-clé, ici. Il faut avoir la foi pour penser qu'il reste de la vie dans cette carcasse. Et si quelqu'un peut réussir, c'est bien toi, Gérard...
Mais comme je disais : levons notre chapeau. Il y a quelque chose d'admirable dans l'énergie de Gérard Deltell. Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on voit un homme faire le bouche-à-bouche à un cadavre.
Mon pauvre Gérard!
Patrick Lagacé
La Presse
Alez, levons notre chapeau à un homme qui n'a pas peur des défis, j'ai nommé Gérard Deltell, ex-reporter parlementaire à TQS, député de Chauveau et désormais chef de l'Action démocratique du Québec.
Il faut du courage et de l'énergie pour devenir chef d'un parti fauché, quasiment rayé de la carte en 2008, qui ressemble à la Somalie post-guerre civile depuis sa désastreuse course à la direction, dont l'ex-chef, Gilles Taillon, a claqué la porte en criant au complot et en appelant la SQ, qui a été déserté par deux députés et qui compte désormais quatre députés.
Dont Gérard lui-même.
Bref, Gérard, je suis surpris de te voir là...
J'entretiens une relation assez distante, mais chaleureuse, avec Gérard Deltell. Une relation de courriels espacés. Je vais probablement devoir revoir l'essence de cette relation parce que, entre vous et moi, un chroniqueur qui échange des courriels avec un député, ça va. Mais avec le chef de l'ADQ, ça ne fait pas très sérieux ! Des plans pour que Pauline Marois commence à m'écrire directement...
Gérard, donc. Probablement que son passé de reporter fougueux a quelque chose à voir dans l'équation, mais j'aime l'énergie et l'idéalisme de ce garçon.
En tant que porte-parole officiel du centre droit, on aurait pu trouver pire, bien pire. Je ne dirai pas de noms, je ne veux pas causer de diverticulite à quiconque.
Il y a deux semaines, Gérard m'a envoyé un courriel après avoir lu un papier sur lui dans mon blogue : «Merci, j'apprécie.» Réponse : «De rien. Mais entre toi et moi, un autre parti mérite davantage ton énergie.»
Voilà, Gérard, c'est toujours comme ça, personne ne m'écoute, moi : tu y vas quand même !
J'ai du respect parce que je suis dans le camp funéraire, côté ADQ : le parti est mort. On a dépassé le stade du désespoir, désolé. Nous sommes déjà rendus chez Urgel Bourgie. Enfin, Gérard, je t'admire, vraiment : si ça marche, ton affaire, j'ai déjà le titre de tes mémoires : J'ai découvert comment déjouer la mort.
Personnellement, Gérard, je sais bien que j'ai écrit que j'aimerais te voir ailleurs, dans un autre parti, mais j'ai changé d'idée, mon gars. J'aurais souhaité voir les quatre députés qui se réclament toujours de l'ADQ devenir travailleurs autonomes, des électrons libres qui agissent hors des cadres d'un parti. Dans tous les partis, il y a la discipline de parti. Il y a la nécessité - non, l'obligation - de penser aux prochaines élections, au prochain congrès, aux cartes de membre...
Pourquoi des électrons libres ? Pour qu'ils parlent librement. Tenez, prenons Amir Khadir. Je sais, Amir Khadir est membre d'un parti, Québec solidaire. Mais il en est le seul député. Aussi bien dire qu'il est député indépendant. Khadir est critique de tous les dossiers, il est whip et leader en chambre
de son parti...
Et le résultat est plus qu'intéressant. Khadir fait aller sa grande gueule sans vergogne, dans le sillon de sa vision idéologique, sans s'embarrasser de la discipline de parti, de ce qu'il faut dire ou pas. Ça tient à sa personnalité d'emmerdeur, évidemment.
Mais à sa condition d'homme libre aussi, j'en suis convaincu.
Depuis quelques mois, on parle un peu de la réalité minière, au Québec. Il y a quelque chose qui pue dans le deal que l'État consent aux minières, tant au chapitre de la fiscalité que des obligations environnementales.
C'est un enjeu qui nous touche tous, même si les mines sont généralement loin des grands centres : les ressources naturelles, elles appartiennent à tous les Québécois. C'est pourtant un enjeu dont on parle trop peu.
Or, qui a attaché le grelot aux observations courroucées du vérificateur général du Québec sur les passe-droits consentis par les gouvernements péquiste et libéraux ? Eh oui : Amir Khadir.
Le dossier n'a pas l'écho des scandales impliquant les gangs de routes, c'est vrai. Mais sans Khadir, on ne parlerait probablement pas du tout de mines, à l'Assemblée nationale.
Je fantasmais un peu en observant la désintégration de la navette adéquiste lors de son entrée dans l'atmosphère du réel post-Taillon. Je fantasmais à l'idée de voir six Amir de droite attacher le grelot à ces réalités dont on ne parle pas : dette, choc démographique, tarifs d'électricité, Code du travail, etc.
Mais ça n'arrivera pas. Parce que Gérard croit à la vie après la mort. Croire est le mot-clé, ici. Il faut avoir la foi pour penser qu'il reste de la vie dans cette carcasse. Et si quelqu'un peut réussir, c'est bien toi, Gérard...
Mais comme je disais : levons notre chapeau. Il y a quelque chose d'admirable dans l'énergie de Gérard Deltell. Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on voit un homme faire le bouche-à-bouche à un cadavre.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Je suis pas mal d'accord avec Patrick Lagacé qu'un autre parti mériterait son énergie.
Je ne crois vraiment pas que Gérard Deltell est à sa place à l'ADQ, mais bon seul l'avenir nous le dira...
Je ne crois vraiment pas que Gérard Deltell est à sa place à l'ADQ, mais bon seul l'avenir nous le dira...
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Il a eu des offres de tous les partis mais il a choisis l'ADQ par convictionMisstress a écrit : Je suis pas mal d'accord avec Patrick Lagacé qu'un autre parti mériterait son énergie.
Je ne crois vraiment pas que Gérard Deltell est à sa place à l'ADQ, mais bon seul l'avenir nous le dira...
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Pour l'avoir côtoyé dans mes activités politiques et électorales, il n'a pas reçu d'offre de TOUS les partis avant la dernière campagne électorale et ses propos ne sont pas toujours en lien avec la philosophie adéquiste crois-moi..anthurium. a écrit : [...]
Il a eu des offres de tous les partis mais il a choisis l'ADQ par conviction
Je sais que d'autres personnes qui le côtoie régulièrement crois la même chose que moi.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Pourrais-tu préciser un peu plus... Tu pique ma curiosité là!!!!!Misstress a écrit : [...]
Pour l'avoir côtoyé dans mes activités politiques et électorales, il n'a pas reçu d'offre de TOUS les partis avant la dernière campagne électorale et ses propos ne sont pas toujours en lien avec la philosophie adéquiste crois-moi.
Je sais que d'autres personnes qui le côtoie régulièrement crois la même chose que moi.
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laeticia_29
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Re: Course à la succession à l'ADQ
moi aussi ca m'intrigue beaucoup Mistress!! 
Re: Course à la succession à l'ADQ
.anthurium. a écrit : [...]
Il a eu des offres de tous les partis mais il a choisis l'ADQ par conviction
Je trouve plutôt que c'est un suicide politique.
Ou bien c'est pour garnir son CV. Peut-être qu'il veut une émission d'affaire publique à TQS après la mort de l'ADQ.
Re: Course à la succession à l'ADQ
pour moi l'adq est mort ou a un pied dans sa tombe mais un parti lui va grossir coté député sa sera quebec solidaire sa cest un parti dirrigé par du monde sérieux
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Course à la succession à l'ADQ
Je vais te répondre en ME.anthurium. a écrit : [...]
Pourrais-tu préciser un peu plus... Tu pique ma curiosité là!!!!!
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Earendil a écrit : pour moi l'adq est mort ou a un pied dans sa tombe mais un parti lui va grossir coté député sa sera quebec solidaire sa cest un parti dirrigé par du monde sérieux
Oui, en plus avec le congrès d'en fin de semaine le programme n'en sera que mieux ficelé !!
Les membres (bien que très peu nombreux) sont très actifs dans les circonscriptions, sont présents et s'impliquent dans plein de dossier !!
la droite est fragmentée et le PQ ça brasse pas mal à l'interne donc c'est tout à l'avantage des Solidaires !
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laeticia_29
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Re: Course à la succession à l'ADQ
le PQ, moi je n'en peux plus. Ils me font dresser le poil sur les bras!!! 
À chaque fois que je vois Pauline, c'est plus fort que moi, faut que je change de poste! 
À chaque fois que je vois Pauline, c'est plus fort que moi, faut que je change de poste! Re: Course à la succession à l'ADQ
Et ils ont de très forts conflits internes, ce n'est plus un parti à la tradition sociale démocrate disons et des sous-groupes plus de droite et d'autres plus de gauche se dessinent... Ça va âs ben au PQ. Et Pauline Marois est pas mal pénible à entendre.laeticia_29 a écrit : le PQ, moi je n'en peux plus. Ils me font dresser le poil sur les bras!!!
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laeticia_29
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Re: Course à la succession à l'ADQ
tres pénible à entendre oui...
Re: Course à la succession à l'ADQ
Misstress a écrit : [...]
Oui, en plus avec le congrès d'en fin de semaine le programme n'en sera que mieux ficelé !!
Les membres (bien que très peu nombreux) sont très actifs dans les circonscriptions, sont présents et s'impliquent dans plein de dossier !!
la droite est fragmentée et le PQ ça brasse pas mal à l'interne donc c'est tout à l'avantage des Solidaires !
C'est évident que QS est l'aile gauche du PQ qui a consommé un divorce. Mais j'espère qu'aux prochaines élections, le PQ fera preuve de maturité en n'opposant pas de gros noms contre les quelques candidats de QS qui pourraient faire une percée dans la députation. On a de besoin de plus que Amir à Québec. Françoise David et quelques autres devraient aller chercher une place aussi.
L'article 1 du PQ est l'indépendance et c'est pas loin d'être la même chose pour QS. Faudrait pas qu'ils se coupent l'herbe sous le pied s'ils sont sérieux dans cette démarche. Quitte a faire un gouvernement de coalition par la suite si la situation le permet.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Non, ya pas tant d'ancien Péquiste à QS. Sérieusement c'est vraiment surprennant. C'est vraiment la fusion de l'union des forces progressises (qui était elle même une fusion du parti socialiste, pis 2 autres petits parti que je me souviens pu) et Option citoyenne le mouvement de Françoise.Red K a écrit : [...]
C'est évident que QS est l'aile gauche du PQ qui a consommé un divorce. Mais j'espère qu'aux prochaines élections, le PQ fera preuve de maturité en n'opposant pas de gros noms contre les quelques candidats de QS qui pourraient faire une percée dans la députation. On a de besoin de plus que Amir à Québec. Françoise David et quelques autres devraient aller chercher une place aussi.
L'article 1 du PQ est l'indépendance et c'est pas loin d'être la même chose pour QS. Faudrait pas qu'ils se coupent l'herbe sous le pied s'ils sont sérieux dans cette démarche. Quitte a faire un gouvernement de coalition par la suite si la situation le permet.
De plus pour la députation, Amir était quand même contre Daniel Turp dans Mercier donc je ne crois pas qu'ils vont nous faire une fleur à la prochaine élection. QS met également des mécanismes en place pour "former" des candidats prometteurs au travail parlementaire.
Je veux juste préciser un peu ce que tu dis concernant la souveraineté. Pour le PQ la souveraineté est LE projet ultime c'est vraiment une fin.
Tandis que pour QS, le projet social, écologiste et féministe est la priorité. La souveraineté est un moyen (un grand moyen) pour parvenir à cette société plus juste et équitable.
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Re: Course à la succession à l'ADQ
Le PQ est donc nécessaire au projet du QS puisqu'il est le parti dont la principale tâche est de concevoir un pays. Et le PQ a aussi de besoin de QS qui représente la gauche mais aussi une partie des souverainistes.
Sans travailler main dans la main, il ne faut pas non plus qu'ils s'écrasent mutuellement.
Sans travailler main dans la main, il ne faut pas non plus qu'ils s'écrasent mutuellement.