Une mère condamnée pour agressions sexuelles sur son fils.

[Beppo]

Justice

Une mère condamnée pour agressions sexuelles sur son propre fils

Agence QMI
Jean-Luc Lavallée
20/11/2009 13h05

Marie-Jeanne Bédard, une mère de famille de Saint-Agapit âgée de 55 ans a été condamnée, ce matin au Palais de justice de Québec, à une peine de 24 mois dans la collectivité pour des agressions sexuelles répétées sur son fils de 13 ans dans les années 90.

La dame a ainsi évité la prison puisque la Couronne réclamait une peine de 15 à 24 mois de détention ferme. Le juge Jogues Lavoie estime que cette femme n'est pas «un prédateur sexuel», que la récidive est très peu probable et qu'elle a commis ses gestes dans une période trouble sur le plan psychique en 1993 et 1994.

Marie-Jeanne Bédard a été reconnue coupable, au terme d'un procès, d'avoir masturbé son fils pendant qu'il lui caressait les seins, à raison de deux fois par semaine. À l'époque, Christian Houle (qui a levé le voile sur son identité) était âgé de 13 ans. L'accusée n'a pas bronché pendant le prononcé de la sentence, mais elle a été victime d'un malaise sans gravité à sa sortie de la salle d'audience, s'affaissant soudainement.

Christian Houle, qui s'est dit «un peu déçu» de la sentence dans la collectivité, a choisi de briser le silence en demandant au tribunal de lever l'ordonnance de non-publication.

«Moi, j'ai vécu 14 ans de temps avec ce secret là et aujourd'hui, je suis tanné de vivre avec ce secret là. Aujourd'hui, le monde va tout savoir que c'est elle et que c'est arrivé sur moi et ce qui me motive surtout, c'est que c'est assez rare qu'on voit une mère avec son fils, mais je ne suis pas le seul et l'unique là-dedans. Il y en a sûrement plein d'autres à qui c'est arrivé (...) moi je veux faire avancer ça», a-t-il lancé avec aplomb aux journalistes.

L'avocate de l'accusée, qui affirme que les gestes commis représentent une «erreur de parcours» était satisfaite de la décision du tribunal.

«C'est un très bon jugement, je suis contente parce que la jurisprudence militait en faveur d'un possible emprisonnement. Le juge a considéré le cas comme un cas humanitaire. Madame regrette beaucoup ce qui s'est passé, elle est sous le choc, mais la poussière retombant, elle va se refaire une vie», a déclaré Me Gilberte Deschênes.

L'accusée devra respecter de nombreuses conditions pendant sa détention de deux ans à la maison. Elle sera ensuite soumise à une probation de deux ans. Le juge l'a également condamnée à verser un montant de 3500$ à son fils, en guise de dédommagement, pour rembourser ses frais de thérapie.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 30512.html" onclick="window.open(this.href);return false;

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Justice

Une mère condamnée pour agressions sexuelles sur son propre fils

Agence QMI
Jean-Luc Lavallée
20/11/2009 13h05

Marie-Jeanne Bédard, une mère de famille de Saint-Agapit âgée de 55 ans a été condamnée, ce matin au Palais de justice de Québec, à une peine de 24 mois dans la collectivité pour des agressions sexuelles répétées sur son fils de 13 ans dans les années 90.

La dame a ainsi évité la prison puisque la Couronne réclamait une peine de 15 à 24 mois de détention ferme. Le juge Jogues Lavoie estime que cette femme n'est pas «un prédateur sexuel», que la récidive est très peu probable et qu'elle a commis ses gestes dans une période trouble sur le plan psychique en 1993 et 1994.

Marie-Jeanne Bédard a été reconnue coupable, au terme d'un procès, d'avoir masturbé son fils pendant qu'il lui caressait les seins, à raison de deux fois par semaine. À l'époque, Christian Houle (qui a levé le voile sur son identité) était âgé de 13 ans. L'accusée n'a pas bronché pendant le prononcé de la sentence, mais elle a été victime d'un malaise sans gravité à sa sortie de la salle d'audience, s'affaissant soudainement.

Christian Houle, qui s'est dit «un peu déçu» de la sentence dans la collectivité, a choisi de briser le silence en demandant au tribunal de lever l'ordonnance de non-publication.

«Moi, j'ai vécu 14 ans de temps avec ce secret là et aujourd'hui, je suis tanné de vivre avec ce secret là. Aujourd'hui, le monde va tout savoir que c'est elle et que c'est arrivé sur moi et ce qui me motive surtout, c'est que c'est assez rare qu'on voit une mère avec son fils, mais je ne suis pas le seul et l'unique là-dedans. Il y en a sûrement plein d'autres à qui c'est arrivé (...) moi je veux faire avancer ça», a-t-il lancé avec aplomb aux journalistes.

L'avocate de l'accusée, qui affirme que les gestes commis représentent une «erreur de parcours» était satisfaite de la décision du tribunal.

«C'est un très bon jugement, je suis contente parce que la jurisprudence militait en faveur d'un possible emprisonnement. Le juge a considéré le cas comme un cas humanitaire. Madame regrette beaucoup ce qui s'est passé, elle est sous le choc, mais la poussière retombant, elle va se refaire une vie», a déclaré Me Gilberte Deschênes.

L'accusée devra respecter de nombreuses conditions pendant sa détention de deux ans à la maison. Elle sera ensuite soumise à une probation de deux ans. Le juge l'a également condamnée à verser un montant de 3500$ à son fils, en guise de dédommagement, pour rembourser ses frais de thérapie.

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Il me semble que l'on ne parle pas asser du fait que la peronne dont la vie est brisée est bien le fils... Parler d'un cas humanitaire, je trouve ca fort. Bien sur, je n'étais pas là lors de la cause, mais une agression sexuelle répétée laisse des séquelles chez une personne.... C'est pas 3500$ de dédommagement qui vient arranger les choses...

"Refaire sa vie", et la victime elle? A-t-elle ce choix? Le jeune homme l'a dit lui-même, lorsqu'il parle de sa mère il dit "ce qui m'a servi de mère", on voit la rage qui est encore là et la blessure... Sans vouloir etre vindicatif, il me semble que ce genre de sentence est pas vraiment appropriée. Il n'y a pas de place pour les erreurs de parcours lorsqu'on parle de briser la vie de quelqu'un. Je ne suis pas contre le "pardon" qui peut suivre des remords sincères, mais on dirait que ce cas là me reste en travers de la gorge. Le juge a-t-il été plus clément parce que l'agresseur etait une femme? Les séquelles pour la victime n'en sont pas moins grandes....

[Thewinneris]

Moi aussi ça me sidère ce genre de jugement et de défense pour des cas d'agression sexuel! Réduire ce crime à une simple erreur de parcourt, c'est vraiment déguelasse! Notre justice fait pitié!

[Malike]

Moi aussi ça me sidère ce genre de jugement et de défense pour des cas d'agression sexuel! Réduire ce crime à une simple erreur de parcourt, c'est vraiment déguelasse! Notre justice fait pitié!

[Diane]

Il a ete tres courageux le garcon d'avoir parler
J'espere qu'il se sent liberer , je lui souhaite bonne chance

Je suis decu de cette minime sentence

[Marisopa]

24 mois à purger dans la collectivité. Je trouve ça tellement ridicule. Ça ne représente même pas le nombre d'années que ce pauvre garçon a dû endurer les agressions de sa mère.

Ça me met vraiment hors de moi. La violence sexuelle me dégoute et je pense qu'en général, les agresseurs ne peuvent pas "guérir". Pour moi, un viol, un atouchement, une agression devrait automatiquement se transformer en prison à perpétuité. Pas pour punir le geste, mais pour protéger les victimes potentielles.

J'étais un peu choquée dernièrement de voir la réaction du gouvernement pour augmenter les peines des criminels à cravate. Je suis tout à fait d'accord et je crois que ceux-ci causent bien des dommages et qu'il faut sévir. Par contre, ça fait des années qu'on parle d'augmenter les peines pour les crimes violents et les gouvernements demeurent inactif à ce niveau là. Ça me choque, parce que j'ai l'impression que des crimes comme la fraude, le vol sont plus punis que le meurtre ou le viol. Pourtant, moi, entre un vol et un viol, je préfèrerais me faire voler.

24 mois dans la collectivité. Wow, ça me dégoute. Son fils lui va vivre dans une prison toute sa vie.

[Masse-chaussette]

OMG j'imagine bien que le risque de récidive est minime, son fils n'est plus un enfant, n'importe quoi tout ça.

Je me demande comment certaines personnes font pour dormir le soir, surtout certains avocats.

Le fils fait bien de parler publiquement, car je crois que c'est la meilleure sentence pour la mère : la pointer du doigt publiquement. Kin la mère, tout le Québec va savoir ce que tu as fais, asteure amuse-toi avec ta sentence bonbon et ta " nouvelle vie"

[Galena]

OMG j'imagine bien que le risque de récidive est minime, son fils n'est plus un enfant, n'importe quoi tout ça.

Je me demande comment certaines personnes font pour dormir le soir, surtout certains avocats.

Le fils fait bien de parler publiquement, car je crois que c'est la meilleure sentence pour la mère : la pointer du doigt publiquement. Kin la mère, tout le Québec va savoir ce que tu as fais, asteure amuse-toi avec ta sentence bonbon et ta " nouvelle vie "

Je suis d'accord, ça lui a sûrement demandé bien du courage et je le félicite pour ça.

Et oui, sentence ridicule...

[sawman]

Ya une chose que jcomprends pas . Messemble a 13 ans un gars est capable de se defendre face a sa mere. L inverse je comprends qune fille de 13 ans peut etre appeurer par son pere mais la? Tk a maurait pas toucher longtemps a sa place

[Marisopa]

Ya une chose que jcomprends pas . Messemble a 13 ans un gars est capable de se defendre face a sa mere. L inverse je comprends qune fille de 13 ans peut etre appeurer par son pere mais la? Tk a maurait pas toucher longtemps a sa place

Un agresseur a sur la personne qu'elle agresse beaucoup plus qu'une emprise physique. Il y a tout un aspect psychologique. Il y a une domination, une autorité dont tu ne peux te déprendre si facilement.

[ReMeLeFe]

Ya une chose que jcomprends pas . Messemble a 13 ans un gars est capable de se defendre face a sa mere. L inverse je comprends qune fille de 13 ans peut etre appeurer par son pere mais la? Tk a maurait pas toucher longtemps a sa place

Se défendre comment?
Si elle décide de le frapper, il ne peut rien faire, s'il se défend ce sera aux nouvelles : un jeune ado de 13 ans agresse sa pauvre mouman, quel jeune délinquant, où la jeunesse s'en va..

[Diane]

Et si personne croyait pas le jeune. il etait seul dans son desarroi
Adulte il a fait ce qu'il devait

Dans cette histoire il a plus que la mere qui passe comme indigne
mais aussi ses proches car ils ont pas cru

[Rebelle]

C'est vraiment écoeurant, rageant et triste pour ce jeune homme.

[Frasie]

Le jugement pour cette femme est ridicule, une autre qui s'en sort bien Deux ans dans la collectivité, voyons donc La justice au Canada est ridicule, une autre preuve

Je suis juste heureuse que son fils se libère en osant parler publiquement, je suis certaine que cela va lui faire du bien de briser le silence en la dénonçant publiquement puisque le procès était sous ordonnance de non-divulgation.

Bonne continuation à son fils, j'espère qu'il va réussir à avoir une belle vie malgré tout ce qu'il a vécu.

[Guillaume]

La pire sentence pour la mère est d'avoir été vue dans les médias.. J'ai entendu la victime à Denis Levesque et il a vraiment envie de s'en sortir, il avait un beau discours et j'ai surtout aimé quand il a dis que gars ou fille cela reste les mêmes impacts.. Il fait pas les minimiser seulement parce que c'est une femme l'agresseur..