Climategate (Tout un scandale)
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Climategate (Tout un scandale)
dimanche 29 novembre 2009 (blogue de Jacques Brassard)
aveuglement pathologique
Normalement, si la science climatique n'avait pas muté pour devenir une idéologie sectaire, le «Climate gate » n'aurait jamais eu lieu. Il n'y aurait pas eu ces manipulations et ces dissimulations de données dans le but de faire tenir debout la thèse anthroporéchauffiste. Il y aurait eu un véritable débat scientifique. La théorie du réchauffement d'origine humaine aurait été soumise à l'épreuve des faits et des observations et serait déjà considérée comme obsolète, caduc, désuète. Mais, on le voit bien, ce n'est pas ce qui est arrivé. L'idéologie a repoussé la science dans les marges.
Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!
Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).
Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!
Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.
À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.
Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!
Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!
Jacques Brassard
aveuglement pathologique
Normalement, si la science climatique n'avait pas muté pour devenir une idéologie sectaire, le «Climate gate » n'aurait jamais eu lieu. Il n'y aurait pas eu ces manipulations et ces dissimulations de données dans le but de faire tenir debout la thèse anthroporéchauffiste. Il y aurait eu un véritable débat scientifique. La théorie du réchauffement d'origine humaine aurait été soumise à l'épreuve des faits et des observations et serait déjà considérée comme obsolète, caduc, désuète. Mais, on le voit bien, ce n'est pas ce qui est arrivé. L'idéologie a repoussé la science dans les marges.
Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!
Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).
Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!
Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.
À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.
Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!
Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!
Jacques Brassard
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- fleurissimo
- Manitou de la Parlotte
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Re: Climategate (Tout un scandale)
C'est fou, je ne reconnais pas là le style de notre ancien ministre...m'enfin.
Et coudonc,
Ça réchauffe ou pas?
Et coudonc,
Ça réchauffe ou pas?
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Re: Climategate (Tout un scandale)
fleurissimo a écrit : C'est fou, je ne reconnais pas là le style de notre ancien ministre...m'enfin.
Et coudonc,
Ça réchauffe ou pas?
pas à matin en tk....brrrrrrrrrrr.....


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- Seigneur de la Causerie
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Re: Climategate (Tout un scandale)
Ce qui en ressort pour le moment c'est que des résultats d'études ,les chiffres dont on fait toujours référence pour démontrer le supposé "réchauffement climatique" ont été détruit et remplacer par des chiffres modifiés.
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- JOSEPH ARTHUR
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Re: Climategate (Tout un scandale)
au sud cet histoir fait beaucoups de bruits...al gore passe dans le tordeur de la colere...
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Climategate (Tout un scandale)
C'est vraiment spécial qu'ici on n'en parle pas. Les journaliste cache les faits. Ça prend des blogueurs pour en parler.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
.anthurium. a écrit : C'est vraiment spécial qu'ici on n'en parle pas. Les journaliste cache les faits. Ça prend des blogueurs pour en parler.
Comme dans bien d'autres scandales, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Ce que dénonçait par exemple Michael Moore dans ses films documentaires, le gros des médias ne le dénonçait pas......mais là ça parle de l'environnement alors bien sûr pour tous ceux de droite qui voudraient que les grosses compagnies polluantes continuent leurs petits business c,est la grosse histoire.
Ceux qui dérangent, ceux qui veulent changer des choses pour le mieux, il faut tout le temps qu'ils soient plus pures que les crosseurs d'à côté....

Re: Climategate (Tout un scandale)
Je n'ai pas tout lu mais je me pose la question suivante. Si « possiblement » on avait falsifié, trafiqué les chiffres, qu'écririons-nous? N'est-ce pas une situation plausible? Me semble que dans l'histoire, certains gouvernements se sont ingéniés à falsifier les chiffres. Alors?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- JOSEPH ARTHUR
- Caïd de la Causette
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- Inscription : mer. avr. 15, 2009 3:35 pm
Re: Climategate (Tout un scandale)
c drôle ...les medias dici continuent de jouer la carte du réchauffement climatique pendant que des preuve de falsification très élaboré démolisse la théorie que al gore avance ... aux usa c tres gros on parle dun scandale majeur...
finalement c une fraude monumentale tout cette affaire la....la bourse du carbone et tout...c sur que la pollution c mauvais mais de la a créer une économie basé sur le réchauffement c bidon ...
finalement c une fraude monumentale tout cette affaire la....la bourse du carbone et tout...c sur que la pollution c mauvais mais de la a créer une économie basé sur le réchauffement c bidon ...
Re: Climategate (Tout un scandale)
Est-ce que Harper aurait raison d'y aller mollo?JOSEPH ARTHUR a écrit : c drôle ...les medias dici continuent de jouer la carte du réchauffement climatique pendant que des preuve de falsification très élaboré démolisse la théorie que al gore avance ... aux usa c tres gros on parle dun scandale majeur...
finalement c une fraude monumentale tout cette affaire la....la bourse du carbone et tout...c sur que la pollution c mauvais mais de la a créer une économie basé sur le réchauffement c bidon ...

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Climategate (Tout un scandale)
Il a déja dit qu'il ne croyait pas à la théorie du réchauffement causé par l'homme. Il a du s'ajuster a cause de la trop grande pression du monde.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
C'est un ''scandale'' qui arrange bien des gens je trouve. Je reste prudent là-dessus.
Les accusations iront probablement beaucoup plus loin que ce qui a été trouvé à ce sujet et tout passera dans le tordeur même si certains chiffres sont véridiques et incontestables.
Ça arrange la droite américaine et canadienne entre autre.
Nous irons maintenant totalement à l'opposé et ce qui en ressortira est que tout celà était une supercherie entière et que l'on peut polluer à notre guise. Ça nous déresponsabilise et ça arrange les très gros pollueurs.
Les accusations iront probablement beaucoup plus loin que ce qui a été trouvé à ce sujet et tout passera dans le tordeur même si certains chiffres sont véridiques et incontestables.
Ça arrange la droite américaine et canadienne entre autre.
Nous irons maintenant totalement à l'opposé et ce qui en ressortira est que tout celà était une supercherie entière et que l'on peut polluer à notre guise. Ça nous déresponsabilise et ça arrange les très gros pollueurs.
Re: Climategate (Tout un scandale)
Créer tout un champs d'économie c'est quelque chose qui prend du temps et ce dans n'importe quelle sphère. Tout le beau système du capitalisme sauvage ne s'est pas édifié en 1 jr et pour qu'il soit érigé à la grandeur de l'Occident, bien des passe-droits, des falsifications, de la corruption, etc, etc a eu lieu. On feint de l'oublier parce que l'on veut qu'il continue.....ben en fait que n'importe quoi producteur de milliards continue.JOSEPH ARTHUR a écrit : c drôle ...les medias dici continuent de jouer la carte du réchauffement climatique pendant que des preuve de falsification très élaboré démolisse la théorie que al gore avance ... aux usa c tres gros on parle dun scandale majeur...
finalement c une fraude monumentale tout cette affaire la....la bourse du carbone et tout...c sur que la pollution c mauvais mais de la a créer une économie basé sur le réchauffement c bidon ...
Pourtant au niveau de l'individu c'est une bonne majorité qui serait prêt à vivre " autrement", surtout si on regarde les nouvelles générations qui ont grandit sous l,air de la récupération mais globalement on ne veut rien perdre des bienfaits d'une économie fleurissante.
Donc pour arrêter la pollution à outrance, génératrice de milliards pour les actionnaires, trouves-moi tout de suite une autre économie qui ne va pas laisser de vide pendant le passage entre les 2. Et c'est le mandat de ces scientifiques d'avoir à examiner l'évolution de la nature sous ces contraintes faites par l'hommerie, parce que l'on demande des preuves bétons, on demande une date butoir, une fin de non-retour pour qu'on accepte de baisser les émanations polluantes. Hors la science avance en essais/erreurs et non avec des certitudes, surtout dans le domaine spéculatif d'une évolution future. Alors pas étonnant qu'on en vienne à tourner les coins ronds puisqu'ils ont une épée au-dessus de la tête.
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Climategate (Tout un scandale)
Climategate: L'omerta touche même les Pays-Bas
par Martin Masse (blogue du Québécoislibre)
Depuis mon séjour d'une année à Gand il y a vingt ans, j'ai toujours gardé un lien avec le monde néerlandophone, c'est-à-dire les Pays-Bas et la Flandre. Je ressens une forte attraction autant esthétique qu'intellectuelle envers ces sociétés, leur histoire, leur culture, leur art et leur architecture, leur environnement physique.
Ce n'est pas le cas pour le Japon, où j'ai également séjourné une année en 1986-87 alors que je suivais un programme d'Études est-asiatique à l'Université McGill. C'est surtout le Japon traditionnel, avec son esthétique sublimement raffinée, qui m'a vraiment touché, mais il n'en survit plus dans le Japon moderne que quelques restes architecturaux et une culture très largement diluée et ignorée par les Japonais eux-mêmes. Malgré des échanges chaleureux avec la famille où j'habitais et avec mes étudiants ainsi qu'une expérience intéressante sur le plan «anthropologique» (en réaction à ce que je pouvais observer, j'y ai notamment découvert ce que signifiait penser comme un Occidental individualiste), je me suis surtout ennuyé au Japon.
Au contraire, j'étais parfaitement dans mon élément en Flandre et j'aurais pu y demeurer des années. On peut encore tout à fait sentir la ville bourgeoise du 13e siècle en se promenant à Bruges ou à Gand (les centres les plus dynamiques de l'Europe à l'époque, avec les villes du nord de l'Italie), ou celle du Siècle d'or (17e), la première société vraiment prospère et moderne en Occident, dans la plupart des villes hollandaises. Et alors que les bâtiments de l'après-guerre au Japon sont presque tous laids et banals, ceux qu'on retrouve aux Pays-Bas (à Rotterdam par exemple, ville presque entièrement reconstruite après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale) surprennent souvent par leurs formes et leurs couleurs hors de l'ordinaire.
(Il y a un mois, lorsque je suis allé faire un tour à New York pendant une fin de semaine pour visiter mon ami, le Jésuite libertarien Jim Sadowsky, j'en ai profité pour aller revoir l'époustouflant tableau La laitière de mon peintre préféré, Jan Vermeer, que j'avais vu au Rijksmuseum d'Amsterdam à l'époque. Le Metropolitan Museum a organisé une exposition autour de la fameuse toile à l'occasion du 400e anniversaire des voyages d'exploration d'Henry Hudson pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales dans ce qui est plus tard devenu l'État de New York. J'ai d'ailleurs derrière moi, dans mon bureau, de belles reproductions en broderie de La Laitière et de La vue de Delft, achetées pour une bouchée de pain chez un brocanteur d'Hochelaga-Maisonneuve il y a des années - cliquez sur la photo ci-haut pour l'agrandir)
Il y a dans la mentalité néerlandaise une sorte de rationalité, de distanciation par rapport aux vicissitudes de la vie, de placidité (en bref, d'épicurisme dans le vrai sens philosophique du terme) très nordique et protestant, avec lequel je m'identifie particulièrement. De plus, les Pays-Bas et la Flandre sont de petits pays très densément peuplés, au confluent de trois grandes civilisations (la française, l'anglaise et la germanique), qui occupent l'embouchure du Rhin et ont toujours été étroitement liés au reste du monde par le commerce et les activités portuaires. On y croise régulièrement des gens qui parlent couramment trois ou quatre langues.
L'une des choses que j'appréciais le plus pendant mon séjour et dans les années qui ont suivi, surtout aux Pays-Bas, est la qualité des journaux qui y sont publiés. Le pays compte plusieurs quotidiens nationaux qui offrent une couverture extrêmement large et variée de ce qui se passe dans le monde (par comparaison avec le provincialisme des quotidiens québécois), sous des angles qui m'ont toujours paru très originaux. Les débats me semblaient aussi plus pertinents que les nôtres, avec un pluralisme idéologique plus assumé, même si les élites intellectuelles néerlandaises sont comme partout ailleurs très majoritairement de gauche et qu'on y vénérait jusqu'à récemment un soi-disant «consensus» autour d'un modèle typiquement néerlandais. (L'explosion populiste de mécontentement menée par des figures politiques telles que Pim Fortuyn et plus récemment Geert Wilders a d'ailleurs fait éclater ce pseudo consensus ces dernières années.)
Mon quotidien préféré, le NRC Handelsblad de Rotterdam, m'a procuré au fil des ans des découvertes et des expériences intellectuelles et esthétiques mémorables. La qualité de la mise en page et les immenses photos qu'il contenait rendait la lecture particulièrement plaisante. J'ai longtemps été abonné à la l'édition hebdomadaire pour l'étranger (le nombre élevé d'expatriés néerlandais justifie en effet une telle édition).
Cette longue introduction personnelle pour dire que s'il y a un endroit dans le monde où j'aurais pensé que l'histoire du Climategate aurait été couverte objectivement et de manière factuelle, c'est bien aux Pays-Bas. Mais ça ne semble pas être le cas. La pression en faveur de la pensée unique réchauffiste a même eu raison de la légendaire tolérance néerlandaise. Il y a quelques jours, sous le titre, «Climategate: Le journalisme néerlandais est mort», un blogueur des Pays-Bas écrivait ceci:
Oui, la conclusion selon laquelle le journalisme néerlandais est raide mort est justifiée. Il se déroule en ce moment un scandale qui pourrait bien avoir les proportions d'un Watergate scientifique. Et les médias n'y consacrent pratiquement aucune attention. Ni sur le télétexte [les nouvelles écrites au bas de l'écran], ni dans le téléjournal. Rien de bien en vue dans les premières pages des journaux. Aucun mention à Nova et 1Vandaag [des émissions d'affaires publiques]. Tout au plus un entrefilet dans quelques journaux à la page 5. Elsevier [un magazine d'actualité] s'est penché un peu sur la question et le Telegraaf [un quotidien national] a publié une chronique, mais c'est à peu près tout.
Cette histoire est pourtant beaucoup plus importante que ce que la presse néerlandaise laisse entendre. Aux États-Unis, le Sénat prépare une enquête. La BBC a diffusé plusieurs nouvelles sur le sujet. L'Internet en est rempli. Des personnes directement impliquées pourraient perdre leur emploi. Et ce n'est que le début. Malgré cela, on fait tout pour essayer d'étouffer cette histoire aux Pays-Bas. (Ma traduction)
Un autre blogueur écrit, dans «Le silence est assourdissant»:
Bien plus grave que la nouvelle selon laquelle la recherche sur la climat à l'Université d'East Anglia a été manipulée et qu'on a tenté de faire taire des opposants, est le fait que les médias ne publient aucune nouvelle sur ce scandale. Des visites régulières sur les sites Web des quotidiens néerlandais au cours de la dernière semaine indiquent que seuls quelques-uns lui ont consacré une attention très sommaire.
Des entrefilets dans les sections «vertes» des sites du Volkskrant et de Trouw, un article visant à minimiser l'affaire dans DePers, une nouvelle similaire sur le site de NRC Handelsblad, et pour le reste ce n'est qu'un silence assourdissant dans nos médias nationaux.
Sous la nouvelle sur le site NRC.nl, le lecteur verra même un encadré avec le texte suivant: «Vous trouverez aujourd'hui dans NRC Handelsblad un reportage de notre correspondant Michel Krielaars sur le permafrost qui fond en Russie». Ceux qui pourraient avoir des doutes suite au Climategate doivent donc d'abord et avant tout continuer à lire ce journal. (Ma traduction)
À l'heure où les blocs menant à la formation d'un gouvernement mondial se mettent tranquillement en place, notamment grâce à l'impulsion donnée par la fabrication de pseudo crises d'une ampleur planétaire, je suppose qu'on ne devrait pas se surprendre que la lâcheté et l'incompétence des journalistes se manifestent dans toutes les sociétés et que la désinformation atteignent aussi des proportions planétaires. Dommage que ça vienne gâcher un peu mon image idéalisée des Pays-Bas.
par Martin Masse (blogue du Québécoislibre)
Depuis mon séjour d'une année à Gand il y a vingt ans, j'ai toujours gardé un lien avec le monde néerlandophone, c'est-à-dire les Pays-Bas et la Flandre. Je ressens une forte attraction autant esthétique qu'intellectuelle envers ces sociétés, leur histoire, leur culture, leur art et leur architecture, leur environnement physique.
Ce n'est pas le cas pour le Japon, où j'ai également séjourné une année en 1986-87 alors que je suivais un programme d'Études est-asiatique à l'Université McGill. C'est surtout le Japon traditionnel, avec son esthétique sublimement raffinée, qui m'a vraiment touché, mais il n'en survit plus dans le Japon moderne que quelques restes architecturaux et une culture très largement diluée et ignorée par les Japonais eux-mêmes. Malgré des échanges chaleureux avec la famille où j'habitais et avec mes étudiants ainsi qu'une expérience intéressante sur le plan «anthropologique» (en réaction à ce que je pouvais observer, j'y ai notamment découvert ce que signifiait penser comme un Occidental individualiste), je me suis surtout ennuyé au Japon.
Au contraire, j'étais parfaitement dans mon élément en Flandre et j'aurais pu y demeurer des années. On peut encore tout à fait sentir la ville bourgeoise du 13e siècle en se promenant à Bruges ou à Gand (les centres les plus dynamiques de l'Europe à l'époque, avec les villes du nord de l'Italie), ou celle du Siècle d'or (17e), la première société vraiment prospère et moderne en Occident, dans la plupart des villes hollandaises. Et alors que les bâtiments de l'après-guerre au Japon sont presque tous laids et banals, ceux qu'on retrouve aux Pays-Bas (à Rotterdam par exemple, ville presque entièrement reconstruite après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale) surprennent souvent par leurs formes et leurs couleurs hors de l'ordinaire.
(Il y a un mois, lorsque je suis allé faire un tour à New York pendant une fin de semaine pour visiter mon ami, le Jésuite libertarien Jim Sadowsky, j'en ai profité pour aller revoir l'époustouflant tableau La laitière de mon peintre préféré, Jan Vermeer, que j'avais vu au Rijksmuseum d'Amsterdam à l'époque. Le Metropolitan Museum a organisé une exposition autour de la fameuse toile à l'occasion du 400e anniversaire des voyages d'exploration d'Henry Hudson pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales dans ce qui est plus tard devenu l'État de New York. J'ai d'ailleurs derrière moi, dans mon bureau, de belles reproductions en broderie de La Laitière et de La vue de Delft, achetées pour une bouchée de pain chez un brocanteur d'Hochelaga-Maisonneuve il y a des années - cliquez sur la photo ci-haut pour l'agrandir)
Il y a dans la mentalité néerlandaise une sorte de rationalité, de distanciation par rapport aux vicissitudes de la vie, de placidité (en bref, d'épicurisme dans le vrai sens philosophique du terme) très nordique et protestant, avec lequel je m'identifie particulièrement. De plus, les Pays-Bas et la Flandre sont de petits pays très densément peuplés, au confluent de trois grandes civilisations (la française, l'anglaise et la germanique), qui occupent l'embouchure du Rhin et ont toujours été étroitement liés au reste du monde par le commerce et les activités portuaires. On y croise régulièrement des gens qui parlent couramment trois ou quatre langues.
L'une des choses que j'appréciais le plus pendant mon séjour et dans les années qui ont suivi, surtout aux Pays-Bas, est la qualité des journaux qui y sont publiés. Le pays compte plusieurs quotidiens nationaux qui offrent une couverture extrêmement large et variée de ce qui se passe dans le monde (par comparaison avec le provincialisme des quotidiens québécois), sous des angles qui m'ont toujours paru très originaux. Les débats me semblaient aussi plus pertinents que les nôtres, avec un pluralisme idéologique plus assumé, même si les élites intellectuelles néerlandaises sont comme partout ailleurs très majoritairement de gauche et qu'on y vénérait jusqu'à récemment un soi-disant «consensus» autour d'un modèle typiquement néerlandais. (L'explosion populiste de mécontentement menée par des figures politiques telles que Pim Fortuyn et plus récemment Geert Wilders a d'ailleurs fait éclater ce pseudo consensus ces dernières années.)
Mon quotidien préféré, le NRC Handelsblad de Rotterdam, m'a procuré au fil des ans des découvertes et des expériences intellectuelles et esthétiques mémorables. La qualité de la mise en page et les immenses photos qu'il contenait rendait la lecture particulièrement plaisante. J'ai longtemps été abonné à la l'édition hebdomadaire pour l'étranger (le nombre élevé d'expatriés néerlandais justifie en effet une telle édition).
Cette longue introduction personnelle pour dire que s'il y a un endroit dans le monde où j'aurais pensé que l'histoire du Climategate aurait été couverte objectivement et de manière factuelle, c'est bien aux Pays-Bas. Mais ça ne semble pas être le cas. La pression en faveur de la pensée unique réchauffiste a même eu raison de la légendaire tolérance néerlandaise. Il y a quelques jours, sous le titre, «Climategate: Le journalisme néerlandais est mort», un blogueur des Pays-Bas écrivait ceci:
Oui, la conclusion selon laquelle le journalisme néerlandais est raide mort est justifiée. Il se déroule en ce moment un scandale qui pourrait bien avoir les proportions d'un Watergate scientifique. Et les médias n'y consacrent pratiquement aucune attention. Ni sur le télétexte [les nouvelles écrites au bas de l'écran], ni dans le téléjournal. Rien de bien en vue dans les premières pages des journaux. Aucun mention à Nova et 1Vandaag [des émissions d'affaires publiques]. Tout au plus un entrefilet dans quelques journaux à la page 5. Elsevier [un magazine d'actualité] s'est penché un peu sur la question et le Telegraaf [un quotidien national] a publié une chronique, mais c'est à peu près tout.
Cette histoire est pourtant beaucoup plus importante que ce que la presse néerlandaise laisse entendre. Aux États-Unis, le Sénat prépare une enquête. La BBC a diffusé plusieurs nouvelles sur le sujet. L'Internet en est rempli. Des personnes directement impliquées pourraient perdre leur emploi. Et ce n'est que le début. Malgré cela, on fait tout pour essayer d'étouffer cette histoire aux Pays-Bas. (Ma traduction)
Un autre blogueur écrit, dans «Le silence est assourdissant»:
Bien plus grave que la nouvelle selon laquelle la recherche sur la climat à l'Université d'East Anglia a été manipulée et qu'on a tenté de faire taire des opposants, est le fait que les médias ne publient aucune nouvelle sur ce scandale. Des visites régulières sur les sites Web des quotidiens néerlandais au cours de la dernière semaine indiquent que seuls quelques-uns lui ont consacré une attention très sommaire.
Des entrefilets dans les sections «vertes» des sites du Volkskrant et de Trouw, un article visant à minimiser l'affaire dans DePers, une nouvelle similaire sur le site de NRC Handelsblad, et pour le reste ce n'est qu'un silence assourdissant dans nos médias nationaux.
Sous la nouvelle sur le site NRC.nl, le lecteur verra même un encadré avec le texte suivant: «Vous trouverez aujourd'hui dans NRC Handelsblad un reportage de notre correspondant Michel Krielaars sur le permafrost qui fond en Russie». Ceux qui pourraient avoir des doutes suite au Climategate doivent donc d'abord et avant tout continuer à lire ce journal. (Ma traduction)
À l'heure où les blocs menant à la formation d'un gouvernement mondial se mettent tranquillement en place, notamment grâce à l'impulsion donnée par la fabrication de pseudo crises d'une ampleur planétaire, je suppose qu'on ne devrait pas se surprendre que la lâcheté et l'incompétence des journalistes se manifestent dans toutes les sociétés et que la désinformation atteignent aussi des proportions planétaires. Dommage que ça vienne gâcher un peu mon image idéalisée des Pays-Bas.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
01 décembre 2009
Climategate: Phil Jones quitte temporairement son poste
par Martin Masse
Le personnage au centre du Climategate, le directeur de l'Unité de recherche climatique (CRU) Phil Jones, quitte temporairement son poste le temps qu'une enquête soit tenue sur les faits entourant l'histoire, a annoncé aujourd'hui l'Université d'East Anglia. Allons-nous en entendre parler dans la presse québécoise demain? Nahh, une autre nouvelle sans importance.
En passant, dans le même communiqué, l'Université continue de prétendre que la presque totalité des données brutes sur les températures utilisées dans les travaux du CRU - et en bout de ligne dans les documents du GIEC qui appuient les politiques réchauffistes de tous les pays - ont toujours été disponibles:
It is well known within the scientific community and particularly those who are sceptical of climate change that over 95% of the raw station data has been accessible through the Global Historical Climatology Network for several years.
Comment alors expliquer les déclarations de Jones et d'autres chercheurs alliés selon lesquelles il est impossible de les fournir à cause d'ententes de confidentialité avec des services météorologiques de divers pays qui gardent les droits sur ces données?
Selon le chercheur sceptique canadien Ross McKitrick, c'est l'argument qu'on lui a donné, mais il prétend pour sa part que d'autres chercheurs réchauffistes ont, eux, obtenu les données en question:
The [unit] told me they had obtained the data under confidentiality agreements and so could not supply them. This was odd because they had already supplied some of them to other academics, but only those who support the idea of climate change.
Que penser aussi de la déclaration de la même université il y a deux mois disant que les données brutes avaient été détruites lors d'un déménagement dans de nouveaux locaux à cause d'un manque d'espace il y a plusieurs années, et qu'il ne restait que les données ajustées?
Data storage availability in the 1980s meant that we were not able to keep the multiple sources for some sites, only the station series after adjustment for homogeneity issues. We, therefore, do not hold the original raw data but only the value-added (i.e. quality controlled and homogenized) data. (Tiens, le lien offert par tout le monde vers cette page du site de l'université, http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/availability/" onclick="window.open(this.href);return false;, ne fonctionnerait plus depuis plusieurs jours. Un problème technique peut-être?)
Et si ces données sont vraiment disponibles, qu'est-ce que Jones voulait cacher lorsqu'il a écrit dans un message qu'il se faisait harceler pour les fournir et qu'il ne fallait dire à personne qu'il existait une loi sur l'accès à l'information?
I'm getting hassled by a couple of people to release the CRU station temperature data. Don't any of you three tell anybody that the UK has a Freedom of Information Act!
Des questions sans aucun intérêt, je le sais bien, mais que voulez-vous, je suis curieux.
Climategate: Phil Jones quitte temporairement son poste
par Martin Masse
Le personnage au centre du Climategate, le directeur de l'Unité de recherche climatique (CRU) Phil Jones, quitte temporairement son poste le temps qu'une enquête soit tenue sur les faits entourant l'histoire, a annoncé aujourd'hui l'Université d'East Anglia. Allons-nous en entendre parler dans la presse québécoise demain? Nahh, une autre nouvelle sans importance.
En passant, dans le même communiqué, l'Université continue de prétendre que la presque totalité des données brutes sur les températures utilisées dans les travaux du CRU - et en bout de ligne dans les documents du GIEC qui appuient les politiques réchauffistes de tous les pays - ont toujours été disponibles:
It is well known within the scientific community and particularly those who are sceptical of climate change that over 95% of the raw station data has been accessible through the Global Historical Climatology Network for several years.
Comment alors expliquer les déclarations de Jones et d'autres chercheurs alliés selon lesquelles il est impossible de les fournir à cause d'ententes de confidentialité avec des services météorologiques de divers pays qui gardent les droits sur ces données?
Selon le chercheur sceptique canadien Ross McKitrick, c'est l'argument qu'on lui a donné, mais il prétend pour sa part que d'autres chercheurs réchauffistes ont, eux, obtenu les données en question:
The [unit] told me they had obtained the data under confidentiality agreements and so could not supply them. This was odd because they had already supplied some of them to other academics, but only those who support the idea of climate change.
Que penser aussi de la déclaration de la même université il y a deux mois disant que les données brutes avaient été détruites lors d'un déménagement dans de nouveaux locaux à cause d'un manque d'espace il y a plusieurs années, et qu'il ne restait que les données ajustées?
Data storage availability in the 1980s meant that we were not able to keep the multiple sources for some sites, only the station series after adjustment for homogeneity issues. We, therefore, do not hold the original raw data but only the value-added (i.e. quality controlled and homogenized) data. (Tiens, le lien offert par tout le monde vers cette page du site de l'université, http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/availability/" onclick="window.open(this.href);return false;, ne fonctionnerait plus depuis plusieurs jours. Un problème technique peut-être?)
Et si ces données sont vraiment disponibles, qu'est-ce que Jones voulait cacher lorsqu'il a écrit dans un message qu'il se faisait harceler pour les fournir et qu'il ne fallait dire à personne qu'il existait une loi sur l'accès à l'information?
I'm getting hassled by a couple of people to release the CRU station temperature data. Don't any of you three tell anybody that the UK has a Freedom of Information Act!
Des questions sans aucun intérêt, je le sais bien, mais que voulez-vous, je suis curieux.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
Climategate: Suivez l'argent à la trace (Martin Masse blogue du Québécois libre)
(Cette chronique signée par Bret Stephens est parue le 30 novembre 2009 dans le Wall Street Journal, sous le titre original «Climategate: Follow the Money». http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... st_Popular" onclick="window.open(this.href);return false; Traduction de MM.)
L'an dernier, ExxonMobil a donné 7 millions $ à une variété d'instituts spécialisés dans les politiques publiques, dont le Aspen Institute, Asia Society et Transparency International. La compagnie a également donné un montant total de 125 000 $ au Heritage Institute et au National Center for Policy Analysis, deux think tanks conservateurs qui proposent des perspectives allant à l'encontre des idées reçues sur ce qu'on appelait jusqu'à récemment - sans ironie - le «consensus» sur les changements climatiques.
En lisant certains des reportages parus dans la presse sur ces dons - qui correspondent à environ 0,0027% des profits de 45 milliards $ d'Exxon en 2008 -, on pourrait croire qu'il s'agit du scandale du siècle. Mais grâce aux événements qui se déroulent en ce moment sous le nom de Climategate, on se rend compte qu'en fait le véritable scandale est ailleurs.
Le Climategate, comme les lecteurs de nos pages le savent, implique certains des climatologues les plus renommés du monde et nous les dévoile en train de bloquer des demandes d'accès à l'information, d'évincer des scientifiques dissidents, de corrompre le processus de révision par les pairs et de dissimuler, détruire ou manipuler des données dérangeantes sur les températures. Tous ces faits ont été mis au jour par la diffusion la semaine dernière de milliers de courriels de l'Unité de recherche climatique (CRU) de l'Université d'East Anglia.
La question la plus pertinente est cependant pourquoi des scientifiques agissent de cette façon, surtout lorsqu'on entend dire que la science qui soutient la thèse du réchauffement causé par l'homme est très fermement établie. Pour répondre à cette question, il est utile d'appliquer aux alarmistes eux-mêmes la méthode qu'ils ont souvent utilisée, c'est-à-dire de suivre l'argent à la trace.
Penchons-nous d'abord sur le cas de Phil Jones, le directeur du CRU et l'homme au centre du Climategate. Selon l'un des documents piratés en provenance de son centre, M. Jones a été le récipiendaire (ou le co-récipiendaire) de quelque 19 millions $ en subventions à la recherche de 2000 à 2006, soit une multiplication par six des sommes qu'il a reçues dans les années 1990.
Pourquoi l'argent a-t-il afflué si rapidement? Parce que l'alarme climatique continuait de sonner fort: plus elle sonnait fort, plus les sommes étaient élevées. Et qui était mieux placé pour la sonner fort que des gens comme M. Jones, l'un des bénéficiaires les plus probables?
Les plus récents crédits budgétaires adoptés par la Commission européenne pour financer la recherche sur le climat s'élèvent à près de 3 milliards $, et c'est sans compter les fonds en provenance des gouvernements membres de l'Union. Aux États-Unis, la Chambre des représentants prévoit dépenser 1,3 milliard $ sur les travaux de la NASA dans le domaine du climat, 400 millions sur la NOAA [National Oceanic and Atmospheric Administration] et un autre 300 millions $ pour la National Science Foundation. Les États apportent aussi de l'eau au moulin, la Californie - qui n'est apparemment pas en faillite lorsqu'il s'agit de ces questions - consacrant 600 millions $ à son propre programme de lutte contre les changements climatiques.
Et, selon les estimations de la Banque HSBC, tout ceci n'est qu'une fraction des 94 milliards $ dépensés à travers le monde sur ce qu'elle appelle «le plan de relance vert», c'est-à-dire principalement sur la production d'éthanol et d'autres projets de développement d'énergies alternatives, des projets dont Al Gore et ses partenaires chez Kleiner Perkins espèrent tirer de généreux bénéfices.
Comme on le sait, l'offre crée sa propre demande. Ainsi, pour chaque milliard additionnel de subventions gouvernementales à la recherche (ou les dizaines de millions fournis par des fondations telles que Pew Charitable Trusts), des universités, des instituts de recherche, des groupes de pression et leurs diverses filiales et organisations dérivées sont soudainement apparus pour les recevoir.
Ces groupes forment aujourd'hui leur propre écosystème. Ils comprennent non seulement les mouvements bien établis tels le Sierra Club ou Greenpeace, mais également Ozone Action, Clean Air Cool Planet, Americans for Equitable Climate Change Solutions, Alternative Energy Resources Association, California Climate Action Registry, etc. Tous ont reçu du financement relié aux changements climatiques, et tous doivent donc croire en la réalité du réchauffement climatique (et d'une catastrophe imminente), tout comme un prêtre doit croire dans l'existence de Dieu.
Aucune de ces organisations n'est en soi corrompue, dans le sens où les fonds qu'elles reçoivent servent à autre chose qu'à leur usage dédié. Mais elles s'appuient toutes sur une position corruptrice, c'est-à-dire que l'hypothèse dont dépend leur gagne-pain a en fait été démontrée. Sans cette preuve, tout ce qu'elles représentent - y compris les milliers d'emplois qu'elles fournissent à leurs militants - disparaît. C'est ce qu'on appelle avoir un intérêt direct à ce qu'une position soit celle qui domine, et de tels intérêts sont l'ennemi d'un processus scientifique sain.
Ce qui nous ramène aux climatologues, les gardiens de l'accès au saint des saints du réchauffement climatique. Dans l'un des documents les plus révélateurs mis au jour la semaine dernière, un programmeur écrit à propos de la base de données du CRU: «Je suis vraiment désolé de devoir vous dire que le reste des bases de données semble dans un presque aussi mauvais état que l'était celle de l'Australie. Grrrrrr! Il n'y a vraiment aucune lumière au bout du tunnel. On peut obtenir un résultat qui se tient, mais uniquement en incluant un tas de cochonneries!»
Ceci n'est pas une expression d'une science bien établie, mais plutôt de fondations empiriques qui commencent à craquer. Et quel que soit le nombre de constructions qu'on a érigées dessus à coups de milliards de dollars, elles finiront un jour ou l'autre par s'effondrer.
**********
On pourra également lire sur le même sujet et dans le même journal l'éditorial «The Economics of Climate Change». http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... lenews_wsj" onclick="window.open(this.href);return false;
Par ailleurs, sur le thème des avantages économiques des entreprises dans le débat sur le réchauffement, on croit souvent à tort que celles-ci défendent nécessairement un point de vue sceptique. Au contraire, explique Lawrence Solomon dans cet article de mai dernier traduit en français sur le site de l'IEDM, «L’industrie du changement climatique – les scientifiques, avocats, consultants, lobbyistes et, plus crucialement encore, les multinationales qui travaillent en arrière-scène pour tirer profit des richesses en jeu – représente aujourd’hui la plus importante industrie au monde.»
(Cette chronique signée par Bret Stephens est parue le 30 novembre 2009 dans le Wall Street Journal, sous le titre original «Climategate: Follow the Money». http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... st_Popular" onclick="window.open(this.href);return false; Traduction de MM.)
L'an dernier, ExxonMobil a donné 7 millions $ à une variété d'instituts spécialisés dans les politiques publiques, dont le Aspen Institute, Asia Society et Transparency International. La compagnie a également donné un montant total de 125 000 $ au Heritage Institute et au National Center for Policy Analysis, deux think tanks conservateurs qui proposent des perspectives allant à l'encontre des idées reçues sur ce qu'on appelait jusqu'à récemment - sans ironie - le «consensus» sur les changements climatiques.
En lisant certains des reportages parus dans la presse sur ces dons - qui correspondent à environ 0,0027% des profits de 45 milliards $ d'Exxon en 2008 -, on pourrait croire qu'il s'agit du scandale du siècle. Mais grâce aux événements qui se déroulent en ce moment sous le nom de Climategate, on se rend compte qu'en fait le véritable scandale est ailleurs.
Le Climategate, comme les lecteurs de nos pages le savent, implique certains des climatologues les plus renommés du monde et nous les dévoile en train de bloquer des demandes d'accès à l'information, d'évincer des scientifiques dissidents, de corrompre le processus de révision par les pairs et de dissimuler, détruire ou manipuler des données dérangeantes sur les températures. Tous ces faits ont été mis au jour par la diffusion la semaine dernière de milliers de courriels de l'Unité de recherche climatique (CRU) de l'Université d'East Anglia.
La question la plus pertinente est cependant pourquoi des scientifiques agissent de cette façon, surtout lorsqu'on entend dire que la science qui soutient la thèse du réchauffement causé par l'homme est très fermement établie. Pour répondre à cette question, il est utile d'appliquer aux alarmistes eux-mêmes la méthode qu'ils ont souvent utilisée, c'est-à-dire de suivre l'argent à la trace.
Penchons-nous d'abord sur le cas de Phil Jones, le directeur du CRU et l'homme au centre du Climategate. Selon l'un des documents piratés en provenance de son centre, M. Jones a été le récipiendaire (ou le co-récipiendaire) de quelque 19 millions $ en subventions à la recherche de 2000 à 2006, soit une multiplication par six des sommes qu'il a reçues dans les années 1990.
Pourquoi l'argent a-t-il afflué si rapidement? Parce que l'alarme climatique continuait de sonner fort: plus elle sonnait fort, plus les sommes étaient élevées. Et qui était mieux placé pour la sonner fort que des gens comme M. Jones, l'un des bénéficiaires les plus probables?
Les plus récents crédits budgétaires adoptés par la Commission européenne pour financer la recherche sur le climat s'élèvent à près de 3 milliards $, et c'est sans compter les fonds en provenance des gouvernements membres de l'Union. Aux États-Unis, la Chambre des représentants prévoit dépenser 1,3 milliard $ sur les travaux de la NASA dans le domaine du climat, 400 millions sur la NOAA [National Oceanic and Atmospheric Administration] et un autre 300 millions $ pour la National Science Foundation. Les États apportent aussi de l'eau au moulin, la Californie - qui n'est apparemment pas en faillite lorsqu'il s'agit de ces questions - consacrant 600 millions $ à son propre programme de lutte contre les changements climatiques.
Et, selon les estimations de la Banque HSBC, tout ceci n'est qu'une fraction des 94 milliards $ dépensés à travers le monde sur ce qu'elle appelle «le plan de relance vert», c'est-à-dire principalement sur la production d'éthanol et d'autres projets de développement d'énergies alternatives, des projets dont Al Gore et ses partenaires chez Kleiner Perkins espèrent tirer de généreux bénéfices.
Comme on le sait, l'offre crée sa propre demande. Ainsi, pour chaque milliard additionnel de subventions gouvernementales à la recherche (ou les dizaines de millions fournis par des fondations telles que Pew Charitable Trusts), des universités, des instituts de recherche, des groupes de pression et leurs diverses filiales et organisations dérivées sont soudainement apparus pour les recevoir.
Ces groupes forment aujourd'hui leur propre écosystème. Ils comprennent non seulement les mouvements bien établis tels le Sierra Club ou Greenpeace, mais également Ozone Action, Clean Air Cool Planet, Americans for Equitable Climate Change Solutions, Alternative Energy Resources Association, California Climate Action Registry, etc. Tous ont reçu du financement relié aux changements climatiques, et tous doivent donc croire en la réalité du réchauffement climatique (et d'une catastrophe imminente), tout comme un prêtre doit croire dans l'existence de Dieu.
Aucune de ces organisations n'est en soi corrompue, dans le sens où les fonds qu'elles reçoivent servent à autre chose qu'à leur usage dédié. Mais elles s'appuient toutes sur une position corruptrice, c'est-à-dire que l'hypothèse dont dépend leur gagne-pain a en fait été démontrée. Sans cette preuve, tout ce qu'elles représentent - y compris les milliers d'emplois qu'elles fournissent à leurs militants - disparaît. C'est ce qu'on appelle avoir un intérêt direct à ce qu'une position soit celle qui domine, et de tels intérêts sont l'ennemi d'un processus scientifique sain.
Ce qui nous ramène aux climatologues, les gardiens de l'accès au saint des saints du réchauffement climatique. Dans l'un des documents les plus révélateurs mis au jour la semaine dernière, un programmeur écrit à propos de la base de données du CRU: «Je suis vraiment désolé de devoir vous dire que le reste des bases de données semble dans un presque aussi mauvais état que l'était celle de l'Australie. Grrrrrr! Il n'y a vraiment aucune lumière au bout du tunnel. On peut obtenir un résultat qui se tient, mais uniquement en incluant un tas de cochonneries!»
Ceci n'est pas une expression d'une science bien établie, mais plutôt de fondations empiriques qui commencent à craquer. Et quel que soit le nombre de constructions qu'on a érigées dessus à coups de milliards de dollars, elles finiront un jour ou l'autre par s'effondrer.
**********
On pourra également lire sur le même sujet et dans le même journal l'éditorial «The Economics of Climate Change». http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... lenews_wsj" onclick="window.open(this.href);return false;
Par ailleurs, sur le thème des avantages économiques des entreprises dans le débat sur le réchauffement, on croit souvent à tort que celles-ci défendent nécessairement un point de vue sceptique. Au contraire, explique Lawrence Solomon dans cet article de mai dernier traduit en français sur le site de l'IEDM, «L’industrie du changement climatique – les scientifiques, avocats, consultants, lobbyistes et, plus crucialement encore, les multinationales qui travaillent en arrière-scène pour tirer profit des richesses en jeu – représente aujourd’hui la plus importante industrie au monde.»
Dernière modification par .anthurium. le ven. déc. 04, 2009 3:22 pm, modifié 2 fois.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
.anthurium. a écrit : 01 décembre 2009
Climategate: Phil Jones quitte temporairement son poste
par Martin Masse
Le personnage au centre du Climategate, le directeur de l'Unité de recherche climatique (CRU) Phil Jones, quitte temporairement son poste le temps qu'une enquête soit tenue sur les faits entourant l'histoire, a annoncé aujourd'hui l'Université d'East Anglia. Allons-nous en entendre parler dans la presse québécoise demain? Nahh, une autre nouvelle sans importance.
En passant, dans le même communiqué, l'Université continue de prétendre que la presque totalité des données brutes sur les températures utilisées dans les travaux du CRU - et en bout de ligne dans les documents du GIEC qui appuient les politiques réchauffistes de tous les pays - ont toujours été disponibles:
It is well known within the scientific community and particularly those who are sceptical of climate change that over 95% of the raw station data has been accessible through the Global Historical Climatology Network for several years.
Comment alors expliquer les déclarations ( http://blogs.nature.com/climatefeedback ... ate_1.html" onclick="window.open(this.href);return false; )de Jones et d'autres chercheurs alliés selon lesquelles il est impossible de les fournir à cause d'ententes de confidentialité avec des services météorologiques de divers pays qui gardent les droits sur ces données?
Selon le chercheur sceptique canadien Ross McKitrick, c'est l'argument qu'on lui a donné, mais il prétend (http://www.timesonline.co.uk/tol/news/e ... 936289.ece" onclick="window.open(this.href);return false; ) pour sa part que d'autres chercheurs réchauffistes ont, eux, obtenu les données en question:
The [unit] told me they had obtained the data under confidentiality agreements and so could not supply them. This was odd because they had already supplied some of them to other academics, but only those who support the idea of climate change.
Que penser aussi de la déclaration de la même université il y a deux mois disant que les données brutes avaient été détruites lors d'un déménagement dans de nouveaux locaux à cause d'un manque d'espace il y a plusieurs années, et qu'il ne restait que les données ajustées?
Data storage availability in the 1980s meant that we were not able to keep the multiple sources for some sites, only the station series after adjustment for homogeneity issues. We, therefore, do not hold the original raw data but only the value-added (i.e. quality controlled and homogenized) data. (Tiens, le lien offert par tout le monde vers cette page du site de l'université, http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/availability/" onclick="window.open(this.href);return false;, ne fonctionnerait plus depuis plusieurs jours. Un problème technique peut-être?)
Et si ces données sont vraiment disponibles, qu'est-ce que Jones voulait cacher lorsqu'il a écrit dans un message qu'il se faisait harceler pour les fournir et qu'il ne fallait dire à personne qu'il existait une loi sur l'accès à l'information?
I'm getting hassled by a couple of people to release the CRU station temperature data. Don't any of you three tell anybody that the UK has a Freedom of Information Act!
Des questions sans aucun intérêt, je le sais bien, mais que voulez-vous, je suis curieux.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
La religion verte
Le Journal de Montréal, p. 23 / Nathalie Elgrably-Lévy, 03 décembre 2009
Voilà deux semaines qu'un séisme de forte magnitude a secoué la science du climat. Récapitulons les faits : plus de 1000 courriels, ainsi que des documents et des modèles informatiques du Climate Research Unit (CRU) ont été rendus publics. On a d'abord pensé que l'information avait été piratée, mais il semble plus probable qu'il s'agisse de fuites intentionnelles de la part d'un membre du CRU. Ces courriels, dont l'authenticité a été confirmée par leurs auteurs, ont révélé que les données qui ont permis la rédaction de rapports alarmistes étaient falsifiées de manière à cacher l'absence de réchauffement climatique depuis bientôt 15 ans. Le réchauffement anthropogénique ne serait donc qu'une vile supercherie! Non seulement l'Homme ne serait-il pas coupable, mais il n'y aurait même pas de réchauffement!
La nouvelle aurait été insignifiante s'il s'agissait d'affirmations sans fondements de quelques écosceptiques vindicatifs. Mais ce n'est pas le cas. Il s'agit plutôt d'aveux signés de la main des grands prêtres réchauffistes parmi lesquels figurent Phil Jones, directeur du CRU, et Michael Mann, auteur de la courbe en «bâton de hockey», deux chercheurs extrêmement influents auprès du GIEC. Ainsi, les rapports à saveur apocalyptique du GIEC seraient basés sur des données savamment corrompues, et sur une obsession du CO2 non fondée. Or, c'est en fonction de ces mêmes rapports que de nombreux gouvernements ont ratifié le protocole de Kyoto, adopté une multitude de programmes coûteux, accru la réglementation, subventionné la production d'éthanol, introduit des écotaxes, mis sur pied des bourses du carbone, construit des parcs d'éoliennes, etc. Partout dans le monde, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés parce qu'on a fait confiance aux scientifiques du CRU. Si Bernard Madoff a écopé de 150 ans de prison, quelle peine les instigateurs de la cabale climatique méritent-ils?
Mais ressasser le passé est stérile. Tournons-nous vers l'avenir. Cent soixante-dix chefs d'État s'envoleront bientôt vers Copenhague afin de ratifier un traité sur le climat. Or, nos élus sont peu bavards sur le contenu du document de 181 pages dont les enjeux sont pourtant majeurs et sans précédent. Lord Christopher Monckton, ancien conseiller du gouvernement de Margaret Tatcher, prétend qu'on y discutera de la constitution d'un gouvernement «transnational» non élu qui serait irrévocablement investi de pouvoirs extraordinaires en matière fiscale, financière, économique et environnementale. Espérons qu'il se trompe, car s'il dit vrai, nous devrons sacrifier des libertés, renoncer à la démocratie pour laquelle nos ancêtres se sont battus et accepter le mode de vie que la nouvelle gouvernance mondiale imposera.
Or, le traité de Copenhague est influencé par les recommandations des scientifiques visés par le scandale. Les bases de l'édifice climato-catastrophique s'effondrent et on s'apprête à bouleverser nos vies au nom d'un réchauffement fictif. N'est-ce pas invraisemblable, voire carrément démentiel? Ces chefs d'État se fichent-ils complètement de savoir que le réchauffement est une arnaque? N'y en a-t-il pas un seul avec suffisamment de leadership pour réclamer que la lumière soit faite sur le Climategate avant d'aller à Copenhague?
Évidemment, l'idéologie peut détrôner la science et on peut choisir de croire avec ferveur au réchauffement anthropogénique. Après tout, chacun est libre de croire en ce qu'il veut! Mais si la science est évincée, pourquoi les discours des gourous réchauffistes seraient-ils plus crédibles que les prophéties du mouvement raëlien ou des scientologues? Les gouvernements n'ont jamais signé de traité en fonction des élucubrations d'une secte quelconque. Alors, pourquoi la politique accorde-t-elle tant d'importance à l'évangile de l'éco-Armageddon?
Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Le Journal de Montréal, p. 23 / Nathalie Elgrably-Lévy, 03 décembre 2009
Voilà deux semaines qu'un séisme de forte magnitude a secoué la science du climat. Récapitulons les faits : plus de 1000 courriels, ainsi que des documents et des modèles informatiques du Climate Research Unit (CRU) ont été rendus publics. On a d'abord pensé que l'information avait été piratée, mais il semble plus probable qu'il s'agisse de fuites intentionnelles de la part d'un membre du CRU. Ces courriels, dont l'authenticité a été confirmée par leurs auteurs, ont révélé que les données qui ont permis la rédaction de rapports alarmistes étaient falsifiées de manière à cacher l'absence de réchauffement climatique depuis bientôt 15 ans. Le réchauffement anthropogénique ne serait donc qu'une vile supercherie! Non seulement l'Homme ne serait-il pas coupable, mais il n'y aurait même pas de réchauffement!
La nouvelle aurait été insignifiante s'il s'agissait d'affirmations sans fondements de quelques écosceptiques vindicatifs. Mais ce n'est pas le cas. Il s'agit plutôt d'aveux signés de la main des grands prêtres réchauffistes parmi lesquels figurent Phil Jones, directeur du CRU, et Michael Mann, auteur de la courbe en «bâton de hockey», deux chercheurs extrêmement influents auprès du GIEC. Ainsi, les rapports à saveur apocalyptique du GIEC seraient basés sur des données savamment corrompues, et sur une obsession du CO2 non fondée. Or, c'est en fonction de ces mêmes rapports que de nombreux gouvernements ont ratifié le protocole de Kyoto, adopté une multitude de programmes coûteux, accru la réglementation, subventionné la production d'éthanol, introduit des écotaxes, mis sur pied des bourses du carbone, construit des parcs d'éoliennes, etc. Partout dans le monde, des centaines de milliards de dollars ont été dépensés parce qu'on a fait confiance aux scientifiques du CRU. Si Bernard Madoff a écopé de 150 ans de prison, quelle peine les instigateurs de la cabale climatique méritent-ils?
Mais ressasser le passé est stérile. Tournons-nous vers l'avenir. Cent soixante-dix chefs d'État s'envoleront bientôt vers Copenhague afin de ratifier un traité sur le climat. Or, nos élus sont peu bavards sur le contenu du document de 181 pages dont les enjeux sont pourtant majeurs et sans précédent. Lord Christopher Monckton, ancien conseiller du gouvernement de Margaret Tatcher, prétend qu'on y discutera de la constitution d'un gouvernement «transnational» non élu qui serait irrévocablement investi de pouvoirs extraordinaires en matière fiscale, financière, économique et environnementale. Espérons qu'il se trompe, car s'il dit vrai, nous devrons sacrifier des libertés, renoncer à la démocratie pour laquelle nos ancêtres se sont battus et accepter le mode de vie que la nouvelle gouvernance mondiale imposera.
Or, le traité de Copenhague est influencé par les recommandations des scientifiques visés par le scandale. Les bases de l'édifice climato-catastrophique s'effondrent et on s'apprête à bouleverser nos vies au nom d'un réchauffement fictif. N'est-ce pas invraisemblable, voire carrément démentiel? Ces chefs d'État se fichent-ils complètement de savoir que le réchauffement est une arnaque? N'y en a-t-il pas un seul avec suffisamment de leadership pour réclamer que la lumière soit faite sur le Climategate avant d'aller à Copenhague?
Évidemment, l'idéologie peut détrôner la science et on peut choisir de croire avec ferveur au réchauffement anthropogénique. Après tout, chacun est libre de croire en ce qu'il veut! Mais si la science est évincée, pourquoi les discours des gourous réchauffistes seraient-ils plus crédibles que les prophéties du mouvement raëlien ou des scientologues? Les gouvernements n'ont jamais signé de traité en fonction des élucubrations d'une secte quelconque. Alors, pourquoi la politique accorde-t-elle tant d'importance à l'évangile de l'éco-Armageddon?
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* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Dernière modification par .anthurium. le ven. déc. 04, 2009 3:38 pm, modifié 2 fois.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
anthurium tu mets beaucoup de documents que tu trouves sur ce sujet ce qui est correct... mais tu n'émets pas beaucoup de commentaire sur ces articles. Ce serait intéressant d'avoir ton opinion sur ce que tu partages avec nous.
Dernière modification par Carmelle le ven. déc. 04, 2009 6:45 pm, modifié 1 fois.
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Re: Climategate (Tout un scandale)
J'ai déja mis quelques commentaires. Si je place ces textes c'est pour montrer l'évolution de ce scandale. Pour le moment ce que je perçois c'est que le "réchauffement climatique" est un paravent utilisé depuis des années, pour certain pour s'enrichir ,pour d'autre avoir plus de pouvoir, pour d'autres pour contrôler un peu plus le monde. Pour d'autre pour détruire le capitalisme. On utilise la bonne volonté des gens pour de mauvaises raisons. Il ya beaucoup de monde qui doivent être déboussolé aujourd'hui. Tellement de monde y ont cru.Carmelle a écrit : anthurium tu mets beaucoup de documents que tu trouves sur ce sujet ce qui est correct... mais tu n'émets pas beaucoup de commentaire sur ces articles. Ce serait intéressant d'avoir ton opinion sur ce que tu partages avec nous.
Mais ici on en parle pas, on informe pas.
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