Kahnawake
Kahnawake
Si vous n'êtes pas mohawk... dehors, tous!
Louise Leduc
La Presse
Toute personne qui n'est pas mohawk sera expulsée hors de Kahnawake. Passe toujours pour une nuit par-ci par-là ou pour un séjour occasionnel d'une semaine avec son conjoint mohawk, mais plus question d'y rester à demeure. Vingt-six personnes - essentiellement des Blancs - qui vivent en couple avec un Mohawk sont actuellement frappées d'un ordre d'expulsion émis par le conseil de bande.
«C'est en partie à des fins de préservation culturelle, mais pas uniquement, a indiqué en entrevue le chef Michael Delisle. Sur le fond, nous prenons cette mesure parce qu'il s'agit d'une réserve, d'une réserve mohawk et que, par définition, le territoire doit être à l'usage des Mohawks.»
Et s'il s'agissait d'une Algonquine vivant avec un Mohawk? L'expulsion serait demandée de la même façon, a précisé M. Delisle. D'ici quelques jours, les 26 personnes concernées auront toutes reçu leur avis. Celles qui ne s'y conformeront pas seront dénoncées publiquement, peut-on lire dans un communiqué émanant du conseil de bande de Kahnawake.Jusqu'à maintenant, une personne aurait demandé à rencontrer le grand chef et le conseil de bande pour discuter de son cas personnel, l'une des options offertes par lettre.
Le conseil de bande soutient agir en réponse à une centaine de résidants qui se seraient plaints de la présence de non-Amérindiens sur le territoire.
Geneviève Gilbert, porte-parole du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, a déclaré qu'«il s'agit d'une question interne de la Première Nation» et que «toute question de règle administrative doit être posée à la communauté».
Le conseil de bande soutient qu'un tribunal canadien s'est penché sur la question dans les années 80, déjà, et qu'il est dans son droit. Mme Gilbert a pour sa part déclaré qu'elle ne peut faire de commentaire sur la validité des règlements et des politiques internes du conseil des Mohawks de Kahnawake.
Dur à comprendre de nos jours .
Louise Leduc
La Presse
Toute personne qui n'est pas mohawk sera expulsée hors de Kahnawake. Passe toujours pour une nuit par-ci par-là ou pour un séjour occasionnel d'une semaine avec son conjoint mohawk, mais plus question d'y rester à demeure. Vingt-six personnes - essentiellement des Blancs - qui vivent en couple avec un Mohawk sont actuellement frappées d'un ordre d'expulsion émis par le conseil de bande.
«C'est en partie à des fins de préservation culturelle, mais pas uniquement, a indiqué en entrevue le chef Michael Delisle. Sur le fond, nous prenons cette mesure parce qu'il s'agit d'une réserve, d'une réserve mohawk et que, par définition, le territoire doit être à l'usage des Mohawks.»
Et s'il s'agissait d'une Algonquine vivant avec un Mohawk? L'expulsion serait demandée de la même façon, a précisé M. Delisle. D'ici quelques jours, les 26 personnes concernées auront toutes reçu leur avis. Celles qui ne s'y conformeront pas seront dénoncées publiquement, peut-on lire dans un communiqué émanant du conseil de bande de Kahnawake.Jusqu'à maintenant, une personne aurait demandé à rencontrer le grand chef et le conseil de bande pour discuter de son cas personnel, l'une des options offertes par lettre.
Le conseil de bande soutient agir en réponse à une centaine de résidants qui se seraient plaints de la présence de non-Amérindiens sur le territoire.
Geneviève Gilbert, porte-parole du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, a déclaré qu'«il s'agit d'une question interne de la Première Nation» et que «toute question de règle administrative doit être posée à la communauté».
Le conseil de bande soutient qu'un tribunal canadien s'est penché sur la question dans les années 80, déjà, et qu'il est dans son droit. Mme Gilbert a pour sa part déclaré qu'elle ne peut faire de commentaire sur la validité des règlements et des politiques internes du conseil des Mohawks de Kahnawake.
Dur à comprendre de nos jours .
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Kahnawake
Publié le 06 février 2010 à 09h44 | Mis à jour le 06 février 2010 à 13h21
Interdit aux blancs: difficile de dire si Kahnawake a tort
Ce n'est pas la première fois que des avis d'expulsion sont envoyés à des non-autochtones qui habitent sur la réserve de Kahnawake. «En 1973, je me souviens bien, c'étaient mes chums qui avaient fait la job. À cheval, ils allaient de porte en porte, ordonnant aux conjoints blancs de Mohawks de partir. La plupart d'entre eux avaient plié bagage», s'est rappelé Michael Rice.
Photo: André Pichette, La Presse
Louise Leduc
La Presse
«Je m'appelle Michael Rice. Mon nom, vous pouvez l'écrire en toutes lettres. Et vous pouvez écrire aussi que je suis entièrement favorable à la mesure d'expulsion des Blancs. Kahnawake, c'est un territoire mohawk.»
À Kahnawake, les gens ne se précipitent pas pour parler aux journalistes. Et quand ils le font, normalement, c'est en refusant net de voir leur nom imprimé.
Pas le très jasant M. Rice. «Ce n'est pas la première fois qu'on demande aux Blancs de partir. En 1973, je me souviens bien, c'étaient mes chums qui avaient fait la job. À cheval, ils allaient de porte en porte, ordonnant aux conjoints blancs de Mohawks de partir. La plupart d'entre eux avaient plié bagage.»
Et cette fois, si les Blancs refusent de partir? «Ne vous inquiétez pas. Ils vont s'arranger pour qu'ils partent.»
La grande majorité des Mohawks interviewés est d'accord avec l'envoi de lettres d'expulsion à 26 personnes - tous des conjoints blancs de Mohawks.
«Ça va faire de la place», dit M. Rice, évoquant le problème de l'exiguïté du territoire.
«If you marry out, you're out», résume pour sa part une femme dans la cinquantaine.
Tu épouses un non-Indien, tu prends la porte, quoi. «Tout le monde le sait. Ça n'a rien de nouveau.»
«Leurs enfants vont à l'école ici, ils bénéficient d'avantages auxquels ils n'ont pas droit alors que nos budgets sont serrés», se plaint une autre femme.
Seul un marchand de cigarettes rompra avec le discours ambiant. Lui trouve cela exagéré: «Le problème, c'est que si ça n'affecte pas ta famille ou tes amis, tu t'en fous. C'est comme pour le cancer du sein. Si tu ne connais personne qui l'a eu, tu ne vas pas participer aux grandes marches de collecte de fonds.»
Question de la race
Raciste, cette mesure d'expulsion? Jean Leclair, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Montréal, rappelle quelques réalités historiques: «La première loi sur les Indiens, au XIXe siècle, reconnaissait comme Indien toute personne de descendance indienne ou toute personne qui vivait dans une communauté indienne. Elle incluait donc des personnes qui n'avaient pas une goutte de sang autochtone. Pour que ça coûte moins cher, on a donc éliminé des gens, par le code sanguin.»
L'importance de la question de la race, dès qu'il s'agit d'Amérindiens, part donc de là. Du fédéral qui permet aussi aux réserves, depuis 1985, d'établir des codes d'appartenance, plus ou moins restrictifs selon qu'une réserve souhaite ou non limiter le nombre de personnes sur son territoire.
Des réserves peuvent se faire particulièrement sévères pour de réels problèmes d'exiguïté territoriale - les classiques problèmes de logement - ou par peur de perte identitaire. «Chez les Indiens, un mariage sur deux est contracté avec un Blanc, relève Jean Leclair. À ce rythme, dans deux, trois ou quatre générations, il n'y aura plus de Mohawks. Leur faut-il, en ce sens, adopter une citoyenneté plus englobante? La question est très délicate.»
Ces nuances faites, Jean Leclair ne soutient pas pour autant que la mesure d'expulsion tienne nécessairement la route. «Il est vraiment difficile de voir dans quel sens ça irait devant les tribunaux.»
Veto du ministre
C'est aussi ce que croit l'avocate Renée Dupuis, spécialiste des questions autochtones. En vertu de la Loi sur les Indiens, les réserves ont de fait le pouvoir de réglementer dans certains domaines - y compris sur le droit de résidence d'autochtones ou d'autres personnes de la réserve. Les réserves peuvent aussi adopter des mesures relatives aux époux et aux enfants. Les réserves ont une latitude certaine.
Quand une réserve adopte un tel règlement, elle doit le soumettre au ministère des Affaires indiennes. «Le ministre a alors le pouvoir de l'annuler», précise Me Dupuis.
Plus tôt cette semaine, au ministère des Affaires indiennes, cette option ne nous avait pas été présentée. «Une question de régie interne», nous avait-on indiqué alors.
Autre appel téléphonique, hier, au ministère des Affaires indiennes. Geneviève Guibert, porte-parole, nous lit l'information qui lui a été transmise. «Le ministère des Affaires indiennes n'a pas le règlement portant sur la réserve de la Première Nation de Kahnawake. On ne peut pas désavouer un règlement qui ne nous a pas été soumis.»
Direction tribunaux? Si les mesures d'expulsion de Kahnawake étaient contestées, le conseil de bande pourrait plaider son bon droit d'adopter ce règlement, indique Me Dupuis. Il pourrait aussi invoquer le droit coutumier de s'autogouverner. De son côté, la personne sommée de partir pourrait éventuellement dire qu'elle est victime de discrimination et invoquer la Charte canadienne des droits et libertés (mais seulement en 2011, car les recours à la Commission des droits de la personne relatifs à des règlements de conseils de bande ne seront autorisés qu'à partir de ce moment).
Possible, donc, de s'en remettre à la charte constitutionnelle, «mais c'est complexe et coûteux», prévient cependant Me Dupuis.
Interdit aux blancs: difficile de dire si Kahnawake a tort
Ce n'est pas la première fois que des avis d'expulsion sont envoyés à des non-autochtones qui habitent sur la réserve de Kahnawake. «En 1973, je me souviens bien, c'étaient mes chums qui avaient fait la job. À cheval, ils allaient de porte en porte, ordonnant aux conjoints blancs de Mohawks de partir. La plupart d'entre eux avaient plié bagage», s'est rappelé Michael Rice.
Photo: André Pichette, La Presse
Louise Leduc
La Presse
«Je m'appelle Michael Rice. Mon nom, vous pouvez l'écrire en toutes lettres. Et vous pouvez écrire aussi que je suis entièrement favorable à la mesure d'expulsion des Blancs. Kahnawake, c'est un territoire mohawk.»
À Kahnawake, les gens ne se précipitent pas pour parler aux journalistes. Et quand ils le font, normalement, c'est en refusant net de voir leur nom imprimé.
Pas le très jasant M. Rice. «Ce n'est pas la première fois qu'on demande aux Blancs de partir. En 1973, je me souviens bien, c'étaient mes chums qui avaient fait la job. À cheval, ils allaient de porte en porte, ordonnant aux conjoints blancs de Mohawks de partir. La plupart d'entre eux avaient plié bagage.»
Et cette fois, si les Blancs refusent de partir? «Ne vous inquiétez pas. Ils vont s'arranger pour qu'ils partent.»
La grande majorité des Mohawks interviewés est d'accord avec l'envoi de lettres d'expulsion à 26 personnes - tous des conjoints blancs de Mohawks.
«Ça va faire de la place», dit M. Rice, évoquant le problème de l'exiguïté du territoire.
«If you marry out, you're out», résume pour sa part une femme dans la cinquantaine.
Tu épouses un non-Indien, tu prends la porte, quoi. «Tout le monde le sait. Ça n'a rien de nouveau.»
«Leurs enfants vont à l'école ici, ils bénéficient d'avantages auxquels ils n'ont pas droit alors que nos budgets sont serrés», se plaint une autre femme.
Seul un marchand de cigarettes rompra avec le discours ambiant. Lui trouve cela exagéré: «Le problème, c'est que si ça n'affecte pas ta famille ou tes amis, tu t'en fous. C'est comme pour le cancer du sein. Si tu ne connais personne qui l'a eu, tu ne vas pas participer aux grandes marches de collecte de fonds.»
Question de la race
Raciste, cette mesure d'expulsion? Jean Leclair, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Montréal, rappelle quelques réalités historiques: «La première loi sur les Indiens, au XIXe siècle, reconnaissait comme Indien toute personne de descendance indienne ou toute personne qui vivait dans une communauté indienne. Elle incluait donc des personnes qui n'avaient pas une goutte de sang autochtone. Pour que ça coûte moins cher, on a donc éliminé des gens, par le code sanguin.»
L'importance de la question de la race, dès qu'il s'agit d'Amérindiens, part donc de là. Du fédéral qui permet aussi aux réserves, depuis 1985, d'établir des codes d'appartenance, plus ou moins restrictifs selon qu'une réserve souhaite ou non limiter le nombre de personnes sur son territoire.
Des réserves peuvent se faire particulièrement sévères pour de réels problèmes d'exiguïté territoriale - les classiques problèmes de logement - ou par peur de perte identitaire. «Chez les Indiens, un mariage sur deux est contracté avec un Blanc, relève Jean Leclair. À ce rythme, dans deux, trois ou quatre générations, il n'y aura plus de Mohawks. Leur faut-il, en ce sens, adopter une citoyenneté plus englobante? La question est très délicate.»
Ces nuances faites, Jean Leclair ne soutient pas pour autant que la mesure d'expulsion tienne nécessairement la route. «Il est vraiment difficile de voir dans quel sens ça irait devant les tribunaux.»
Veto du ministre
C'est aussi ce que croit l'avocate Renée Dupuis, spécialiste des questions autochtones. En vertu de la Loi sur les Indiens, les réserves ont de fait le pouvoir de réglementer dans certains domaines - y compris sur le droit de résidence d'autochtones ou d'autres personnes de la réserve. Les réserves peuvent aussi adopter des mesures relatives aux époux et aux enfants. Les réserves ont une latitude certaine.
Quand une réserve adopte un tel règlement, elle doit le soumettre au ministère des Affaires indiennes. «Le ministre a alors le pouvoir de l'annuler», précise Me Dupuis.
Plus tôt cette semaine, au ministère des Affaires indiennes, cette option ne nous avait pas été présentée. «Une question de régie interne», nous avait-on indiqué alors.
Autre appel téléphonique, hier, au ministère des Affaires indiennes. Geneviève Guibert, porte-parole, nous lit l'information qui lui a été transmise. «Le ministère des Affaires indiennes n'a pas le règlement portant sur la réserve de la Première Nation de Kahnawake. On ne peut pas désavouer un règlement qui ne nous a pas été soumis.»
Direction tribunaux? Si les mesures d'expulsion de Kahnawake étaient contestées, le conseil de bande pourrait plaider son bon droit d'adopter ce règlement, indique Me Dupuis. Il pourrait aussi invoquer le droit coutumier de s'autogouverner. De son côté, la personne sommée de partir pourrait éventuellement dire qu'elle est victime de discrimination et invoquer la Charte canadienne des droits et libertés (mais seulement en 2011, car les recours à la Commission des droits de la personne relatifs à des règlements de conseils de bande ne seront autorisés qu'à partir de ce moment).
Possible, donc, de s'en remettre à la charte constitutionnelle, «mais c'est complexe et coûteux», prévient cependant Me Dupuis.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Kahnawake
Ce sont les mêmes règles de 50 ans passés. Les réserves que j'ai connu, aucun blanc n'avait le droit d'y habiter. 

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Kahnawake
Y s'embarrassent pas d'accommodements en tk........c'est le moins que l'on peut dire.
Re: Kahnawake
La pureté de la race .........ça me rapelle quelque chose........
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- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Je les comprends parfaitement.
Le peu de territoire qu'on leur a laissé, ils veulent le préserver.
Le peu de territoire qu'on leur a laissé, ils veulent le préserver.
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
Re: Kahnawake
tartiflette a écrit : Je les comprends parfaitement.
Le peu de territoire qu'on leur a laissé, ils veulent le préserver.
Sauf qu'en même temps............ c'est renier leur propre membre que d'exclure les conjoints..... et leurs enfants.........
- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Sauf que tu sois blanc ou noir, ta race n'est pas à la veille de s'éteindre, ce qui n'est pas le cas pour les indiens.Rénatane a écrit : La pureté de la race .........ça me rapelle quelque chose........
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
Re: Kahnawake
Ça je le comprend bien, mais vivre de la chasse et de la pêche c'est du passé.tartiflette a écrit : [...]
Sauf que tu sois blanc ou noir, ta race n'est pas à la veille de s'éteindre, ce qui n'est pas le cas pour les indiens.
Vivre au crochet de la société, ça fait un temps et je pense que c'est pas parce qu'il y a des traités ici et là qu'il faut que ce soit éternel.
Respecter les lois aussi devraient être pour tous et partout à l'intérieur d'un même pays.
Dernière modification par jumbo le dim. févr. 07, 2010 11:02 am, modifié 1 fois.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Si on parle de respect des lois, il faudrait d'abord regarder au niveau de l'immigration (mais là n'est pas le sujet).jumbo a écrit : [...]
Ça je le comprend bien, mais vivre de la chasse et de la pêche c'est du passé.
Vivre au crochet de la société, ça fait un temps et je pense que c'est pas parce qu'il y a des traités ici et là qu'il faut que ce soit éternel.
Respecter les lois aussi devraient être pour tous et partout à l'intérieur d'un même pays.
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Je trouve extrêmement malheureux, qu'ils en soient rendus là, pour préserver leur peuple qui va en s'amenuisant.Placeress a écrit : [...]
Sauf qu'en même temps............ c'est renier leur propre membre que d'exclure les conjoints..... et leurs enfants.........
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
Re: Kahnawake
tartiflette a écrit : [...]
Je trouve extrêmement malheureux, qu'ils en soient rendus là, pour préserver leur peuple qui va en s'amenuisant.
Et tu crois que d'expulser les membres de leur propre confrérie des conjoints de des enfants de ceux-ci va faire en sorte que leur peuple va se conserver...... les amérindiens, lorsqu'ils deviendrons amoureux d'une autre nationalité vont quitter les réserves....... je ne pense pas que ce soit une solution gagnante perso.
- tartiflette
- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Je ne sais pas si c'est une solution gagnante mais il y a un peu d'espoir.Placeress a écrit : [...]
Et tu crois que d'expulser les membres de leur propre confrérie des conjoints de des enfants de ceux-ci va faire en sorte que leur peuple va se conserver...... les amérindiens, lorsqu'ils deviendrons amoureux d'une autre nationalité vont quitter les réserves....... je ne pense pas que ce soit une solution gagnante perso.
Je m'explique, les enfants métis ne se reproduiront pas dans la réserve.
Donc cela donne une chance à ceux qui se reproduisent dans la réserve, entre eux, de prolonger leur race........un peu plus longtemps.
Je ne prétends pas que cela soit juste, ça leur donne peut-être une chance de s'éteindre......moins rapidement (ce que je trouve très triste)
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
Re: Kahnawake
Mais... ils acceptent les moyens financiers du gouvernement fédéral (des blancs). Ils ont été exploités il y a plus d'une centaine d'années, est-ce que nos générations doivent payer toute leur vie, pour les erreurs de nos ancêtres...
- tartiflette
- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
D'après toi, c'est à leurs enfants de payer pour cette exploitation dont ils ont été victimes?Anya a écrit : Mais... ils acceptent les moyens financiers du gouvernement fédéral (des blancs). Ils ont été exploités il y a plus d'une centaine d'années, est-ce que nos générations doivent payer toute leur vie, pour les erreurs de nos ancêtres...
Je préfère de beaucoup payer pour eux que pour d'autres que ne je nommerais pas.
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
Re: Kahnawake
Faudrait voir c'est quoi la problématique réelle de ce problème présent sur ce territoire.tartiflette a écrit : [...]
Je trouve extrêmement malheureux, qu'ils en soient rendus là, pour préserver leur peuple qui va en s'amenuisant.
Dans plusieurs réserves, il y a beaucoup de banditisme et souvent les chicanes tournent autour de savoir quel clan aura la mainmise sur le conseil de clan et ainsi continuer à opérer tranquillement leurs petits trafics. C'est très loin de vouloir préserver l'esprit de la race ce genre de chicane. Alors c'est peut-être un truc semblable qui est en-dessous de tout cela, des personnes parmi les expulsés voulant continuer le trafic ou au contraire vouloir l,empêcher et up on s'en débarrasse sous un couvert politique.
Il va peut-être y avoir du coulage d'information un moment donné qui va ns permettre de mieux comprendre car il y a certainement un truc particulier puisqu'ailleurs n'existe pas cette pratique d'expulsion des blancs.
Re: Kahnawake
Placeress a écrit : [...]
Et tu crois que d'expulser les membres de leur propre confrérie des conjoints de des enfants de ceux-ci va faire en sorte que leur peuple va se conserver...... les amérindiens, lorsqu'ils deviendrons amoureux d'une autre nationalité vont quitter les réserves....... je ne pense pas que ce soit une solution gagnante perso.

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Re: Kahnawake
Il y a eu l'histoire de James Gabriel, il y a quelques années.tuberale a écrit : [...]
Faudrait voir c'est quoi la problématique réelle de ce problème présent sur ce territoire.
Dans plusieurs réserves, il y a beaucoup de banditisme et souvent les chicanes tournent autour de savoir quel clan aura la mainmise sur le conseil de clan et ainsi continuer à opérer tranquillement leurs petits trafics. C'est très loin de vouloir préserver l'esprit de la race ce genre de chicane. Alors c'est peut-être un truc semblable qui est en-dessous de tout cela, des personnes parmi les expulsés voulant continuer le trafic ou au contraire vouloir l,empêcher et up on s'en débarrasse sous un couvert politique.
Il va peut-être y avoir du coulage d'information un moment donné qui va ns permettre de mieux comprendre car il y a certainement un truc particulier puisqu'ailleurs n'existe pas cette pratique d'expulsion des blancs.
- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
Peut-être as-tu raison.tuberale a écrit : [...]
Faudrait voir c'est quoi la problématique réelle de ce problème présent sur ce territoire.
Dans plusieurs réserves, il y a beaucoup de banditisme et souvent les chicanes tournent autour de savoir quel clan aura la mainmise sur le conseil de clan et ainsi continuer à opérer tranquillement leurs petits trafics. C'est très loin de vouloir préserver l'esprit de la race ce genre de chicane. Alors c'est peut-être un truc semblable qui est en-dessous de tout cela, des personnes parmi les expulsés voulant continuer le trafic ou au contraire vouloir l,empêcher et up on s'en débarrasse sous un couvert politique.
Il va peut-être y avoir du coulage d'information un moment donné qui va ns permettre de mieux comprendre car il y a certainement un truc particulier puisqu'ailleurs n'existe pas cette pratique d'expulsion des blancs.
Mais il n'est pas nécessaire d'aller dans les réserves pour voir des guerres de clans.
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)
- tartiflette
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- Inscription : sam. déc. 15, 2007 1:00 am
Re: Kahnawake
C'est vrai, dommage qu'il ait été jeté dehors.Anya a écrit : [...]
Il y a eu l'histoire de James Gabriel, il y a quelques années.
Il était marié avec une blanche, ce fut peut-être sa perte.
Il ne faut jamais faire une plaisanterie qui risque de vous faire perdre un ami. A moins que cette plaisanterie ne soit meilleure que cet ami. (Feydeau)