Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Incognito à l'école
Le calvaire des profs en 2010
Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
15/02/2010 04h22 - Mise à jour 15/02/2010 04h00
Une enquête inédite
NDLR. Six ans après avoir travaillé comme suppléant dans une polyvalente de la Rive-Nord, notre journaliste spécialisé en éducation, Sébastien Ménard, a répété l'expérience en travaillant incognito comme suppléant dans une polyvalente située en région, mais aussi comme directeur dans une école primaire de la Rive-Sud. Du jamais vu.
À l'heure où le taux de décrochage atteint un niveau alarmant, certains des constats qu'il a faits soulèvent de graves questions quant à la gestion de l'éducation au Québec. Certes, les enseignants sont confrontés à des cas de plus en plus lourds, mais les directeurs d'école ne sont pas en reste, comme vous le lirez aujourd'hui.
Une série de reportages à suivre durant toute la semaine
En plus de devoir composer avec des élèves qui les envoient régulièrement promener et des parents qui accordent peu d'importance à l'école, les enseignants québécois sont constamment sur le qui-vive, en 2010, craignant à tout moment d'être filmés à leur insu et de se retrouver sans le savoir sur le Web.
Pour être prof, ces temps-ci, il faut beaucoup plus que de la patience.
Il est aussi utile d'avoir des yeux tout le tour de la tête, a constaté le Journal, en se glissant dans la peau d'un suppléant durant 11 périodes d'enseignement, la semaine dernière, soit l'équivalent d'une semaine de travail complète pour bien des profs.
Six ans après avoir mené une enquête similaire dans une polyvalente de la Rive-Nord, le Journal s'est rendu dans une école secondaire située en région et qui incarne bien la moyenne québécoise.
L'auteur de ces lignes a enseigné incognito à des élèves de 3e et 5e secondaires.
On lui a demandé de donner des cours de français, de superviser des périodes du nouveau cours «projet personnel d'orientation» (PPO), et de donner quelques leçons du fameux programme d'éthique et culture religieuse.
Détresse psychologique
Premier constat : qu'ils habitent en région ou près de Montréal, les élèves sont tout aussi irrespectueux envers les profs qu'il y a six ans. Sinon davantage.
Le représentant du Journal ne compte d'ailleurs plus les fois où des élèves ont failli le faire sortir de ses gonds en lui servant des blasphèmes en guise de réponse.
«Coudon, câl... As-tu rien que ça à faire surveiller ce qu'on fait», a lancé une élève du cours de PPO à qui notre journaliste demandait de faire son travail.
« Ben là, qu'est-ce ça fait, câl... », d'ajouter un autre élève au même moment.
Le règne des enfants-rois s'est aussi poursuivi dans les écoles, ces dernières années.
Des élèves de 14 ou 15 ans refusent systématiquement de faire ce qui est demandé sous prétexte que «ça ne leur tente pas».
«J'ai pas rien que ça à faire, écrire comme tu veux», a lancé une adolescente à notre suppléant-reporter.
À l'heure où 20 % des profs souffrent de détresse psychologique, selon une étude rendue publique récemment, les parents ne sont pas toujours d'un grand secours, déplore un enseignant expérimenté.
Un stress de plus
«Il y en a qui motivent n'importe quelle sorte d'absence, que ce soit pour aller magasiner ou pour suivre leurs cours de conduite au lieu d'aller à l'école», dit-il En accueillant notre journaliste à l'école, le prof lui a fait la même mise en garde qu'il sert «à tous ceux» qui y travaillent, cette année. «Fais attention aux cellulaires, aux iPod et aux iPod Nano. Et garde toujours ton sang-froid : tu ne sais jamais quand tu peux être filmé», a-t-il expliqué.
«C'est un stress de plus sur nos épaules», confie-t-il.
Il y a quelques semaines, une enseignante de l'école où a travaillé le Journal s'est retrouvée, sans le savoir, sur Facebook, où une page avait été créée pour se moquer d'elle. Depuis, tout le personnel est sur les dents.
«Je ne sais pas comment on va régler ce problème-là», indique le directeur, visiblement désemparé.
DES MOMENTS PLAISANTS
Le quotidien des directeurs d'école n'est heureusement pas toujours sombre. Si c'était le cas, peu de gens accepteraient de faire ce travail. Voici quelques exemples de moments plaisants auxquels le Journal a assisté.
Soigner une crise existentielle
Une fillette de première année est blottie contre son père dans l'entrée de l'établissement, ce matin-là. «Elle a une crise existentielle. Elle ne voulait pas venir à l'école», explique le père, lorsque le directeur se dirige vers lui.
Le patron de l'école tend la main de la petite et l'escorte jusqu'à sa classe. Elle cesse de pleurer et lui fait un câlin avant de rejoindre son enseignante.
Rire avec les enfants
Le directeur avec qui a travaillé le représentant du Journal se fait un devoir de prendre du temps pour rire avec les enfants dès qu'il en a la chance. Un après-midi, ç'a été en surprenant un groupe de filles qui écoutaient une chanson de Lady Gaga. Le directeur a emprunté le iPod de l'une d'elles et s'est mis à danser, provoquant le fou rire du trio. Plus tôt, c'était en sautant à la corde dans le gymnase de l'école, devant le regard amusé des enseignants d'éducation physique et de leurs élèves.
Récompenser un élève qui progresse
Le garçon qui s'est présenté cet après-midi-là dans le bureau du directeur est un habitué, généralement pour les mauvaises raisons. Mais, depuis quelques jours, son enseignante ne le reconnaît plus. Il s'est grandement amélioré, dit-elle. Le directeur n'en croyait pas ses oreilles. Il est allé prendre un toutou dans un sac et l'a donné au garçon. Le petit était ravi et il a serré le directeur dans ses bras. "Merci beaucoup", lui a-t-il dit, tout sourire.
Vu et entendu dans le bureau du directeur
DES GUERRES DE PARENTS TRANSPORTÉES À L'ÉCOLE
Il est 15 h, ce jour-là, lorsqu'une mère de famille monoparentale entre en trombe dans le bureau du directeur.
Elle vient de recevoir un courriel de son ex-conjoint la prévenant qu'il viendra chercher ses enfants pour dîner le lendemain, même si elle estime qu'il n'en a pas le droit légalement. «J'aimerais ça que vous vous assuriez qu'il ne les emmène pas avec lui», implore-t-elle.
Le directeur acquiesce et la mère s'en va, rassurée. «S'il vient [et qu'il refuse de partir], je n'aurai pas d'autre choix que d'appeler la police», soupire-t-il.
FUMER ET BOIRE... EN 4e ANNÉE
Le représentant du Journal souligne au directeur qu'un des élèves qui vient de quitter son bureau portait un chandail orné de têtes de mort, même si le «code de vie» l'interdit. Il hausse les épaules et n'en fait pas de cas.
«S'il enlève ça, il n'a plus rien à se mettre, explique le directeur. En 4e année, son père le laissait fumer et boire de la bière. Il a même volé de l'argent dans mon bureau, alors t'imagines...»
DES FONCTIONNAIRES QUI SUPERVISENT LES FORMULAIRES ET LES FACTURES
La pile de formulaires et de factures à signer ce lundi-là est assez impressionnante. Mais le patron de l'école se fâche lorsqu'il constate qu'il doit signer de nouveau un document qu'il a déjà rempli il y a quelques semaines. Il doit retranscrire le bon code budgétaire -il en connaît la liste par coeur -et y apposer sa signature. Mais l'attention du Journal se tourne vers une feuille rose, qui a été soigneusement agrafée à une de ces factures. Une fonctionnaire de la commission scolaire y fournit la marche à suivre pour «bien remplir» le document. Surréaliste.
«JE VAIS TE TAPER, TAPER, TAPER»
Le bureau du directeur d'école n'est plus uniquement le lieu de rassemblement des élèves indisciplinés qui désobéissent aux règlements. C'est aussi, de plus en plus, l'endroit où se retrouvent des enfants éprouvant des troubles de comportement et d'apprentissage évidents.
À côté de la porte, un élève crie à tue-tête qu'il va «taper, taper, taper» celui qui l'a mis en punition.
«Oublie ça, il n'y a rien à faire», lance le directeur à notre journaliste.
LE REFUGE DES PROFS DÉSEMPARÉS
Où vont les profs désemparés lorsqu'ils ne savent plus quoi faire avec certains de leurs élèves éprouvant des difficultés ou avec des parents qui leur donnent du fil à retordre ? Dans le bureau du directeur, évidemment. Lorsque ce n'est pas une enseignante qui claironne dans le corridor que «le changement de médication» d'un enfant «ne fonctionne pas du tout», c'est une autre prof qui se précipite dans le bureau pour décompresser. «J'ai besoin de parler. Ça va me faire du bien», confie-t-elle, à bout de nerfs.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 42200.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le calvaire des profs en 2010
Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
15/02/2010 04h22 - Mise à jour 15/02/2010 04h00
Une enquête inédite
NDLR. Six ans après avoir travaillé comme suppléant dans une polyvalente de la Rive-Nord, notre journaliste spécialisé en éducation, Sébastien Ménard, a répété l'expérience en travaillant incognito comme suppléant dans une polyvalente située en région, mais aussi comme directeur dans une école primaire de la Rive-Sud. Du jamais vu.
À l'heure où le taux de décrochage atteint un niveau alarmant, certains des constats qu'il a faits soulèvent de graves questions quant à la gestion de l'éducation au Québec. Certes, les enseignants sont confrontés à des cas de plus en plus lourds, mais les directeurs d'école ne sont pas en reste, comme vous le lirez aujourd'hui.
Une série de reportages à suivre durant toute la semaine
En plus de devoir composer avec des élèves qui les envoient régulièrement promener et des parents qui accordent peu d'importance à l'école, les enseignants québécois sont constamment sur le qui-vive, en 2010, craignant à tout moment d'être filmés à leur insu et de se retrouver sans le savoir sur le Web.
Pour être prof, ces temps-ci, il faut beaucoup plus que de la patience.
Il est aussi utile d'avoir des yeux tout le tour de la tête, a constaté le Journal, en se glissant dans la peau d'un suppléant durant 11 périodes d'enseignement, la semaine dernière, soit l'équivalent d'une semaine de travail complète pour bien des profs.
Six ans après avoir mené une enquête similaire dans une polyvalente de la Rive-Nord, le Journal s'est rendu dans une école secondaire située en région et qui incarne bien la moyenne québécoise.
L'auteur de ces lignes a enseigné incognito à des élèves de 3e et 5e secondaires.
On lui a demandé de donner des cours de français, de superviser des périodes du nouveau cours «projet personnel d'orientation» (PPO), et de donner quelques leçons du fameux programme d'éthique et culture religieuse.
Détresse psychologique
Premier constat : qu'ils habitent en région ou près de Montréal, les élèves sont tout aussi irrespectueux envers les profs qu'il y a six ans. Sinon davantage.
Le représentant du Journal ne compte d'ailleurs plus les fois où des élèves ont failli le faire sortir de ses gonds en lui servant des blasphèmes en guise de réponse.
«Coudon, câl... As-tu rien que ça à faire surveiller ce qu'on fait», a lancé une élève du cours de PPO à qui notre journaliste demandait de faire son travail.
« Ben là, qu'est-ce ça fait, câl... », d'ajouter un autre élève au même moment.
Le règne des enfants-rois s'est aussi poursuivi dans les écoles, ces dernières années.
Des élèves de 14 ou 15 ans refusent systématiquement de faire ce qui est demandé sous prétexte que «ça ne leur tente pas».
«J'ai pas rien que ça à faire, écrire comme tu veux», a lancé une adolescente à notre suppléant-reporter.
À l'heure où 20 % des profs souffrent de détresse psychologique, selon une étude rendue publique récemment, les parents ne sont pas toujours d'un grand secours, déplore un enseignant expérimenté.
Un stress de plus
«Il y en a qui motivent n'importe quelle sorte d'absence, que ce soit pour aller magasiner ou pour suivre leurs cours de conduite au lieu d'aller à l'école», dit-il En accueillant notre journaliste à l'école, le prof lui a fait la même mise en garde qu'il sert «à tous ceux» qui y travaillent, cette année. «Fais attention aux cellulaires, aux iPod et aux iPod Nano. Et garde toujours ton sang-froid : tu ne sais jamais quand tu peux être filmé», a-t-il expliqué.
«C'est un stress de plus sur nos épaules», confie-t-il.
Il y a quelques semaines, une enseignante de l'école où a travaillé le Journal s'est retrouvée, sans le savoir, sur Facebook, où une page avait été créée pour se moquer d'elle. Depuis, tout le personnel est sur les dents.
«Je ne sais pas comment on va régler ce problème-là», indique le directeur, visiblement désemparé.
DES MOMENTS PLAISANTS
Le quotidien des directeurs d'école n'est heureusement pas toujours sombre. Si c'était le cas, peu de gens accepteraient de faire ce travail. Voici quelques exemples de moments plaisants auxquels le Journal a assisté.
Soigner une crise existentielle
Une fillette de première année est blottie contre son père dans l'entrée de l'établissement, ce matin-là. «Elle a une crise existentielle. Elle ne voulait pas venir à l'école», explique le père, lorsque le directeur se dirige vers lui.
Le patron de l'école tend la main de la petite et l'escorte jusqu'à sa classe. Elle cesse de pleurer et lui fait un câlin avant de rejoindre son enseignante.
Rire avec les enfants
Le directeur avec qui a travaillé le représentant du Journal se fait un devoir de prendre du temps pour rire avec les enfants dès qu'il en a la chance. Un après-midi, ç'a été en surprenant un groupe de filles qui écoutaient une chanson de Lady Gaga. Le directeur a emprunté le iPod de l'une d'elles et s'est mis à danser, provoquant le fou rire du trio. Plus tôt, c'était en sautant à la corde dans le gymnase de l'école, devant le regard amusé des enseignants d'éducation physique et de leurs élèves.
Récompenser un élève qui progresse
Le garçon qui s'est présenté cet après-midi-là dans le bureau du directeur est un habitué, généralement pour les mauvaises raisons. Mais, depuis quelques jours, son enseignante ne le reconnaît plus. Il s'est grandement amélioré, dit-elle. Le directeur n'en croyait pas ses oreilles. Il est allé prendre un toutou dans un sac et l'a donné au garçon. Le petit était ravi et il a serré le directeur dans ses bras. "Merci beaucoup", lui a-t-il dit, tout sourire.
Vu et entendu dans le bureau du directeur
DES GUERRES DE PARENTS TRANSPORTÉES À L'ÉCOLE
Il est 15 h, ce jour-là, lorsqu'une mère de famille monoparentale entre en trombe dans le bureau du directeur.
Elle vient de recevoir un courriel de son ex-conjoint la prévenant qu'il viendra chercher ses enfants pour dîner le lendemain, même si elle estime qu'il n'en a pas le droit légalement. «J'aimerais ça que vous vous assuriez qu'il ne les emmène pas avec lui», implore-t-elle.
Le directeur acquiesce et la mère s'en va, rassurée. «S'il vient [et qu'il refuse de partir], je n'aurai pas d'autre choix que d'appeler la police», soupire-t-il.
FUMER ET BOIRE... EN 4e ANNÉE
Le représentant du Journal souligne au directeur qu'un des élèves qui vient de quitter son bureau portait un chandail orné de têtes de mort, même si le «code de vie» l'interdit. Il hausse les épaules et n'en fait pas de cas.
«S'il enlève ça, il n'a plus rien à se mettre, explique le directeur. En 4e année, son père le laissait fumer et boire de la bière. Il a même volé de l'argent dans mon bureau, alors t'imagines...»
DES FONCTIONNAIRES QUI SUPERVISENT LES FORMULAIRES ET LES FACTURES
La pile de formulaires et de factures à signer ce lundi-là est assez impressionnante. Mais le patron de l'école se fâche lorsqu'il constate qu'il doit signer de nouveau un document qu'il a déjà rempli il y a quelques semaines. Il doit retranscrire le bon code budgétaire -il en connaît la liste par coeur -et y apposer sa signature. Mais l'attention du Journal se tourne vers une feuille rose, qui a été soigneusement agrafée à une de ces factures. Une fonctionnaire de la commission scolaire y fournit la marche à suivre pour «bien remplir» le document. Surréaliste.
«JE VAIS TE TAPER, TAPER, TAPER»
Le bureau du directeur d'école n'est plus uniquement le lieu de rassemblement des élèves indisciplinés qui désobéissent aux règlements. C'est aussi, de plus en plus, l'endroit où se retrouvent des enfants éprouvant des troubles de comportement et d'apprentissage évidents.
À côté de la porte, un élève crie à tue-tête qu'il va «taper, taper, taper» celui qui l'a mis en punition.
«Oublie ça, il n'y a rien à faire», lance le directeur à notre journaliste.
LE REFUGE DES PROFS DÉSEMPARÉS
Où vont les profs désemparés lorsqu'ils ne savent plus quoi faire avec certains de leurs élèves éprouvant des difficultés ou avec des parents qui leur donnent du fil à retordre ? Dans le bureau du directeur, évidemment. Lorsque ce n'est pas une enseignante qui claironne dans le corridor que «le changement de médication» d'un enfant «ne fonctionne pas du tout», c'est une autre prof qui se précipite dans le bureau pour décompresser. «J'ai besoin de parler. Ça va me faire du bien», confie-t-elle, à bout de nerfs.
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Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Et dire que je voulais être prof au primaire-secondaire
J'vais p-ê envisager autre chose finalement..


J'vais p-ê envisager autre chose finalement..

Miroir miroir dis moi qu'ils ont tort (Si les mots - Marie-Mai)
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Ils essaient de prouver quoi avec ça ? C'est vrai que la job de prof est lon d'être toujours facile, je les admire, je ne serais pas capable de le faire ... ils sont super, ils sont patients et la plupart d'entre eux sont des personnes formidables à qui je dois tout mon respect !
Mais des phrases dans cet article sont tellement denigrantes envers les jeunes. À lire ça, on pourrait croire que tous les jeunes sont impolis, méchants, irrespectueux ... alors que ce n'est pas tout le temps le cas. Bref, ça généralise pas mal ....
Je ne sais pas dans quelle école ils sont allés, mais je suis sortie de secondaire, v'la même pas un an. Pis j'veux dire, j'en ai pas vu si souvent que ça des élèves engeuler et envoyer chier un prof. C'était plutôt rare. La majeur partie du temps, les élèves étaient ben corrects ... j'imagine que ça doit dépendre des écoles ou des générations ? Mais bon ...
Mais des phrases dans cet article sont tellement denigrantes envers les jeunes. À lire ça, on pourrait croire que tous les jeunes sont impolis, méchants, irrespectueux ... alors que ce n'est pas tout le temps le cas. Bref, ça généralise pas mal ....
Je ne sais pas dans quelle école ils sont allés, mais je suis sortie de secondaire, v'la même pas un an. Pis j'veux dire, j'en ai pas vu si souvent que ça des élèves engeuler et envoyer chier un prof. C'était plutôt rare. La majeur partie du temps, les élèves étaient ben corrects ... j'imagine que ça doit dépendre des écoles ou des générations ? Mais bon ...
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- Magicien des Mots
- Messages : 3567
- Inscription : jeu. févr. 10, 2005 1:00 am
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
je pense juste pas qui cherchent à prouver quelque choseMag-a-lye a écrit : Ils essaient de prouver quoi avec ça ?
après tout Péladeau le boss de ce journal disait y a pas longtemps que les syndicats nuisaient au développement du Québec faque je pense pas que ces parce que les profs sont en négociations et que le journal de Montréal veut montrer qui ont un job pas facile
j'ai juste l'impression que le journaliste et le Journal ont voulu vérifier si sa c'était améliorer depuis le dernier reportage fait y a quelques années
Dernière modification par Mimichouette le lun. févr. 15, 2010 11:55 pm, modifié 1 fois.
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Ça se pourrait bien ! Mais il s'attendait vraiment à ce que tout cela s'améliore en quelques années ? De toute façon, je vois ce reportage là, comme s'il n'avait pas de sujet intéressant à traiter, donc il s'est dit qu'il allait aller incognito dans une école ... après tout il doit le savoir que ça va faire un minimun jaser la clique à TVA qui pourra en reparler dans leur bulletin de nouvelles !
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Le problème c'est qu'ils n'ont pas besoin d'être si nombreux que ça dans une classe pour déranger tout l'monde. Les cas problèmes monopolisent souvent toute l'attention et n'aident en rien à la concentration des autres élèves. Depuis la maternelle mon fils a toujours eu au moins 1 enfant avec des troubles de comportements graves sinon 3 ou 4. Certains passent plus de temps au bureau de directeur qu'en classe, même qu'il y en avait un qui n'était même pas intégré aux autres élèves pendant les récréations et les heures de diner tant il était violent. Et ce, dans une école primaire de banlieu dans un milieu socio-économique non défavorisé. Au secondaire c'était pire que pire. Petite anecdote: Plus d'une fois pendant les journées pédagogiques mon fils trouvait ça plate d'être tout seul, je lui disais d'inviter des amis d'école et lui de me répondre qu'il ne pouvait pas ils étaient tous en retenue. 

- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5728
- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Autant il faut donner du pouvoir au professeurs autant il faut en donner aux parents et aux élèves, c'est de trouver le juste milieu entre les 2 qui est difficile avec tout la bureaucratie et les réformes qui envahissent le sytèmes c'est plus difficile à gérer tous ça!
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Faut pas faire l'autruche non plus, ca existait de mon temps alors ca doit encore exister aujourd'hui des jeunes qui n'ont d'autres occupations que je de faire chier l'enseignant. Pourquoi ne pas en parler si ca peut sensibliliser certains jeunes ou parents, c'est pas en se bouchant les yeux et en se disant que oh combien tout le monde il est gentil et chouette qu'on règle des problématiques. C'est peut-être un article racoleur, mais n'empêche que ca témoigne d'une certaine réalité tout de même.Mag-a-lye a écrit : Ça se pourrait bien ! Mais il s'attendait vraiment à ce que tout cela s'améliore en quelques années ? De toute façon, je vois ce reportage là, comme s'il n'avait pas de sujet intéressant à traiter, donc il s'est dit qu'il allait aller incognito dans une école ... après tout il doit le savoir que ça va faire un minimun jaser la clique à TVA qui pourra en reparler dans leur bulletin de nouvelles !
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

- Thewinneris
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- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Je trouve que c'est les réformes, qui font que les parents et aussi les profs sont moins en confiance et moins coopératif vue le manque de repères avec tous ces changements qui viennent ici et là chaques années sans paler de plusieurs changements qui ont été négatif dans le sens de ne plus donner aucune connaissances, aucune vraies notes, seulement que des choses vagues comme les compétences transversales (Quel nom abrutissant de vide) et c'est cette chose qui remplace presque tout maintenant!
- Thewinneris
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Tous ça pour dire que ça prendrait une réforme majeur et durable qui n'aurait pas besoin de chambardement à chaque année et réemplanter ce qui faisait du sens!
Dernière modification par Thewinneris le mar. févr. 16, 2010 2:02 pm, modifié 1 fois.
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Ok ... mais je ne fais pas l'autruche ! C'est ben évident que y'a des élèves qui foutent le trouble en classe dans l'unique but de faire chier le prof. Mais c'est une minorité. Le problème, entre autres, c'est que les profs sont mal encadrés ... et c'est très dommage pour eux, ils doivent être doter d'une grande patience pour faire face à tout çaMalike a écrit : [...]
Faut pas faire l'autruche non plus, ca existait de mon temps alors ca doit encore exister aujourd'hui des jeunes qui n'ont d'autres occupations que je de faire chier l'enseignant. Pourquoi ne pas en parler si ca peut sensibliliser certains jeunes ou parents, c'est pas en se bouchant les yeux et en se disant que oh combien tout le monde il est gentil et chouette qu'on règle des problématiques. C'est peut-être un article racoleur, mais n'empêche que ca témoigne d'une certaine réalité tout de même.

Je sais bien que ce ne sont pas tous les élèves qui sont gentils, je n'ai jamais dit que c'était le cas. C'est juste que j'avais l'impression que ce journaliste aimait taper sur la tête des étudiants ...
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
16 Février 2010
Permalink 07:49 am, Richard Martineau / Franc-parler, 602 mots
Le merdier
Il y a quelque temps, un lecteur se demandait pourquoi les enseignants avaient droit à deux mois de congé, l’été.
Pour cet homme, c’était un passe-droit, une injustice.
J’en avais parlé à Lucien Francoeur, qui enseigne au cégep.
« Tu sais pourquoi on a deux mois de congé ? m’a t-il répondu. Parce que si on n’avait pas ça, on se tirerait une balle dans la tête. »
Quand je lis le reportage de mon confrère Sébastien Ménard, qui s’est fait passer pour un suppléant, je comprends ce qu’il veut dire.
Non seulement j’aurais le goût de me flinguer moi aussi, mais je ne tiendrais pas deux mois.
MOURIR AU FRONT
Enfants-rois insolents, parents agressifs, réformes bancales, « pédagogues » déconnectés, bureaucratie étouffante, directeurs qui passent leur temps à remplir des formulaires…
Les profs (surtout ceux qui enseignent au secondaire) en prennent plein la gueule. Comme les infirmières qui travaillent dans les salles d’urgence (et qui, tous les jours, sont confrontées à des cas de toxicomanie, de maladies mentales et de violence conjugale), ils pataugent littéralement dans la merde.
Chaque fois qu’un parent « flushe » ses responsabilités, chaque fois qu’un technocrate accouche d’une réforme-bidon, chaque fois que le Ministère coupe dans les services d’aide psychologique, ça leur tombe directement sur la tête.
Pas étonnant qu’un aussi grand nombre d’entre eux décrochent. On leur demande de gagner la guerre contre l’ignorance avec des mousquets.
On leur dit de tenir bon, on leur promet que l’artillerie va venir leur porter renfort, mais l’artillerie ne vient pas, l’aviation ne se pointe pas, et ils tombent comme des mouches au front…
REFLET D’UNE ÉPOQUE
Qu’est-ce que vous voulez que des profs fassent contre l’air du temps ?
Avez-vous déjà essayé de stopper un ouragan avec un dictionnaire, vous ?
Je vous ai déjà parlé du film Une semaine de vacances, que Bertrand Tavernier a tourné en 1980.
Dans une scène particulièrement touchante, le comédien Michel Galabru (qui interprète le père d’un enfant en difficulté) parle de son fils.
« Vous savez, de nos jours, les enfants ne ressemblent pas à leurs parents, dit-il. Ils ressemblent à leur époque. Mon fils n’est pas un Mancheron : c’est un 80. »
Idem pour nos enfants. Ils sont le reflet d’une époque qui privilégie la facilité à l’effort, l’insolence à la politesse, l’argent au savoir.
Ce ne sont pas des Tremblay ou des Martineau : ce sont des 2010.
Et des 2010, c’est l’enfer.
DIPLÔME À VENDRE
Dans le numéro printemps-été 2009 de l’excellente revue Argument, Christian Bouchard, un prof de Trois-Rivières, écrit ce qu’il pense du système d’éducation moderne :
« Au nom de la démocratisation de l’enseignement, mais au mépris du peuple, une certaine gauche universitaire, lénifiante, avilissante, sociologisante, fonctionnariste, aura adopté comme mot d’ordre une insulte : “Abrutissez-vous !”
« N’apprenez plus à écrire ni à lire, ne respectez plus les règles de grammaire, ne vous cultivez plus, changez le monde en restant ce que vous êtes.
« Résultat : des étudiants dépourvus de tout sens critique assujettis aux lois du marché. L’étudiant est un client ; l’enseignement est un produit ; le diplôme est à vendre. »
SENS DES PRIORITÉS
Pendant que le navire coule, la ministre de l’Éducation négocie depuis DEUX ANS avec des ultra religieux pour les accommoder.
C’est ce qu’on appelle avoir le sens des priorités.
http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/02/16/le_merdier" onclick="window.open(this.href);return false;
Permalink 07:49 am, Richard Martineau / Franc-parler, 602 mots
Le merdier
Il y a quelque temps, un lecteur se demandait pourquoi les enseignants avaient droit à deux mois de congé, l’été.
Pour cet homme, c’était un passe-droit, une injustice.
J’en avais parlé à Lucien Francoeur, qui enseigne au cégep.
« Tu sais pourquoi on a deux mois de congé ? m’a t-il répondu. Parce que si on n’avait pas ça, on se tirerait une balle dans la tête. »
Quand je lis le reportage de mon confrère Sébastien Ménard, qui s’est fait passer pour un suppléant, je comprends ce qu’il veut dire.
Non seulement j’aurais le goût de me flinguer moi aussi, mais je ne tiendrais pas deux mois.
MOURIR AU FRONT
Enfants-rois insolents, parents agressifs, réformes bancales, « pédagogues » déconnectés, bureaucratie étouffante, directeurs qui passent leur temps à remplir des formulaires…
Les profs (surtout ceux qui enseignent au secondaire) en prennent plein la gueule. Comme les infirmières qui travaillent dans les salles d’urgence (et qui, tous les jours, sont confrontées à des cas de toxicomanie, de maladies mentales et de violence conjugale), ils pataugent littéralement dans la merde.
Chaque fois qu’un parent « flushe » ses responsabilités, chaque fois qu’un technocrate accouche d’une réforme-bidon, chaque fois que le Ministère coupe dans les services d’aide psychologique, ça leur tombe directement sur la tête.
Pas étonnant qu’un aussi grand nombre d’entre eux décrochent. On leur demande de gagner la guerre contre l’ignorance avec des mousquets.
On leur dit de tenir bon, on leur promet que l’artillerie va venir leur porter renfort, mais l’artillerie ne vient pas, l’aviation ne se pointe pas, et ils tombent comme des mouches au front…
REFLET D’UNE ÉPOQUE
Qu’est-ce que vous voulez que des profs fassent contre l’air du temps ?
Avez-vous déjà essayé de stopper un ouragan avec un dictionnaire, vous ?
Je vous ai déjà parlé du film Une semaine de vacances, que Bertrand Tavernier a tourné en 1980.
Dans une scène particulièrement touchante, le comédien Michel Galabru (qui interprète le père d’un enfant en difficulté) parle de son fils.
« Vous savez, de nos jours, les enfants ne ressemblent pas à leurs parents, dit-il. Ils ressemblent à leur époque. Mon fils n’est pas un Mancheron : c’est un 80. »
Idem pour nos enfants. Ils sont le reflet d’une époque qui privilégie la facilité à l’effort, l’insolence à la politesse, l’argent au savoir.
Ce ne sont pas des Tremblay ou des Martineau : ce sont des 2010.
Et des 2010, c’est l’enfer.
DIPLÔME À VENDRE
Dans le numéro printemps-été 2009 de l’excellente revue Argument, Christian Bouchard, un prof de Trois-Rivières, écrit ce qu’il pense du système d’éducation moderne :
« Au nom de la démocratisation de l’enseignement, mais au mépris du peuple, une certaine gauche universitaire, lénifiante, avilissante, sociologisante, fonctionnariste, aura adopté comme mot d’ordre une insulte : “Abrutissez-vous !”
« N’apprenez plus à écrire ni à lire, ne respectez plus les règles de grammaire, ne vous cultivez plus, changez le monde en restant ce que vous êtes.
« Résultat : des étudiants dépourvus de tout sens critique assujettis aux lois du marché. L’étudiant est un client ; l’enseignement est un produit ; le diplôme est à vendre. »
SENS DES PRIORITÉS
Pendant que le navire coule, la ministre de l’Éducation négocie depuis DEUX ANS avec des ultra religieux pour les accommoder.
C’est ce qu’on appelle avoir le sens des priorités.
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Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
LA vie de prof n'est pas toujours facile mai de nos jours, y a-t-il vraiment des métiers faciles? Je pourrais vous parler de mes clients psychiatrisés, violents, agresseurs sexuels, etc. et de ma surcharge de travail (à moi aussi les 2 mois de congé?).
De plus, le journaliste était suppléant et je me rappelle très bien que nous étions pas mal plus difficiles avec les suppléants qu'avec nos profs réguliers... Dès qu'il y avait un suppléant, c'était un peu bordélique...
N'empêche que c'est vrai que c'est un métier qui n'est pas évident, mais comme combien d'autres?
De plus, le journaliste était suppléant et je me rappelle très bien que nous étions pas mal plus difficiles avec les suppléants qu'avec nos profs réguliers... Dès qu'il y avait un suppléant, c'était un peu bordélique...
N'empêche que c'est vrai que c'est un métier qui n'est pas évident, mais comme combien d'autres?
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Sauf que le sujet de l'article traite de l'enseignement! Le miens aussi en est un pas évident, on a je sais pas combien de personnes en maladie (voir dépression) vu la surcharge de travail et pour le moment rien ne montre que ça changera! C'est clair qu'il y en a une tonne d'autres aussi difficiles voir plus difficiles, mais ils ne peuvent traiter de tous les métiers du monde dans un seul article!Fourmi a écrit : LA vie de prof n'est pas toujours facile mai de nos jours, y a-t-il vraiment des métiers faciles? Je pourrais vous parler de mes clients psychiatrisés, violents, agresseurs sexuels, etc. et de ma surcharge de travail (à moi aussi les 2 mois de congé?).
De plus, le journaliste était suppléant et je me rappelle très bien que nous étions pas mal plus difficiles avec les suppléants qu'avec nos profs réguliers... Dès qu'il y avait un suppléant, c'était un peu bordélique...
N'empêche que c'est vrai que c'est un métier qui n'est pas évident, mais comme combien d'autres?
Là ils dénoncent celui-ci, peut-être qu'un autre tantôt ils feront de même avec un autre! Aussi il ne faut pas oublier que le sujet des enseignants, de l'école, en est un beaucoup plus général que plusieurs autres qui touche moins de gens à la fois! C'est là probablement une des raisons du pourquoi ils ont traité de celui-ci plutôt que d'autres!
Je t'aime Pinklily <3
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
pas plus tard qu'hier matin, la classe de ma fille 6eme année primaire a été témoin d'un éleve de la classe adapté cas mi-lourd qui a détruis la classe en entier durant la récré, 3 policiers ont du etre demander pour sortir l'enfant de la classe et descendre avec eux...
L'erreur qu'on a fait a été d'inclure ses enfants la a la scolarité normal, qu'on leur fasse une école spécial comme avant, qu'on les suivent jusqu'a la fin du secondaire et qu'on les fasse sortir avec un métier genre ébéniste ou concierge ou un truc du genre comme on faisait avant avec les cas lourd comme ca.
Tant qu'on va persister a vouloir mettre tout le monde sur le meme pied d'égalité on va continuer a sombrer.
ET les faire monter au secondaire alors que en principe ils auraient pas du c'est con hen, tellement con, qu'on leur fasse refaire leur 6eme année comme avant, c'est quoi ca cette niaiserie de secondaire spécial jusqu'a date tout ceux qu ej'ai connu qui on monté au secondaire dans une classe spécial alors qu'ils aurait du reprendre leur 6eme année on décroché. on les laisse en classe spécial et rendu a 15 ans y sont toujours considéré comme étant en sec 1 sti y se doit se sentir tellement valorisé le ti gars...
Pour moi y doivent choisir les nouvelles facon de faire en pigeant dans des boites a surprise.
L'erreur qu'on a fait a été d'inclure ses enfants la a la scolarité normal, qu'on leur fasse une école spécial comme avant, qu'on les suivent jusqu'a la fin du secondaire et qu'on les fasse sortir avec un métier genre ébéniste ou concierge ou un truc du genre comme on faisait avant avec les cas lourd comme ca.
Tant qu'on va persister a vouloir mettre tout le monde sur le meme pied d'égalité on va continuer a sombrer.
ET les faire monter au secondaire alors que en principe ils auraient pas du c'est con hen, tellement con, qu'on leur fasse refaire leur 6eme année comme avant, c'est quoi ca cette niaiserie de secondaire spécial jusqu'a date tout ceux qu ej'ai connu qui on monté au secondaire dans une classe spécial alors qu'ils aurait du reprendre leur 6eme année on décroché. on les laisse en classe spécial et rendu a 15 ans y sont toujours considéré comme étant en sec 1 sti y se doit se sentir tellement valorisé le ti gars...
Pour moi y doivent choisir les nouvelles facon de faire en pigeant dans des boites a surprise.
- Thewinneris
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Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Nous avons un gouvernement qui n'écoute pas la population! Il faudra bien un jour que la population se fasse entendre avant qu'on détruise le Québec!
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Le principal problème pourquoi ça va si mal dans les écoles primaires et secondaires de nos jours, c'est parce que les parents se déresponsabilisent de leurs enfants, pis la job de l'enseignant maintenant c'est d'enseigner, d'éduquer et de jouer à la gardienne. Si les profs se contentaient d'enseigner et qu'on laissait l'éducation à la maison, y'aurait beaucoup moins de problèmes dans les écoles. Les enfants et les ados sont souvent laissés à eux-mêmes. Les profs n'ont plus de patience et y'en a beaucoup plus qui font des burn-out à cause de la surcharge de travail.
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Je trouve ca facile de pointer toujours les parents, si oui ils ont une part de responsabilité je crois que le système actuel a lui aussi ses ratés et ne facilite pas le travail des enseignants. Les classes sont trop grosses et les groupes sont formés sans égards des difficultés de chacun. Il y a des cas qui ne devraient même pas se retrouver dans les classes régulières. Ca ne date pas d'hier les étudiants à problème, j'en ai vu beaucoup de mon temps et pourtant je suis d'une génération où les mères étaient plus à la maison. A mon avis il n'y a pas plus de parents déresponsabilisés aujourd'hui que de mon temps, même s'il y a de quoi, on s'occupe pas mal plus de nos petits maintenant, on se renseigne, se questionne.France4 a écrit : Le principal problème pourquoi ça va si mal dans les écoles primaires et secondaires de nos jours, c'est parce que les parents se déresponsabilisent de leurs enfants, pis la job de l'enseignant maintenant c'est d'enseigner, d'éduquer et de jouer à la gardienne. Si les profs se contentaient d'enseigner et qu'on laissait l'éducation à la maison, y'aurait beaucoup moins de problèmes dans les écoles. Les enfants et les ados sont souvent laissés à eux-mêmes. Les profs n'ont plus de patience et y'en a beaucoup plus qui font des burn-out à cause de la surcharge de travail.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Il y a un peu des deux je crois mais les parents d'aujourd'hui ils suivent le courant, on leur dit faite tel ou tel chose chez le médecin, au clsc, la brique "mieux vivre" qui était ma bible quand j'ai accouché de mes enfants a completement changé et pas pour le mieux selon moi, les parents ont moins de ressources qu'avant la famille élargie existe moins que dans le temps donc on se fie au livre et un enfant ben c'est unique hen et y a pas jsute une facon de l'élever mais comme on connait rien d'autre ben on se fie aux livres et ce que je vois souvent en garderie c'est que oui ils ont bien suivis le livre mais ca correspondait pas au besoin de leur enfant, oui mais la voisine a fait ca et ca tres bien été oui mais ton enfant il comme ca et ca ne fonctionnera pas. Mais ca comment un parent peut le savoir tsé un enfant ca vient pas avec le mode d'emploi on y va avec ce qu'on pense. Je trouve ca super dommage que cette notion de famille élargie qui donnait donc des maudits conseil tannant mais que finalement y en avait un conseil dans gang qui marchait sur notre enfant n'existe plus.
Nous sommes une société tres individualiste aussi beaucoup n'aime pas se faire dire quoi faire et n'aime surtout pas se faire dire qu'ils se sont trompé, ils acceptent mal les conseil souvent ils se sentent attaqué et menacé dans leur qualité de parent et ca prend pas grand chose pour qu'ils soit déstabilisé et qu'ils ne se fasse plus confiance. Des familles comme on voit dans super Nany c'est pas juste au USA qui a ca hen, j'en ai vu des tas on essait de les aider mais quand ils veulent pas on ne peu pas grand grand chose et ce sont ses enfants la qui se retrouve sur les banc d'école incapable de dealer avec l,autorité.
Nous sommes une société tres individualiste aussi beaucoup n'aime pas se faire dire quoi faire et n'aime surtout pas se faire dire qu'ils se sont trompé, ils acceptent mal les conseil souvent ils se sentent attaqué et menacé dans leur qualité de parent et ca prend pas grand chose pour qu'ils soit déstabilisé et qu'ils ne se fasse plus confiance. Des familles comme on voit dans super Nany c'est pas juste au USA qui a ca hen, j'en ai vu des tas on essait de les aider mais quand ils veulent pas on ne peu pas grand grand chose et ce sont ses enfants la qui se retrouve sur les banc d'école incapable de dealer avec l,autorité.
Re: Incognito à l'école... Le calvaire des profs en 2010
Malike a écrit : [...]
Je trouve ca facile de pointer toujours les parents, si oui ils ont une part de responsabilité je crois que le système actuel a lui aussi ses ratés et ne facilite pas le travail des enseignants. Les classes sont trop grosses et les groupes sont formés sans égards des difficultés de chacun. Il y a des cas qui ne devraient même pas se retrouver dans les classes régulières. Ca ne date pas d'hier les étudiants à problème, j'en ai vu beaucoup de mon temps et pourtant je suis d'une génération où les mères étaient plus à la maison. A mon avis il n'y a pas plus de parents déresponsabilisés aujourd'hui que de mon temps, même s'il y a de quoi, on s'occupe pas mal plus de nos petits maintenant, on se renseigne, se questionne.
Moi aussi je trouve ça un peu spécial cet argument. Si je regarde dans mon entourage, les deux parents travaillent, mais, font parti des conseils d'administration des écoles ou des garderies de leurs enfants, s'impliquent énormément dans l'éducation et le suivis de leurs enfants....
Bref, je ne crois plus en cet argument, il a peut-être existé dans une certaine proportion et il en existe certainement encore, mais je dois dire que je vois bcp plus de parents dévoués, que ce soit ici sur DB, dans mon entourage, et dans ce que je constate, que le contraire.
Le problème est plus large.....