
http://lcn.canoe.ca/lcn/sports/nouvelle ... 32349.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Qu'est-ce que tu veux dire?misscool45 a écrit : Je crois que si elle est sur un "up" ça doit être la motivation de faire les jeux .. Sinon, après ça c'est là qui est le plus dangereux..![]()
Et bien à mon avis ( je suis peut-être dans le champ aussi là) mais peut-être qu'en ce moment elle a de la peine, mais qu'elle ne réalise pas ce qui lui arrive, puisqu'elle est "motivée" pour les Jeux Olympiques, elle ne veut pas abandonner.. Mais, lorsque les jeux seront terminés elle va se retrouver "seule"( bin surment avec sa famille et ses amies mais bon..) et c'est peut-être plus là qu'elle va vraiment le réaliser, puisque là il y a quelque chose qui lui permet de ne pas trop y penser..Pantera72 a écrit : [...]
Qu'est-ce que tu veux dire?
misscool45 a écrit : [...]
Et bien à mon avis ( je suis peut-être dans le champ aussi là) mais peut-être qu'en ce moment elle a de la peine, mais qu'elle ne réalise pas ce qui lui arrive, puisqu'elle est "motivée" pour les Jeux Olympiques, elle ne veut pas abandonner.. Mais, lorsque les jeux seront terminés elle va se retrouver "seule"( bin surment avec sa famille et ses amies mais bon..) et c'est peut-être plus là qu'elle va vraiment le réaliser, puisque là il y a quelque chose qui lui permet de ne pas trop y penser..
Ok, je comprends ce que tu veux dire. Merci d'avoir expliqué ton point.misscool45 a écrit : [...]
Et bien à mon avis ( je suis peut-être dans le champ aussi là) mais peut-être qu'en ce moment elle a de la peine, mais qu'elle ne réalise pas ce qui lui arrive, puisqu'elle est "motivée" pour les Jeux Olympiques, elle ne veut pas abandonner.. Mais, lorsque les jeux seront terminés elle va se retrouver "seule"( bin surment avec sa famille et ses amies mais bon..) et c'est peut-être plus là qu'elle va vraiment le réaliser, puisque là il y a quelque chose qui lui permet de ne pas trop y penser..
De rien, j'avais peur d'être dans le champ, puisque je ne l'ai pas vécu ( et ça ne presse pas là.. ) mais bon comme on entend souvent, c'est ce à quoi j'ai pensé. Ça ne veut pas dire du tout que ça va être le cas, mais bon comme Pepsi dit, souvent ça arrive.Pantera72 a écrit : [...]
Ok, je comprends ce que tu veux dire. Merci d'avoir expliqué ton point.
misscool45 a écrit : [...]
De rien, j'avais peur d'être dans le champ, puisque je ne l'ai pas vécu ( et ça ne presse pas là.. ) mais bon comme on entend souvent, c'est ce à quoi j'ai pensé. Ça ne veut pas dire du tout que ça va être le cas, mais bon comme Pepsi dit, souvent ça arrive.
Je suis d'accord avec toimisscool45 a écrit : [...]
Et bien à mon avis ( je suis peut-être dans le champ aussi là) mais peut-être qu'en ce moment elle a de la peine, mais qu'elle ne réalise pas ce qui lui arrive, puisqu'elle est "motivée" pour les Jeux Olympiques, elle ne veut pas abandonner.. Mais, lorsque les jeux seront terminés elle va se retrouver "seule"( bin surment avec sa famille et ses amies mais bon..) et c'est peut-être plus là qu'elle va vraiment le réaliser, puisque là il y a quelque chose qui lui permet de ne pas trop y penser..
« Pleurer quand c'est le temps de pleurer » - Sylvie Fréchette
Publié le dimanche 21 février 2010 - par Vincent Destouches
(CKAC Sports) - L'ancienne médaillée d'or en natation synchronisée Sylvie Fréchette, qui accompagne la délégation canadienne aux Jeux de Vancouver, était sous le choc après avoir appris la nouvelle du décès de la mère de Joannie Rochette.
En audio, écoutez l'entrevue intégrale de Sylvie Fréchette avec Mario Langlois, aux Amateurs de sports weekend
Il faut dire que Fréchette est déjà passé par pareille situation, quand son fiancé s'était suicidé avant le début des Jeux de Barcelone, en 1992.
« Ça me ramène en arrière. C'est un scénario très semblable à ce que j'ai vécu il y a 18 ans. Je suis basé au village, à Vancouver, en tant que mentor. Je suis au service des athlètes. Ma première réaction a été de demander ce que je pouvais faire pour aider. J'ai eu la chance de voir Joannie rapidement ce matin. Je l'ai pris dans mes bras, tout simplement, et je l'ai serrée bien fort. Il n'y a pas grand chose d'autre qu'on peut faire pour le moment. Elle m'a dit qu'elle voulait me rencontrer un peu plus tard aujourd'hui. Alors, je l'attends. Là, elle est à l'entraînement et on verra à son retour ce qu'on va faire. »
Patiner, un réconfort
Les premières informations révélaient en effet que Rochette avait décidé de participer à la compétition de patinage artistique, dès mardi, malgré le drame. Un peu partout, on se demande si la jeune patineuse ne devrait pas renoncer et prendre le temps de digérer la nouvelle. Mais Fréchette voit les choses autrement.
« Les athlètes passent des heures, des années à répéter les mêmes mouvements. Alors pour nous, retourner dans notre sport, dans ce que l'on a l'habitude de faire, c'est comme retourner à la maison. C'est un peu une zone de confort. J'ai l'impression que l'entraînement a dû lui faire énormément de bien. »
Qu'elle décide finalement de participer ou non, peu importe, dit Fréchette. « Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Tant que ça vient d'elle et qu'elle le fait pour elle, c'est le bon choix. »
Comment gérer ses émotions ?
En 1992, quand elle était au centre de tous les regards après le décès de son fiancé, Fréchette avait reçu le soutien indéfectible de son entourage. « Je me suis senti extrêmement bien appuyé par ma famille, mon entraîneur et mon équipe, car ils m'ont laissé l'espace nécessaire. Ils m'ont laissé pleurer quand c'était le temps de pleurer. »
Le plus dur reste à venir pour Rochette, dit l'ancienne nageuse. « C'est quand tout va être terminé que ce sera plus difficile de gérer les émotions. Selon moi, sa performance aux Jeux lui donne une raison de se lever le matin, de se battre. Mais quand ça sera terminé, quand elle va revenir à la maison dans ses pantoufles, là ça va la frapper d'une autre façon. Ici, la foule va lui donner des ailes. »
source:
http://www.ckac.com/olympique/nouvelles ... 91521.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L'Hymne à l'Amour de Joannie Rochette
The Globe and Mail
Publié Dimanche 21 février 2010
La mère de Joannie Rochette était sa force, son support silencieux, la femme qui l'a accompagnée pas à pas vers son rêve olympique.
Mais à quelques jours du programme court de sa fille aux Jeux olympiques de 2010, Thérèse Rochette a rendu l'âme dimanche matin à l'Hôpital général de Vancouver, quelques heures après qu'elle y soit débarquée pour regarder sa fille performer aux Jeux olympiques, dans lesquels elle est une des favorites pour l'emporter. Elle était âgée de 55 ans.
Joannie a appris la triste nouvelle de la bouche de son père Normand dimanche matin au village des athlètes. Selon plusieurs, le père de Rochette est un homme calme et réservé.
"Sa mère était tellement affectueuse, a déclaré le chorégraphe David Wilson. Une très, très gentille dame. Elle était toujours très nerveuse lors des compétitions. C'était très dur pour elle, mais elle était très présente pour Joannie. Elle était très maternelle. »
Wilson, qui a travaillé avec Rochette pendant des années pour l'aider à développer son sens chorégraphique, a fondu en larmes lorsque Brian Orser est venu l'informer du décès de Thérèse Rochette. « J'avais le cœur brisé. C'est vraiment tragique. »
Wilson travaille avec Orser au Toronto Cricket Skating and Curling Club.
Dans son journal du 26 octobre 2008, Rochette décrivait sa maman comme une importante critique de son patinage.
« Ma mère, qui a toujours été près de moi, a pris plus de distance au cours des deux dernières années », avait écrit Rochette. « Son implication et son support me manquent, tout comme son approche qui me permettait d'être de plus en plus solide avec mes éléments. »
« Elle a toujours été la personne la plus critique envers mon patinage, me poussant toujours à faire mieux. »
« Même si ça exige une dose d'humilité, je dois avouer à 22 ans que j'ai encore besoin de ma mère et une fois par semaine, elle quittait son domicile de St-Léonard uniquement pour venir superviser et critiquer mon entraînement comme elle seule pouvait le faire. »
Sa mère n'a jamais été aussi influente dans la carrière de sa fille, que lors du choix de la musique de L'Hymne à l'Amour pour le programme de Joannie. Cette musique lui avait été suggérée par Wilson après les Jeux olympiques de 2006. Rochette avait toutefois des doutes quant au choix de cette musique jusqu'au moment où elle l'a fait entendre à sa mère.
Rochette était en voiture avec sa mère quand elle lui a fait écouter la musique, la patineuse a été stupéfaite de voir sa mère craquer dès les premières notes de la pièce.
« J'étais en état de choc, avait écrit Rochette dans son journal qui remonte à 2006. Je ne comprenais pas ce qui se produisait. »
Thérèse avait éclaté en larmes parce qu'elle avait entendu tellement souvent cette musique depuis tellement d'années après le décès tragique de son fiancé dans un accident de voiture, deux semaines avant leur mariage alors que Thérèse était en début de la vingtaine. Thérèse allait éventuellement épouser Normand, mais leur premier enfant est mort peu de temps après sa naissance. Puis, Joannie a vu le jour et fut le seul enfant du couple.
Mais lors de cette balade en auto, c'en était trop et les souvenirs douloureux ont refait surface chez Thérèse. « C'était sa chanson, » a dit Rochette,
C'est à la suite de cette promenade en voiture que Rochette a adopté L'Hymne à l'Amour pour son programme.
Depuis la triste nouvelle de dimanche, les paroles de la chanson, interprétée par Édith Piaf, deviennent encore plus prenantes :
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment
source:
http://www.rdsolympiques.ca/figure-skat ... 48748.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Frechette aches for Rochette
By STEVE SIMMONS, QMI Agency
Last Updated: February 21, 2010
VANCOUVER - Sylvie Frechette held Joannie Rochette in her arms and didn’t want to let go.
There were too many emotions to explain, too many thoughts to try and verbalize. They were standing in the Olympic Lounge of the Athletes Village Sunday morning, two relative strangers of Canadian sporting fame, brought together by tragic circumstances.
“In a way I feel so close to her and I don’t really know her very well,” said Frechette, the former gold medallist serving now as mentor to Canada’s Olympic team. “When I heard about what happened, it brought back so many emotions for me this morning. It’s hard to explain. I saw her. I held her in my arms and I whispered ‘If you need anything, just let me know. I’m here.’ She said we’d talk later.
“I understand, as much as I can, what’s going on with her. I know she’s in a whirlpool of emotions right now. I’m here to listen to her, here to help if she needs help.”
Their circumstances are different but equally painful: Rochette’s parents arrived at the Olympic Games on Saturday. By Sunday morning, her 55-year-old mother, with no apparent warning signs, was dead. Jeffrey Buttle, the former champion figure skater and a friend of Rochette’s, was once quoted in La Presse calling Rochette’s mom “the most important person in her life.”
This wasn’t what Frechette, the synchronized swimming gold medallist, faced in 1992 in Barcelona. She left for the Games just days after her fiance committed suicide in their apartment. She was the one who had discovered him dead.
It is 18 years later and her voice still cracks as she speaks of the pain, the emotional confusion, and the competitive instinct that’s inside all world-class athletes. Rochette, through the Canadian Olympic team, has indicated she will not go home. She will compete here.
“You have to understand what this is like,” said Frechette. “You are the athletic peak of your career. This is the biggest event of your life. And personally, you are having the worst day of your life.
“I want to tell her that whatever decision she takes, there is no wrong here. She has to do what is right for herself. It can’t come from her coach, her friends, her teammates. She has to put herself where she needs to be. I can tell her that from experience. I don’t want her to think about what others say. You can’t get caught up in all that.”
Sunday was a remarkable day at what is growing into a remarkable Winter Olympics. It was rivalry day at hockey, with three gold-medal matchups of Olympics gone by. Another favoured Canadian crashed. At speed skating, there was Canadian silver but everywhere you went, people were talking about Joannie Rochette.
This has been an Olympics of and about death. Brian Burke, the general manager of Team USA, lost his son in a car crash early this month. A Georgian luger crashed horrifically to his death on the morning of the opening ceremony. And now a parent here to watch her daughter compete in the biggest event of her life is unexpectedly gone.
The deaths, at and around the Games, tug at your heart. These are deaths that seemingly touch everyone.
An ashen-looking Burke was standing behind a fence in the media area Sunday when he was told of the death of Rochette’s mom. “Oh God,” he said, his voice beginning to crack, his tone uncharacteristically hushed. “My heart goes out to this young lady. I can’t imagine what she must be going through.”
And then he paused and wiped his already-red eyes.
“You can’t have this many people come together for 17 days without having personal tragedies. I would say mine pre-dated this, but we’re playing today and Brendan (his late son) was supposed to be here,” Burke said.
“For this young lady, on the eve of competition, for this to happen, what can you say that makes any sense at all?”
source:
http://www.torontosun.com/sports/vancou ... 6-qmi.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Red K a écrit : C'est triste.
Et pour la compétition, je suis un peu pessimiste et il ne faut pas s'attendre à un miracle je pense.
La situation est différente d'avec Sylvie Fréchette.
Sylvie Fréchette a pu se faire une bulle totale. Elle était dans un autre pays, peu de gens étaient au courrant. Dans le cas de Joannie, elle va sentir la foule qui est au courrant. Cet énergie peut facilement faire l'effet contraire et la sortir de sa bulle totalement. Ça risque d'être beaucoup trop intense à mon avis. Pour bien faire, il faudrait quasiment que la foule reste indifférente mais, ce ne sera pas le cas évidemment.
De toute façon, personne ne pourra reprocher une contre-performance de Joannie Rochette si tel est le cas. Ni même un abandon de dernière minute.
Comme la plupart des gens, j'aimerais bien que Joannie fasse la performance de sa vie pour sa mère mais dans le fond, il y a des choses plus importantes qu'une médaille dans la vie.