Seulement en santé...
Richard Martineau
01/10/2009 06h28 - Mise à jour 01/10/2009 11h05
Notre État poids plume ...
Ma chronique de mardi sur l'obésité morbide de l'État et le dégraissage que devrait subir l'appareil gouvernemental m'a valu une lettre enflammée de Lucie Martineau (aucun lien de parenté), Présidente générale du Syndicat de la fonction publique du Québec.
«Sur quoi se base monsieur Martineau pour prétendre que les fonctionnaires ne foutent rien ?», demande la dame.
Premièrement, je n'ai pas dit «les» fonctionnaires ne foutent rien, mais «des» fonctionnaires ne foutent rien.
Ce qui n'est pas du tout la même chose.
PRENEZ UNE BONNE RESPIRATION
Selon madame Martineau, loin d'être obèse, l'État québécois serait anorexique. Il a juste la peau et les os.
Bien tiens.
Avez-vous déjà vu l'organigramme du Ministère de la Santé et des Services sociaux ? C'est hallucinant.
Il y a l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé, le Commissaire à la santé et au bien-être, la Corporation d'hébergement du Québec, l'Institut national de santé publique du Québec, l'Office des personnes handicapées, le Comité provincial pour la prestation des services de santé et des services sociaux en langue anglaise, le Conseil du médicament, la Direction générale du Conseil du médicament, le Bureau des projets CHUM et CUSM, le Comité pour la prestation des services de santé et des services sociaux aux personnes issues des communautés ethnoculturelles, la Direction de la vérification interne, le Service d'accès à l'information et des ressources documentaires, le Secrétariat administratif, le Secrétariat général, la Direction des communications, le Service des communications et des relations avec les citoyens, le Service des affaires publiques et des campagnes sociétales, le Service des stratégies de communication, la Direction des affaires juridiques, le Service de planification stratégique et d'évaluation de qualité, le Service de santé et médecine universitaire, le Service de la coordination, du financement, des immobilisations et du budget, le Service des technologies de l'information, (on reprend son souffle...) la Direction générale adjointe de l'évaluation, de la recherche et de l'innovation, la Direction des affaires pharmaceutiques et du médicament, la Direction des études et des analyses, la Direction des affaires intergouvernementales et de la coopération, l'Unité des maladies infectieuses, le Bureau de la surveillance et de la régie, l'Unité de santé au travail et de santé environnementale, la Direction du développement des individus et de l'environnement social, le Service de lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang, l'Unité de développement, d'adaptation et d'intégration sociale, le Service de lutte contre le tabagisme, l'Unité de prévention clinique, le Service de la promotion des saines habitudes de vie, la Direction de la prévention des maladies chroniques et des traumatismes, la Direction de la surveillance de l'état de santé, l'Unité de l'éthique, la Direction des affaires universitaires, la Direction adjointe des services préhospitaliers, la Direction adjointe des services de traumatologie, la Direction de l'organisation des services médicaux et technologiques, le Service du développement et de l'évaluation des technologies, la Direction de l'organisation des services de première ligne intégrés, la Direction de la biovigilance, la Direction nationale des urgences, la Direction de la main-d'oeuvre médicale, la Direction des professionnels de la santé, la Direction générale adjointe des relations de travail du personnel d'encadrement et du personnel salarié, la Direction des soins infirmiers, le Service de la gestion des infrastructures et des systèmes, la Direction du suivi financier...
Et une trentaine d'autres organismes que je n'ai pas le temps de vous nommer.
LA PEAU ET LES OS
L'État n'a pas besoin d'être dégraissé, madame Martineau ?
Ben coudonc...
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