Les Québécois sont «complètement névrosés»

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Malike
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Malike »

kolem a écrit : [...]


Vraiment pas la seule, je l'ai vu à Infoman et c'est effarant ce qui peut sortir de la bouche de cette homme :lol: Il a dit que sa mère lui chantait des chansons de Félix Leclerc pendant la 2e Guerre mondiale. Leclerc a commencé sa carrière en 1950 :gla: Auparavant il avait dit se rappeler d'une scène du débarquement de Normandie où un soldat américain lui avait offert un chewing-gum et dans une autre entrevue il a dit qu'il n'habitait pas la Normandie pendant la guerre à cause des combats :gla:

Il a tellement juste l'air fucké :lol:
Le truc du chewing-gum donné par le soldat c'est tellement n'importe quoi, ca vient d'une chanson et d'un film. Il nous prend pour des ignorants ce con?! :sarcastic:
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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Anya
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Anya »

Québec
Le contrat de Rapaille déchaîne le conseil
Agence QMI
Karine Gagnon
15/03/2010 20h55

QUÉBEC - Accusé par les conseillers indépendants de dilapider l'argent des citoyens avec l'embauche de Clotaire Rapaille, qualifiée de «cirque» et de «farce monumentale», le maire de Québec, Régis Labeaume, prie citoyens et journalistes d'attendre le résultat avant de critiquer.

«Je n'ai pas besoin qu'un Français s'en vienne ici, passe par New York, avec un contrat en anglais, et vienne me dire qu'on est des mangeux de poutine âgés, névrosés pis sado-maso, a lancé Yvon Bussières, conseiller indépendant de Saint-Sacrement-Belvédère. Je m'excuse mais payer pour se faire dire ça, c'est une connerie, et je demande au maire d'arrêter ces dépenses.»

Faisant référence au fait que le contrat a été octroyé sans appel d'offres, M. Bussières a ajouté que «si c'était venu ici au conseil, j'aurais dit non.»

«Ce qui est insultant, c'est que M. Labeaume décide tout seul, ça fait des années que je le suis ici, il décide de tout», a affirmé Anne Guérette, conseillère indépendante du Vieux-Québec-Montcalm. C'est un peu la goutte qui fait déborder le vase, les citoyens en ont assez.»

Mme Guérette s'est demandé si on avait vraiment besoin du travail de M. Rapaille, qui serait fait à moitié selon elle. «Québec, c'est un cadre de vie, notre grande maison à tous, on n'est pas juste un produit à vendre au plus grand nombre, a-t-elle exposé. Pourquoi on ne va pas chercher le code des consommateurs qu'on veut faire venir ici?»

Spectacle

Visiblement furieux de ces interventions, le maire Labeaume souhaite que les gens attendent avant de critiquer. «On engage des milliers de mandataires, je pense qu'il ne serait pas approprié de commenter le travail de chacun», a-t-il affirmé.

«On n'est pas des imbéciles, personne, on suit ça de près, on est une petite équipe qui le suit», a mentionné la conseillère Julie Lemieux, rappelant que Montréal a dépensé 500 000 $ sur deux ans pour trouver un nouveau logo. «Chacun sa façon de faire, dit-elle, nous on est allé chercher un des meilleurs dans le domaine, ça va bien et ce n'est pas si cher que ça.»

Qualifiant de «spectacle» l'intervention de M. Bussières, qui a dû être ramené à l'ordre parce qu'il parlait en même temps que d'autres conseillers, M. Labeaume l'a accusé d'user de facilité. «C'est ça le sens du vent, on donne un spectacle, on parle fort, on fait des exclamations. M. Bussières s'excite, il a le droit, c'est démocratique, mais il faut peut-être le faire avant. Après la semaine qu'on a eue, c'est d'une facilité déconcertante de s'exprimer comme ça.»

M. Labeaume a par ailleurs nié que la Ville ait déboursé 2000 $ pour réserver deux tables pour assister à la conférence de M. Rapaille devant la Société des communicateurs, mercredi dernier.

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Carmelle
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Carmelle »

ce que je comprend pas et pourquoi il a quitté la France et l'Europe. Il aurait pu faire e même travail. Serait-il qu'il n'est pas aimé en Europe? J.aimerais savoir car pour un francais d'origine il parle pas de ce qu'il a fait là
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
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Anya
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Anya »

La ville de Québec s'est-elle lancée dans un exercice inutile?
Vouloir changer l'image d'une ville à l'étranger est une perte de temps, soutient un expert britannique
Isabelle Porter 17 mars 2010 Actualités en société

Québec — La ville de Québec se raconte des histoires si elle pense pouvoir changer son image de marque à l'étranger, croit Simon Anholt, un expert britannique réputé. Pour lui, l'exercice lancé cette année avec l'aide de Clotaire Rapaille n'est qu'un gaspillage de fonds publics.

Les propos du chercheur Anholt ne laissent aucune place à l'ambiguïté. «C'est une idée très naïve. Je ne connais pas un seul exemple de ville qui ait réussi à changer son image de marque, dit-il, avant de rappeler qu'il fait de la recherche depuis vingt ans dans ce domaine.

Auteur de plusieurs ouvrages sur cet enjeu précis, dont Competitive Identity: The New Brand Management for Nations, Cities and Regions, cet expert britannique agit comme conseiller auprès de nombreux gouvernements en matière de réputation internationale. Ses conclusions s'appuient sur la production annuelle de sondages exhaustifs sur la perception des villes et des pays.

Considéré comme l'expert par excellence de l'image de marque des pays et des villes (nation branding et city branding en anglais), M. Anholt se dit mal compris. «Le concept de "nation branding" que j'ai créé reconnaît l'importance de l'image, mais je n'ai jamais dit qu'il était possible de la modifier avec l'aide du marketing.»

Invité par Le Devoir à commenter la démarche de Québec, M. Anholt affirme que c'est du «gaspillage» de fonds publics. «Ce que M. Rapaille fait est évidemment fascinant avec tous ces codes mystérieux et ces formules magiques, dit-il. Les gouvernements et politiciens sont des victimes naturelles pour ce genre d'activités.»

Ces propos surviennent à la suite d'une semaine bien difficile pour l'administration Labeaume qui en confiant au Français Clotaire Rapaille le soin de revoir son image de «vieille capitale», s'est jusqu'à maintenant attiré surtout critiques et moqueries.

Samedi, dans nos pages, un autre chercheur spécialisé dans le «branding» des villes, Boris Maynardier de l'Université de Toulouse, faisait valoir que l'approche d'auto-analyse choisie pour débusquer le code de Québec risquait de faire sombrer le processus dans la caricature.

Lundi soir au conseil municipal de Québec, un conseiller échaudé par les propos de Rapaille sur le soi-disant «sadomasochisme» des Québécois a demandé à plusieurs reprises au maire d'interrompre une démarche qu'il assimilait à des «niaiseries».

Ce à quoi le maire et son équipe ont répondu que la population et les médias devaient attendre les résultats avant de critiquer.

Or, pour M. Anholt, ce n'est pas tant l'embauche de M. Rapaille et ses déclarations-chocs qui posent problème que la démarche en elle-même. «Si vous découvrez que Québec est une ville qui se définit par l'innovation ou un autre concept ennuyeux de ce genre, vous ne parviendrez pas à faire adhérer à cette idée les gens de l'extérieur s'ils ne l'ont pas déjà.»

Lors de son passage à Québec la semaine dernière, M. Rapaille avait d'ailleurs justifié l'exercice d'auto-analyse de sa démarche par la nécessité de fonder l'image de marque de Québec sur l'identité véritable de la ville.

Paradoxalement, ce volet qui suscite ici beaucoup de scepticisme est celui que M. Anholt trouve le plus intéressant. «C'est important que les dirigeants comprennent vraiment l'essence de la ville. Si j'étais maire, je me ferais une responsabilité de bien cerner le lieu que je gère.»

Le reste serait du vent. Qu'on parle de slogan, d'image ou de logo, tout cela est «décoratif» et sans impact plaide le chercheur. «Les gens ne sont pas stupides. Quand ils voient ce genre de publicités, ils croient que ce n'est pas vrai. Si vous voulez que les gens comprennent ou y croient, vous devez accomplir des choses. Vous voulez être perçus comme un carrefour de technologies? Faites-en un carrefour de technologies!»

Ainsi, les États-Unis ont vu leur cote de popularité augmenter de façon importante à la suite de l'élection de Barack Obama. L'image de l'Afrique du Sud a changé de façon notable avec la fin de l'apartheid et Prague est devenue la ville des amoureux après la chute du Mur.


Montréal et la route vers l'aéroport

Bref, les villes auraient l'image qu'elles méritent. De passage à Montréal en 2006, l'auteur n'avait été guère plus courtois, déclarant que la route entre l'aéroport et la ville lui faisait penser au Kazakhstan. Avec le recul, il affirme que ses propos étaient injustes envers... le Kazakhstan. «Si j'étais Gérald Tremblay, j'investirais là en premier», dit-il.

Montréal se classait quand même au 10e rang des 50 villes du monde les mieux perçues de l'index de M. Anholt en 2007. Or le mérite n'en revient pas tant à la ville qu'au pays, selon lui, «parce que le Canada a une image très positive dans le monde», dit-il. Les résultats de son sondage sont très révélateurs à ce titre. «Quand on demande aux gens ce qu'ils savent de Montréal, Toronto ou Vancouver, ils répondent que c'est une ville au Canada. Et ensuite, quand vous leur demandez s'ils aiment la ville, ils disent: "Oui, beaucoup".»

M. Anholt ne se rappelle pas que la ville de Québec ait déjà figuré au sondage, ce qui serait normal, dit-il, car Québec n'est pas une ville «d'envergure mondiale». «Combien de gens ordinaires pensent à Séoul ou Melbourne au cours de leur journée?» Et le 400e de Québec? «Moi j'en ai entendu parler, mais c'est parce que je travaille dans le domaine.»

Lorsqu'on lui demande si Québec ne serait pas en somme un «secret bien gardé», l'expert répond que c'est un cliché ridicule. «Ça me fait toujours rire quand j'entends cette expression. [...] Qu'est-ce que ça veut dire? Que vous avez longtemps gardé le secret et changé d'idée? Pourquoi c'est un secret? Parce que vous n'avez pas su le vendre? C'est comme si vous disiez aux gens: "Nous nous trouvons extraordinaires et nous ne voyons pas pourquoi vous penseriez autre chose".» D'emblée avec tous les journalistes, critiques et commentateurs dont le métier est de trouver le meilleur plan, le meilleur resto et la meilleure destination, «si personne n'a entendu parler d'un endroit, c'est probablement parce que ce n'est pas intéressant», conclut-il.

Enfin, selon lui, la réputation est une chose qui se gagne. D'emblée, pour sauter dans la modernité, la «vieille capitale» aurait tout à faire. «Il ne faut pas se demander quelles sont notre marque, notre essence. Ce n'est que de la vanité. La question est de savoir à quoi sert Québec dans le monde. Comment elle peut aider l'humanité et la planète. Ça, ça intéresse les gens et ça peut susciter leur admiration.»

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Anya
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Anya »

Carmelle a écrit : ce que je comprend pas et pourquoi il a quitté la France et l'Europe. Il aurait pu faire e même travail. Serait-il qu'il n'est pas aimé en Europe? J.aimerais savoir car pour un francais d'origine il parle pas de ce qu'il a fait là
Qui est Clotaire Rapaille ?

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tuberale
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par tuberale »

Anya a écrit : La ville de Québec s'est-elle lancée dans un exercice inutile?
Vouloir changer l'image d'une ville à l'étranger est une perte de temps, soutient un expert britannique
Isabelle Porter 17 mars 2010 Actualités en société

Québec — La ville de Québec se raconte des histoires si elle pense pouvoir changer son image de marque à l'étranger, croit Simon Anholt, un expert britannique réputé. Pour lui, l'exercice lancé cette année avec l'aide de Clotaire Rapaille n'est qu'un gaspillage de fonds publics.

Les propos du chercheur Anholt ne laissent aucune place à l'ambiguïté. «C'est une idée très naïve. Je ne connais pas un seul exemple de ville qui ait réussi à changer son image de marque, dit-il, avant de rappeler qu'il fait de la recherche depuis vingt ans dans ce domaine.

Auteur de plusieurs ouvrages sur cet enjeu précis, dont Competitive Identity: The New Brand Management for Nations, Cities and Regions, cet expert britannique agit comme conseiller auprès de nombreux gouvernements en matière de réputation internationale . Ses conclusions s'appuient sur la production annuelle de sondages exhaustifs sur la perception des villes et des pays.

Considéré comme l'expert par excellence de l'image de marque des pays et des villes (nation branding et city branding en anglais), M. Anholt se dit mal compris. «Le concept de "nation branding" que j'ai créé reconnaît l'importance de l'image, mais je n'ai jamais dit qu'il était possible de la modifier avec l'aide du marketing.»

Invité par Le Devoir à commenter la démarche de Québec, M. Anholt affirme que c'est du «gaspillage» de fonds publics. «Ce que M. Rapaille fait est évidemment fascinant avec tous ces codes mystérieux et ces formules magiques, dit-il. Les gouvernements et politiciens sont des victimes naturelles pour ce genre d'activités.»

Ces propos surviennent à la suite d'une semaine bien difficile pour l'administration Labeaume qui en confiant au Français Clotaire Rapaille le soin de revoir son image de «vieille capitale», s'est jusqu'à maintenant attiré surtout critiques et moqueries.

Samedi, dans nos pages, un autre chercheur spécialisé dans le «branding» des villes, Boris Maynardier de l'Université de Toulouse, faisait valoir que l'approche d'auto-analyse choisie pour débusquer le code de Québec risquait de faire sombrer le processus dans la caricature.

Lundi soir au conseil municipal de Québec, un conseiller échaudé par les propos de Rapaille sur le soi-disant «sadomasochisme» des Québécois a demandé à plusieurs reprises au maire d'interrompre une démarche qu'il assimilait à des «niaiseries».

Ce à quoi le maire et son équipe ont répondu que la population et les médias devaient attendre les résultats avant de critiquer.

Or, pour M. Anholt, ce n'est pas tant l'embauche de M. Rapaille et ses déclarations-chocs qui posent problème que la démarche en elle-même. «Si vous découvrez que Québec est une ville qui se définit par l'innovation ou un autre concept ennuyeux de ce genre, vous ne parviendrez pas à faire adhérer à cette idée les gens de l'extérieur s'ils ne l'ont pas déjà.»

Lors de son passage à Québec la semaine dernière, M. Rapaille avait d'ailleurs justifié l'exercice d'auto-analyse de sa démarche par la nécessité de fonder l'image de marque de Québec sur l'identité véritable de la ville.

Paradoxalement, ce volet qui suscite ici beaucoup de scepticisme est celui que M. Anholt trouve le plus intéressant. «C'est important que les dirigeants comprennent vraiment l'essence de la ville. Si j'étais maire, je me ferais une responsabilité de bien cerner le lieu que je gère.»

Le reste serait du vent. Qu'on parle de slogan, d'image ou de logo, tout cela est «décoratif» et sans impact plaide le chercheur. «Les gens ne sont pas stupides. Quand ils voient ce genre de publicités, ils croient que ce n'est pas vrai. Si vous voulez que les gens comprennent ou y croient, vous devez accomplir des choses. Vous voulez être perçus comme un carrefour de technologies? Faites-en un carrefour de technologies!»

Ainsi, les États-Unis ont vu leur cote de popularité augmenter de façon importante à la suite de l'élection de Barack Obama. L'image de l'Afrique du Sud a changé de façon notable avec la fin de l'apartheid et Prague est devenue la ville des amoureux après la chute du Mur.


Montréal et la route vers l'aéroport

Bref, les villes auraient l'image qu'elles méritent. De passage à Montréal en 2006, l'auteur n'avait été guère plus courtois, déclarant que la route entre l'aéroport et la ville lui faisait penser au Kazakhstan. Avec le recul, il affirme que ses propos étaient injustes envers... le Kazakhstan. «Si j'étais Gérald Tremblay, j'investirais là en premier», dit-il.

Montréal se classait quand même au 10e rang des 50 villes du monde les mieux perçues de l'index de M. Anholt en 2007. Or le mérite n'en revient pas tant à la ville qu'au pays, selon lui, «parce que le Canada a une image très positive dans le monde», dit-il. Les résultats de son sondage sont très révélateurs à ce titre. «Quand on demande aux gens ce qu'ils savent de Montréal, Toronto ou Vancouver, ils répondent que c'est une ville au Canada. Et ensuite, quand vous leur demandez s'ils aiment la ville, ils disent: "Oui, beaucoup".»

M. Anholt ne se rappelle pas que la ville de Québec ait déjà figuré au sondage, ce qui serait normal, dit-il, car Québec n'est pas une ville «d'envergure mondiale». «Combien de gens ordinaires pensent à Séoul ou Melbourne au cours de leur journée?» Et le 400e de Québec? «Moi j'en ai entendu parler, mais c'est parce que je travaille dans le domaine.»

Lorsqu'on lui demande si Québec ne serait pas en somme un «secret bien gardé», l'expert répond que c'est un cliché ridicule. «Ça me fait toujours rire quand j'entends cette expression. [...] Qu'est-ce que ça veut dire? Que vous avez longtemps gardé le secret et changé d'idée? Pourquoi c'est un secret? Parce que vous n'avez pas su le vendre? C'est comme si vous disiez aux gens: "Nous nous trouvons extraordinaires et nous ne voyons pas pourquoi vous penseriez autre chose".» D'emblée avec tous les journalistes, critiques et commentateurs dont le métier est de trouver le meilleur plan, le meilleur resto et la meilleure destination, «si personne n'a entendu parler d'un endroit, c'est probablement parce que ce n'est pas intéressant», conclut-il.

Enfin, selon lui, la réputation est une chose qui se gagne. D'emblée, pour sauter dans la modernité, la «vieille capitale» aurait tout à faire. «Il ne faut pas se demander quelles sont notre marque, notre essence. Ce n'est que de la vanité. La question est de savoir à quoi sert Québec dans le monde. Comment elle peut aider l'humanité et la planète. Ça, ça intéresse les gens et ça peut susciter leur admiration.»

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Si c,est vrai pourquoi les gouvernements l,engagent lui au niveau de la réputation mondiale......si ça se change pas au diable les conseillers en la matière non? :gluk:
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Malike
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Malike »

Anya a écrit : La ville de Québec s'est-elle lancée dans un exercice inutile?
Vouloir changer l'image d'une ville à l'étranger est une perte de temps, soutient un expert britannique
Isabelle Porter 17 mars 2010 Actualités en société

Québec — La ville de Québec se raconte des histoires si elle pense pouvoir changer son image de marque à l'étranger, croit Simon Anholt, un expert britannique réputé. Pour lui, l'exercice lancé cette année avec l'aide de Clotaire Rapaille n'est qu'un gaspillage de fonds publics.

Les propos du chercheur Anholt ne laissent aucune place à l'ambiguïté. «C'est une idée très naïve. Je ne connais pas un seul exemple de ville qui ait réussi à changer son image de marque, dit-il, avant de rappeler qu'il fait de la recherche depuis vingt ans dans ce domaine.

Auteur de plusieurs ouvrages sur cet enjeu précis, dont Competitive Identity: The New Brand Management for Nations, Cities and Regions, cet expert britannique agit comme conseiller auprès de nombreux gouvernements en matière de réputation internationale. Ses conclusions s'appuient sur la production annuelle de sondages exhaustifs sur la perception des villes et des pays.

Considéré comme l'expert par excellence de l'image de marque des pays et des villes (nation branding et city branding en anglais), M. Anholt se dit mal compris. «Le concept de "nation branding" que j'ai créé reconnaît l'importance de l'image, mais je n'ai jamais dit qu'il était possible de la modifier avec l'aide du marketing.»

Invité par Le Devoir à commenter la démarche de Québec, M. Anholt affirme que c'est du «gaspillage» de fonds publics. «Ce que M. Rapaille fait est évidemment fascinant avec tous ces codes mystérieux et ces formules magiques, dit-il. Les gouvernements et politiciens sont des victimes naturelles pour ce genre d'activités.»

Ces propos surviennent à la suite d'une semaine bien difficile pour l'administration Labeaume qui en confiant au Français Clotaire Rapaille le soin de revoir son image de «vieille capitale», s'est jusqu'à maintenant attiré surtout critiques et moqueries.

Samedi, dans nos pages, un autre chercheur spécialisé dans le «branding» des villes, Boris Maynardier de l'Université de Toulouse, faisait valoir que l'approche d'auto-analyse choisie pour débusquer le code de Québec risquait de faire sombrer le processus dans la caricature.

Lundi soir au conseil municipal de Québec, un conseiller échaudé par les propos de Rapaille sur le soi-disant «sadomasochisme» des Québécois a demandé à plusieurs reprises au maire d'interrompre une démarche qu'il assimilait à des «niaiseries».

Ce à quoi le maire et son équipe ont répondu que la population et les médias devaient attendre les résultats avant de critiquer.

Or, pour M. Anholt, ce n'est pas tant l'embauche de M. Rapaille et ses déclarations-chocs qui posent problème que la démarche en elle-même. «Si vous découvrez que Québec est une ville qui se définit par l'innovation ou un autre concept ennuyeux de ce genre, vous ne parviendrez pas à faire adhérer à cette idée les gens de l'extérieur s'ils ne l'ont pas déjà.»

Lors de son passage à Québec la semaine dernière, M. Rapaille avait d'ailleurs justifié l'exercice d'auto-analyse de sa démarche par la nécessité de fonder l'image de marque de Québec sur l'identité véritable de la ville.

Paradoxalement, ce volet qui suscite ici beaucoup de scepticisme est celui que M. Anholt trouve le plus intéressant. «C'est important que les dirigeants comprennent vraiment l'essence de la ville. Si j'étais maire, je me ferais une responsabilité de bien cerner le lieu que je gère.»

Le reste serait du vent. Qu'on parle de slogan, d'image ou de logo, tout cela est «décoratif» et sans impact plaide le chercheur. «Les gens ne sont pas stupides. Quand ils voient ce genre de publicités, ils croient que ce n'est pas vrai. Si vous voulez que les gens comprennent ou y croient, vous devez accomplir des choses. Vous voulez être perçus comme un carrefour de technologies? Faites-en un carrefour de technologies!»

Ainsi, les États-Unis ont vu leur cote de popularité augmenter de façon importante à la suite de l'élection de Barack Obama. L'image de l'Afrique du Sud a changé de façon notable avec la fin de l'apartheid et Prague est devenue la ville des amoureux après la chute du Mur.


Montréal et la route vers l'aéroport

Bref, les villes auraient l'image qu'elles méritent. De passage à Montréal en 2006, l'auteur n'avait été guère plus courtois, déclarant que la route entre l'aéroport et la ville lui faisait penser au Kazakhstan. Avec le recul, il affirme que ses propos étaient injustes envers... le Kazakhstan. «Si j'étais Gérald Tremblay, j'investirais là en premier», dit-il.

Montréal se classait quand même au 10e rang des 50 villes du monde les mieux perçues de l'index de M. Anholt en 2007. Or le mérite n'en revient pas tant à la ville qu'au pays, selon lui, «parce que le Canada a une image très positive dans le monde», dit-il. Les résultats de son sondage sont très révélateurs à ce titre. «Quand on demande aux gens ce qu'ils savent de Montréal, Toronto ou Vancouver, ils répondent que c'est une ville au Canada. Et ensuite, quand vous leur demandez s'ils aiment la ville, ils disent: "Oui, beaucoup".»

M. Anholt ne se rappelle pas que la ville de Québec ait déjà figuré au sondage, ce qui serait normal, dit-il, car Québec n'est pas une ville «d'envergure mondiale». «Combien de gens ordinaires pensent à Séoul ou Melbourne au cours de leur journée?» Et le 400e de Québec? «Moi j'en ai entendu parler, mais c'est parce que je travaille dans le domaine.»

Lorsqu'on lui demande si Québec ne serait pas en somme un «secret bien gardé», l'expert répond que c'est un cliché ridicule. «Ça me fait toujours rire quand j'entends cette expression. [...] Qu'est-ce que ça veut dire? Que vous avez longtemps gardé le secret et changé d'idée? Pourquoi c'est un secret? Parce que vous n'avez pas su le vendre? C'est comme si vous disiez aux gens: "Nous nous trouvons extraordinaires et nous ne voyons pas pourquoi vous penseriez autre chose".» D'emblée avec tous les journalistes, critiques et commentateurs dont le métier est de trouver le meilleur plan, le meilleur resto et la meilleure destination, «si personne n'a entendu parler d'un endroit, c'est probablement parce que ce n'est pas intéressant», conclut-il.

Enfin, selon lui, la réputation est une chose qui se gagne. D'emblée, pour sauter dans la modernité, la «vieille capitale» aurait tout à faire. «Il ne faut pas se demander quelles sont notre marque, notre essence. Ce n'est que de la vanité. La question est de savoir à quoi sert Québec dans le monde. Comment elle peut aider l'humanité et la planète. Ça, ça intéresse les gens et ça peut susciter leur admiration.»

http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... ce-inutile" onclick="window.open(this.href);return false;
Moi ce que je me demande c'est pourquoi il sort tous ces exemples le maire de Québec. C'est pas des mauvaises décisions de Montréal dont il est question mais des siennes à lui et de sa ville. On s'en fiche de qu'est-ce qui n'a pas été judicieux ailleurs, ca ne change absolument rien à l'affaire que ce gars-là a l'air d'un charlatan et que c'est cher payé pour les citoyens de Québec. CA me fait penser à a puce de 4 ans qui me pointe son petit ami quand je la reprend sur quelque chose " mais maman lui il a fait ca" ;)
Dernière modification par Malike le jeu. mars 18, 2010 8:17 am, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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Anya
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Anya »

CV de Clotaire Rapaille
L'intégrité du faiseur d'image questionnée

Mise à jour le dimanche 28 mars 2010 à 10 h 15

Le consultant en marketing Clotaire Rapaille, embauché pour refaire l'image de la ville de Québec, est maintenant au centre d'une controverse.

Une enquête du journal Le Soleil révèle de nombreuses irrégularités dans son curriculum vitae et dans sa liste de clients. M. Rapaille a reconnu lui-même avoir exagéré plusieurs histoires.
Ainsi, le quotidien remet en question la nature de son doctorat et ses « ouvrages de référence » qui sont introuvables.Le journal écrit que M. Rapaille « a même reconnu en entrevue ne pas avoir travaillé pour le gouvernement français dans les années 70, comme il le mentionne pourtant dans sa liste de clients. De plus, alors qu'il affirmait avoir travaillé pour des villes, il a avoué ne jamais avoir refait l'image d'une cité, tâche pour laquelle Québec lui verse un salaire de 250 000 $ et lui alloue des dépenses de 20 000 $.

Ces révélations ont ébranlé le maire de Québec, Régis Labeaume, au point qu'il somme l'expert en marketing de venir s'expliquer le plus rapidement possible.

En attendant les explications du « psychanalyste » la Ville a décidé de retenir la deuxième tranche de ses honoraires.
Clotaire Rapaille a été embauché par la Ville de Québec pour qu'il trouve une façon de rendre l'image de la ville plus attrayante, pour qu'il trouve « le code de la ville de Québec ».

http://www.radio-canada.ca/regions/Queb ... e-CV.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
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Placeress
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Placeress »

Anya a écrit : CV de Clotaire Rapaille
L'intégrité du faiseur d'image questionnée

Mise à jour le dimanche 28 mars 2010 à 10 h 15

Le consultant en marketing Clotaire Rapaille, embauché pour refaire l'image de la ville de Québec, est maintenant au centre d'une controverse.

Une enquête du journal Le Soleil révèle de nombreuses irrégularités dans son curriculum vitae et dans sa liste de clients. M. Rapaille a reconnu lui-même avoir exagéré plusieurs histoires.
Ainsi, le quotidien remet en question la nature de son doctorat et ses « ouvrages de référence » qui sont introuvables.Le journal écrit que M. Rapaille « a même reconnu en entrevue ne pas avoir travaillé pour le gouvernement français dans les années 70, comme il le mentionne pourtant dans sa liste de clients. De plus, alors qu'il affirmait avoir travaillé pour des villes, il a avoué ne jamais avoir refait l'image d'une cité, tâche pour laquelle Québec lui verse un salaire de 250 000 $ et lui alloue des dépenses de 20 000 $.

Ces révélations ont ébranlé le maire de Québec, Régis Labeaume, au point qu'il somme l'expert en marketing de venir s'expliquer le plus rapidement possible.

En attendant les explications du « psychanalyste » la Ville a décidé de retenir la deuxième tranche de ses honoraires.
Clotaire Rapaille a été embauché par la Ville de Québec pour qu'il trouve une façon de rendre l'image de la ville plus attrayante, pour qu'il trouve « le code de la ville de Québec ».

http://www.radio-canada.ca/regions/Queb ... e-CV.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

Ouin, bien Labeaume s'est assez planté sur ce dossier là...... cibole... méchante affaire.....
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Cass!
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Cass! »

Hirshhh, vraiment spécial comme bonhomme celui la, le maire Labaume doit etre décourager d'avoir été aussi niais dans cet histoire, avant d'engager un hurluberlu pareil il y aurait pu avoir quelques vérifications de fait quand meme.
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Placeress
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Placeress »

Cass! a écrit : Hirshhh, vraiment spécial comme bonhomme celui la, le maire Labaume doit etre décourager d'avoir été aussi niais dans cet histoire, avant d'engager un hurluberlu pareil il y aurait pu avoir quelques vérifications de fait quand meme.

Bien surtout qu'un simple travail journalistique à pu réaliser que les ouvrages auxquels le Monsieur fait référence sont inexistants...

Bref, la bonne nouvelle, c'est qu'à cause de cela, son contrat peut être résilié et il pourrait même être appelé à rembourser certaines sommes.
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ploloto
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par ploloto »

Quand on sait ce que les fraudeurs peuvent faire, l'histoire ne me surprend pas. On n'a qu'à penser aux scandales financiers ici et aux USA. Le toupet que ces gens ont, c'est incroyable. C'est tellement gros qu'on n'imagine jamais que c'est une arnaque. Mais il ne faut pas trop s'énerver avec l'histoire. Il a quand même coûté moins à faire venir que Paul McCartney et il est distrayant le bonhomme.

J'en parlais à ma mère de Québec et elle avait le sourire aux lèvres jusqu'aux oreilles, je la sentais heureuses. Il fait sourire et rend heureux, cela n'a pas de prix. Ceci dit, la vieille capitale n'est pas à la veille de rafraichir son image de marque avec ce bonhomme. Par contre si on pose à l'entrée de la ville des pancartes avec la mention: «Bienvenue dans la ville des sado-maso» le travail aura été fait.
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Nikki »

ploloto a écrit : Quand on sait ce que les fraudeurs peuvent faire, l'histoire ne me surprend pas. On n'a qu'à penser aux scandales financiers ici et aux USA. Le toupet que ces gens ont, c'est incroyable. C'est tellement gros qu'on n'imagine jamais que c'est une arnaque. Mais il ne faut pas trop s'énerver avec l'histoire. Il a quand même coûté moins à faire venir que Paul McCartney et il est distrayant le bonhomme.

J'en parlais à ma mère de Québec et elle avait le sourire aux lèvres jusqu'aux oreilles, je la sentais heureuses. Il fait sourire et rend heureux, cela n'a pas de prix. Ceci dit, la vieille capitale n'est pas à la veille de rafraichir son image de marque avec ce bonhomme. Par contre si on pose à l'entrée de la ville des pancartes avec la mention: «Bienvenue dans la ville des sado-maso» le travail aura été fait.
J'imagine que tout le monde ne voit pas ça pareil, parce que dans ma famille, c'est loin de rendre les gens heureux...
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par .anthurium. »

M.Rapaille devra travailler sur son propre cas pour refaire son image.

Je n'en reviens pas comme M. Labaume est dépensier, je suis bien heureuse d'être dans la ville d'a côté et donc de ne pas avoir a payer pour ces grands projets. Il ne pense pas comme un homme d'affaire et pourtant il était vu comme tel lors de sa première élection. Il est plein de projets mais toujours des projets qui dépendent de l'aide gouvernementale et si l'argent n'arrive pas assez vite c'est toujours la faute au fédéral. Il est décevant cet homme, divertissant, dynamique mais tellement décevant.
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tuberale
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par tuberale »

.anthurium. a écrit : M.Rapaille devra travailler sur son propre cas pour refaire son image.

Je n'en reviens pas comme M. Labaume est dépensier, je suis bien heureuse d'être dans la ville d'a côté et donc de ne pas avoir a payer pour ces grands projets. Il ne pense pas comme un homme d'affaire et pourtant il était vu comme tel lors de sa première élection. Il est plein de projets mais toujours des projets qui dépendent de l'aide gouvernementale et si l'argent n'arrive pas assez vite c'est toujours la faute au fédéral. Il est décevant cet homme, divertissant, dynamique mais tellement décevant.

Même en ayant gaffé monumentalement en ayant engagé ce nul là, Labeaume en a fait plus à date pour Qc que les 6 anciens maires réunis.
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Placeress
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Placeress »

tuberale a écrit : [...]



Même en ayant gaffé monumentalement en ayant engagé ce nul là, Labeaume en a fait plus à date pour Qc que les 6 anciens maires réunis.

Bien, c'est ce que je trouve aussi.

Il a gaffé, bon, ça arrive. Au moins, il fait quelque chose. Tu ne peux pas gaffer si tu fous jamais rien politiquement.
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par .anthurium. »

tuberale a écrit : [...]



Même en ayant gaffé monumentalement en ayant engagé ce nul là, Labeaume en a fait plus à date pour Qc que les 6 anciens maires réunis.
C'est vrai tout le monde veut un Labaume. Il est partout. On parle de Québec a chaque jour, les gens de Québec "se peuvent plus tellement ils sont fier" Pendant ce temps de l'autre côté du pond bien ça bâti beaucoup car nous avons des taxes plus basses qu'à Québec.
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par .anthurium. »

Publié le 29 mars 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00


Le vrai fumiste n'est pas Rapaille Yves Boisvert
La Presse


Hein, quoi, Clotaire Rapaille serait un fumiste? Incroyable! Annulez tous les rendez-vous du maire Labeaume! Appelez Guy Bertrand!

Depuis que Le Soleil a révélé une série de faussetés et de gonflements dans le curriculum vitae du refaiseur d'image, le maire de Québec exige des explications. Il a convoqué un entretien téléphonique d'urgence. Il examine même ses recours!

Je me demande bien qui est le plus fumiste des deux. Celui qui laisse le New York Times l'appeler «psychiatre». Ou le maire de Québec, qui veut nous faire croire que toute la démarche ridicule de psychanalyse-spectacle est subitement remise en question parce que Rapaille a menti ici ou là.

Entendons-nous bien: je me suis régalé en lisant l'article du collègue Pierre-André Normandin, samedi. Le «docteur» Rapaille a un doctorat, apparemment, en anthropologie médicale, mais qu'on peut aussi qualifier de psychologie. Il a fait de la recherche en psychiatrie (moi aussi hier soir) et a travaillé auprès d'enfants autistes, mais de façon «limitée», concède-t-il sans gêne. Pourtant, son site est beaucoup plus ronflant. Car c'est dans ce travail auprès de ces enfants qu'il aurait crié eurêka: tout est dans l'empreinte originelle! C'est pourquoi il couche des centaines de gens dans ses groupes de discussion pour les faire parler de leurs souvenirs originels de Québec.


Mais que son CV soit vrai au quart, à la moitié ou aux trois quarts ne change rien à l'affaire. Ce n'est pas comme si Rapaille avait envoyé son CV dans un concours. Il a eu de vrais contrats pour faire de vraies choses. Le maire l'a rencontré après qu'il eut séduit un auditoire d'affaires l'année dernière.

-Régis, Régis, FAUT que tu rencontres LE GARS qui va refaire le branding de Québec! Clotaire Rapaille, le king du branding!

Et voilà le bon maire de Québec qui tombe évanoui devant tant de bagou et de science de la psyché commerçante. Il cause, le Clotaire! Il connaît le cerveau dans toutes ses parties, surtout la reptilienne! Le reptile gagne toujours, il le dit, le docteur Rapaille!

C'est d'avoir été séduit par cette idée qui est du plus haut comique. Le collègue Gagné du Soleil a raison de citer Gogol et Molière!Le maire Labeaume ne se gêne pas pour le dire: il l'a «échappée», celle-là. Et pourtant, avec quelle ardeur il est monté au créneau l'automne dernier dans sa ville fortifiée, et encore cet hiver, pour défendre le «king» ! Mais le king a commencé à déblatérer un peu trop contre la belle ville de Québec, dans une de ses nombreuses envolées. Sado-maso, les gens de Québec, obsédés par Montréal, etc.

Pas bon pour le maire, tout ça, et, soudain, le faiseur d'image est devenu un faiseur de troubles. Alors, quelle aubaine de le voir un peu déculotté sur la place publique!

Mais l'a-t-il écouté un peu avant? Quand il explique le succès du PT Cruiser de Chrysler, son prétendu bébé (mais on dirait que d'autres pères contestent cette paternité)?

Pourquoi ça s'est vendu si bien? L'extérieur du véhicule est masculin et l'intérieur est féminin, voyez-vous. Or, «tout le monde s'associe à ce concept parce que toute personne a passé environ neuf mois à l'intérieur d'une femme».

Avouez que vous n'y aviez jamais pensé. C'est pourtant élémentaire! Pour que les gens aiment une voiture, il faut reproduire l'intérieur capitonné de la femme, mais en moins aquatique.

J'en déduis que l'option toit ouvrant plaît surtout aux gens nés par césarienne.

Ce type est un superbe vendeur qui vend surtout un truc: lui-même. Aux Américains émus, il raconte qu'il a voulu devenir américain en voyant le débarquement de Normandie (il avait 2 ans et vivait à Paris). Aux Québécois, il dit que Félix Leclerc, par ses chansons, lui a servi de père substitut pendant que le sien était prisonnier de guerre (Félix Leclerc était inconnu en France pendant la guerre).

Le type censé réinventer l'image supposément poussiéreuse de Québec loge-t-il dans un hôtel-boutique de Saint-Roch? Mais non. Il crèche au Château Frontenac. Quelle originalité!

Pas de surprise: dans le magazine Style du New York Times, en 2004, on le voit poser devant son manoir anglo-américain du XIXe siècle et quelques voitures de luxe (dont une Rolls, évidemment).

«Je ne suis pas un expert en tendance, a-t-il dit à la journaliste en demandant qu'on jette une autre bûche au foyer. Je suis l'expert de ce qui ne change pas, d'une génération à l'autre.»

Euh... c'est pas censé être l'homme qui va trouver le moyen d'attirer la jeunesse branchée à Québec, l'anti-vieilles-pierres, l'abolisseur des clichés réducteurs?

Alors, fumiste tant que vous voulez, mais c'est écrit en lettres de feu sur son front, visibles à l'oeil nu. On voit immédiatement à qui on a affaire. Il marche à l'intuition et facture gros. Il n'en fait pas mystère, c'est son fond de commerce pour ainsi dire.

Il demande 250 000$, on les lui donne, allez le blâmer!

Celui qui a l'air fou ce matin n'est pas Clotaire Rapaille, c'est Régis Labeaume, qui s'est inventé un problème d'image dans une ville où, enfin, tout allait bien.
Dernière modification par .anthurium. le lun. mars 29, 2010 8:25 am, modifié 1 fois.
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Placeress »

Je suis pas mal en accord avec ce texte..... :jap:
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Anya
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Re: Les Québécois sont «complètement névrosés»

Message par Anya »

La tempête Rapaille éclabousse le maire Labeaume
Québec demande au gourou du marketing de clarifier son parcours
Isabelle Porter 29 mars 2010 Villes et régions


Québec — Un conseiller de l'opposition à la Ville de Québec croit que le fiasco entourant l'embauche de Clotaire Rapaille ne se serait pas produit si le maire Régis Labeaume n'avait pas autant de pouvoir.

«Il doit faire un examen de conscience sur sa manière de gérer», plaide Yvon Bussières un conseiller indépendant qui a fait partie des équipes de Jean-Paul L'Allier et d'Ann Bourget. «Ça fait 17 ans que je suis conseiller à la Ville de Québec. Il n'y a jamais eu un maire avec autant de pouvoir que M. Labeaume.»

Également conseillère dans l'opposition, Anne Guérette déplore pour sa part «l'improvisation» qui prévaut dans le dossier «depuis le début» et le fait que la décision d'embaucher M. Rapaille ait été imposée de façon unilatérale. «Dans n'importe quelle entreprise, si le patron décide tout seul et n'écoute personne, à un moment donné, il va tomber dans le précipice.»

Mme Guérette et M. Bussières sont les seuls conseillers à l'Hôtel de Ville à ne pas faire partie d'Équipe Labeaume. Ils réagissaient hier aux révélations parues samedi dans le quotidien Le Soleil qui remettent en cause la crédibilité de Clotaire Rapaille. Au terme d'une enquête fouillée, le journaliste Pierre-André Normandin a démontré que le gourou du marketing entretenait des demi-vérités sur son passé, sa formation et ses contrats antérieurs.

On apprend notamment dans son reportage que, contrairement à ce qu'il a souvent laissé entendre, M. Rapaille n'avait jamais travaillé pour des villes avant que Québec ne l'embauche et qu'un ouvrage de marketing décrit sur son site comme une «référence» en France est en fait inconnu du milieu là-bas. En entrevue, M. Rapaille reconnaît lui-même s'être forgé une image flamboyante pour convaincre ses clients de l'embaucher.

Se disant «étonné», le maire Régis Labeaume a fait savoir hier qu'il allait s'entretenir aujourd'hui avec M. Rapaille pour obtenir des «éclaircissements» notamment sur son curriculum vitae et ses «expériences», a précisé hier son attaché de presse, Paul-Christian Nolin.

«Bien avant, M. Rapaille a fait l'objet de reportages du New York Times et de Fortune magazine», a souligné M. Nolin. «Nous ne serions pas les premiers à lui porter foi.»

La Ville de Québec, l'Office du tourisme, le Bureau de la capitale nationale et l'organisme de développement économique Pôle ont conclu un contrat de 300 000 $ avec l'entreprise de M. Rapaille pour que ce dernier décrypte le «code» de la ville. La moitié du salaire lui a déjà été versée; la seconde est due à la livraison du code ce printemps.

Hier, la porte-parole de la Société des communicateurs (SOCOM), Luci Tremblay, a dit préférer attendre de voir ce que la Ville allait faire avant de remettre en question la démarche. «On continue à donner la chance au coureur. Nous, ce qu'on a toujours demandé, c'est que l'industrie soit impliquée et que les gens d'ici puissent bénéficier de cette expertise-là.»

Pour Yvon Bussières, il faut au contraire tout arrêter. «Ça n'a pas de bon sens, c'est un cirque depuis le début», tonne le conseiller du district de Saint-Sacrement. La conseillère Anne Guérette n'est pas de cet avis: «J'ai quand même quelques notions de droit et je peux vous dire qu'on ne peut pas canceller [sic] un contrat comme ça. Ça prend d'excellentes raisons. À moins que M. Rapaille lui-même, de bonne foi, ne le propose.»

Yvon Bussières, qui a eu des échanges musclés avec le maire dans ce dossier lors des dernières séances du conseil municipal, croit que l'administration Labeaume a manqué de «transparence» depuis le début dans ce dossier au nom, dit-il, d'un «caprice» du maire. Il reproche à ce dernier d'avoir «fracturé» le contrat entre quatre parts pour éviter de le faire approuver par le conseil municipal et le soustraire à un appel d'offres.

D'emblée, M. Bussières soutient que les conseillers membres de l'équipe de M. Labeaume ne jouent pas leur rôle. La veille, l'un d'entre eux, Marc Simoneau, a reconnu publiquement qu'ils avaient reçu comme instruction de ne pas commenter cette affaire. «Quand je siégeais dans un caucus, nous, on avait des discussions, puis il y avait un vote. [...] Les élus ne sont pas là pour faire la vague.»

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