Cyberflânage
Cyberflânage
Publié le 02 avril 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h22
Cyberflânage: seconde enquête en trois ans à la Ville de Québec
En novembre 2007, la Ville de Québec avait pincé 29 de ses employés pour leur utilisation abusive d'Internet (perte de temps sur le Web, visite de sites pornographiques) au terme d'une enquête de six mois dont la facture a atteint le million de dollars.
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) La Ville de Québec embauche une firme de sécurité privée pour mener une nouvelle enquête sur l'utilisation douteuse d'Internet chez certains employés municipaux. Trois ans après avoir découvert que 29 fonctionnaires perdaient leur temps en ligne, le problème aurait refait surface.
«Les représentants de la Ville procèdent présentement à plusieurs enquêtes disciplinaires relativement à l'utilisation inadéquate des technologies de l'information dans un service de la Ville», peut-on lire dans une récente décision du comité exécutif de la Ville de Québec. L'enquête étant toujours en cours, le service ciblé n'a pas été identifié, ni le nombre d'employés visés.
Pour tirer au clair cette histoire, l'administration Labeaume vient d'autoriser l'embauche de la firme SIRCO (Sûreté industrielle et renseignement corporatif), un mandat de 90 000 $. L'entreprise se spécialise dans les «services privés d'enquêtes et de protection. Vérification, stupéfiants, filature, fraudes, laboratoire», peut-on lire sur son site.
L'une des spécialités de la firme est d'enquêter sur l'«utilisation inappropriée d'Internet, la récupération de données, l'analyse d'utilisation de poste informatique». L'entreprise précise dans son site Internet qu'«une utilisation inappropriée ou abusive des équipements informatiques peut aussi être source de préjudice et mettre en cause la responsabilité juridique de l'entreprise : fraude, détournement d'usage, diffamation, discrimination, utilisation illicite, vol de propriété intellectuelle, etc.».
Déjà 29 fautifs épinglés
En novembre 2007, la Ville de Québec avait pincé 29 de ses employés pour leur utilisation abusive d'Internet, au terme d'une enquête de six mois dont la facture a atteint le million de dollars. Perte de temps sur Internet, visite de sites pornographiques, les fautifs avaient été identifiés grâce aux serveurs informatiques qui avaient enregistré un trafic virtuel élevé à leur poste de travail.
Au terme de l'enquête, cinq avaient simplement reçu une lettre de réprimande, mais 10 avaient été suspendus sans solde de cinq jours à un an. Toutefois, les 14 policiers épinglés dans cette affaire attendent toujours de connaître leur sanction, leur cas étant traité par un comité de discipline qui n'a toujours pas rendu sa décision après de trois ans de démarches. Outre la police, ExpoCité avait été éclaboussé dans cette enquête, sept des employés (dont quatre cadres) ayant été pincés à faire du cyberflânage.
Cette nouvelle enquête est toutefois étonnante dans la mesure où la Ville avait annoncé début 2008 l'achat d'un logiciel pour filtrer les sites Internet. Le logiciel acquis pour 51 000 $ devait empêcher les 3000 employés ayant accès à Internet d'accéder à certaines pages au contenu douteux. Visiblement, le service de la Ville qui fait présentement l'objet d'une enquête a su contourner les obstacles virtuels.
Pour l'instant, la Ville refuse de préciser quel service est concerné et combien d'employés sont visés. Chose certaine, pour justifier une sanction, leur utilisation d'Internet doit être nettement répréhensible, puisque la politique de la Ville sur l'utilisation des technologies de l'information accorde une certaine tolérance.
Le document daté de juin 2005 précise qu'il est interdit d'utiliser le courriel pour «la transmission de messages de type chaînes de lettres ou de messages futiles», d'accéder à du «matériel verbalement ou graphiquement offensant (pornographie, obscénité, violence, diffamation, racisme ou tout autre objet de même nature)» ou de participer «à des jeux et paris». Les sanctions vont d'une simple lettre de réprimande au congédiement.
Tous les employés de n'importe quelle cie devrait être obligé de rembourser en double le salaire perçu lors de cyberflânage.
Cyberflânage: seconde enquête en trois ans à la Ville de Québec
En novembre 2007, la Ville de Québec avait pincé 29 de ses employés pour leur utilisation abusive d'Internet (perte de temps sur le Web, visite de sites pornographiques) au terme d'une enquête de six mois dont la facture a atteint le million de dollars.
Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) La Ville de Québec embauche une firme de sécurité privée pour mener une nouvelle enquête sur l'utilisation douteuse d'Internet chez certains employés municipaux. Trois ans après avoir découvert que 29 fonctionnaires perdaient leur temps en ligne, le problème aurait refait surface.
«Les représentants de la Ville procèdent présentement à plusieurs enquêtes disciplinaires relativement à l'utilisation inadéquate des technologies de l'information dans un service de la Ville», peut-on lire dans une récente décision du comité exécutif de la Ville de Québec. L'enquête étant toujours en cours, le service ciblé n'a pas été identifié, ni le nombre d'employés visés.
Pour tirer au clair cette histoire, l'administration Labeaume vient d'autoriser l'embauche de la firme SIRCO (Sûreté industrielle et renseignement corporatif), un mandat de 90 000 $. L'entreprise se spécialise dans les «services privés d'enquêtes et de protection. Vérification, stupéfiants, filature, fraudes, laboratoire», peut-on lire sur son site.
L'une des spécialités de la firme est d'enquêter sur l'«utilisation inappropriée d'Internet, la récupération de données, l'analyse d'utilisation de poste informatique». L'entreprise précise dans son site Internet qu'«une utilisation inappropriée ou abusive des équipements informatiques peut aussi être source de préjudice et mettre en cause la responsabilité juridique de l'entreprise : fraude, détournement d'usage, diffamation, discrimination, utilisation illicite, vol de propriété intellectuelle, etc.».
Déjà 29 fautifs épinglés
En novembre 2007, la Ville de Québec avait pincé 29 de ses employés pour leur utilisation abusive d'Internet, au terme d'une enquête de six mois dont la facture a atteint le million de dollars. Perte de temps sur Internet, visite de sites pornographiques, les fautifs avaient été identifiés grâce aux serveurs informatiques qui avaient enregistré un trafic virtuel élevé à leur poste de travail.
Au terme de l'enquête, cinq avaient simplement reçu une lettre de réprimande, mais 10 avaient été suspendus sans solde de cinq jours à un an. Toutefois, les 14 policiers épinglés dans cette affaire attendent toujours de connaître leur sanction, leur cas étant traité par un comité de discipline qui n'a toujours pas rendu sa décision après de trois ans de démarches. Outre la police, ExpoCité avait été éclaboussé dans cette enquête, sept des employés (dont quatre cadres) ayant été pincés à faire du cyberflânage.
Cette nouvelle enquête est toutefois étonnante dans la mesure où la Ville avait annoncé début 2008 l'achat d'un logiciel pour filtrer les sites Internet. Le logiciel acquis pour 51 000 $ devait empêcher les 3000 employés ayant accès à Internet d'accéder à certaines pages au contenu douteux. Visiblement, le service de la Ville qui fait présentement l'objet d'une enquête a su contourner les obstacles virtuels.
Pour l'instant, la Ville refuse de préciser quel service est concerné et combien d'employés sont visés. Chose certaine, pour justifier une sanction, leur utilisation d'Internet doit être nettement répréhensible, puisque la politique de la Ville sur l'utilisation des technologies de l'information accorde une certaine tolérance.
Le document daté de juin 2005 précise qu'il est interdit d'utiliser le courriel pour «la transmission de messages de type chaînes de lettres ou de messages futiles», d'accéder à du «matériel verbalement ou graphiquement offensant (pornographie, obscénité, violence, diffamation, racisme ou tout autre objet de même nature)» ou de participer «à des jeux et paris». Les sanctions vont d'une simple lettre de réprimande au congédiement.
Tous les employés de n'importe quelle cie devrait être obligé de rembourser en double le salaire perçu lors de cyberflânage.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Cyberflânage
Je ne comprends pas... Les proxy, ils ne connaissent pas ça à la ville?... Nous au travail, il y a plein de sites barrés... La porno bien entendu, mais plusieurs autres sites comme les constructeurs automobiles, les sites d'agences de voyages et des endroits comme Facebook...
De plus, chaque clic fait sur internet est susceptible d'être su alors me semble que tu fais attention à ne pas passer 2 heures par jour à naviguer...
De plus, chaque clic fait sur internet est susceptible d'être su alors me semble que tu fais attention à ne pas passer 2 heures par jour à naviguer...
- misscool45
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 7647
- Inscription : sam. janv. 24, 2009 10:19 am
Re: Cyberflânage
Ma tante fait ça
. Elle s'est marié velàs 2 ans, elle a trouvé la dame qui allait organiser son mariage sur ses heureus de travail(c'est elle qui nous l'a dit), elle l'a contacté pendant son travail et tout. Elle appele ma grand-mère et ma famille quand elle travaille, presque jamais lorsqu'elle est à la maison. Elle a même déjà écrit une lettre de bétise à un membre de ma famille (lettre qu'elle nous a montré) durant son travail.
C'est tellement révoltant
.. Mes parents travaillent comme des fous, ils sont brulés de leur semaine, et elle sti elle planifie son mariage sur ses heures de travail.

C'est tellement révoltant

Ne m'envoyer pas de ME s.v.p je ne les recois pas
Re: Cyberflânage

'' Le bonheur, c'est le temps que dure la surprise d'avoir cessé d'avoir mal'' Réjean Ducharme- du roman L'hiver de force
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
Re: Cyberflânage
Je pense que je sais ce que tu veux dire.Automne a écrit :
Selon moi, il y a une grosse différence entre aller sur le net lorsqu'on a du travail, et que le travail ne se fait pas à cause de la consommation internet, et n'avoir rien à faire d'autre lorsqu'on n'a pas de client à servir...
Je veux dire.. Lorsque j'étais caissière, et que je n'avais pas de client, je poireautais à ma caisse... alors je lisais les revues genre lundi, et ça ne dérangeait personne...
Re: Cyberflânage
Ouin on a pas toute les memes job. C est pas dans mon domaine qu'on a le temps de flanner sur le net.
Re: Cyberflânage
C'est là tout le problème. Les gens dont on parle, ils n'ont pas le temps de le faire, mais ils le font quand même.sawman a écrit : Ouin on a pas toute les memes job. C est pas dans mon domaine qu'on a le temps de flanner sur le net.
Mais il faut tout de même admettre que tout le monde n'a pas la même job... Il y a des jobs de bureau où il y a toujours quelque chose à faire, et d'autres jobs, où c'est la clientèle qui détermine si tu as quelque chose à faire ou non...
D'habitude, le salaire n'est pas le même non plus...
Anyway, dans le cas de ces cols blancs, on parle de consommation abusive, pas de un ou deux clics par ci par là non plus...
Re: Cyberflânage
T'es chanceuse, moi j'ai déja travailler dans un magasin de vetements pour enfants, dans un centre d'achat completement vide, genre il n'y avait que des gens agés qui allaient au dolloramas la dedans, il devait rentrer dans la boutique 2-3 clients par jour pis en plus les prix étaient exorbitants faque personne achetais jamais rien (j'ai d'ailleurs été remercier a cause de ca, je vendais pas assez) donc tu peux imaginer que j'avais rien a faire a la journée longue ! Une fois j'ai apporté un livre pour lire pendant que j'avais rien a faire et je me suis fait rentrer dedans solide, je pensais pas mal faire, je veux dire il y avait jamais personne dans la boutique les étalages étaient en ordre, la balayeuse passer apres ca tu veux faire quoi ? Ben la boss m'a dit tu recommences toute la journée tu es pas payé pour lire... heille recommencer la balayeuse pendant 6-7 heures par jour c'est plate en sale ! Finalement j'ai été remercié et bizarement la boutique a fermé 2 semaines plus tard... et c'était de ma faute si on vendais pas, ben oui tien !Nikki a écrit : [...]
Je pense que je sais ce que tu veux dire.
Selon moi, il y a une grosse différence entre aller sur le net lorsqu'on a du travail, et que le travail ne se fait pas à cause de la consommation internet, et n'avoir rien à faire d'autre lorsqu'on n'a pas de client à servir...
Je veux dire.. Lorsque j'étais caissière, et que je n'avais pas de client, je poireautais à ma caisse... alors je lisais les revues genre lundi, et ça ne dérangeait personne...
Re: Cyberflânage
Ça fait longtemps que je ne travaille plus là... J'ai été caissière dans les années 80...Nadjal a écrit : [...]
T'es chanceuse, moi j'ai déja travailler dans un magasin de vetements pour enfants, dans un centre d'achat completement vide, genre il n'y avait que des gens agés qui allaient au dolloramas la dedans, il devait rentrer dans la boutique 2-3 clients par jour pis en plus les prix étaient exorbitants faque personne achetais jamais rien (j'ai d'ailleurs été remercier a cause de ca, je vendais pas assez) donc tu peux imaginer que j'avais rien a faire a la journée longue ! Une fois j'ai apporté un livre pour lire pendant que j'avais rien a faire et je me suis fait rentrer dedans solide, je pensais pas mal faire, je veux dire il y avait jamais personne dans la boutique les étalages étaient en ordre, la balayeuse passer apres ca tu veux faire quoi ? Ben la boss m'a dit tu recommences toute la journée tu es pas payé pour lire... heille recommencer la balayeuse pendant 6-7 heures par jour c'est plate en sale ! Finalement j'ai été remercié et bizarement la boutique a fermé 2 semaines plus tard... et c'était de ma faute si on vendais pas, ben oui tien !
Je ne sais pas si je pourrais encore faire ça...
Re: Cyberflânage
26 Avril 2010
Permalink 00:05 am, Richard Martineau / Franc-parler, 585 mots
Les pogneux de beigne
Le hasard fait drôlement les choses.
La semaine dernière, j’écrivais que la guerre que l’État mène à l’ignorance et à la maladie est mal gérée : au lieu d’aider les professionnels qui sont au front, on chouchoute les bureaucrates qui remplissent des formulaires dans des bureaux climatisés.
À DEUX MAINS
Or, qu’est-ce que j’ai lu dans Le Journal de vendredi ?
1) Des dizaines de fonctionnaires de Santé Canada ont été pincés à passer le plus clair de leur temps à surfer sur le Web, à regarder des vidéos ou à jouer à des jeux en ligne.
2) Plusieurs médecins songent à prendre une retraite prématurée car ils sont « fatigués, essoufflés et au bout du rouleau ».
C’est exactement ce que je vous disais !
Les profs, les médecins et les infirmiers qui sont au front en prennent plein la gueule, alors que les fonctionnaires situés tout en haut de la structure se pognent le beigne à deux mains.
Et après ça, on nous dit que le problème est l’argent.
Bien tiens.
Quel gouvernement va avoir le courage de mettre la hache dans ces organigrammes obscènes, ces structures obèses qui nous étouffent sous le poids de leur inutilité ?
LES INTOUCHABLES
« Le gaspillage qui a cours au ministère de l’Éducation m’horripile, m’a écrit un enseignant. Trop peu de gens savent qu'avec un budget similaire et pour une population démographiquement semblable, la Finlande et le Danemark sont des modèles à suivre.
« Le succès des pays scandinaves réside dans le fait qu'ils ont réduit au maximum la bureaucratie et engagé à la base des gens compétents qui s'occupent des élèves en chair et en os, au lieu de s'en occuper abstraitement sur un écran cathodique ! »
Tout à fait d’accord, monsieur.
Cela dit, il manque quelque chose dans votre message. C’est bien beau, critiquer le gouvernement, mais j’aurais bien aimé vous entendre sur les centrales syndicales qui protègent ces fonctionnaires inutiles qui pompent les ressources.
Savez-vous pourquoi AUCUN gouvernement ne veut s’attaquer à ces structures monstres ? Parce que dès que le gouvernement ose faire un pas dans cette direction, les syndicats de la fonction publique crient au meurtre et menacent de tout bloquer.
Ça serait bien que vous les critiquiez aussi, non ?
Après tout, les pogneux de beigne et les syndicats qui les protègent font partie du problème…
CHACUN POUR SOI
Voilà pourquoi le Québec n’avance pas.
Parce que tout le monde protège SON petit territoire.
Au lieu de tous pousser dans la même direction, chacun tire la couverture de son bord.
Ce n’est pas le bien-être de la société au grand complet qui nous importe, mais notre bien-être à NOUS.
Regardez ce qui se passe à Québec.
La Ville de Québec a loué les services d’une firme privée pour savoir si ses employés font du cyberflânage, s’ils perdent leur temps sur Internet.
Qu’a fait le Syndicat des fonctionnaires municipaux ?
A-t-il dit : « Wow, c’est une excellente idée, nous allons collaborer, après tout, nous sommes des contribuables nous aussi et nous voulons nous assurer que les taxes et les impôts que nous payons sont bien utilisés » ?
Non : il va déposer un grief, sous prétexte que cette enquête interne menace « la vie privée des employés de la Ville » !
Décourageant…
http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/0 ... _de_beigne" onclick="window.open(this.href);return false;
Permalink 00:05 am, Richard Martineau / Franc-parler, 585 mots
Les pogneux de beigne
Le hasard fait drôlement les choses.
La semaine dernière, j’écrivais que la guerre que l’État mène à l’ignorance et à la maladie est mal gérée : au lieu d’aider les professionnels qui sont au front, on chouchoute les bureaucrates qui remplissent des formulaires dans des bureaux climatisés.
À DEUX MAINS
Or, qu’est-ce que j’ai lu dans Le Journal de vendredi ?
1) Des dizaines de fonctionnaires de Santé Canada ont été pincés à passer le plus clair de leur temps à surfer sur le Web, à regarder des vidéos ou à jouer à des jeux en ligne.
2) Plusieurs médecins songent à prendre une retraite prématurée car ils sont « fatigués, essoufflés et au bout du rouleau ».
C’est exactement ce que je vous disais !
Les profs, les médecins et les infirmiers qui sont au front en prennent plein la gueule, alors que les fonctionnaires situés tout en haut de la structure se pognent le beigne à deux mains.
Et après ça, on nous dit que le problème est l’argent.
Bien tiens.
Quel gouvernement va avoir le courage de mettre la hache dans ces organigrammes obscènes, ces structures obèses qui nous étouffent sous le poids de leur inutilité ?
LES INTOUCHABLES
« Le gaspillage qui a cours au ministère de l’Éducation m’horripile, m’a écrit un enseignant. Trop peu de gens savent qu'avec un budget similaire et pour une population démographiquement semblable, la Finlande et le Danemark sont des modèles à suivre.
« Le succès des pays scandinaves réside dans le fait qu'ils ont réduit au maximum la bureaucratie et engagé à la base des gens compétents qui s'occupent des élèves en chair et en os, au lieu de s'en occuper abstraitement sur un écran cathodique ! »
Tout à fait d’accord, monsieur.
Cela dit, il manque quelque chose dans votre message. C’est bien beau, critiquer le gouvernement, mais j’aurais bien aimé vous entendre sur les centrales syndicales qui protègent ces fonctionnaires inutiles qui pompent les ressources.
Savez-vous pourquoi AUCUN gouvernement ne veut s’attaquer à ces structures monstres ? Parce que dès que le gouvernement ose faire un pas dans cette direction, les syndicats de la fonction publique crient au meurtre et menacent de tout bloquer.
Ça serait bien que vous les critiquiez aussi, non ?
Après tout, les pogneux de beigne et les syndicats qui les protègent font partie du problème…
CHACUN POUR SOI
Voilà pourquoi le Québec n’avance pas.
Parce que tout le monde protège SON petit territoire.
Au lieu de tous pousser dans la même direction, chacun tire la couverture de son bord.
Ce n’est pas le bien-être de la société au grand complet qui nous importe, mais notre bien-être à NOUS.
Regardez ce qui se passe à Québec.
La Ville de Québec a loué les services d’une firme privée pour savoir si ses employés font du cyberflânage, s’ils perdent leur temps sur Internet.
Qu’a fait le Syndicat des fonctionnaires municipaux ?
A-t-il dit : « Wow, c’est une excellente idée, nous allons collaborer, après tout, nous sommes des contribuables nous aussi et nous voulons nous assurer que les taxes et les impôts que nous payons sont bien utilisés » ?
Non : il va déposer un grief, sous prétexte que cette enquête interne menace « la vie privée des employés de la Ville » !
Décourageant…
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Re: Cyberflânage
J'en revenais pas moi aussi quand j'ai entendu ça " brimait la vie privée des employés de la ville" .... euhhhh expliquer moi qq1 comment on peut trouver ça acceptable ???
Re: Cyberflânage
Cyberflânage à Québec
Porno sur Internet chez les pompiers
Mise à jour : 30/04/2010 10h17
La plus récente enquête sur le cyberflânage à la Ville de Québec débouche sur la découverte d'un réseau d'échange de matériel pornographique au Service de protection contre les incendies de Québec.
Révélée par le Journal de Québec la nouvelle a causé une certaine surprise, tant au syndicat des pompiers qu'au comité exécutif de la Ville.
Le conseiller responsable du dossier, Richard Côté, se dit d'autant plus étonné que l'enquête n'est pas terminée -il resterait encore cinq ou six semaines de travail à faire. Il confirme toutefois qu'elle porte sur le comportement d'entre 20 à 30 personnes et prend soin de préciser qu'il s'agit d'employés du service qui ne sont pas nécessairement des pompiers.
Les enquêteurs auraient fouillé les ordinateurs d'une vingtaine d'employés, dont le stratagème aurait permis de contourner le logiciel acquis par la Ville et qui devait filtrer les sites Web visités par les employés
L'enquête a été déclenchée au début de l'année lorsqu'un employé d'un autre service a reçu par erreur un courriel contenant du matériel pornographique qui provenait d'un employé du Service des incendies. Il en a aussitôt avisé ses supérieurs.
Après un début d'enquête à l'interne, la Ville a constaté qu'elle avait probablement affaire à un réseau d'échange. Elle a donc confié le mandat, au coût de 90 000 $, à la firme SIRCO de mener l'enquête à terme. Or, selon le Journal de Québec, l'enquête révèle que les employés qui participaient à ce réseau utilisaient un stratagème qui leur permettait de contourner le logiciel de filtrage de la Ville.
Surpris et furieux
Au syndicat des pompiers, on accuse maintenant le Service des ressources humaines de la Ville d'avoir laissé couler des informations sur l'enquête en cours dans le but de discréditer les pompiers. Il faut dire que la Ville et le syndicat sont à couteaux tirés à cause, entre autres, d'un plan de restructuration qui prévoit que les capitaines et lieutenants de casernes deviendraient des cadres.
Pour le reste, le syndicat, comme le conseiller Côté, préfère attendre les conclusions de l'enquête avant de commenter plus en détail.
Des sanctions sévères
Les employés qui seraient trouvés coupables d'avoir participer à ce réseau d'échange de matériel pornographique sont passibles de sactions allant de la réprimande au congédiement.
Une première enquête sur le cyberflânage à la Ville de Québec, en 2007, avait mené à la suspension sans solde de certains employés durant des périodes allant jusqu'à un an. À l'époque, il n'était pas question d'échange de matériel pornographique.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/ ... 01727.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Porno sur Internet chez les pompiers
Mise à jour : 30/04/2010 10h17
La plus récente enquête sur le cyberflânage à la Ville de Québec débouche sur la découverte d'un réseau d'échange de matériel pornographique au Service de protection contre les incendies de Québec.
Révélée par le Journal de Québec la nouvelle a causé une certaine surprise, tant au syndicat des pompiers qu'au comité exécutif de la Ville.
Le conseiller responsable du dossier, Richard Côté, se dit d'autant plus étonné que l'enquête n'est pas terminée -il resterait encore cinq ou six semaines de travail à faire. Il confirme toutefois qu'elle porte sur le comportement d'entre 20 à 30 personnes et prend soin de préciser qu'il s'agit d'employés du service qui ne sont pas nécessairement des pompiers.
Les enquêteurs auraient fouillé les ordinateurs d'une vingtaine d'employés, dont le stratagème aurait permis de contourner le logiciel acquis par la Ville et qui devait filtrer les sites Web visités par les employés
L'enquête a été déclenchée au début de l'année lorsqu'un employé d'un autre service a reçu par erreur un courriel contenant du matériel pornographique qui provenait d'un employé du Service des incendies. Il en a aussitôt avisé ses supérieurs.
Après un début d'enquête à l'interne, la Ville a constaté qu'elle avait probablement affaire à un réseau d'échange. Elle a donc confié le mandat, au coût de 90 000 $, à la firme SIRCO de mener l'enquête à terme. Or, selon le Journal de Québec, l'enquête révèle que les employés qui participaient à ce réseau utilisaient un stratagème qui leur permettait de contourner le logiciel de filtrage de la Ville.
Surpris et furieux
Au syndicat des pompiers, on accuse maintenant le Service des ressources humaines de la Ville d'avoir laissé couler des informations sur l'enquête en cours dans le but de discréditer les pompiers. Il faut dire que la Ville et le syndicat sont à couteaux tirés à cause, entre autres, d'un plan de restructuration qui prévoit que les capitaines et lieutenants de casernes deviendraient des cadres.
Pour le reste, le syndicat, comme le conseiller Côté, préfère attendre les conclusions de l'enquête avant de commenter plus en détail.
Des sanctions sévères
Les employés qui seraient trouvés coupables d'avoir participer à ce réseau d'échange de matériel pornographique sont passibles de sactions allant de la réprimande au congédiement.
Une première enquête sur le cyberflânage à la Ville de Québec, en 2007, avait mené à la suspension sans solde de certains employés durant des périodes allant jusqu'à un an. À l'époque, il n'était pas question d'échange de matériel pornographique.
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