Ça coupe souvent l'image et le son car il y a plusieurs personnes qui regardent en même temps, mais ça donne quand même une idée !
J'aurais aimé y être !!
Edit : je répète les infos de Frasie

Acrux a écrit : [...]
C'est qu'en fait ces articles c'est ce que l'on répète depuis des années dans le Dôme...
On dépenses trop... Faut couper dans les programmes... Patati Patata...
On jour on va les avoir nos coupures anthurium, il ne suffit qu'à attendre que les paiements des intérêts de la dette atteignent 45% du budget total... Genre d'ici 10-15 ans après que le PQ ait regagné le pouvoir en baissant les taxes et impôts et donnant encore plus de services![]()
Ça c'est le meilleur des cas, le pire ça serait que Québec Solidaire enporte les prochaines élections...![]()
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Ce sont des beaux préjugés que Martineau véhicule encore une fois !!Anya a écrit : 12 Avril 2010
Permalink 08:14 am, Richard Martineau / Franc-parler, 607 mots
L'État est malade
Connaissez-vous la chirurgie bariatrique ?
C’est ce qu’on appelle communément « se faire brocher l’estomac ». Les gens qui souffrent d’un problème d’obésité morbide et qui sont incapables d’arrêter de s’empiffrer ont recours à cette opération pour perdre du poids.
.anthurium. a écrit : Pierre Duhamel
Un journaliste économique depuis 30 ans et un des grands experts en économie au Québec.
Trop «gaspilleux» ou trop dépensiers ?
12/04/2010
La manifestation d’hier à Québec et le taux d’insatisfaction record de 77 % à l’endroit du gouvernement Charest montrent une fois pour toutes que le dernier budget ne passe pas dans l’opinion publique. Les Québécois ne veulent pas payer davantage pour les services publics et ils ont le sentiment que ce gouvernement gère mal les fonds qui lui sont confiés.
Je comprends cette double frustration, mais je trouve naïf et ridicule de croire qu’on peut effacer le déficit et diminuer la dette sans couper des programmes ou sans taxer davantage. Bien sûr, le gouvernement peut faire mieux avec nos taxes et impôts, mais je ne pense pas qu’on va combler un déficit prévu de 12 milliards de dollars en 2013-14 en éliminant le seul «gaspillage». C’est trop facile à dire et c’est inadéquat face à l’ampleur de la tâche.
Certains affirment que le réseau de la santé est non efficace et qu’il est scandaleux de nous demander plus d’argent. Bien sûr que le secteur de la santé est un monstre bureaucratique et que nous pouvons sans doute faire mieux avec l’argent que nous y consacrons chaque année. Cependant, tous les employés du réseau vous diront que les budgets sont rongés jusqu’à l’os et que nous leur demandons déjà l’impossible.
N’oublions pas trois réalités incontournables au sujet de la santé. La première, c’est que nous nous sommes dotés d’un réseau public monopolistique, syndiqué mur à mur et avec des bureaucraties centrale et régionales. La totale, quoi. Deuxième réalité, c’est que tous les États sont aux prises avec une croissance exponentielle des coûts des médicaments et des technologies. Troisièmement, la population québécoise vieillit plus vite que celle de nos voisins et cela ajoute à la facture déjà salée. Éliminons la bureaucratie, nous resterons néanmoins aux prises avec deux énormes problèmes.
Le Québec vit au-delà de ses moyens et il n’y a pas de solution magique au problème des finances publiques. Nous sommes peut-être «gaspilleux» et inefficaces, mais nous sommes surtout trop dépensiers. Le fossé est tel qu’on serait encore loin du compte même en éliminant les commissions scolaires, les agences régionales de santé et la totalité des subventions offertes aux entreprises.
Il y en a qui croit que le Québec est riche et peut tout se permettre. Voici la réalité. Les Québécois sont moins présents sur le marché du travail que les autres Canadiens avec un taux d’activité de 65 % au Québec contre 67,6 % en moyenne dans les autres provinces. La population du Québec croît plus lentement que celle des autres provinces. Le taux de croissance était de 0,8 % au Québec entre juillet 2004 et juillet 2009, contre 1,1 % dans le reste du pays.
Le revenu personnel disponible en 2010 est de 26 307 dollars au Québec contre 30 097 dollars dans le reste du Canada. Nous gagnons 77 dollars de moins par semaine que la moyenne des autres Canadiens. Sommes-nous en train de préparer l’avenir ? La croissance des investissements est plus faible au Québec et nous dépendons plus que les autres des investissements publics. Notre taux d’épargne est également plus bas.
Même si nous gagnons moins, nous dépensons plus. Le Québec dépense 2 000 dollars de plus par habitant pour ses différents services que la moyenne canadienne. Je répète, le Québec dépense 25 % de plus par habitant que ceux de nos voisins, même si nous sommes relativement plus pauvres. Résultat : le Québec est deux fois plus endetté par citoyen que la moyenne des résidents des autres provinces.
Les Québécois paient déjà beaucoup de taxes et d’impôts et je peux comprendre qu’ils n’en peuvent plus. Cela s’entendait parmi les manifestants de dimanche après-midi. Au risque de me créer beaucoup d’ennemis, j’ose néanmoins faire remarquer que nous sommes aussi dépensiers au niveau personnel qu’au niveau collectif. De janvier 2009 à janvier 2010, les ventes au détail ont crû de 8 % au Québec, contre 5,4 % dans le reste du Canada. La croissance des dépenses personnelles de consommation était plus élevée en 2008 qu’ailleurs au pays, avec une hausse de 4,9 % au Québec, de 4,1 % en Ontario et d’une moyenne canadienne de 4,7 %.
Pour toutes ces raisons, je suis mal à l’aise avec cette manifestation d’hier. Le Québec est à l’heure des choix. Le gouvernement nous propose de taxer davantage pour financer les services offerts. Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais voilà une réelle option. Vous pouvez aussi être pour le statu quo et protégez coûte que coûte l’État providence. Vous pouvez également demander de sabrer des programmes et de limiter le rôle et de la taille de l’État.
Les trois options se défendent. Mais vous ne pouvez pas tout avoir sans en payer le coût. Le gaspillage, bien que réel, est une excuse facile pour ne pas prendre de décision et se complaire dans le statu quo.
lucide a écrit : [...]
Peut etre que c'est pas assez le gaspillage, mais quand je reajsute le budget familial c'est d'abord la que je commence et apres j'évalue le manque a gagner.
Beppo a écrit : On pourra peut-être lui faire lire l'article de Turbide dans le journal de Montréal de ce matin. Quand on mentionne qu'un rendez-vous des gestionnaires coûtera au bas mot 350 000 $, me semble que je me garderais une petite gêne. Comme excuse facile, on repassera et j'imagine que le monsieur économiste devrait mettre à jour sa formation...
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanad ... 55003.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lis son dernier paragraphe et envoie-lui tous les articles qui ont dénoncé les abus et que nous avons pu lire ici. Si pour lui, des milliards c'est du menu fretin qu'il continue ses analyses savantes..anthurium. a écrit : [...]
Pourquoi il devrait refaire sa formation? Parce que son analyse ne te plait pas?
L'article que tu mets en lien ne contredit en rien M. Duhamel. Oui il y a du gaspillage, mais ce n'est pas encore assez pour nourir la machine gouvernementale syndiqué.
Beppo a écrit : [...]
Lis son dernier paragraphe et envoie-lui tous les articles qui ont dénoncé les abus et que nous avons pu lire ici. Si pour lui, des milliards c'est du menu fretin qu'il continue ses analyses savantes.
On va lui faire lire ce texte. Il va sans doute nous écrire que c'est seulement des peanuts...Gillo a écrit : [...]
Je crois qu'ils en ont rien à foutre des milliards qui s'évaporent, c'est le 3/4 des revenus du monde ordinaire qu'ils veulent, au cas ou certains d'entre nous auraient des idées d'investissement et se mettraient à faire de l'argent.
On est rendu loin de Jacques Parizeau qui avait fait un programme de démarrage d'entreprise de 500 millions et qui a fait naitre des entreprises prolifiques comme le Cirque du Soleil et d'autres afin de relancer l'économie.
C'est plus "Donne-moi ta paye ne nous demande pas ce qu'on fait avec et ferme ta yeule".
Publié le 15 avril 2010 à 19h54 | Mis à jour à 19h59
Un stratagème gonflerait les coûts des projets informatiques de Québec
La Presse Canadienne
Montréal
Des entreprises auraient mis en place un système pour gonfler les coûts des projets informatiques du gouvernement du Québec, a rapporté Radio-Canada, jeudi.
Ce stratagème leur permettrait d'accroître d'au moins 20% les factures des contrats informatiques, au moment où le gouvernement investit des centaines de millions de dollars dans l'informatisation.
Un chef d'entreprise, qui a témoigné à Radio-Canada sous le couvert de l'anonymat par crainte de représailles, a affirmé que ces entreprises arrivaient avec «de nouveaux coûts» qui vont «jusqu'à doubler la valeur du contrat».
Un consultant, qui a aussi préféré garder l'anonymat, a soutenu que ces entreprises soumissionnaient «le plus bas possible» et «s'arrangeaient ensuite pour aller chercher des modifications nécessaires pour faire augmenter la facture». Selon le consultant, des compagnies vont omettre volontairement certains aspects du projet dans le contrat initial.
L'ex-dirigeant d'une grande compagnie informatique a aussi affirmé que les entreprises peuvent facturer sans problème au moins 20% de plus que prévu au gouvernement, sans réévaluation du contrat. Il a affirmé qu'ainsi, les travaux coûtaient «probablement plus cher que cela pourrait coûter dans le privé».
La semaine dernière, Radio-Canada rapportait que les contrats informatiques dans certains ministères étaient octroyés en alternance à un groupe restreint de grandes entreprises, ce qui laissait peu de place à la concurrence.
Selon les engagements financiers du gouvernement, les budgets des contrats informatiques sont souvent revus à la hausse.
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