Poutine, poutine, la maudite poutine...
On ne sait rien faire d'autre que de la poutine... On a pas d'histoire culinaire... On mange de la poutine depuis 1534.
Mon dieu qu'on fait pitié ...
Au moins Wikipédia fait un bon résumé.
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Cuisine québécoise.
Les premiers colons, majoritairement paysans, préparaient des repas consistants pour mieux affronter les rigueurs du climat et du labeur quotidien. Une cuisine familiale, basée sur la tradition française[162], s’est développée au fil des siècles, intégrant poisson, gibier, légumes et fruits frais. La tourtière, le cipaille, les fèves au lard, la soupe aux pois, le rôti de porc, les cretons, la tarte au sucre et les galettes de sarrasin sont quelques exemples de ces mets traditionnels. Certains demeurent au menu de restaurants alors que d’autres sont servis en de grandes occasions, comme les repas traditionnels de la période des Fêtes. Au printemps, ces plats peuvent être servis dans les cabanes à sucre. Les recettes traditionnelles sont également réinterprétées au goût du jour par les chefs des grands restaurants québécois, qui proposent également une foule de produits fins du Québec, comme le foie gras, le magret de canard, le caviar de corégone (un poisson des eaux de l’Abitibi), le cidre de glace et le vin de glace.
La marina et le port de pêche de Cap-aux-Meules, îles de la Madeleine.
Ces produits régionaux confèrent à la gastronomie québécoise une identité propre. En Montérégie, dont le territoire est recouvert à 30 % de vergers, on fabrique une grande variété de cidres qui cumulent les honneurs dans les concours internationaux. Dans le Bas-Saint-Laurent, qui borde le fleuve, on maîtrise l’art ancien de fumer le saumon, la truite, l’esturgeon et l’anguille. Aux Îles de la Madeleine, on concocte un savoureux pot-en-pot (une préparation de fruits de mer ou de poissons et de pommes de terre en croûte). Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on prépare une tourtière du Lac et une soupe aux gourganes renommées. Reconnue pour son agneau, la région de Charlevoix produit des fromages d’excellente qualité et une tourtière typique faite d’éperlans répartis sur plusieurs couches successives de pâte plus fine. La Gaspésie est reconnue, quant à elle, pour son pâté au saumon et ses boulettes de morue. Sur la Côte-Nord, la plupart des mets mettent en valeur les poissons, mollusques et crustacés qui y sont pêchés, comme la crevette nordique, le crabe des neiges et le pétoncle. On avait coutume également d’y apprêter les langues de morues et des produits locaux, comme les œufs d’oiseaux marins. En Mauricie, on apprête la viande de bison et d’autruche, animaux qui sont élevés sur place. La ville de Québec, comme Montréal, est reconnue internationalement pour sa fine cuisine. Au Nouveau-Québec (Nunavik), dans la région du Nord-du-Québec, les influences inuits offrent un éventail de mets à base de poissons tels que l'Uujuk, ainsi que de viandes de gibier tels le Nikku et le Puanaasi. Les nations amérindiennes de toutes les régions préparent quant à elles un excellent pain banique.
En matière de restauration rapide, la guédille et la poutine sont des mets typiquement québécois, généralement servi dans les cantines du coin (ou, stands à patate frite). La poutine est un des mets les plus populaires au Québec, elle est partie intégrante de tous les restaurants dit restauration rapide. En effet, elle fut même ajoutée au menu des McDonald's du Québec.
Le Québec compte également pour 80 % de la production mondiale de sirop d’érable[163],[164]. Issue de traditions amérindiennes adaptées et modifiées par les colons de la Nouvelle-France, l’acériculture consiste en un premier temps à entailler les érables à sucre au moment du dégel printanier. La sève recueillie est ensuite réduite par évaporation jusqu’à l’obtention d’un délicieux sirop sucré[165], idéal pour accompagner crêpes, gaufres, pain perdu (dit pain doré), ainsi qu’une multitude de plats.
Avec la Route gourmande et la Route des vins, divers évènements célèbrent les produits du terroir québécois, dont le Festival Canard en Fête au Lac-Brome, le Festival de la Gastronomie de Québec, le Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy, le Festival du cochon de Sainte-Perpétue, la Fête Bières et Saveurs de Chambly, la Fête des vendanges Magog-Orford, les Fêtes gourmandes de Lanaudière, etc.
Le pâté chinois est-ce que c'est québécois?
On devrait obliger les touriste qui veulent goûter des mets Québécois à aller à la binerie Mont-Royal et non à la belle province.
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