Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

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Anya
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Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

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Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane
La Presse canadienne 29 avril 2010 16h37 États-Unis

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La marée noire menace directement les côtes de la Louisiane

Loin d’être maîtrisée, la marée noire liée à l’explosion d’une plate-forme de forage dans le golfe du Mexique se rapprochait dangereusement du littoral de la Louisiane aujourd’hui. Devant le risque de catastrophe écologique majeure, Barack Obama a dépêché des ministres sur place et la Marine américaine s’est mobilisée. Mais ce sera au groupe BP de régler la facture.

Le gouverneur de Louisiane Bobby Jindal a décrété l’état d’urgence, autorisant l’État à dégager des moyens en prévision de l’arrivée sur le rivage du pétrole qui menace le fragile écosystème côtier.

Le président Obama a promis que son administration userait de l’ensemble «des ressources à (sa) disposition» pour contenir la marée noire, soulignant que le Département de la Défense pourrait être mobilisé.

Des équipements de la Marine sont déjà partis vers la base de Gulfport (Mississippi), selon un porte-parole, le lieutenant Myers Vasquez, tandis que la Maison Blanche a demandé au Département de la Défense de se tenir prêt à répondre à des demandes supplémentaires.

«Nous sommes très offensifs et préparés au pire scénario», a de son côté déclaré Sally Brice-O’Hara, contre-amiral des garde-côtes à la Maison Blanche. Au-delà d’une inspection de toutes les plates-formes de forage dans le golfe du Mexique, la priorité sera d’apporter un soutien matériel au groupe BP pour lutter contre la marée noire, ont précisé des agents fédéraux. Le gouvernement se défend d’avoir tardé à réagir.

La nappe, qui s’étendrait sur une surface d’environ 160 km sur 72 km, dans sa partie la plus large, pourrait toucher dès vendredi soir les côtes de Louisiane, selon les autorités. Jeudi, du pétrole se trouvait à une vingtaine de kilomètres du rivage, alors qu’une troisième fuite a été découverte, laissant s’échapper, selon des représentants du gouvernement, cinq fois plus de pétrole qu’initialement estimé, soit environ 5000 barils par jour en provenance du puits, qui a explosé à environ 65 km au large.

Des centaines d'espèces menacées

La marée noire s’est déplacée vers le delta du Mississippi et des zones marécageuses à l’est, réserve de centaines d’espèces animales et végétales, et près de certains secteurs ostréicoles.
Mercredi, une action en justice a été intentée au nom de deux éleveurs de crevettes en Louisiane, Acy J. Cooper Jr. et Ronnie Louis Anderson, à la suite de la marée noire. Au moins cinq millions de dollars de dommages-intérêts compensatoires ainsi qu’un montant indéterminé de dommages à titre punitif sont demandés à Transocean et BP, respectivement propriétaire et exploitant de la plate-forme de forage, Halliburton Energy Services et Cameron International.

Doug Suttles, directeur des opérations de BP Exploration et Production, a reconnu jeudi sur la chaîne NBC que la fuite pourrait être aussi importante que l’affirme le gouvernement et a accepté l’aide de l’armée, après avoir soutenu que le groupe britannique pouvait se charger des opérations.

Face à la menace écologique, le président Barack Obama a décidé d’envoyer sur place trois membres de son cabinet pour superviser les opérations. Outre la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano, se rendront sur les lieux le secrétaire à l’Intérieur Ken Salazar et l’administratrice en charge de la protection de l’environnement Lisa Jackson.

D’après Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche, l’administration pourrait également dépêcher des navires militaires et du personnel pour limiter les dégâts dus à la marée noire.
Si le puits situé à 1500 m de profondeur ne peut être fermé, quasiment 100 000 barils de pétrole, soit 15,9 millions de litres, pourraient polluer le golfe du Mexique avant qu’un puits de secours, voire deux, ne puissent être percés pour réduire la pression. A titre de comparaison, 42 millions de litres de brut s’étaient déversés dans les eaux du détroit du Prince William en Alaska le 24 mars 1989, lors de la pire marée noire de l’histoire des États-Unis, provoquée par le naufrage de l’«Exxon Valdez».

Informé par Janet Napolitano de l’évolution de la situation, Barak Obama a ordonné au département de la Défense d’utiliser son matériel et son expertise pour aider à contenir la fuite et protéger le littoral et la faune, selon le contre-amiral des garde-côtes Mary Landry. «Il est devenu clair que (...) les services publics doivent compléter» les efforts de BP, a-t-elle ajouté.

Mais ce sera au groupe pétrolier de payer la facture liée aux opérations de nettoyage, a souligné le président Barack Obama, qui s’est entretenu aujourd’hui avec les gouverneurs d’États américains bordant le golfe du Mexique, de la Floride au Texas.

Le coût de la catastrophe continue de grimper et pourrait facilement atteindre le milliard de dollars.

Une explosion non-expliquée

La marée noire est due à l’explosion d’origine indéterminée le 20 avril de la plate-forme de forage Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique. Sur 126 employés de la plate-forme qui a sombré deux jours après la déflagration, onze sont portés disparus et présumés morts.

Mercredi, des équipes ont mis le feu à du pétrole pour tenter de contenir la fuite, avec succès, selon le contre-amiral Landry. Le vent et les conditions en mer ont empêché de déclencher un autre incendie contrôlé aujourd’hui. Les secours tentent également de poser des barrages flottants pour contenir la nappe noire. BP a demandé l’aide pêcheurs locaux.

Michael Sole, chef de la protection de l’environnement de l’État de Floride, a estimé qu’il faudrait «peut-être deux ou trois mois» pour faire cesser la fuite et que toute la côte pourrait être menacée.

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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

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La marée noire rejoint la Maison-Blanche
210 000 gallons de pétrole par jour s'échappent d'un puits de pétrole à seulement 50 km de la Louisiane

Louis-Gilles Francoeur 30 avril 2010 États-Unis

L'administration Obama a décidé hier d'intervenir massivement contre la marée noire qui menace les côtes de la Floride et de la Louisiane depuis la fin de semaine dernière et qui pourrait aussi menacer l'adoption de sa politique de relance de l'exploration pétrolière aux États-Unis. Ce «compromis» avait été présenté comme un moyen d'obtenir l'adhésion de quelques sénateurs républicains au projet de loi visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Craignant d'être rejointe par cette marée noire, la Maison-Blanche a en effet hier demandé au département de la Défense d'aider la pétrolière BP à nettoyer les eaux contaminées par l'immense fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, dont l'ampleur a été réévaluée à la hausse hier. Selon la sous-amirale Mary Landry, on parle maintenant de 5000 barils (210 000 gallons) de pétrole par jour qui s'échappent d'un puits de pétrole à 1500 m au fond de l'eau et à seulement 50 km de la Louisiane. Cet État abrite 40 % de tous les milieux humides marins des États-Unis.

Le risque que cette marée noire atteigne aujourd'hui les côtes de la Louisiane est tel que le gouverneur Bobby Jindall a déclaré l'état d'urgence hier. Selon la BBC, la nappe de pétrole couvrait hier 74 100 km2.

En écho à Washington, Janet Napolito, secrétaire d'État à la Sécurité intérieure, parlait d'une «marée noire d'importance nationale», ce qui explique que plus de 70 navires de la Garde côtière et de la Défense nationale étaient déjà sur les lieux, appuyés par des avions, pour déployer des estacades flottantes, épandre des solvants et tirer du canon pour effrayer les oiseaux marins afin de tenter de limiter les impacts environnementaux de cette marée noire. Mme Napolito, ainsi que l'administratrice de l'Environmental Protection Agency, Lisa Jackson, seront sur place aujourd'hui.

Tout a commencé le mardi 20 avril quand une explosion suivie d'un incendie majeur ont frappé la plate-forme de forage Deepwater Horizon, opérée par la pétrolière BP à quelque 50 km des côtes louisianaises. Depuis, 11 des 127 travailleurs manquent toujours à l'appel. Deux jours plus tard, la plate-forme coulait à pic, ce qui a entraîné la rupture du tuyau de 1,5 km qui la rattachait à la tête du puits au fond de l'eau. Depuis, la tête de ce puits, ainsi que deux fissures sur le long tuyau désormais écrasé au fond du golfe, laissent échapper du pétrole.

BP tente avec des robots téléguidés de fermer les énormes valves de sécurité installées sur la tête du puits. Selon les spécialistes de la pétrolière BP, ces valves, testées il y a une dizaine de jours, auraient refusé de se fermer complètement. On rejette la faute sur la pression interne du puits, qui serait plus importante que prévu. Mais la pétrolière soutient que les dégâts seraient encore plus importants si les valves n'avaient pas fonctionné en grande partie.

Avec des rejets de 210 000 gallons par jour, la marée noire qui menace les côtes de la Louisiane et de la Floride pourrait dépasser en 55 jours celle provoquée par l'Exxon Valdez et ses 11 millions de gallons de bitume lourd en 1989. Le golfe du Mexique a connu une autre marée noire gigantesque en 1979 quand 140 millions de gallons se sont échappés d'un puits sous-marin dans la baie de Campeche au large du Mexique. La fuite avait duré neuf mois.

Le colmatage de la fuite décelée en fin de semaine dernière pourrait prendre des mois en raison de la profondeur et des problèmes d'opération avec des robots téléguidés. BP évoquait hier la possibilité de forer un nouveau puits latéral pour réduire la pression dans la veine qui fuit présentement afin de faciliter son obstruction. D'autres spécialistes évoquent la possibilité de descendre un dôme au-dessus de la fuite pour l'emprisonner et en pomper le contenu dans des navires de surface. Cette technologie n'a cependant pas encore été éprouvée sur le terrain.

Entre-temps, les 70 navires de toute sorte et les 1000 spécialistes à l'oeuvre dans le secteur ont commencé à déployer des estacades pour emprisonner les fractions les plus épaisses et les remorquer au large pour les brûler. Un premier essai a réussi, mais tout le monde s'accorde pour y voir une mesure transitoire qui ne détruit que la moitié du pétrole récupéré. Des estacades ont par ailleurs commencé à être déployées sur des kilomètres pour protéger les côtes de la Louisiane et de la Floride.

Déjà hier, les pêcheurs de crevettes lançaient un recours collectif contre BP. Pour leur part, les assureurs de la pétrolière évaluaient à titre provisoire les réclamations possibles autour de 1,5 milliard.

Mais c'est aussi du côté de la Maison-Blanche que les impacts de cette marée noire étaient visiblement redoutés.

Fin mars, le président Obama donnait le feu vert à la relance de l'exploration gazière et pétrolière dans l'est du golfe du Mexique, sur la côte arctique au nord de l'Alaska ainsi que sur la côte atlantique, du Delaware jusqu'au milieu de la Floride. Mais le président maintenait le moratoire en cours depuis des années du New Jersey à la frontière canadienne, ainsi que du Mexique jusqu'au Canada du côté du Pacifique.

Ce projet, malgré toutes les assurances données quant au sérieux des études et des normes éventuellement imposées aux pétrolières, a été présenté comme un moyen de réduire la dépendance des États-Unis envers les pays exportateurs de pétrole et de créer des emplois. Il a été fortement dénoncé par les écologistes, même s'il s'agissait aussi d'un moyen d'obtenir l'adhésion de quelques sénateurs républicains au projet de loi sur le contrôle des émissions de gaz à effet de serre.

Mais hier, plusieurs démocrates et républicains favorables à ce compromis remettaient en question la pertinence de lever le moratoire sur l'exploitation du pétrole marin, et cela, même si l'administration se disait déjà prête à repousser de 75 à 125 milles marins la zone riveraine où il serait interdit de forer les fonds marins.

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:top: Très bonne initiative

Publié le 30 avril 2010 à 17h39 | Mis à jour à 17h49
Des prisonniers formés pour nettoyer la marée noire

Agence France-Presse
Nouvelle-Orléans

Les autorités locales de Louisiane confrontées à une marée noire qui pourrait être sans précédent aux Etats-Unis, ont décidé d'enrôler les prisonniers pour nettoyer les côtes, a annoncé vendredi le gouverneur de l'Etat, Bobby Jindal.

L'administration qui gère les prisons (Department of Corrections) collabore avec l'agence de la faune et des pêches (Department of Wildlife and Fisheries, DWF) de l'Etat «pour former des détenus au nettoyage du pétrole afin qu'ils puissent aider les agences fédérales» qui gèrent la situation, a dit le gouverneur au cours d'un point de presse à Robert (Louisiane).

De forts vents de sud-est rabattaient vendredi une partie de la nappe de pétrole échappée de la plateforme Deepwater Horizon, qui a sombré le 22 avril, vers les zones humides côtières de Louisiane, et les responsables de l'administration américaine et de la société britannique BP, qui exploitait la plateforme, travaillaient sans relâche pour tenter d'éviter le pire.

L'agence de la faune et de pêches forme également des cadres de la Garde nationale, composée de réservistes de l'armée appelés à intervenir dans des situations d'urgence, pour qu'ils puissent à leur tour former les autres membres de la Garde nationale, a ajouté M. Jindal.

Avec 800 000 litres de pétrole s'échappant chaque jour du puits foré sous la plateforme qui a sombré le 22 avril, la catastrophe pourrait dépasser en ampleur celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989 au large de l'Alaska.

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Placeress
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Placeress »

Je trouve ça tellement épouvantable cette histoire.... c'est plus de 30 ans pour un retour à la vie dans les secteurs atteints.... et à jamais pour un changement de l'écosystème.... tout ça, pour faire rouler des chars...... :"/$%?:
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edna
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Message par edna »

Placeress a écrit : Je trouve ça tellement épouvantable cette histoire.... c'est plus de 30 ans pour un retour à la vie dans les secteurs atteints.... et à jamais pour un changement de l'écosystème.... tout ça, pour faire rouler des chars...... :"/$%?:
...On s’entend que le pétrole, c’est pas juste pour faire rouler nos gros chars.

On n’a qu’à regarder autour de nous, dans nos maisons...une grande partie de ce qui s’y trouve est fait à partir de pétrole et de ses dérivés. On aura beau ne pas avoir de voiture, on est tout aussi dépendants de l’or noire.

Du plastique utilisé pour faire le clavier sur lequel je suis en train de taper, à la vaseline utilisée dans les crèmes à main et maquillage, au chandail en polyester et coton que je porte, le liquide è vaisselle, la toiture du triplex où j’habite, les pneus de mon vélo, la route pavée sur laquelle je fais du vélo, mes patins à roues alignées…TOUT ce qui est fait à partir de plastique ou qui contient des pièces faites à partir de plastique et qu’on utilise au quotidien.

George Bush a dit bien des conneries au cours de ses mandats (et je suis certaine au cours de sa vie en général)…mais lorsqu’il a dit que le monde était ‘addicted to crude oil’ . Il ne savait probablement même pas à quel point il disait vrai.

Nous sommes au début d’une catastrophe sans précédent, qui relèguera Exxon Valdez aux oubliettes…Juste à penser à ces centaines de km de zone marécageuse tellement importante pour tout l’écosystème et de tous les animaux et organismes qui y seront pris au piège…ça me donne envie de pleurer. Mais on ne peut pas faire les innocents et remettre le blâme sur les besoins en carburant seulement.
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Placeress
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Placeress »

Je sais, c'était une analogie.... simplement.... il est quand même catastrophique que plusieurs écosystèmes de cette importance soient anéantis pour nos besoin en pétrole... ce n'est pas banale comme catastrophe, et ça ne relève pas de simples accidents selon moi.....

Ce n'est pas parce que mon propos est imagé... que ce n'est pas des plus révoltant de voir encore une catastrophe du genre poindre et être aussi impuissants......


Le sommes-nous vraiment ?
Dernière modification par Placeress le sam. mai 01, 2010 11:32 am, modifié 1 fois.
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edna
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par edna »

Placeress a écrit : Je sais, c'était une analogie.... simplement.... il est quand même catastrophique que plusieurs écosystèmes de cette importance soient anéantis pour nos besoin en pétrole... ce n'est pas banale comme catastrophe, et ça ne relève pas de simples accidents selon moi.....

Ce n'est pas parce que mon propos est imagé... que ce n'est pas des plus révoltant de voir encore une catastrophe du genre poindre et être aussi impuissants......


Le sommes-nous vraiment ?
Oh, mais on est tout à fait sur la même longueur d'onde, je pensais que la fin de mon post était clair sur ce point.

C'est juste que quand on dit qu'il faut penser à trouver d'autres sources d'énergie pour qu'on ait plus besoin du pétrole, on oublie souvent que sans pétrole, c'est pas juste nos déplacements et notre dépendance au carburant qu'il faut repenser, c'est tout le style de vie, et crois-moi, j'ai rien contre!!!

Pour ce qui est de la catastrophe à laquelle nous faisons façe présentement, j'espère sincèrement que les organismes en place, autant les gouvernements que BP et que les organismes environnementaux, mettront plus d'énergie à trouver des solutions qu'à se rejetter la faute ou à s'obstiner. Il est urgent que tout le monde rame dans le même sens et mette ses petites différences de côté...Il faut agir vite. Ca se passe aux États-Unis mais vraiment, c'est une catastrophe mondiale.
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Madeen
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Madeen »

La Louisiane qui écope encore, quelques années après une tornade....

Plusieurs espèces marines, végétales et animales sont maintenant menacées, si ce n'est pas déjà extinctes. :/

C'est tu vraiment nécéssaire, des plate-forme de forage? Comment ça se fait que, après des années de marées noires à travers le monde, personne a trouvé une solution pour rendre ça plus sécuritaire? :gluk:
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Nikki
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Nikki »

edna a écrit : [...]


...On s’entend que le pétrole, c’est pas juste pour faire rouler nos gros chars.

On n’a qu’à regarder autour de nous, dans nos maisons...une grande partie de ce qui s’y trouve est fait à partir de pétrole et de ses dérivés. On aura beau ne pas avoir de voiture, on est tout aussi dépendants de l’or noire.

Du plastique utilisé pour faire le clavier sur lequel je suis en train de taper, à la vaseline utilisée dans les crèmes à main et maquillage, au chandail en polyester et coton que je porte, le liquide è vaisselle, la toiture du triplex où j’habite, les pneus de mon vélo, la route pavée sur laquelle je fais du vélo, mes patins à roues alignées…TOUT ce qui est fait à partir de plastique ou qui contient des pièces faites à partir de plastique et qu’on utilise au quotidien.

George Bush a dit bien des conneries au cours de ses mandats (et je suis certaine au cours de sa vie en général)…mais lorsqu’il a dit que le monde était ‘addicted to crude oil’ . Il ne savait probablement même pas à quel point il disait vrai.

Nous sommes au début d’une catastrophe sans précédent, qui relèguera Exxon Valdez aux oubliettes…Juste à penser à ces centaines de km de zone marécageuse tellement importante pour tout l’écosystème et de tous les animaux et organismes qui y seront pris au piège…ça me donne envie de pleurer. Mais on ne peut pas faire les innocents et remettre le blâme sur les besoins en carburant seulement.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, sauf que si ce n'étaient les besoins grandissants de fuel pour mettre dans tous les véhicules motorisés, on parviendrait peut-être à faire une exploitation plus normale des nappes de pétrole que maintenant.
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sawman
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Message par sawman »

A quand l Hydrogene pour faire rouler les vehicules? C'est faisable mais l'or noir c'est trop d'argent en jeux . :/
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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

Marée noire
Les responsables devront payer
Canoë
Texte: AP / Allen G. Breed et Seth Borenstein
30/04/2010 16h35 - Mise à jour 02/05/2010 20h24

VENICE, Louisiane - Le président de BP Amérique, Lamar McKay, a défendu dimanche le bilan de son entreprise en matière de sécurité, affirmant qu'«une pièce d'équipement défectueuse» était à l'origine de l'explosion de la plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique.

Barack Obama s'est rendu à Venice, en Louisiane, pour évaluer les mesures engagées afin de lutter contre une marée noire qui pourrait être la pire de l'histoire des États-Unis.

Le président américain a affirmé que la nappe de pétrole, «massive», allait provoquer «peut-être une catastrophe écologique sans précédent». Il a ajouté qu'il pourrait falloir de nombreux jours pour arrêter la fuite. Il a promis de faire tout ce qu'il fallait, aussi longtemps qu'il le faudrait, pour empêcher un désastre.

Il a défendu l'attitude de son administration, affirmant que «depuis le premier jour, nous nous sommes préparés au pire, tout en espérant le meilleur».

Il a aussi promis que son administration exigerait que BP assume tous les coûts de cette catastrophe. «BP est responsable de la fuite. BP payera la facture», a affirmé Barack Obama.

«Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger nos ressources naturelles, compenser ceux qui ont subi des dégâts, reconstruire ce qui a été endommagé et aider cette région à se relancer comme cela a été fait tant de fois avant», a-t-il ajouté.

Il a aussi discuté avec six pêcheurs, leur disant que le défi était de savoir comment «boucher ce trou». Après, a-t-il dit, la protection des estuaires sera la priorité suivante.

Plus tôt sur ABC, Lamar McKay avait assuré que British Petroleum n'avait pas manqué à ses obligations de sécurité. BP fait tout son possible pour boucher le puits qui se trouve à plus d'1,5km de profondeur au large des côtes de Louisiane, a promis Lamar McKay, en disant ignorer quelle quantité de pétrole était rejetée. Selon lui, l'estimation de 5000 barils par jour est incertaine.

Le président de BP Amérique a ajouté qu'un dôme devrait être placé au-dessus du puits d'ici six à huit jours. «Comme vous pouvez l'imaginer, c'est comme faire de la chirurgie à coeur ouvert à 1500 mètres sous l'eau, dans l'obscurité», avec des engins contrôlés à distance, a-t-il expliqué. Steve Rinehart, porte-parole de BP, a affirmé que la société Wild Well Control construisait trois boîtes rectangulaires en béton et en acier qui pourront être placées sur chacune des trois fuites repérées.

En raison notamment du mauvais temps, les équipes envoyées sur place n'ont guère réussi pour l'instant à empêcher la nappe de pétrole de se répandre, soit en la brûlant, soit en la dispersant avec des produits chimiques. La nappe de pétrole fait maintenant à peu près la taille de Porto Rico.

Le gouvernement américain et BP font de plus en plus l'objet de critiques, se voyant reprocher de ne pas en avoir fait assez pour arrêter la catastrophe. Mais la ministre de l'Intérieur Janet Napolitano a répondu sur Fox News Sunday que le gouvernement avait fait le maximum depuis l'explosion de la plate-forme.

Elle a assuré que quand les responsables de BP ont réalisé que le pétrole fuyait davantage que ce qu'ils avaient pensé dans un premier temps, le gouvernement avait coordonné l'utilisation des ressources fédérales et locales avec les moyens déployés par BP.

Le secrétaire de l'Intérieur Ken Salazar a affirmé pour sa part, lors de Meet The Press sur NBC, qu'il pourrait falloir trois mois avant que les secours parviennent à ce qu'il a appelé «l'ultime solution» pour arrêter la fuite, c'est-à-dire creuser un nouveau puits jusqu'à cinq kilomètres de profondeur.

Le pétrole continue de s'échapper du puits à 1.500m de profondeur, au rythme d'environ 757.000 litres par jour. D'ici quelques semaines, cette marée noire pourrait s'avérer plus grave que celle provoquée par le naufrage de l'Exxon Valdez, il y a 21 ans en Alaska.

La nappe de pétrole qui s'échappe de la plate-forme Deepwater Horizon a triplé en moins de deux jours, atteignant désormais environ 10 000 kilomètres carrés, ce qui pourrait signifier que la fuite augmente.

Plusieurs centaines de bateaux ont été déployés pour déposer plusieurs milliers de mètres de boudins gonflables sur l'eau afin de tenter d'arrêter la nappe, l'empêcher d'atteindre les côtes, et limiter la catastrophe écologique, selon les garde-côtes.

La marée noire est due à l'explosion d'origine indéterminée le 20 avril de la plate-forme dans le Golfe du Mexique, à près de 70 km au large de la Louisiane. Sur 126 employés de la plate-forme qui a sombré deux jours après la déflagration, onze sont portés disparus et présumés morts.

Après la Louisiane, l'Alabama, le Mississippi et la Floride pourraient être atteints dans les jours qui viennent. Ces quatre Etats ont décrété l'état d'urgence.

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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

Marée noire
Pas question d'interrompre l'exploration au Canada
Agence QMI
Peter Zimonjic
01/05/2010 08h39


OTTAWA—La marée noire qui envahit les côtes de la Louisiane fait craindre le pire, mais il n’est pas question pour l’heure d’interrompre l’exploration pétrolière et gazière au large des côtes canadiennes.

C’est ce qu’ont confirmé, vendredi, deux organismes réglementaires canadiens, l’Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers et l’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers.

Il y a six installations d’exploration pétrolière et gazière au Canada, trois au large des côtes de Terre-Neuve et trois au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.

Aux États-Unis, la Maison-Blanche a annoncé que l’administration n’autorisera aucun nouveau forage pétrolier tant que la cause de l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon ne sera pas connue. Quelque 5000 barils de pétrole s’échappent en mer tous les jours. Cette annonce survient environ un mois après la levée du moratoire sur l’exploration pétrolière dans plusieurs zones protégées des côtes américaines.

Certains groupes environnementaux ont soulevé le spectre d’une catastrophe écologique semblable au Canada, car les risques liés aux plateformes de forage sont les mêmes partout, a-t-on fait valoir. Le ministre de l’Environnement, Jim Prentice, a toutefois tenté de dissiper ces craintes.

«D’abord, nos politiques de forage au large des côtes sont parmi celles qui sont les plus robustes au monde, a-t-il signalé. Deuxièmement, il n’y a, à l’heure actuelle, aucune autorisation pour creuser des puits exploratoires nulle part dans la mer de Beaufort. Troisièmement, la Commission nationale de l’Énergie est en train de revoir ses politiques sur les puits d’intervention.»

Selon plusieurs experts, cette interdiction de forage aux États-Unis pourrait se prolonger pendant un an car la cause d’un incident semblable, l’explosion de la plateforme Montara, au large des côtes de l’Australie en août l’an dernier, n’a pas encore été élucidée. Quelque 2000 barils de pétrole par jour se sont déversés en mer pendant 10 semaines avant que l’on puisse colmater les brèches.

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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

3 Mai 2010
Permalink 07:36 am, Richard Martineau / Franc-parler, 596 mots

La marée noire

Vingt et un an après le naufrage de l’Exxon Valdez, qui a déversé 42 millions de litres de pétrole dans les eaux de l’Alaska, c’est au tour du golfe du Mexique de boire la tasse.

Selon les experts, l’explosion de la plate-forme de BP, le 20 avril dernier, a déversé six millions de litres de pétrole dans la mer.

Et ça continue, au rythme de 760 000 litres par jour.


UN MILLIARD D’AMPOULES

Cette catastrophe vous décourage ? Vous n’avez encore rien vu.

Selon les démographes, la population mondiale augmentera d’un milliard de personnes d’ici 10 ans.

Vous imaginez la demande énergétique ? Ça va être hallucinant.

Dans Hot, Flat and Crowded, son dernier essai, le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman raconte une histoire qui nous permet de mieux saisir les conséquences de cette explosion démographique.

« Imaginons que nous donnons une ampoule de 60 watts à chacune de ces personnes supplémentaires, dit-il. Et imaginons que ce milliard de personnes utilisent leur ampoule quatre heures par jour.

« Eh bien, pour répondre à cette nouvelle demande énergétique, il faudra construire 20 nouvelles centrales électriques de 500 mégawatts chacune, fonctionnant au charbon !

« Tout ça pour UNE seule ampoule! »


TROP D’AMÉRICAINS

Il y a quelques années, un spécialiste en environnement a inventé un nouveau terme : l’Américom.

Un Américom est une unité de mesure représentant un groupe de 300 millions de personnes qui ont adopté le mode de vie américain.

En 1953, il y avait 2,5 Américoms dans le monde (750 millions de personnes). Aujourd’hui, il y en a neuf.

Deux milliards sept cent millions de personnes qui vivent comme des Américains !

Qui bouffent comme des Américains, consomment comme des Américains et gaspillent comme des Américains !


POMPE, BÉBÉ, POMPE !

Avant, les Chinois et les Indiens mangeaient du riz et se promenaient à vélo. Aujourd’hui, grâce à la mondialisation de l’économie qui a exporté le mode de vie américain aux quatre coins de la planète, ils bouffent de la viande, utilisent des appareils électroménagers et roulent en auto.

Vous imaginez comment ça va être dans 20 ans, quand d’autres pays du Tiers-Monde deviendront eux aussi des puissances économiques ?

Pour subvenir aux besoins énergétiques de tout ce beau monde, on n’aura pas le choix : il faudra pomper du pétrole partout. Dans les parcs nationaux, près des zones habitées, dans la mer…

Vous en voulez, des catastrophes et des déversements ? Vous allez en avoir !


LA COULEUR DE L’ARGENT

Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’on ne peut pas continuer comme ça. À un moment donné, ça va péter.

Je sais que pour la plupart des gens, les écolos sont des rêveurs qui mangent des graines, embrassent les arbres et pleurent dès qu’une auto écrase une grenouille.

Mais le temps est venu de mettre un terme à cette caricature.

Les écolos ne sont pas CONTRE le progrès. Ils sont pour UNE AUTRE FORME de progrès. Plus censé, plus responsable.

Au lieu de perdre notre temps à pomper, pourquoi on n’investit pas dans le développement de nouvelles formes d’énergies ?

Non seulement ça permettrait de sauver la planète, mais ça pourrait être super payant pour les pays qui exporteront ces technologies.

Comme l’a dit le maire de Vancouver :

« Il faut arrêter de penser que le vert est la couleur du sacrifice. C’est la couleur de l’argent ! »

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edna
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par edna »

Je me permet de mettre un lien pour l'émission The Fifth Estate qui a été présentée hier soir au réseau CBC.

Le reportage est en anglais, et pour ceux et celles qui comprennent ne serait-ce que partiellement l'anglais, ca vaut vraiment la peine d'être vu:

http://www.cbc.ca/fifth/2008-2009/the_gospel_of_green/" onclick="window.open(this.href);return false;

Enfin quelqu'un de sérieux qui présente des alternatives intelligentes et éprouvées...et si ca marche en Allemagne, il n'y a pas de raisons que ca ne marche pas ici, on a le même climat, le même ensoleillement, les hivers...
Et c'est preque triste de voir dans ce reportage toute la technologie d'ici qui a été rejetée du revers de la main par nos propres gouvernements et qui a ensuite été rachetée à gros prix par un pays qui a compris dans quelle direction il faut aller. Bravo à nos chercheurs et entrepreneurs qui sont rendus là-bas, c'est juste enrageant de voir à quel point nos gouvernements sont à coté de la track. Après ca, ils se plaingnent qu'on est dans le trou...s'ils savaient investir dans les technologies de l'avenir, on serait facilement les leaders nord-américains en énergie verte.
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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

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Placeress
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Placeress »

C'est pas un sujet drôle, mais la caricature est bonne en maudit..... :lol:
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edna
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par edna »

Golfe du Mexique
Une des 3 fuites colmatée
Mise à jour le mercredi 5 mai 2010 à 11 h 13

La pétrolière BP a annoncé mercredi avoir réussi à colmater la plus petite des trois fuites par lesquelles 800 000 litres de pétrole se déversent chaque jour dans les eaux du golfe du Mexique depuis deux semaines.

Une valve a pu être posée sur la brèche grâce à des appareils robotisés.

La compagnie admet que cette réussite n'endiguera pas le flot de pétrole, qui a des conséquences graves sur la vie aquatique et qui menace les écosystèmes de la Louisiane, du Mississippi, de l'Alabama et de la Floride.

BP croit néanmoins que le colmatage de la fuite lui facilitera la tâche pour les deux autres fuites. Ces brèches sont toutefois plus importantes que l'autre, de sorte que la pétrolière ne pourra pas utiliser la même technique.

La pétrolière continue de miser sur l'installation d'un couvercle de confinement grâce à un énorme caisson qui se trouve à Port-Fourchon, en Louisiane.

BP compte emporter le caisson en mer mercredi et le mettre à l'eau jeudi. Il n'est pas certain que le couvercle puisse être installé avec succès. Le procédé a déjà été utilisé, mais pas pour des fuites se trouvant à une profondeur de 1,5 kilomètre.

Ce dispositif, qui pèse plusieurs dizaines de tonnes, doit acheminer le pétrole dans un tuyau qui le mènerait à la surface, où il serait recueilli dans un réservoir. BP croit que cela pourrait lui permettre de récupérer 85 % du pétrole.

Entre-temps, des centaines de personnes continuent de participer aux opérations visant à déployer des kilomètres de barrages flottants pour protéger les côtes. Ces opérations ont repris au début de la semaine en raison d'un temps plus clément.

La nappe de pétrole, qui s'étend sur 23 000 kilomètres carrés, soit 50 fois la superficie de l'île de Montréal, n'a pas officiellement touché les côtes des États menacés, mais son impact sur la faune marine est indéniable.

L'industrie de la pêche, très importante dans ces États, sera aussi touchée. Les conséquences de la marée noire risquent aussi de se faire sentir jusqu'au Canada.

Selon le Département de la vie sauvage et des pêches de Louisiane, la marée noire menace 445 espèces de poissons, 134 espèces d'oiseaux, 45 mammifères et 32 reptiles ou amphibiens. Les autorités s'inquiètent particulièrement pour le pélican brun et la tortue des mers Kemp'Ridley, une espèce déjà menacée.

Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse



- c'est la plus petite fuite, mais c'est déjà ca. Si ca peut faciliter la tâche pour l'étape suivante...
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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

Golfe du Mexique
De la tourbe québécoise pour éponger le pétrole
Agence QMI
12/05/2010 10h09

MONTRÉAL - La compagnie Premier Tech de Rivière-du-Loup propose d’utiliser de la tourbe du Québec pour nettoyer la nappe de pétrole dans le golfe du Mexique.

Un ingénieur de la compagnie s’est déjà rendu sur place pour analyser la situation et une équipe complète se déplacera sous peu, selon TVA.

Premier Tech veut étendre de la tourbe sur l’eau. La tourbe est reconnue comme étant un excellent absorbant et un procédé technique permettrait de lui faire absorber le pétrole, sans s’imbiber d’eau.

Rappelons que depuis le 22 avril, près de 800 000 litres de pétrole sont déversés quotidiennement dans les eaux du golfe du Mexique à la suite du naufrage de la plateforme pétrolière lié à la compagnie British Petroleum.

http://fr.canoe.ca/infos/environnement/ ... 00947.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par Anya »

Catastrophe écologique
Une solution québécoise à la marée noire?

Mise à jour : 13/05/2010 22h43

Image

Pendant que BP continue d’en arracher dans ses tentatives pour limiter les rejets de pétrole de sa plateforme Deepwater Horizon, TVA Nouvelles a rencontré un chimiste québécois a mis sur point un procédé qui facilite l’extraction de pétrole.

Thomas Gradek a conçu des billes de polymère organique, environ de la même taille qu’un gros raisin. Il y travaille depuis une dizaine d’années.

Le concept de son invention est fort simple. «Un hydrocarbure va s'attacher sur contact sur cette bille-là et va demeurer dessus intact, sans aucun changement chimique quel qu'il soit», explique l’homme.

Pour prouver l’efficacité de son concept, il a fait une démonstration dans un aquarium devant les caméras de TVA Nouvelles. Résultat: toute l’essence versée dans l’eau est absorbée par les billes.

Selon Thomas Gradek, dans un déversement comme celui qui a présentement lieu dans le Sud-Est des États-Unis, les billes pourraient être attachées à d’immenses filets pour récupérer la nappe de pétrole. Et avantage non négligeable: l’essence ainsi récupérée pourrait être utilisée par BP. «On peut aller capturer le pétrole qui se trouve sur la surface de l'eau et ensuite l'extraire des billes et le remettre à BP pour qu'il puisse l'envoyer à la raffinerie», raconte Thomas Gradek.

Il aurait déjà contacté des dirigeants de BP pour leur offrir d’utiliser son expérience, mais pour l’instant, sans réponses.

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/ ... 24311.html" onclick="window.open(this.href);return false;
dolphinartca
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Re: Risque de catastrophe écologique majeure en Louisiane

Message par dolphinartca »

Depuis le début BP dit que c'est environ 5,000 barils de pétrole qui se déversent chaque jour.

Entendu hier sur CNN: Ce serait pas 5,000 mais 70,000 barils qui se déverseraient chaque jour selon un expert..BP aurait mentit pour ne pas alarmer la population!!!
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