Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts

[Nikki]

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(Sherbrooke) Un chauffard aurait causé la mort de quatre personnes, dans deux accidents distincts survenus à quelques minutes d'intervalle.

Le premier accident s'est produit sur la route 165 à Plessisville. Deux personnes, dont un enfant, ont été tués sur le coup dans ce violent accident. Selon la Sûreté du Québec, l'automobiliste conduisait «de façon erratique».

Tout de suite après la collision, ce même automobiliste serait sorti de sa voiture avec son enfant et serait monté dans une autre voiture. S'agit-il d'un vol ou bien connaissait-il le propriétaire de ce véhicule? Il est trop tôt pour le dire.

Quoi qu'il en soit, quelques instants plus tard, le chauffard frappait un autre véhicule dans le village voisin de Saint-Ferdinand et tuait deux autres personnes.


La route 165 est actuellement fermée à la circulation entre Plessisville et Saint-Ferdinand.

Au moins quatre personnes auraient été blessées, dont un enfant d'âge préscolaire

[Nikki]

Ça a pas de maudit bon sens cette histoire!
En plus, il avait son enfant avec lui

[Nikki]

Deux collisions ont fait quatre victimes et quatre blessés, lundi après-midi, sur la route 165 dans la région de Plessisville, au Centre-du-Québec.


Selon la Sûreté du Québec, un appel fait vers 13h50 indique qu'un conducteur conduit dangereusement son véhicule sur la route 165 sud.

Après une première collision survenue à Plessisville, où un homme et un adolescent ont perdu la vie, le conducteur dangereux a réussi à prendre le véhicule de son ex-conjointe qui se trouvait sur les lieux et à quitter l'endroit.

Quatre kilomètres plus loin, il provoque une autre collision où le chauffard et son jeune fils de 4 ans sont morts, à Saint-Ferdinand.


Selon les premiers éléments de l'enquête, le chauffard aurait provoqué délibérément ces collisions. La Sûreté du Québec tente de comprendre ce qui aurait poussé l'individu à agir ainsi

[Nikki]

Ça sent la vengeance envers son ex-conjointe...

C'est terrible cette histoire....

[Cass!]

Au nouvelles de 18h00 ils ont mentionné que ca semblait etre un geste délibéré,moi je pense qu'il a voulu se suicider en emportant sa fille avec lui, y a réussis hen pfff, quel drame ca me fend le coeur, j'étais devant la télé sans respirer, ca me fend le coeur chaque fois que je vois un drame comme ca.

Dans le topic de Cintia Toussain on disait comment un pere peut tuer la mere de son enfant aujourd'hui ca me fait encore plus mal , comment un pere peut tuer son propre enfant???? Je comprendrai jamais ca .

[Galena]

C'est dont ben horrible!

[x-superficial-x]

ayayayyyyy encore une histoire sordide je trouve ca tellement triste, surtout pour l'enfant qui était avec le père, ca a du être horrible pour lui de vivre tout ca.

[Rénatane]

l'enfant a du vivre l'horreur pendant le trajet fatal....

[Acrux]

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[myosotis]

Mais il y a toujours un contexte quand quelqu'un agit de cette façon, l'enfant lui il n'avait pas à payer pour des histoires d'adultes........

Les 2 autres personnes qui sont mortes par sa faute ils n'avaient absolument rien à voir avec son histoire.

[Jadomo]

Le contexte : http://www.facebook.com/profile.php?id= ... ref=search" onclick="window.open(this.href);return false;

Se faire sacrer là par sa blonde c'est une bonne raison pour tuer des innocents, dont son enfant?

[Anya]

Tragédie dans le Centre-du-Québec
Les états d’âme du chauffard sur Facebook
Agence QMI
Hugo Bourgoin
25/05/2010 09h56

PLESSISVILLE - L’homme qui est à l’origine des deux accidents qui ont coûté la vie à quatre personnes hier dans le Centre-du-Québec étalait ses états d’âme sur le populaire site Internet Facebook.

Encore ce matin, on pouvait lire sur la page personnelle de Denis Philippon ce que l’homme a vécu au cours des dernières semaines. Il a notamment changé son état de relation le 27 avril dernier, passant de «fiancé» à «célibataire», ce qui avait alors provoqué de nombreux commentaires de ses «amis».

«Oui, je me suis fait crisser la… pour un autre fois (sic)», écrit-il en réponse à un commentaire. Un peu plus loin, Denis Philippon ajoute: «Je vais être fort comme mes enfants comme toujours. […] Je vais toujours me battre pour mes kids, quand tu fait des kids je pense que ses pour la vie (sic).»

Le fil de discussion laisse voir que plusieurs des «amis» de l’homme lui ont offert leur soutien dans cette affaire.

Le dernier message sur ce sujet de discussion a été écrit par Denis Philippon et dit: «[…] tu peux pas foutre tout en l’air 25 ans, une maison, une famille, un enfant, mais effectivement je vais essayer d’avancer pour les kids même si il me manque une moitié de moi.»

Hier après-midi, Denis Philippon aurait volontairement provoqué deux accidents à quelques minutes d’intervalle sur la route 165 à Plessisville et à Saint-Pierre-Baptiste dans le Centre-du-Québec. Sébastien et Alexandre Fleury, deux frères de 25 et 14 ans des Laurentides, ont perdu la vie dans la première collision.

Le deuxième accident a quant à lui coûté la vie à Philippon lui-même ainsi qu’à son enfant. La Sûreté du Québec a par la suite confirmé avoir trouvé une lettre de suicide à proximité du véhicule du désespéré.

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[Acrux]

[...]



Se faire sacrer là par sa blonde c'est une bonne raison pour tuer des innocents, dont son enfant?

Je suis loin d'être en accord avec toi, ce n'est certainement pas une bonne raison, il y en a d'ailleurs aucune pour mener à un geste pareil.

Le mieux que l'on puisse faire c'est de chercher à comprendre ce qui peut créer ces gestes pour mieux les prévenir, car démoniser une personne à chaque fois ça n'apporte apparement pas trop de succès...

[Lison48]

[...]

Je suis loin d'être en accord avec toi, ce n'est certainement pas une bonne raison, il y en a d'ailleurs aucune pour mener à un geste pareil.

J'ai eu l'impression que Jadomo te posait une question.

[Acrux]

[...]


J'ai eu l'impression que Jadomo te posait une question.

Ah oui

Outre le point d'intérogation ça ressemble pas mal plus à une affirmation qu'à une question, d'autant plus que je suis cité et que je ne vois pas de "est-ce que tu crois/penses que..."

[Skarhet]

Le Mardi 25 mai 2010 | Mise en ligne à 8h47
Le blogue de Patrick Lagacé

Avant le suicide (et les meurtres) sur la 165, le contexte sur Facebook


Denis Philippon est cet homme de Boisbriand qui s’est suicidé sur la route, hier. Après avoir provoqué un accident sur la route 165, non loin de Victoriaville (accident qui a fait deux morts) Philippon a sauté dans le véhicule de son ex (qui le suivait) pour provoquer un autre accident, qui a fait deux autres morts : Philippon et son fils de 4 ans, Thomas. Résumé sur le site du Soleil.

Puisque nous sommes en 2010, le mur de la page Facebook de Philippon lève le voile sur une partie de la détresse qui l’a mené à commettre ce geste fou. Son statut était récemment passé de « fiancé » à « célibataire ». C’est ce changement de statut qui initie une discussion entre Philippon et ses amis, sur le mur, en avril. Le forcené raconte qu’il a été laissé pour un autre homme, que son ex-blonde déménage, « elle retourne à Coleraine ». Mais il a l’intention d’être là pour ses enfants. Deux citations :

merci pour votre soutien et je vais toujours me batre pour mes kids,quand tu fait des kids je pense que ses pour la vie.je crois que j etait seul a penser sa.

que puise faire je l aime alors … et oui je vais être fort pour mes enfants comme toujours.

C’est la marque de cette ère 2.0, non ?

De tout révéler, ou presque, sur sa page Facebook, le média qui documente notre vie, dans ses détails les plus intimes, je veux dire. Ta blonde te laisse. C’est sur ton mur que se déroule la discussion avec tes proches, sur ton mur que l’ex se fait beurrer, sur ton mur que tu évoques les détails d’une séparation. Pas par courriel, à l’écart des regards indiscrets, non : devant tout le monde. Vraiment tout le monde. Philippon n’est pas le seul à avoir largué un peu de pudeur en mettant le pied dans son existence numérique : nous sommes des milliers à avoir accepté ce marché. Des milliers à avoir métabolisé les nouveaux codes du 21e siècle, à trouver tout à fait banal de parler par mur interposé de douleurs tout à fait personnelles ; douleurs dont on parlait à portes fermées, il y a quelques années…

Fut une époque où il fallait attendre le journal du lendemain pour avoir tous ces détails – photos des défunts, citations et explications des proches – alors qu’aujourd’hui, c’est là, en temps réel. Ou presque. Toutes ces infos, tous ces détails, révélés consciemment par le principal protagoniste d’un fait divers sordide.

Ce qui ne change pas, Facebook ou pas, époque ego.com ou pas, c’est la question, terrible et obsédante : pourquoi un gars fait ça ? Je sais bien qu’il y a dans ce drame un recoin d’une noirceur effrayante, quelque chose comme une une blessure d’amour fulgurante et/ou une dépression, qui fait que le gars a perdu la carte. Je peux comprendre que dans ce recoin, on puisse décider d’en finir. Mais je ne comprendrai jamais ce ressort qui te pousse à tuer ce que t’as de plus cher, la chair de ta chair.

[Anya]

Vicky Philippon incrédule
«Mon père était un bon papa»
Mise à jour : 25/05/2010 15h08

La fille aînée du chauffard de Plessisville ne croit pas que son père a voulu s’enlever la vie en provoquant deux accidents de la route. Elle s’est confiée ce midi à TVA Nouvelles.

«J’ai entendu beaucoup de méchantes choses contre mon père qui n’étaient pas vraies», lance d’abord Vicky Philippon, âgée de 16 ans.

«Il était un bon papa… il prenait beaucoup soin de nous… il n’était pas suicidaire», enchaîne-t-elle. «C’est sûr qu'il avait de la peine», ajoute-t-elle, en faisant allusion à la récente séparation de Denis Philippon . «C’est quand même 23 ans de sa vie».

«Tout le monde peut me dire tout ce qu’il veut, mais moi je ne vais jamais croire que mon père s’est enlevé la vie et enlevé la vie à mon frère, parce qu’il nous aimait, nous ses enfants, avant toute chose.»

Denis Philippon avait une autre fille adolescente, en plus du petit garçon tué dans les tragiques événements d’hier.

Il habitait à Boisbriand, au nord de Montréal.

Ses voisins n’ont rien vu venir. L’un d’eux a toutefois été visité par Philippon, samedi dernier. Denis Philippon est venu le voir pour lui demander d’être son témoin et de signer son testament.

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[Anya]

Publié le 26 mai 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h24

Drame de la 165: l'hypothèse d'un acte prémédité renforcée

Jean-François Néron et Samuel Auger
Le Soleil

(Québec) Des proches lèvent le voile sur les circonstances qui ont con­duit Denis Philippon à provoquer deux accidents lundi sur la route 165 entre Plessisville et Saint-Ferdinand, entraînant avec lui dans la mort son fils de quatre ans, et deux frères de Laval de 14 et 25 ans.

Denis Phillipon vivait une grande détresse depuis la fin avril à la suite d'une rupture amoureuse avec sa conjointe. Cette dernière lui aurait annoncé qu'elle souhaitait refaire sa vie avec un autre homme à Coleraine. «Je crois qu'elle [son ex-conjointe] fait une petite dépression», écrivait Denis Philippon sur son babillard Facebook, peu de temps après la rupture. «C'est pour ça qu'elle a fait ça. Je pense! Parce que tu peux pas foutre tout en l'air : 25 ans, une maison, une famille, un enfant.»

Selon Sophie Philippon, cousine de Denis, ce dernier était avant tout un bon père de famille, une personne «réservée et drôle, un vrai boute-en-train». Néanmoins, il accusait mal le choc de la séparation amoureuse.

«N'importe qui qui a vécu une peine d'amour, et je parle pas juste de séparation, mais d'une vraie peine, comprendra sa détresse d'avoir une peine d'amour, qui fait mal à tout le corps autant qu'un infarctus», a-t-elle témoigné au Soleil par un courrier électronique, mardi. «Alors tous peuvent comprendre qu'une détresse intense comme celle qu'il vivait peut faire faire des choses que normalement elle ne ferait jamais», a-t-elle enchaîné.

La cousine du défunt comprend encore mal ce qui a pu le pousser à provoquer deux accidents de la route. «Pourquoi a-t-il décidé d'emmener son fils avec lui? Eh bien je vais vous répondre par une question: pourquoi lui a-t-elle laissé la garde [de son fils], et entre guillemets, [pourquoi l'a-t-elle] abandonné?» Denis Philippon avait la garde unique de son fils Thomas depuis la rupture.

Testament et assurance-vie

À Boisbriand, lieu de résidence de l'homme de 39 ans, des connaissances de Denis Philippon ont renforcé l'hypothèse d'un suicide prémédité. Selon LCN, un des voisins de la victime aurait ainsi agit comme témoin lors de la signature de son testament, et ce, deux jours avant le drame. M. Philippon aurait également contacté une amie il y a quelques jours afin de modifier le nom des bénéficiaires de son assurance-vie.

La Sûreté du Québec a précisé mardi les détails entourant les accidents mortels de lundi. Denis Philippon, de Boisbriand, sortait d'une rencontre avec son ex-conjointe. Il lui avait donné rendez-vous à Plessisville. À la fin de la rencontre, ils ont pris le volant de leur véhicule respectif et se sont tous deux engagés sur la route 165 en direction sud.

Contrairement à ce que certains avançaient à ce jour, la dame, qui habite Coleraine, ne poursuivait pas son ex-mari, qui était alors accompagné de son enfant, Thomas, quatre ans. «Ils circulaient sur la même route. Pour l'instant, il n'est pas question de poursuite», indique Éloïse Cossette, porte-parole de la SQ à Trois-Rivières, qui ne pouvait dire si la rencontre s'était terminée par une dispute ou non.

«L'enquête va nous permettre de remonter dans les heures et les jours précédents pour connaître l'emploi du temps de M. Philippon, son état d'esprit et son état de santé. Une analyse toxicologique a été demandée, tout comme une inspection mécanique de son véhicule», ajoute la policière.

Ex-conjointe sur les lieux

On comprend maintenant mieux pourquoi l'ex-conjointe du forcené se trouvait sur les lieux du premier impact près de Plessisville, qui a coûté la vie à deux frères de Laval, Alexandre et Sébastien Fleury, 14 et 25 ans. Ces derniers se trouvaient à bord d'un véhicule de promenade en compagnie de deux jeunes filles lorsque Denis Philippon a provoqué la collision. Celles-ci ont subi des blessures.

L'ex-conjointe a donc immobilisé son véhicule, une camionnette, sur les lieux de l'accident. Denis Philippon est alors sorti de sa minifourgonnette avec Thomas. Et c'est là qu'il a pris la voiture de la dame par la force. «Il y a eu une bousculade et des voies de fait commis pour qu'il prenne place à bord avec son fils. Il l'aurait poussée pour s'emparer du véhicule», confirme Mme Cossette, précisant ainsi des informations qui avaient déjà filtré lundi soir.

Dix minutes plus tard, quatre kilomètres plus loin, Denis Philippon percutait une autre camionnette près de Saint-Ferdinand. Les deux personnes à bord ont subi des blessures. Cette fois, le chauffard et son fils succombaient sous la force de l'impact.

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[Nikki]

Publié le 26 mai 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h24

Drame de la 165: l'hypothèse d'un acte prémédité renforcée

Jean-François Néron et Samuel Auger
Le Soleil

(Québec) Des proches lèvent le voile sur les circonstances qui ont con­duit Denis Philippon à provoquer deux accidents lundi sur la route 165 entre Plessisville et Saint-Ferdinand, entraînant avec lui dans la mort son fils de quatre ans, et deux frères de Laval de 14 et 25 ans.

Denis Phillipon vivait une grande détresse depuis la fin avril à la suite d'une rupture amoureuse avec sa conjointe. Cette dernière lui aurait annoncé qu'elle souhaitait refaire sa vie avec un autre homme à Coleraine. «Je crois qu'elle [son ex-conjointe] fait une petite dépression», écrivait Denis Philippon sur son babillard Facebook, peu de temps après la rupture. «C'est pour ça qu'elle a fait ça. Je pense! Parce que tu peux pas foutre tout en l'air : 25 ans, une maison, une famille, un enfant.»

Selon Sophie Philippon, cousine de Denis, ce dernier était avant tout un bon père de famille, une personne «réservée et drôle, un vrai boute-en-train». Néanmoins, il accusait mal le choc de la séparation amoureuse.

«N'importe qui qui a vécu une peine d'amour, et je parle pas juste de séparation, mais d'une vraie peine, comprendra sa détresse d'avoir une peine d'amour, qui fait mal à tout le corps autant qu'un infarctus», a-t-elle témoigné au Soleil par un courrier électronique, mardi. «Alors tous peuvent comprendre qu'une détresse intense comme celle qu'il vivait peut faire faire des choses que normalement elle ne ferait jamais», a-t-elle enchaîné.

La cousine du défunt comprend encore mal ce qui a pu le pousser à provoquer deux accidents de la route. «Pourquoi a-t-il décidé d'emmener son fils avec lui? Eh bien je vais vous répondre par une question: pourquoi lui a-t-elle laissé la garde [de son fils], et entre guillemets, [pourquoi l'a-t-elle] abandonné?» Denis Philippon avait la garde unique de son fils Thomas depuis la rupture.

Testament et assurance-vie

À Boisbriand, lieu de résidence de l'homme de 39 ans, des connaissances de Denis Philippon ont renforcé l'hypothèse d'un suicide prémédité. Selon LCN, un des voisins de la victime aurait ainsi agit comme témoin lors de la signature de son testament, et ce, deux jours avant le drame. M. Philippon aurait également contacté une amie il y a quelques jours afin de modifier le nom des bénéficiaires de son assurance-vie.

La Sûreté du Québec a précisé mardi les détails entourant les accidents mortels de lundi. Denis Philippon, de Boisbriand, sortait d'une rencontre avec son ex-conjointe. Il lui avait donné rendez-vous à Plessisville. À la fin de la rencontre, ils ont pris le volant de leur véhicule respectif et se sont tous deux engagés sur la route 165 en direction sud.

Contrairement à ce que certains avançaient à ce jour, la dame, qui habite Coleraine, ne poursuivait pas son ex-mari, qui était alors accompagné de son enfant, Thomas, quatre ans. «Ils circulaient sur la même route. Pour l'instant, il n'est pas question de poursuite», indique Éloïse Cossette, porte-parole de la SQ à Trois-Rivières, qui ne pouvait dire si la rencontre s'était terminée par une dispute ou non.

«L'enquête va nous permettre de remonter dans les heures et les jours précédents pour connaître l'emploi du temps de M. Philippon, son état d'esprit et son état de santé. Une analyse toxicologique a été demandée, tout comme une inspection mécanique de son véhicule», ajoute la policière.

Ex-conjointe sur les lieux

On comprend maintenant mieux pourquoi l'ex-conjointe du forcené se trouvait sur les lieux du premier impact près de Plessisville, qui a coûté la vie à deux frères de Laval, Alexandre et Sébastien Fleury, 14 et 25 ans. Ces derniers se trouvaient à bord d'un véhicule de promenade en compagnie de deux jeunes filles lorsque Denis Philippon a provoqué la collision. Celles-ci ont subi des blessures.

L'ex-conjointe a donc immobilisé son véhicule, une camionnette, sur les lieux de l'accident. Denis Philippon est alors sorti de sa minifourgonnette avec Thomas. Et c'est là qu'il a pris la voiture de la dame par la force. «Il y a eu une bousculade et des voies de fait commis pour qu'il prenne place à bord avec son fils. Il l'aurait poussée pour s'emparer du véhicule», confirme Mme Cossette, précisant ainsi des informations qui avaient déjà filtré lundi soir.

Dix minutes plus tard, quatre kilomètres plus loin, Denis Philippon percutait une autre camionnette près de Saint-Ferdinand. Les deux personnes à bord ont subi des blessures. Cette fois, le chauffard et son fils succombaient sous la force de l'impact.

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C'est moi ou c'est carrément indécent de dire une chose pareille?... Elle dit que c'était un super bon père, mais la conjointe n'aurait pas du lui laisser la garde?...
S'cusez, mais je trouve ça incroyable... Un peu de sympathie pour la mère, me semble que ça aurait peut-être mieux passé...

[Pantera72]

[...]


C'est moi ou c'est carrément indécent de dire une chose pareille?... Elle dit que c'était un super bon père, mais la conjointe n'aurait pas du lui laisser la garde?...
S'cusez, mais je trouve ça incroyable... Un peu de sympathie pour la mère, me semble que ça aurait peut-être mieux passé...

je me fiche de ce que son ex a fait, pourquoi et comment, s'il voulait se tuer, qu'il le fasse pour lui-même mais qu'il n'amène pas son fils et deux autres innocents avec lui. Que sa cousine essaie de le justifier, je trouve ça vraiment dégueu... Il n'y a pas d'excuses ou de raison qui tiennent dans mon univers. Je comprends la détresse, je l'ai connue mais rien n'aurait pu m'amener à faire payer mon mal de vivre à des innocents.