Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
En cherchant sur le Net j'ai trouvée ceci
Homicide suicidaire sur la route
Dossier: Homicide suicidaire
Imprimer
Au Québec, Canada, Denis Philippon de Boisbriand a provoqué deux accidents le lundi 24 mai sur la route 165 entre Plessisville et Saint-Ferdinand, entraînant avec lui dans la mort Thomas, son fils de quatre ans dont il avait la garde unique, et deux frères de Laval, Alexandre et Sébastien Fleury, respectivement 14 et 25 ans. Ces derniers se trouvaient à bord d'un véhicule de promenade en compagnie de deux jeunes filles qui ont subi des blessures.
Texte
D'après les informations reçues des médias*, cet accident d'une rare violence aurait été un acte volontaire. Un des voisins de Denis Philippon aurait agi comme témoin lors de la signature de son testament deux jours avant le drame. M. Philippon aurait également contacté une amie il y a quelques jours afin de modifier le nom des bénéficiaires de son assurance-vie. Il aurait écrit une lettre à chacune de ses deux filles.
Denis Phillipon vivait une grande détresse depuis la fin avril 2010 à la suite d'une rupture amoureuse avec sa conjointe qui lui avait annoncé qu'elle souhaitait refaire sa vie avec un autre homme à Coleraine. Juste avant l'accident, il sortait d'une rencontre avec son ex-conjointe à qui il avait donné rendez-vous à Plessisville. À la fin de la rencontre, ils ont pris le volant de leur véhicule respectif et se sont tous deux engagés sur la route 165 en direction sud.
Il semble justifié d'interpréter cet acte en tant que manifestation d'une extrême détresse. L'homme ne disposait pas de ressources, intérieures et extérieures, pour faire face à la séparation et à l'effondrement de sa famille*. Sa fille Vicky, âgée de 16 ans, a de son père une image favorable: «Il était un bon papa… il prenait beaucoup soin de nous… il n’était pas suicidaire ... C’est sûr qu'il avait de la peine ...C’est quand même 23 ans de sa vie».
La violence du geste à multiples effets néfastes peut être interprétée comme la résultante d'une souffrance devenue intolérable à la suite d'un deuil* insupportable. Par une tendance à l'identification, l'auteur du drame ne voulait pas que son très jeune fils souffrira comme lui. Cependant, cette violence - suicidaire et homicidaire causant la mort de quatre personnes - peut révéler aussi la présence d'un sentiment de colère intense et de vengeance (amour-haine) à l'égard de son ex-conjointe.
Cette mort volontaire s'impose à la collectivité, étonnée et choquée, comme un geste complexe où s'entremêlent de multiples enjeux d'ordre familial, social et psychologique ayant pour aboutissement une violence meurtrière, incontrôlée et incontrôlable. Nous sommes ici en face de ce qu'on appelle «Male mort»: une mort non naturelle qui choque par sa soudaineté, sa brutalité et son imprévisibilité. (P. Charlier, Male mort. Morts violentes dans l'Antiquité, Fayard, 2009, p. 11)
Ce type de suicide homicidaire sur la route n'est pas un cas isolé. Plusieurs investigations policières sur des accidents de la route parviennent à la constatation de la présence de mobiles suicidaires ou homicidaires. Ainsi, le 26 mai 2005, cinq personnes périssent dans un accident sur la route 55 à Saint-Nicéphore dans le comté de Drummond. (Québec) À la suite de son investigation, le coroner Gilles Campeau conclut que l'un des deux conducteurs avait délibérément percuté le véhicule qui venait en sens inverse, tuant ses deux occupants. Dans l'automobile du responsable, trois des quatre personnes qui s'y trouvaient ont péri, membres de la même famille. Dans son rapport, le coroner indique des problèmes conjugaux qui ont mené l'homme à poser ce geste suicidaire devenu triple homicide.
Homicide suicidaire sur la route
Dossier: Homicide suicidaire
Imprimer
Au Québec, Canada, Denis Philippon de Boisbriand a provoqué deux accidents le lundi 24 mai sur la route 165 entre Plessisville et Saint-Ferdinand, entraînant avec lui dans la mort Thomas, son fils de quatre ans dont il avait la garde unique, et deux frères de Laval, Alexandre et Sébastien Fleury, respectivement 14 et 25 ans. Ces derniers se trouvaient à bord d'un véhicule de promenade en compagnie de deux jeunes filles qui ont subi des blessures.
Texte
D'après les informations reçues des médias*, cet accident d'une rare violence aurait été un acte volontaire. Un des voisins de Denis Philippon aurait agi comme témoin lors de la signature de son testament deux jours avant le drame. M. Philippon aurait également contacté une amie il y a quelques jours afin de modifier le nom des bénéficiaires de son assurance-vie. Il aurait écrit une lettre à chacune de ses deux filles.
Denis Phillipon vivait une grande détresse depuis la fin avril 2010 à la suite d'une rupture amoureuse avec sa conjointe qui lui avait annoncé qu'elle souhaitait refaire sa vie avec un autre homme à Coleraine. Juste avant l'accident, il sortait d'une rencontre avec son ex-conjointe à qui il avait donné rendez-vous à Plessisville. À la fin de la rencontre, ils ont pris le volant de leur véhicule respectif et se sont tous deux engagés sur la route 165 en direction sud.
Il semble justifié d'interpréter cet acte en tant que manifestation d'une extrême détresse. L'homme ne disposait pas de ressources, intérieures et extérieures, pour faire face à la séparation et à l'effondrement de sa famille*. Sa fille Vicky, âgée de 16 ans, a de son père une image favorable: «Il était un bon papa… il prenait beaucoup soin de nous… il n’était pas suicidaire ... C’est sûr qu'il avait de la peine ...C’est quand même 23 ans de sa vie».
La violence du geste à multiples effets néfastes peut être interprétée comme la résultante d'une souffrance devenue intolérable à la suite d'un deuil* insupportable. Par une tendance à l'identification, l'auteur du drame ne voulait pas que son très jeune fils souffrira comme lui. Cependant, cette violence - suicidaire et homicidaire causant la mort de quatre personnes - peut révéler aussi la présence d'un sentiment de colère intense et de vengeance (amour-haine) à l'égard de son ex-conjointe.
Cette mort volontaire s'impose à la collectivité, étonnée et choquée, comme un geste complexe où s'entremêlent de multiples enjeux d'ordre familial, social et psychologique ayant pour aboutissement une violence meurtrière, incontrôlée et incontrôlable. Nous sommes ici en face de ce qu'on appelle «Male mort»: une mort non naturelle qui choque par sa soudaineté, sa brutalité et son imprévisibilité. (P. Charlier, Male mort. Morts violentes dans l'Antiquité, Fayard, 2009, p. 11)
Ce type de suicide homicidaire sur la route n'est pas un cas isolé. Plusieurs investigations policières sur des accidents de la route parviennent à la constatation de la présence de mobiles suicidaires ou homicidaires. Ainsi, le 26 mai 2005, cinq personnes périssent dans un accident sur la route 55 à Saint-Nicéphore dans le comté de Drummond. (Québec) À la suite de son investigation, le coroner Gilles Campeau conclut que l'un des deux conducteurs avait délibérément percuté le véhicule qui venait en sens inverse, tuant ses deux occupants. Dans l'automobile du responsable, trois des quatre personnes qui s'y trouvaient ont péri, membres de la même famille. Dans son rapport, le coroner indique des problèmes conjugaux qui ont mené l'homme à poser ce geste suicidaire devenu triple homicide.
Dernière modification par Miquette le jeu. mai 27, 2010 10:41 pm, modifié 1 fois.
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Jean-François Néron
Le Soleil
(Québec) La violence du geste posé par Denis Philippon laisse croire à un événement isolé. Pourtant, il arrive plus souvent qu'on le croit que des personnes, généralement des hommes, utilisent leur automobile pour s'enlever la vie au risque de prendre celle d'innocentes victimes.
Le 26 mai 2005, cinq personnes périssent dans un accident sur la route 55 à Saint-Nicéphore dans le comté de Drummond. À la suite de son investigation, le coroner Gilles Campeau conclut que l'un des deux conducteurs avait délibérément percuté le véhicule qui venait en sens inverse, tuant ses deux occupants. Dans l'automobile du fautif, trois des quatre personnes qui s'y trouvaient ont péri, toutes membres de la même famille. Dans son rapport, le coroner parle des problèmes conjugaux qui ont mené l'homme à poser ce geste suicidaire devenu triple homicide.
Ce n'est qu'un exemple parmi plusieurs, jamais médiatisés, qui finissent dans les statistiques du Bureau du Coroner. «On n'en parle pas toujours, mais ça arrive que des gens entraînent avec eux d'autres personnes dans la mort», confie la coroner Andrée Kronstrom.
Les coroners ont pour mission de protéger la vie humaine. Leurs rapports sont généralement accompagnés de recommandations en ce sens. Dans le cas de suicides, ce n'est pas toujours possible d'en émettre. Et lorsqu'il y en a, elles visent généralement à mieux détecter les signes avant-coureurs d'un suicide.
C'est d'ailleurs ce qu'avait fait Mme Kronstrom à la suite du décès d'un homme de 57 ans qui avait foncé dans un bloc de béton sur la rue D'Estimauville le 23 juillet 2008. Heureusement, aucune autre personne n'avait été impliquée.
Sujet tabou
«Ce qui m'a toujours interpellé, c'est que les gens [suicidaires] ne sont pas toujours pris au sérieux. L'entourage savait que la personne ne filait pas bien, mais pas au point de commettre un suicide. Parfois, les proches sont moins habiles pour détecter les signaux envoyés. C'est un sujet encore souvent tabou. Il faut parler du suicide, intensifier les messages de prévention pour que les gens soient éveillés aux signes précurseurs.»
À ce sujet, le Centre de prévention du suicide de Québec (CPS) mettra en branle à l'automne une campagne de sensibilisation majeure pour que la population puisse mieux détecter les signaux envoyés par les personnes aux idées suicidaires.
À savoir comment quelqu'un peut entraîner d'autres personnes dans la mort, la directrice du CPS-Québec, Sylvie Nadeau, rappelle le jugement défaillant des personnes dans cet état d'esprit.
«La personne a les facultés affaiblies, un peu comme si elle avait pris de la boisson. Elle souffre et a l'impression que les autres souffrent aussi. Il [M. Philippon] a probablement voulu éviter à son fils les mêmes souffrances. La personne ne fait pas un choix en se suicidant. En fait, elle n'est pas capable de faire un choix. Évidemment, ça n'excuse pas le geste, c'est inacceptable», explique la directrice.
Le Soleil
(Québec) La violence du geste posé par Denis Philippon laisse croire à un événement isolé. Pourtant, il arrive plus souvent qu'on le croit que des personnes, généralement des hommes, utilisent leur automobile pour s'enlever la vie au risque de prendre celle d'innocentes victimes.
Le 26 mai 2005, cinq personnes périssent dans un accident sur la route 55 à Saint-Nicéphore dans le comté de Drummond. À la suite de son investigation, le coroner Gilles Campeau conclut que l'un des deux conducteurs avait délibérément percuté le véhicule qui venait en sens inverse, tuant ses deux occupants. Dans l'automobile du fautif, trois des quatre personnes qui s'y trouvaient ont péri, toutes membres de la même famille. Dans son rapport, le coroner parle des problèmes conjugaux qui ont mené l'homme à poser ce geste suicidaire devenu triple homicide.
Ce n'est qu'un exemple parmi plusieurs, jamais médiatisés, qui finissent dans les statistiques du Bureau du Coroner. «On n'en parle pas toujours, mais ça arrive que des gens entraînent avec eux d'autres personnes dans la mort», confie la coroner Andrée Kronstrom.
Les coroners ont pour mission de protéger la vie humaine. Leurs rapports sont généralement accompagnés de recommandations en ce sens. Dans le cas de suicides, ce n'est pas toujours possible d'en émettre. Et lorsqu'il y en a, elles visent généralement à mieux détecter les signes avant-coureurs d'un suicide.
C'est d'ailleurs ce qu'avait fait Mme Kronstrom à la suite du décès d'un homme de 57 ans qui avait foncé dans un bloc de béton sur la rue D'Estimauville le 23 juillet 2008. Heureusement, aucune autre personne n'avait été impliquée.
Sujet tabou
«Ce qui m'a toujours interpellé, c'est que les gens [suicidaires] ne sont pas toujours pris au sérieux. L'entourage savait que la personne ne filait pas bien, mais pas au point de commettre un suicide. Parfois, les proches sont moins habiles pour détecter les signaux envoyés. C'est un sujet encore souvent tabou. Il faut parler du suicide, intensifier les messages de prévention pour que les gens soient éveillés aux signes précurseurs.»
À ce sujet, le Centre de prévention du suicide de Québec (CPS) mettra en branle à l'automne une campagne de sensibilisation majeure pour que la population puisse mieux détecter les signaux envoyés par les personnes aux idées suicidaires.
À savoir comment quelqu'un peut entraîner d'autres personnes dans la mort, la directrice du CPS-Québec, Sylvie Nadeau, rappelle le jugement défaillant des personnes dans cet état d'esprit.
«La personne a les facultés affaiblies, un peu comme si elle avait pris de la boisson. Elle souffre et a l'impression que les autres souffrent aussi. Il [M. Philippon] a probablement voulu éviter à son fils les mêmes souffrances. La personne ne fait pas un choix en se suicidant. En fait, elle n'est pas capable de faire un choix. Évidemment, ça n'excuse pas le geste, c'est inacceptable», explique la directrice.
- misscool45
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 7647
- Inscription : sam. janv. 24, 2009 10:19 am
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Malike a écrit : [...]
Mais on s'entend que ca ne fait que quelques jours quand même, le deuil il n'est même pas commencé tant ils sont dans le tourbillon des évènements. Tk c'est très particulier, perso je serais très choquée que ma mère prenne quasi le parti du meurtrier de mon enfant de cette manière.

Ne m'envoyer pas de ME s.v.p je ne les recois pas
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Soleil47 a écrit : [...]
Ils se sont laissé fin avril, je crois, mais peut-être que cela faisait un bout de temps qu'ils ne s'entendaient plus, il a dit sur le Facebook qu'elle en avait rencontré 1 autre, alors, peut-être que cela faisait longtemps qu'il ne vivait pas bien avec la situation, je le sais pas, je dis cela de même.
Eux, le voient comme ayant été une très bonne personne, un bon père de famille aimant ses enfants, mais là, il avait du mal à accepter la défaite, il avait du mal à accepter la rupture, mais cela ne l'empêche pas d'avoir été une très bonne personne avant cela.
Je le sais bien au fond de moi que c'est un meurtrier et je ne l'excuserai jamais d'avoir posé de tels gestes, cela n'a aucun sens, mais quand il arrive des évènements comme un divorce où c'est toi qui se fait laisser pour un autre, oui, tu peux disjoncter assez vite. Il est prouvé également que les hommes qui se font laisser par leur femme ont beaucoup plus de misère avec cela, et bien souvent, malheureusement, ils ne consultent pas.
D'ailleurs, en y repensant, c'est peut-être mieux de même qu'ils disent publiquement que c'était un bon gars, un bon père, ils sont certains que la presse médiatique leur foutra la paix, si non, tu t'embarques dans une vendetta à n'en plus finir. Et ce serait à qui sortirait le ''meilleur scoop'' sur la vie privée de ces gens.
Il faut peut etre pas oublier aussi que ce monsieur a deux autres filles adolescentes encore vivantes qui voyaient le proces de leur pere fait par des inconnus a la television et dans les journaux....
Si effectivement il était un bon père de famille, je comprends la famille de vouloir rectifier le tir pour ses deux autres enfants qui doivent subir quotidiennement tout cette pression médiatique.
Je pense qu'on peut etre une bonne personne qui dans une détresse et souffrance extreme pose un geste irrationnel . Je vois pas en quoi ca nous regarde nous des inconnus de savoir si c'était de la souffrance ou de la vengeance ?
Il me semble que le role des journalistes seraient bien plus de rappeller que cette souffrance masculine existe, et qu'il y a encore trop de tabous pour l'homme de l'exprimer et de chercher de l'aide et qu'il arrive trop souvent malheureusement des gestes tragiques qui entrainent la vie de gens innoncents.
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Ils sont logiques en fonction de leur propre perception!! Qui est loin de ressembler à monsieur et madame tout le monde!Miquette a écrit : [...]
C'est ce que je crois de ce que j'ai surligné, mais je crois que tout ce qui c'est déroulé à été une suite d'impulsivité, puis amené son fils avec lui c'est comme si il se disait qu'il ne pouvait pas partir sans lui et qu'elle ne l'aurait pas non plus, puis souvent c'est une vengeance contre la mère. Les gens qui vivent une aussi grande détresse ne peuvent plus être logique
Je sais pas si ce geste précis a été impulsif... cependant, je doute fort que l'état d'esprit suicidaire de Monsieur soit apparu à la dernière seconde. Il avait certainement déjà prévu de mettre fin à ses jours et je suis convaincu que c'était clair dans sa tête qu'il amènerait avec lui dans la mort son fils. Peut-être que le moyen (accident de voiture) lui est apparu comme une illumination à la dernière seconde... on le saura possiblement jamais. Par contre, je soupçonne fortement qu'il avait prévu un événement flambloyant et grandiose. Il voulait ''puncher'' un peu comme marquer les mémoires, ne pas être oublié. C'est ma théorie bien personnelle remarquez!!!
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
lucide a écrit : [...]
Il faut peut etre pas oublier aussi que ce monsieur a deux autres filles adolescentes encore vivantes qui voyaient le proces de leur pere fait par des inconnus a la television et dans les journaux....
Si effectivement il était un bon père de famille, je comprends la famille de vouloir rectifier le tir pour ses deux autres enfants qui doivent subir quotidiennement tout cette pression médiatique.
Je pense qu'on peut etre une bonne personne qui dans une détresse et souffrance extreme pose un geste irrationnel . Je vois pas en quoi ca nous regarde nous des inconnus de savoir si c'était de la souffrance ou de la vengeance ?
Il me semble que le role des journalistes seraient bien plus de rappeller que cette souffrance masculine existe, et qu'il y a encore trop de tabous pour l'homme de l'exprimer et de chercher de l'aide et qu'il arrive trop souvent malheureusement des gestes tragiques qui entrainent la vie de gens innoncents.

Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
amener son fils dans la mort avec lui j'appelle ca de l'egoisme pur et simpleMiquette a écrit : [...]
C'est ce que je crois de ce que j'ai surligné, mais je crois que tout ce qui c'est déroulé à été une suite d'impulsivité, puis amené son fils avec lui c'est comme si il se disait qu'il ne pouvait pas partir sans lui et qu'elle ne l'aurait pas non plus, puis souvent c'est une vengeance contre la mère. Les gens qui vivent une aussi grande détresse ne peuvent plus être logique
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
lucide a écrit : [...]
Il faut peut etre pas oublier aussi que ce monsieur a deux autres filles adolescentes encore vivantes qui voyaient le proces de leur pere fait par des inconnus a la television et dans les journaux....
Si effectivement il était un bon père de famille, je comprends la famille de vouloir rectifier le tir pour ses deux autres enfants qui doivent subir quotidiennement tout cette pression médiatique.
Je pense qu'on peut etre une bonne personne qui dans une détresse et souffrance extreme pose un geste irrationnel . Je vois pas en quoi ca nous regarde nous des inconnus de savoir si c'était de la souffrance ou de la vengeance ?
Il me semble que le role des journalistes seraient bien plus de rappeller que cette souffrance masculine existe, et qu'il y a encore trop de tabous pour l'homme de l'exprimer et de chercher de l'aide et qu'il arrive trop souvent malheureusement des gestes tragiques qui entrainent la vie de gens innoncents.

Because they don't have a voice, you'll never stop hearing mine.
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
Cass! a écrit : Moi j,aimerais bien savoir pour quel raison sa femme l'a quitté? J'ai connu des hommes mois qui avait l'air tout ce qui a de plus parfait devant le monde mais que des la porte fermé il faisait vivre l'enfer a leur femme sans que personne ne le sache jamais.
Ce n'est peut etre pas ca qui est arrivé mais ca me gosse moi aussi qu'on entende de partout c'était un bon gars c'était un bon gars, y a dérapé vite en maudit pour que du jour au lendemain il fasse une connerie semblable?
Peut-on vraiment en venir a poser un pareil geste comme ca du jour au lendemain???

Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
J'espères que les journalistes n'iront pas fouiller jusque là quand même. On a pas à savoir leurs vies conjuguales et cie.Cass! a écrit : Moi j,aimerais bien savoir pour quel raison sa femme l'a quitté? J'ai connu des hommes mois qui avait l'air tout ce qui a de plus parfait devant le monde mais que des la porte fermé il faisait vivre l'enfer a leur femme sans que personne ne le sache jamais.
Ce n'est peut etre pas ca qui est arrivé mais ca me gosse moi aussi qu'on entende de partout c'était un bon gars c'était un bon gars, y a dérapé vite en maudit pour que du jour au lendemain il fasse une connerie semblable?
Peut-on vraiment en venir a poser un pareil geste comme ca du jour au lendemain???
Un peu de respect pour ces filles et sa famille et qu'ils puissent vivre leurs deuils et se remettre de ce drame qui sera lourd à porter pendant toutes leurs vies soit étalés partout!
On ne peux pas juger sur l'état mental d'une personne. On devrait essayer plutôt d'essayer de comprendre la détresse pofonde car peut-être un jour un membre de notre famille peut en souffrir
Re: Un chauffard tue 4 personnes dans deux accidents distincts
J'espères que les journalistes n'iront pas fouiller jusque là quand même. On a pas à savoir leurs vies conjuguales et cie.
Un peu de respect pour ces filles et sa famille et qu'ils puissent vivre leurs deuils et se remettre de ce drame qui sera lourd à porter pendant toutes leurs vies soit étalés partout!
On ne peux pas juger sur l'état mental d'une personne. On devrait plutôt essayer de comprendre la détresse pofonde car peut-être un jour un membre de notre famille peut en souffrir
Un peu de respect pour ces filles et sa famille et qu'ils puissent vivre leurs deuils et se remettre de ce drame qui sera lourd à porter pendant toutes leurs vies soit étalés partout!
On ne peux pas juger sur l'état mental d'une personne. On devrait plutôt essayer de comprendre la détresse pofonde car peut-être un jour un membre de notre famille peut en souffrir
Dernière modification par Miquette le ven. mai 28, 2010 9:08 pm, modifié 1 fois.