Carmelle a écrit : [...]
Dans ce temps là l'avortement n'était pas légal, faut pas oublier donc je comparerais pas son cas avec ce que l'on vit aujourd'hui car on (les femmes) a le choix
C'est vrai Carmelle, les femmes ont le choix.
Mais sérieusement, quand on dit que l’avortement est un choix, je me pose la question suivante :
C’est un choix entre quoi . . . et . . . quoi d’autre au juste?
Parce qu’on aura beau utiliser un vocabulaire feutré comme « interruption de grossesse » pour dédramatiser, il reste que c’est une interruption de vie. Les deux sont liés.
Il ne doit pas exister rien de plus difficile et souffrant que de devoir prendre cette décision. Personne ne peut avoir envie de vivre ca. Ca doit vraiment être déchirant de devoir choisir d’interrompre volontairement la vie ou non?
Je suis incapable de percevoir l’avortement comme un choix. C’est un échec.
L’échec n’est pas un choix mais une conséquence.
Quand une grossesse est qualifiée de non désirés, c’est qu’il y a eu un échec dans la démarche non?
Absence ou défaillance des contraceptifs?
Mauvais choix de contraceptif?
Peu importe, c’est un échec de planification quand même.
C’est risqué de se lancer dans le sexe sans s’y préparer.
Aurait-on oublié que la contraception n’est pas toujours efficace?
Dans un monde idéal, la vie sexuelle devrait se préparer avec discernement.
Le choix d’une femme devrait se situer dans la planification.
Décider si elle veut des enfants ou non, avec qui elle veut en faire et avec qui elle ne veut pas en faire. Se serait aussi de décider dans quelles conditions elle aimerait avoir des enfants.
Ensuite, elle pourrait faire des choix et enligner sa consommation de sexe selon les critères qu’elle aura choisi. Elle pourrait aussi choisir les méthodes de contraception selon leur efficacité et leurs risques.
De nos jours, on ne peut quand même pas penser que le sexe n’est qu’une facon saine et sans conséquence de se donner du plaisir et oublier les risques.
Dans ce monde idéal, le taux d'avortement serait presque inexistant et on ne discuterait même plus des pour et des contres et des peut-être.
