Qu'il y ait eu un manque flagrant de jugement, je crois que nous en convenons tous, du moins je n'ai pas de misère avec ça. Mais pour autant la justice aussi a manqué de jugement. Qu'est-ce que ça change à la situation que tu accuses la jeune fille hier soir ou la semaine prochaine? Autant on me demande de penser à la victime, autant je me demande pourquoi ne pas penser aussi à l'accusée. Est-ce incompatible? Il faut admettre que nous sommes en présence d'un drame humain et que la jeune fille mérite une certaine « considération » pour lui permettre de vivre son drame, non?Grain de sel a écrit : [...]
Non, je ne trouve pas normal que des familles veulent adopter ces chiens, mais ça ne m'amène pas à penser que la justice a été fautive pour autant.
Pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'on essait par tout les moyens de minimiser la culpabilité de la jeune fille dans ce drame. Est-ce si difficile de dire qu'il y a eu manque fragrant de jugement dans son comportement.
On peut parfaitement trouver qu'elle paie chèrement son manque de jugement, avoir de l'empathie, souhaiter qu'elle s'en sorte sans trop de séquelles sans pour autant minimiser sa responsabilité.
La semaine prochaine, on aura amplement le temps de lui faire prendre conscience de l'ampleur de son drame.