Le calendrier scolaire revu et corrigé

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Annouk
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Annouk »

Anya a écrit : L’entente ajoute aussi 20 millions pour soutenir les élèves en difficulté. Est-ce que suffisant pour qu’ils puissent être intégrés aux classes régulières sans perturber celles-ci?

http://blogues.cyberpresse.ca/edito/201 ... nificatif/" onclick="window.open(this.href);return false;
Non ce n'est pas suffisant...
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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Éducation
Où trouvera-t-on 2947 profs?

Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
01/06/2010 06h49


Déjà confrontées à une importante pénurie d'enseignants qualifiés, les écoles du Québec devront trouver pas moins de 2 947 profs pour combler les nouveaux postes qui seront créés dans le réseau scolaire d'ici deux ans, un défi difficile à relever, selon plusieurs observateurs.

La baisse du nombre d'élèves par classe négociée entre Québec et la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) entraînera l'embauche de 2 090 profs additionnels au primaire et de 857 pédagogues supplémentaires au secondaire, a révélé hier le bureau de la ministre de l'Éducation.

Applaudie par tous les observateurs interrogés par le Journal, cette croissance du personnel enseignant fait néanmoins sourciller les directeurs d'école de la province qui jugent la cible «idéaliste».

À l'heure actuelle, près de 2 000 individus enseignent dans les écoles du Québec sans détenir la moindre formation en pédagogie. «J'ai peine à croire qu'on aura 3 000 nouveaux enseignants prêts à enseigner d'ici deux ans», dit Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement.

Mme Longpré souligne qu'un grand nombre de profs prendront leur retraite au cours des prochaines années. Elle espère que les nouveaux postes qui seront créés ne seront pas occupés par davantage d'invididus non qualifiés, «parce que ça ne rendrait pas service aux élèves.»

«Il y a un risque»

Le président du Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones, Bernard Tremblay, reconnaît que la réduction du nombre d'élèves pourrait être difficile à réaliser dans certaines régions. «Il y a un risque, effectivement, parce qu'on exerce cette baisse de ratio à court terme», fait-il valoir.

M. Tremblay souligne toutefois que «plus les années passent, plus le nombre d'enseignants formés vient contrebalancer cette pénurie qu'on peut voir dans certains champs d'enseignement». Les postes en mathématiques, en anglais et en orthopégagogie sont les plus difficiles à combler.

Bernard Tremblay précise que la nouvelle convention collective permettra aux écoles de contourner les nouveaux ratios d'élèves «si elles n'ont pas le personnel pour y répondre.» Dans ce cas, les sommes devant servir à l'embauche de profs additionnels seront plutôt investies «dans des services d'appoint», indique- t-il.

Situation suivie de près

La présidente de la Fédération des commissions scolaires, Josée Bouchard, assure que «ce qui a été mis sur la table a été bien évalué.» Elle croit que l'entente conclue avec les enseignants pourrait faciliter le recrutement de futurs profs.

Le nouveau contrat de travail prévoit aussi l'ajout de 20 M$ par année pour l'intégration des élèves en difficulté et facilite l'embauche des profs débutants. «Je pense que ça va encourager des jeunes à embrasser cette carrière- là», dit Mme Bouchard.

La doyenne de la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM, Monique Brodeur, soutient que «les universités vont continuer à faire du travail» pour lutter contre la pénurie d'enseignants. Elle croit que ces nouveaux postes représentent une occasion «pour les enseignants à statut précaire d'accéder à des postes à temps plein.»

Au bureau de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, on se fait rassurant.

«Selon nos prévisions, on est en mesure de combler tous ces nouveaux postes, dit l'attachée de presse de la ministre, Tamara Davis. C'est une situation que le Ministère va suivre de près.»

Des classes plus petites

Au primaire

Québec avait déjà annoncé une importante réduction du nombre d'élèves dans les classes du primaire. Cette baisse sera de 3 élèves par groupe et il n'y aura pas plus de 20 enfants dans les classes situées en milieux défavorisés.

Coût : 115 M$

Au secondaire

C'est au secondaire que les enseignants ont réalisé des gains. Voici le nombre maximum d'élèves par classe, en première secondaire et en deuxième secondaire, d'ici 2014 :

Présentement : 32

2011-2012 : 31

2012-2013 : 30

2013-2014 :

28 en 1re secondaire

29 en 2e secondaire

Coût : 47 M$

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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Éducation
Il faudra trouver de l'espace

Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
01/06/2010 06h49


En plus de recruter près de 3000 enseignants, certaines commissions scolaires devront trouver des locaux pour accueillir les classes de tous ces nouveaux profs, ce qui risque de se traduire par des constructions ou des agrandissements d'école.

«Dans la région de Montréal, il y a encore des manques d'espace, mais dans plusieurs endroits, les écoles ont de l'espace», assure le président du Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones, Bernard Tremblay.

Le phénomène touche surtout les écoles situées en banlieue. «Il y a déjà des projets de construction et d'agrandissement sur la table, mais une analyse devra être faite pour déterminer quels besoins additionnels amènera [l'entente conclue avec les enseignants]», dit-il.

Plusieurs écoles de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), dans l'Ouest-del'Île, sont déjà à l'étroit. L'organisme a d'ailleurs réclamé au ministère de l'Éducation la construction de nouvelles écoles à Pierrefonds et à Saint- Laurent.

«On va refaire nos calculs pour savoir si ça aura des effets sur d'autres écoles ou si on pourrait demander des agrandissements », dit la porte-parole de la CSMB, Brigitte Léonard.

Des établissements qui ont été fermés pourraient théoriquement être rouverts, mais il s'agit là d'une possibilité «mini-me », dit la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard.

«Depuis deux ans, la ministre demande aux commissions scolaires d'arrêter de vendre leurs écoles en prévision d'un besoin d'espace futur», souligne son attachée de presse, Tamara Davis.

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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Publié le 02 juin 2010 à 14h00 | Mis à jour à 17h47

Québec s'entend avec les professionnels de l'éducation
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil

(Québec) Après les enseignants, c'est au tour des professionnels du réseau de l'éducation de s'entendre avec le gouvernement Charest. L'entente de principe de mercredi permettra d'ajouter 380 orthopédagogues, psychoéducateurs, orthophonistes et autres professionnels dans les écoles du Québec d'ici cinq ans.

«On est content, on a réussi à faire des gains importants même dans une période plus difficile. Il y aura plus de services pour les élèves en difficulté», a affirmé au Soleil Jean Falardeau, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ).

La FPPE réclamait l'embauche de 1300 professionnels supplémentaires dans les écoles québécoises. L'entente de principe prévoit plutôt la création de 380 postes temps plein afin d'apporter «des services directs aux élèves», indique M. Falardeau. Chaque commission scolaire déterminera, selon les besoins, quel type de professionnels seront recrutés.

D'autres mesures permettent aussi de diminuer la précarité chez les professionnels et de bonifier les subventions qui leur sont accordées pour le perfectionnement. En contrepartie, la FPPE a accepté de donner «une marge de manoeuvre» à l'employeur concernant certaines procédures administratives, a indiqué M. Falardeau.

Du côté patronal, on se réjouit aussi d'être arrivé à conclure une entente négociée. «Nous sommes très satisfaits. On voulait régler rapidement pour que des embauches puissent se faire dès l'automne», a affirmé Bernard Tremblay, président du Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones. Au cours de la prochaine année scolaire, 120 professionnels supplémentaires seront recrutés.

Il s'agit du deuxième groupe d'employés du réseau de l'éducation qui s'entend avec le gouvernement Charest au cours des derniers jours. Vendredi, une entente a aussi été conclue avec la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), qui représente la majorité des enseignants au Québec. Dans les deux cas, les ententes conclues ne touchent pas aux salaires ni aux fonds de pension, ces clauses étant négociées avec le Front commun.

Les syndicats membres de la FPPE se prononceront sur cette entente en assemblée générale d'ici la fin juin.

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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Publié le 04 juin 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h25

La grammaire donne du fil à retordre aux bambins
Jean-François Cliche
Le Soleil

(Québec) Jusqu'à preuve du contraire, les petits francophones d'un à quatre ans ne sont pas plus bêtes que leurs camarades anglophones. Mais un phénomène découvert il y a quel­ques années chicote les orthophonistes : d'une étude à l'autre, peu importe la méthodologie employée, le vocabulaire des bambins francos apparaît toujours un peu moins étendu que celui des petits anglos. Et ce n'est pas la longueur des mots, notoirement plus gran­de en français, qui explique cet écart, vient de montrer une recher­che toute récente.

En 2007, un échantillon de 777 enfants québécois avait permis d'établir qu'à l'âge de 30 mois, les petits francophones produisaient environ 520 mots en moyenne, d'après un questionnaire rempli par leurs parents. Avec la même méthode, cependant, des chercheurs américains avaient compté un lexique d'environ 575 mots chez leurs jeunes au même âge.

Deux ans plus tôt, la chercheuse de McGill Elin Thordardottir avait obtenu des résultats semblables avec une quarantaine d'enfants anglophones et francophones unilingues de Montréal - et cette étude reposait sur l'évaluation de chercheurs, pas sur celle des parents.

Les petits anglophones de son échantillon connaissaient, en moyenne, de 550 à un peu plus de 600 mots entre 30 et 45 mois, alors que les francophones en savaient entre environ 450 et 525. En outre, d'autres études sont parvenues à des conclusions similaires en Europe.

Une hypothèse qui vient spontanément à l'esprit est que la taille plus grande des mots français doit rendre leur apprentissage plus ardu - 49 % du vocabulaire des enfants anglophones est monosyllabique, contre seulement 35 % chez les francophones -, mais ce n'est pas le cas, ont trouvé les orthophonistes Catherine Boyer et Natacha Trudeau, de l'Université de Montréal, et Pascal Lefebvre, de l'Université d'Ottawa, qui ont présenté leurs résultats lors du dernier congrès de l'Acfas, en mai.

Grâce à un échantillon de 1363 enfants franco-québécois de 8 à 30 mois, ils ont pu comparer la complexité des premiers mots que l'on apprend ici et aux États-Unis (en se fiant à des études américaines antérieures).

Pour ce faire, ils ont utilisé une sorte de système de «points» appelé phonological mean length of utterance, où un point est accordé à un mot pour chaque phonème (ou «son», si l'on veut) qu'il contient - le mot femme, par exemple, compte trois phonèmes, soit «f», «a» et «m» - et un point supplémentaire est ajouté pour chaque consonne.

L'étude des trois chercheurs est arrivée à une moyenne d'environ sept points par mot pour les Franco-Québécois de 30 mois et moins, soit à peu près le même score que les petits Américains. Ce n'est donc pas pour cette raison que ceux-ci ont un vocabulaire un peu plus élaboré.

Pas facile de conjuguer...

À moins que des biais d'échantillonnage soient venus fausser les données de tout le monde, ce qui serait étonnant, il faudrait donc se tourner vers la grammaire française, elle aussi plus ardue, pour expliquer cet écart, a dit Mme Trudeau lors d'un entretien téléphonique.

Les recher­ches de sa collègue de McGill suggéraient d'ailleurs déjà cette hypothèse, dit-elle; en utilisant un outil semblable au phonological mean length of utterance pour mesurer (grosso modo) la complexité des phrases, Mme Thordardottir a trouvé que les petits francophones faisaient des phrases en moyenne un poil plus longues que leurs camarades anglophones.

Et il est vrai que notre grammaire a des difficultés particulières, notamment en conjugaison, souligne Mme Trudeau. Au lieu d'apprendre go et goes, par exemple, nos tout-petits doivent se taper vais, vas, allons, allez et vont.

L'acquisition du vocabulaire des petits francophones serait donc retardée par les efforts supplémentaires qu'ils doivent consacrer à la maîtrise de la grammaire. «Ils ne peuvent pas tout apprendre en même temps!» lance l'orthophoniste.

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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Éducation
Nos profs sont mal formés

Sébastien Ménard
06/06/2010 07h13

Les directeurs d'école du Québec sonnent l'alarme et préviennent que la baisse du nombre d'élèves dans les classes ne suffira pas à améliorer la réussite des jeunes en difficulté. Il faut aussi réviser la formation des profs, qui est actuellement «déficiente», selon eux.

«Les enseignants sont formés pour enseigner à des élèves réguliers, qui sont capables de suivre le programme du ministère de l'Éducation. Mais aujourd'hui, sur 20 élèves, il n'est pas rare d'en avoir 5 ou 6 qui ont des difficultés de comportement ou d'apprentissage», explique la présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement, Chantal Longpré.

Réunis en assemblée générale, la semaine dernière, les directeurs d'école du Québec ont accouché de dix «réflexions» concernant les élèves handicapés ou ayant des difficultés d'adaptation ou d'apprentissage, révèle un document obtenu par le Journal.

Les gestionnaires estiment notamment que «le curriculum universitaire des enseignants n'est pas adapté aux clientèles réelles des classes.»

«Il faut que les universités se penchent là-dessus pour ajuster la formation des enseignants, tonne Chantal Longpré, une orthopédagogue de formation. Ils auraient besoin d'une for mation beaucoup plus pointue, beaucoup plus précise sur la façon de gérer une classe», dit-elle.

Intégration

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les profs n'ont jamais été «vraiment formés» à vivre avec «l'intégration» des élèves en difficulté dans les classes régulières, affirme Chantal Longpré.

«Ils ont reçu quelques cours, mais ce n'est pas suffisant pour être à l'aise avec cette réalité», tranche la directrice d'école.

«Quand les enseignants arrivent dans une classe où il y a des élèves qui ont des troubles de comportement ou d'apprentissage, un élève nonvoyant qui a besoin de se faire traduire le matériel en braille et un autre qui a constamment besoin de se faire rappeler qu'il doit se concentrer, ce n'est pas évident», soupire-t-elle.

Surtout que ce sont souvent des profs débutants qui héritent des classes les plus difficiles, souligne Mme Longpré.

Maintien des classes fermées

La baisse du nombre d'élèves dans les classes annoncée la semaine der nière est bien accueillie par les directeurs d'école.

«Mais ce n'est pas juste ça, la solution», insiste Chantal Longpré.

À son avis, il faut fournir davantage de «ressources» professionnelles aux écoles, comme des orthophonistes, des psychologues ou des orthopédagogues.

En plus de réduire la taille des classes, Québec injectera 20 M$ par an dans de tels services. Cela représente moins de 10 000 $ par établissement.

«Ça couvre tout juste une journée d'éducatrice spécialisée par semaine», dit Mme Longpré.

À défaut d'accroître les services de manière plus substantielle, «les directions d'école n'ont d'autre choix que d'envisager le maintien de classes fermées», indique également le document obtenu par le Journal.

Ces classes regroupent un petit nombre d'élèves éprouvant des problèmes d'apprentissage similaires. Elles représentent, en quelque sorte, le contraire de «l'intégration» prônée par Québec.

«On n'a pas d'autre choix que de maintenir des classes fermées, dit Chantal Longpré. De toute façon, est-il réaliste de vouloir intégrer tout le monde dans des classes régulières?», demande-t-elle.

D'autres constats des directeurs d'école

* En plus de soulever des problèmes quant à la formation des profs et d'être favorables à une réduction du nombre d'élèves dans les classes, les directeurs d'école ont formulé d'autres «réflexions» en lien avec les élèves handicapés ou ayant des difficultés d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA).

En voici deux:

* «Actuellement, les besoins des élèves sont comblés en fonction de l'argent reçu dans l'école. À quand le jour où l'argent sera distribué en fonction des besoins des élèves?»
* «Vouloir rendre le meilleur service à l'élève passe inévitablement par [...] une concertation entre le milieu de la santé et le milieu scolaire, incontournable pour établir un diagnostic précis.»

De plus en plus d'élèves en difficulté

* Au printemps 2009, le ministère de l'Éducation a rendu publiques les données suivantes, concernant l'année 2007-2008.

Au primaire

* 14 079 élèves EHDAA, un bond de 13% en quatre ans.

Au secondaire

* 4 220 élèves EHDAA, un bond de 31% en quatre ans.

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Cass!
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Cass! »

Elèves EHDAA (eleve handicapé ou en difficulté d'apprentissage ou d'adapation j'ai cherché la définition)

Y a quelques choses qui m'accroche dans ces chiffres la ...


Comment ca se fait qu'on voit 14,000 éleve en difficulté au primaire et que tien tout a coup au secondaire on drop drastiquement a juste 4220??? Y a pas quelques choses qui cloche la dedans? Quand on a vraiment un probleme de difficulté d'apprentissage il nous suit toute notre vie, il disparait pas par miracle au secondaire.

Mon fils est un hyperactif avec déficit d'attention, il fait partie de ses statisques et ca s'est pas réglé en vieillissant,un vrai hyperactif il reste hyperactif toute sa vie...

Alors les 10000 autres qui ne fonctionnait pas au primaire et qui tout a coup fonctionne au secondaire y avait quoi eux??? Moi je pense que pour une partie, peut etre pas tous ne vous sentez pas attaquer je sais trop combien le sujet est difficile aborder mais pour une partie de ces jeunes ne seraient ca pas tout simplement des mal élevé et qu'en vieillissant il se calme le pompom et disparaisse des statistique?

Comment ca se fait que quand on était jeune y avait 1 ou 2 tannant par classe et que aujourd'hui la moitié de la classe soit intenable...
Dernière modification par Cass! le lun. juin 07, 2010 1:53 pm, modifié 1 fois.
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tuberale
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par tuberale »

Cass! a écrit : Elèves EHDAA (eleve handicapé ou en difficulté d'apprentissage ou d'adapation j'ai cherché la définition)

Y a quelques choses qui m'accroche dans ces chiffres la ...


Comment ca se fait qu'on voit 14,000 éleve en difficulté au primaire et que tien tout a coup au secondaire on drop drastiquement a juste 4220??? Y a pas quelques choses qui cloche la dedans? Quand on a vraiment un probleme de difficulté d'apprentissage il nous suit toute notre vie, il disparait pas par miracle au secondaire.

Mon fils est un hyperactif avec déficit d'attention, il fait partie de ses statisques et ca s'est pas réglé en vieillissant,un vrai hyperactif il reste hyperactif toute sa vie...

Alors les 10000 autres qui ne fonctionnait pas au primaire et qui tout a coup fonctionne au secondaire y avait quoi eux??? Moi je pense que pour une partie, peut etre pas tous ne vous sentez pas attaquer je sais trop combien le sujet est difficile aborder mais pour une partie de ces jeunes ne seraient ca pas tout simplement des mal élevé et qu'en vieillissant il se calme le pompom et disparaisse des statistique?

Comment ca se fait que quand on était jeune y avait 1 ou 2 tannant par classe et que aujourd'hui la moitié de la classe soit intenable...

Ça et aussi le fait que la matière ne se transmet pas toujours de la bonne façon vu l'époque du pitonnage artificielle dès l,âge de 3 ans, les enfants-roi, trop d'élèves par classe, le fait qu'on donne des pilules plus facilement, les campagnes de peur que son enfant ne réussisse pas, etc, etc........il y a plusieurs facteurs. Il y a autant de raisons que d'étudiants quasiment.
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Beppo
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Beppo »

Cass! a écrit : Elèves EHDAA (eleve handicapé ou en difficulté d'apprentissage ou d'adapation j'ai cherché la définition)

Y a quelques choses qui m'accroche dans ces chiffres la ...


Comment ca se fait qu'on voit 14,000 éleve en difficulté au primaire et que tien tout a coup au secondaire on drop drastiquement a juste 4220??? Y a pas quelques choses qui cloche la dedans? Quand on a vraiment un probleme de difficulté d'apprentissage il nous suit toute notre vie, il disparait pas par miracle au secondaire.

Mon fils est un hyperactif avec déficit d'attention, il fait partie de ses statisques et ca s'est pas réglé en vieillissant,un vrai hyperactif il reste hyperactif toute sa vie...

Alors les 10000 autres qui ne fonctionnait pas au primaire et qui tout a coup fonctionne au secondaire y avait quoi eux??? Moi je pense que pour une partie, peut etre pas tous ne vous sentez pas attaquer je sais trop combien le sujet est difficile aborder mais pour une partie de ces jeunes ne seraient ca pas tout simplement des mal élevé et qu'en vieillissant il se calme le pompom et disparaisse des statistique?

Comment ca se fait que quand on était jeune y avait 1 ou 2 tannant par classe et que aujourd'hui la moitié de la classe soit intenable...
Au primaire, du moins quand j'enseignais, les écoliers en difficultés n'étaient pas regroupés dans des classes spécialisées et on les comptabilisait dans nos groupes. Au secondaire, ces jeunes sont regroupés et reçoivent un enseignement plus adapté à leur problématique. Les services étant regroupés et orientés sur eux, ils demeurent toujours des enfants en difficultés mais ne sont plus comptabilisés puisqu'ils bénéficient de services directement dans leur groupe. Du moins, je te l'expliquerais comme ça...



Au plaisir!


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Anya
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Québec restera ferme devant la journée de grève de la FAE, dit Courchesne
La Presse canadienne 7 juin 2010 17h41 Éducation

La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a déclaré que le débrayage d’une journée de 32 000 enseignants, prévu demain, n’aura aucun effet sur les positions gouvernementales. Mme Courchesne a plutôt enjoint la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) à intensifier les négociations afin de parvenir à une entente dont les dispositions pourraient être mises en oeuvre dès la prochaine rentrée.

«Je ne peux pas dire qu’à cette étape-ci on ait vraiment négocié activement et en profondeur, a-t-elle déclaré aujourd’hui. Je trouve que même une grève d’une journée, ça pénalise tout le monde.»

Selon Mme Courchesne, les rapports de médiation indiquent que la partie syndicale freine le processus de négociations.

«Je n’utiliserai pas l’expression ’mauvaise foi’ mais le médiateur dit que le rythme pourrait être différent», a-t-elle dit.

La ministre a affirmé que le débrayage des enseignants, qui prévoit une manifestation à Montréal devant les bureaux du premier ministre Jean Charest, n’aura pas d’effet sur les positions de la partie patronale.

«Tout ce que ça a comme effet c’est de faire cet appel à l’intensification des négociations et des échanges», a-t-elle dit.

Un mandat légal

La semaine dernière, le Conseil des services essentiels a conclu que la FAE détenait un mandat de grève légal. Le débrayage de mardi touchera 300 000 élèves de 10 commissions scolaires de la grande région de Montréal, de la Montérégie et de l’Outaouais.

Les négociations entre le gouvernement et la FAE sont dans l’impasse. L’autre instance représentant plus de 60 000 enseignants à travers la province, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), s’est entendue avec les commissions scolaires la semaine dernière.

Selon la FAE, la journée de grève de mardi vise à indiquer au gouvernement que «le statu quo sur les conditions de travail et sur les services actuellement offerts aux élèves n’est pas acceptable».

Le président du syndicat, Pierre Saint-Germain, a affirmé que les représentants de la FAE étaient disposés à négocier en tout temps mais que ce sont ceux de la partie patronale qui nuisent à l’avancement des discussions.

«Les messages à la table de négociations sont insatisfaisants alors je m’attends à ce que de nouveaux mandats soient donnés aux négociateurs de la partie patronale, dans le meilleur intérêt des élèves», a-t-il dit.

Des aménagements possibles

Mme Courchesne a affirmé qu’elle est ouverte à des aménagements concernant l’intégration des élèves en difficulté, dans le mesure où la valeur financière des demandes de la FAE était comparable à ce qui a été consenti dans ce dossier à la FSE.

«Avec la FSE, on a mis plus d’argent pour mieux répartir les enfants en difficulté à travers les classes, a-t-elle dit. Si avec le même argent, la FAE nous soumet d’autres cibles d’organisation du travail, on va être ouverts à l’étudier.»

M. Saint-Germain a indiqué qu’il était difficile de déterminer dans quelle mesure Mme Courchesne fait preuve d’une réelle ouverture, étant donné que la valeur des mesures convenues entre le gouvernement et la FSE est difficile à calculer.

«Je suis prudent quand on me dit qu’on va subordonner le tout, a-t-il dit. Il y a des éléments là-dedans qui n’ont pas été négociés comme tels, qui étaient déjà prévus.»

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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Éducation
Voici le nouveau bulletin

Sébastien Ménard
12/06/2010 08h45

Image

La ministre de l'Éducation a finalement rendu public, hier, le nouveau bulletin scolaire qui sera utilisé par-tout au Québec, dès l'an prochain. Même les écoles privées n'échapperont pas à ce relevé de notes simplifié, où disparaîtront les fameuses «compétences transversales».

Michelle Courchesne a attendu la fin de la session parlementaire, hier, pour présenter discrètement ce fameux bulletin que recevront dès septembre prochain les parents d'un million d'écoliers québécois.

Pas de conférence de presse ni d'annonce spectaculaire. Le bureau de la ministre s'est contenté de publier, en toute fin d'après-midi, un communiqué de presse accompagné d'un projet de règlement dans la Gazette officielle du Québec.

Fini les compétences transversales

Comme l'avait révélé le Journal en mars dernier, les «compétences transversales» et leur évaluation disparaissent du nouveau bulletin. Dorénavant, les enseignants se contenteront de formuler, deux fois par an, des «commentaires» au sujet de quatre compétences bien précises.

Mais plus important encore, le nouveau relevé de notes sera identique dans absolument toutes les écoles du Québec. Même dans le réseau privé, a assuré hier le cabinet de Michelle Courchesne.

«Auparavant, tout le monde avait des standards minimums à respecter, mais il n'y avait pas d'uniformité. C'est ce qu'on vient implanter», dit l'attachée de presse de la ministre, Tamara Davis.

Le nouveau relevé de notes marque la fin de l'évaluation «par cycles» et le retour des «quatre étapes». Ainsi, tous les parents du Québec recevront quatre bulletins par année. Le gouvernement précise même les dates que devront respecter les écoles pour les produire.

«Bonne nouvelle pour les parents»

Sans surprise, Michelle Courchesne affirme que le nouveau bulletin sera «davantage axé sur les connaissances».

La plupart des matières, à l'exception de quatre, seront maintenant évaluées à l'aide d'une seule note.

Les directeurs d'école du Québec jugent que ce nouveau bulletin représente «une bonne nouvelle pour les parents.»

«Ça va les rendre moins «insécures» quand ils passeront d'une région à une autre», dit Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE).

Le relevé de notes marque, selon elle, la fin de ce qu'on appelle «la réforme de l'éducation».

«C'est le dernier clou», lance-t-elle. Chantal Longpré émet néanmoins certaines réserves quant au délai proposé pour implanter le bulletin. Elle craint aussi qu'il n'impose aux écoles «un carcan trop rigide».

La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) se prévaudra de la période de consultation de 45 jours qui a débuté hier pour formuler ses commentaires à la ministre.

«On va en prendre connaissance, analyser les impacts que ça pourrait avoir et entendre ce que les parents ont à dire», dit Caroline Lemieux, de la FCSQ.

Voici ce à quoi ressemblera le bulletin que les parents du Québec recevront dès l'an prochain.

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, l'a présenté discrètement, hier. Notez qu'il comptera plus de deux pages, puisqu'il comportera autant de blocs que de matières évaluées.

Ce qui change

* Le bulletin est identique dans toutes les écoles du Québec, y compris au privé.
* Quatre bulletins par année. Ils doivent être envoyés aux parents aux dates suivantes, au plus tard: 30 novembre, 20 janvier, 20 avril et 10 juillet.
* Une seule note par matière, sauf en français, mathématiques, sciences et anglais.
* L'évaluation des «compétences transversales» est remplacée par des commentaires de profs, deux fois par an, au sujet de quatre «compétences.»
* Il n'y a plus de résultat cumulatif au terme d'un cycle. On effectue un retour aux «étapes».
* Le projet de règlement précise également que les notes sont exprimées en pourcentage et que les examens administrés par le ministère de l'Éducation comptent pour 20% de l'évaluation finale d'un élève.

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jaskab
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par jaskab »

Je suis tellement contente que les compétences transversales disparaissent, vous ne pouvez pas savoir! :love:

Puis qu'il y aura moins de compétences à évaluer aussi.

Pour vous donner une idée, en tout on avait 20 compétences à évaluer dans l'année pour les matières enseignées par le tituliaire de la classe. Et il y avait 9 compétences transversales. Un vrai casse-tête! :gluk:
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Thewinneris
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Thewinneris »

Oui il était temps qu'ils enlèvent tout ces chichis abstrait et inutiles qui empêchaient les jeunes d'aquérir de vrais connaissances!
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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Éducation
Les cégeps manquent de places

Sébastien Ménard
13/06/2010 09h01

Au moins 600 finissants du secondaire qui pourraient, théoriquement, être admis dans un cégep de l'île de Montréal ne savent toujours pas où ils seront inscrits l'an prochain faute de places dans le réseau collégial.

Alors qu'on s'attendait à une baisse des demandes d'admission dans les cégeps, cette année, les collèges de l'île de Montréal ont reçu 8% de candidatures de plus que l'an dernier, a appris le Journal.

«Ce qu'on constate, c'est que la décroissance annoncée ne se manifeste pas de la même façon dans toutes les régions. À Montréal, elle n'est pas présente», dit Gaëtan Faucher, directeur général du Service régional d'admission du Montréal métropolitain (SRAM).

«D'autre part, quand il y a une situation de crise économique, il y a un retour marqué aux études qui se manifeste, ajoute M. Faucher. Des gens qui ont déjà fait des études font un retour au cégep en plus grand nombre, en formation technique surtout. C'est ce double phénomène qui s'est conjugué», explique-t-il.

À pleine capacité

Selon Gaëtan Faucher, cette situation fait en sorte que «les cégeps de l'île de Montréal roulent presque au maximum de leur capacité et [que] certains dépassent même le nombre maximal d'étudiants qu'ils devraient accueillir».

«Pour Montréal en particulier, il y a une crainte qu'il y ait des finissants du secondaire qui n'auront pas trouvé de place», reconnaît-il. M. Faucher estime que 600 élèves se trouvent présentement dans cette situation.

Même si les meilleurs candidats ont été acceptés dans les collèges au cours des traditionnels «trois tours» de sélection, ces 600 finissants «pourraient être admissibles», bien qu'ils soient «relativement plus faibles».

Gaëtan Faucher explique que des «pourparlers» sont en cours avec le ministère de l'Éducation afin de déterminer comment les collèges de Montréal pourraient «accommoder» ces candidats. Il évoque la possibilité que certains soient «invités à faire de nouveaux choix», par exemple.

La ministre impliquée

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, «est au courant de la situation» et «travaille à trouver des solutions», assure son attachée de presse, Tamara Davis.

«Elle garantit aux cégeps son entière collaboration afin que les jeunes de la région de Montréal ne soient pas pénalisés. Des solutions seront annoncées pour aider les cégeps sous peu», indique-t-elle.

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Cass!
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Cass! »

hé qu'ils ont dont de la misere a faire des prévisions nos bon gouvernement.

Avec le boum démographique qu'on a eu vers le début 1990 avec les bébé bonus il était bien facile de savoir que cette tonne d'enfant la allait aller au cégep un jour? Comme s'ils étaient pas capable de lire un courbe démographique et de la projeté dans le futur la ils sont tout étonné.

Misere.....

Ici depuis quelques années il y a de plus en plus de jeune dans nos écoles, des classes qui était vide depuis des années sont maintenant pleine a craqué, le cégep également voit des programmes qui était mort depuis 5-6 reprendre vie avec sufisament de candidat pour l'offrir, on est vraiment loin d'etre en baisse, elle est fini la baisse et a partir de maintenant elle ne fera qu'augmenter de plus en plus parce que le boum démographique est plein essort et n'a pas fini encore. Des famille de 3-4 enfants c'est de plus en plus courant.

Je trouve ca effrayant moi qu'on tappe sur la tete de nos jeunes parce qu'il décroche mais que en bout de ligne quand il décroche pas y a pas de place pour eux au cégep, sti qu'on a du monde épais chez nos dirigant, ca vois pas plus loin que le bout de leur nez.
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Thewinneris
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Thewinneris »

Après ils viennent nous dire qu'on ne fait pas assez d'enfants et qu'on a besoin d'immigration massive mais on n'a même plus de place dans nos écoles! Bonjour l'accumulation d'incohérence!
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Panda
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Panda »

Bof...

Parlant de courbes démographiques, nous les babyboomers (nés après la guerre : 1945 à 1960) allons remplir le CHUM betôt. Ceci dit dans l'espoir qu'il sera fini de construire ! :lol:
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Anya
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Anya »

Le déficit des universités a plus que doublé
15 juin 2010 | 07h15

Sébastien Ménard

Même en haussant les frais de scolarité des étudiants, les universités de la province ne parviennent pas à se sortir du rouge. Leur déficit a continué d'augmenter, l'an dernier, pour atteindre pas moins de 478 M$.


En cinq ans, le déficit total des 19 universités québécoises a plus que doublé, révèlent des documents consultés par Le Journal de Montréal. Il n'a jamais cessé d'augmenter, passant de 208,7M$, en 2004, à 478,7M$, en mai 2009.

À elle seule, l'Université de Montréal accapare plus du quart de cet immense trou budgétaire. L'institution du mont Royal est suivie de l'Université Laval et de l'UQAM, qui présentent elles aussi d'importants déficits accumulés.

Seules quatre institutions universitaires n'étaient pas déficitaires, à la fin de l'année 2008-2009. Il s'agit de HEC Montréal, de l'École nationale d'administration publique, de l'École de technologie supérieure et de la Télé-Université.

Hausse majeure des frais de scolarité

Le gouvernement Charest avait pourtant amorcé un «ajustement» des droits de scolarité de 50 $ par session, il y a trois ans, afin de donner un peu d'oxygène aux universités. À terme, l'opération permettra d'injecter 74 M$ de plus dans le réseau, affirme le ministère de l'Éducation.

Mais cela ne suffit pas.

Il y a quelques mois, Québec a annoncé un «dégel» des droits de scolarité, à compter de 2012. Et ce dégel devra être substantiel, a insisté hier la rectrice de l'Université McGill, Heather Munroe-Blum.

«Il faudrait augmenter les droits de scolarité au niveau de la moyenne canadienne, tout en réinvestissant [...] dans l'aide financière aux étudiants à faible revenu», a martelé la patronne de McGill, devant le Cercle canadien de Montréal.

À l'heure actuelle, les étudiants canadiens paient des droits de scolarité de 4917$ par an, en moyenne. Au Québec, la facture est deux fois moins élevée, à 2272$ par an, selon Statistique Canada.

«Désastreux»

Heather Munroe-Blum estime que le sous-financement des universités québécoises est «le plus grand obstacle à leur succès.» Elle plaide qu'une hausse substantielle des frais de scolarité ne réduirait pas l'accessibilité aux études supérieures.

Le recteur sortant de l'Université de Montréal, Luc Vinet, sonnait lui aussi l'alarme, il y a quelques semaines.

«On a des déficits partout. Ça se voit dans nos livres, dans nos ressources. Si ça ne se règle pas maintenant, ça va être désastreux», avait-il confié au Devoir.

Au bureau de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, on assure être à la recherche de «pistes de solution.»

«Les frais de scolarité, mais aussi l'ensemble du financement du réseau, incluant les déficits, feront l'objet de discussions lors du sommet des partenaires de l'éducation, l'automne prochain», dit l'attachée de presse de la ministre, Tamara Davis.

* * *

Les 5 universités les plus déficitaires

Université de Montréal : -137,6 M$

Université Laval : -116,2 M$

Université du Québec à Montréal : -73 M$

Université McGill : -71,5 M$

Université de Sherbrooke: -13,6 M$

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 71537.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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tuberale
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par tuberale »

Anya a écrit : Le déficit des universités a plus que doublé
15 juin 2010 | 07h15

Sébastien Ménard

Même en haussant les frais de scolarité des étudiants, les universités de la province ne parviennent pas à se sortir du rouge. Leur déficit a continué d'augmenter, l'an dernier, pour atteindre pas moins de 478 M$.


En cinq ans, le déficit total des 19 universités québécoises a plus que doublé, révèlent des documents consultés par Le Journal de Montréal. Il n'a jamais cessé d'augmenter, passant de 208,7M$, en 2004, à 478,7M$, en mai 2009.

À elle seule, l'Université de Montréal accapare plus du quart de cet immense trou budgétaire. L'institution du mont Royal est suivie de l'Université Laval et de l'UQAM, qui présentent elles aussi d'importants déficits accumulés.

Seules quatre institutions universitaires n'étaient pas déficitaires, à la fin de l'année 2008-2009. Il s'agit de HEC Montréal, de l'École nationale d'administration publique, de l'École de technologie supérieure et de la Télé-Université.

Hausse majeure des frais de scolarité

Le gouvernement Charest avait pourtant amorcé un «ajustement» des droits de scolarité de 50 $ par session, il y a trois ans, afin de donner un peu d'oxygène aux universités. À terme, l'opération permettra d'injecter 74 M$ de plus dans le réseau, affirme le ministère de l'Éducation.

Mais cela ne suffit pas.

Il y a quelques mois, Québec a annoncé un «dégel» des droits de scolarité, à compter de 2012. Et ce dégel devra être substantiel, a insisté hier la rectrice de l'Université McGill, Heather Munroe-Blum.

«Il faudrait augmenter les droits de scolarité au niveau de la moyenne canadienne, tout en réinvestissant [...] dans l'aide financière aux étudiants à faible revenu», a martelé la patronne de McGill, devant le Cercle canadien de Montréal.

À l'heure actuelle, les étudiants canadiens paient des droits de scolarité de 4917$ par an, en moyenne. Au Québec, la facture est deux fois moins élevée, à 2272$ par an, selon Statistique Canada.

«Désastreux»

Heather Munroe-Blum estime que le sous-financement des universités québécoises est «le plus grand obstacle à leur succès.» Elle plaide qu'une hausse substantielle des frais de scolarité ne réduirait pas l'accessibilité aux études supérieures.

Le recteur sortant de l'Université de Montréal, Luc Vinet, sonnait lui aussi l'alarme, il y a quelques semaines.

«On a des déficits partout. Ça se voit dans nos livres, dans nos ressources. Si ça ne se règle pas maintenant, ça va être désastreux», avait-il confié au Devoir.

Au bureau de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, on assure être à la recherche de «pistes de solution.»

«Les frais de scolarité, mais aussi l'ensemble du financement du réseau, incluant les déficits, feront l'objet de discussions lors du sommet des partenaires de l'éducation, l'automne prochain», dit l'attachée de presse de la ministre, Tamara Davis.

* * *

Les 5 universités les plus déficitaires

Université de Montréal : -137,6 M$

Université Laval : -116,2 M$

Université du Québec à Montréal : -73 M$

Université McGill : -71,5 M$

Université de Sherbrooke: -13,6 M$

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Et que ça me tape donc cette espèce de mentalité par l'absurde de vouloir placer les frais scolaires et tous les autres frais en équilibre avec ceux d'ailleurs :gluk: Personne peut sortir de la province et voir que les revenus ailleurs sont pas les mêmes qu'ici ? Oui dégelons les frais, c'est plus que dû c'est certain..........mais en équilibre avec les revenus des étudiants et des parents d'ici et non d'ailleurs cibole, me semble qu'un étudiant de premier degré en comptabilité pourrait la comprendre celle-là mais non pas eux autres. :crazy: :crazy:
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Cass!
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Re: Le calendrier scolaire revu et corrigé

Message par Cass! »

IL n'y a pas eu une discussion voila quelques mois au sujet de certain salaire des haut placé dans le milieu universtaire aussi? D'aggrandissement a des couts astronomique? Qu'ils aillent donc faire le ménage la on parlera de hausse des frais au étudiant apres...
Dernière modification par Cass! le mar. juin 15, 2010 9:22 pm, modifié 1 fois.
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