Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39604
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes

Message par Anya »

Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes
Lundi 21 juin 2010 | 08h42
Kathryne Lamontagne
Agence QMI


La conciliation travail-famille n’est pas que l’affaire des femmes. C’est du moins ce que révèle un tout nouveau sondage commandé par Workopolis sur les pères travailleurs à la grandeur du Canada.

« Ça devient de plus en plus important pour les pères de trouver une certaine balance dans leur vie », commente Mario Bottone, vice-président de Workopolis et lui-même père de deux enfants.

Le sondage affirme notamment que 71 % des travailleurs disent se sentir coupables lorsque les engagements au travail prennent le dessus sur ceux au domicile. S’ils avaient le choix, plus de la moitié de ces pères accepteraient une réduction de salaire de 10 % pour pouvoir passer 10 % plus de temps à la maison avec les enfants.

« Ça montre une certaine progression. C’est une tendance qu’on voit depuis quelques années. Les gens étant de plus en plus en demande au bureau, ça devient important de trouver du temps pour la famille. On comprend qu’il faut un père et une mère pour élever une famille », poursuit M. Bottone.

Implication paternelle

Des résultats qui sont venus chercher Christian Laperrière, propriétaire avec sa conjointe du restaurant Chez Fratelli, à Limoilou, et papa d’une jeune fille de sept ans. « Ma blonde et moi on travaille entre 75 et 80 heures par semaine. Moi, le jour, elle le soir. Donc c’est moi qui, une fois à la maison, s’occupe des devoirs, des leçons, du souper », explique-t-il.

Pour concilier sa famille et son entreprise, M. Laperrière amène sa fille au restaurant le samedi, mais refuse d’ouvrir ses portes le dimanche. « Elle a appris à suivre ce rythme de vie là. Elle est sociale. Mais, c’est beaucoup de travail. Un commerce, c’est comme avoir un enfant », confie-t-il.

Même son de cloche du côté de Jean-François Carrier, qui est père d’un garçon de quatre ans dont il détient la garde une fin de semaine sur deux, en plus de tous les jeudis soirs. « Ma priorité, c’est mon garçon.

C’est vraiment important pour moi de m’impliquer dans la vie de mon enfant », affirme le jeune papa.

L’homme, qui travaille aujourd’hui en semaine, de jour, détenait précédemment un emploi de nuit, qui lui compliquait la tâche. « C’était plus difficile. Dans le jour, j’avais envie de dormir, mais je voulais passer du temps avec mon garçon », se souvient-il.

Éteindre le BlackBerry

Le nouveau défi des pères, selon Mario Bottone, demeure toutefois d’être capables de distinguer travail et famille, et de ne pas tenter de mélanger les deux. « Il faut savoir éteindre le BlackBerry quand on est en famille », conclut-il.

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 84220.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39604
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Conciliation travail-famille: pas que l’affaire des femmes

Message par Anya »

Le travailleur québécois n'aurait pas assez de vacances
Lundi 21 juin 2010 | 10h18

Argent

Le nombre de semaines de vacances octroyées aux travailleurs québécois n'est pas suffisant pour leur permettre de se reposer, selon un bon nombre de travailleurs sondés par la maison CROP.

Réalisé pour le compte de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, le sondage révèle en effet que 42% des travailleurs considèrent qu'ils n'ont pas assez de vacances au cours d'une année pour refaire le plein d'énergie.

Pour le pdg de l'Ordre, Florent Francoeur, cette donnée devrait faire réfléchir, «surtout si on considère le nombre croissant de problèmes de santé reliés au stress. Les vacances permettent de souffler un peu et de recharger ses batteries, sans compter qu'elles contribuent à faire diminuer l'absentéisme et à augmenter le rendement.»

Cet été, 65% des travailleurs québécois comptent prendre au plus deux semaines de vacances, alors que 15% seulement en prendront trois.

Le sondage a aussi révélé que 8% des répondants ne pensent pas prendre de vacances cet été. À Québec même, ce pourcentage s'élève à 22%.

Fait intéressant à noter, parmi ceux qui ne prévoient pas prendre de vacances cet été, 80% préféreraient être payés plutôt que d'avoir du temps additionnel pour se reposer.

«C'est un fait connu que, dans beaucoup d'entreprises, il y a des employés qui ont du mal à décrocher de leur travail. Il est important d'être vigilant et d'inciter ces employés à fixer des limites raisonnables au travail. Autrement, c'est l'épuisement qui guette», selon M. Francoeur.

Le sondage aborde également la question du paiement des heures supplémentaires.

Quand on demande aux travailleurs s'ils préfèrent qu'elles soient payées en argent ou en temps compensatoire, une majorité d'entre eux, soit 55%, souhaitent être compensés en congé additionnel.

C'est dans le groupe des travailleurs de 35 à 54 ans que les répondants sont les plus nombreux, soit 63%, à vouloir reprendre leurs heures supplémentaires en congé.

Le sondage en ligne s’est déroulé du 14 au 21 mai dernier par le biais d’un panel web. Un total de 1000 questionnaires ont été complétés.

Les résultats ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l'âge, la région de résidence, la langue d'usage à la maison et le niveau de scolarité des répondants.

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 01815.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »