Le gouvernemaman
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Le gouvernemaman
Chronique
Le gouvernemaman
J. Jacques Samson
08/07/2010 08h41
Jean-Jacques Samson Les Québécois ont tellement permis à Big mother d’envahir leur vie que non satisfaite de leur avoir coupé toute liberté, celle-ci les infantilise, les traite comme une collectivité de déficients mentaux et ne leur reconnaît même pas les réflexes primaires que possèdent les animaux.
Le mercure n’avait pas encore grimpé au-dessus des 30 degrés Celsius que nos pouvoirs publics tout-puissants étaient « sur un pied d’alerte », nous rassuraient-ils. Ils avaient oublié que des centaines de milliers de Québécois courent les destinations-soleil chaque année pour profiter de cette même température tropicale dont nous sommes gratifiés cette semaine. Mais tous les prétextes sont bons pour des fonctionnaires pour gonfler leur importance et leur rôle.
Le championnat revient toutefois à la Direction de la santé publique pour ses recommandations d’une insignifiance consommée : passez du temps dans un endroit frais, tels les centres commerciaux et les cinémas; recherchez de l’ombre; portez des vêtements légers; prenez une douche ou un bain, à défaut on peut se rafraîchir avec une débarbouillette, etc. Nos chiens et nos chats n’ont même pas besoin qu’on leur enjoigne de rechercher les endroits frais et de s’hydrater. Leur instinct le leur dicte, pour leur confort et ultimement pour leur survie. L’homo sapiens québécois doit cependant payer des fonctionnaires obséquieux pour le lui dire et il se félicite même d’avoir un État aussi préoccupé de son bien-être.
La même Direction de la santé publique n’est pas trop timorée cependant que des départements de soins prolongés dans des centres hospitaliers, où on entasse les personnes en fin de vie, ne soient pas climatisés, en 2010.
Les mêmes docteurs-fonctionnaires nous rappelleront aussi, par moins 30o C, l’hiver prochain, de porter tuque et mitaines pour éviter les engelures. À la première chute de neige, leurs collègues fonctionnaires des Transports nous sermonneront d’adapter notre conduite aux conditions hivernales. Ils ne seront pas foutus par contre de déneiger correctement les routes et d’étendre des abrasifs.
Déresponsabilisation
L’un des principaux problèmes de la société québécoise, la plus social-démocrate en Amérique du Nord, est la déresponsabilisation totale de ses citoyens. Depuis cinquante ans, ceux-ci ont laissé l’État gérer toujours davantage leur vie et ils ont ainsi accru leur dépendance des pouvoirs publics, dont les détenteurs ne demandaient rien d’autre. L’absence d’autonomie des citoyens est la clé de la domination du pouvoir étatique.
L’un des effets pernicieux de cette déresponsabilisation collective est de bloquer toute remise en question en profondeur de nos programmes gouvernementaux et de nos structures. Le Québec fonce dans un mur, en raison d’un endettement qui nous situe au 5e rang dans le monde parmi les sociétés industrialisées. Mais les Québécois ne veulent pas se délester de rien et les détenteurs du pouvoir en sont contents. Ils peuvent continuer à être aussi interventionnistes.
Tous les appels lancés ces dernières années pour une prise de responsabilité des Québécois, par le groupe des lucides autour de Lucien Bouchard et de Joseph Facal, par François Legault, par Maxime Bernier, ont soulevé un tollé et des ripostes très agressives à l’endroit de leurs signataires.
Quand nous sommes bien contents que des docteurs-fonctionnaires nous disent de rechercher l’ombre un jour de chaleur de 30o C et de porter des mitaines à -30o C, nous ne sommes certainement pas prêts pour un grand ménage dans l’appareil de l’État.
Le gouvernemaman
J. Jacques Samson
08/07/2010 08h41
Jean-Jacques Samson Les Québécois ont tellement permis à Big mother d’envahir leur vie que non satisfaite de leur avoir coupé toute liberté, celle-ci les infantilise, les traite comme une collectivité de déficients mentaux et ne leur reconnaît même pas les réflexes primaires que possèdent les animaux.
Le mercure n’avait pas encore grimpé au-dessus des 30 degrés Celsius que nos pouvoirs publics tout-puissants étaient « sur un pied d’alerte », nous rassuraient-ils. Ils avaient oublié que des centaines de milliers de Québécois courent les destinations-soleil chaque année pour profiter de cette même température tropicale dont nous sommes gratifiés cette semaine. Mais tous les prétextes sont bons pour des fonctionnaires pour gonfler leur importance et leur rôle.
Le championnat revient toutefois à la Direction de la santé publique pour ses recommandations d’une insignifiance consommée : passez du temps dans un endroit frais, tels les centres commerciaux et les cinémas; recherchez de l’ombre; portez des vêtements légers; prenez une douche ou un bain, à défaut on peut se rafraîchir avec une débarbouillette, etc. Nos chiens et nos chats n’ont même pas besoin qu’on leur enjoigne de rechercher les endroits frais et de s’hydrater. Leur instinct le leur dicte, pour leur confort et ultimement pour leur survie. L’homo sapiens québécois doit cependant payer des fonctionnaires obséquieux pour le lui dire et il se félicite même d’avoir un État aussi préoccupé de son bien-être.
La même Direction de la santé publique n’est pas trop timorée cependant que des départements de soins prolongés dans des centres hospitaliers, où on entasse les personnes en fin de vie, ne soient pas climatisés, en 2010.
Les mêmes docteurs-fonctionnaires nous rappelleront aussi, par moins 30o C, l’hiver prochain, de porter tuque et mitaines pour éviter les engelures. À la première chute de neige, leurs collègues fonctionnaires des Transports nous sermonneront d’adapter notre conduite aux conditions hivernales. Ils ne seront pas foutus par contre de déneiger correctement les routes et d’étendre des abrasifs.
Déresponsabilisation
L’un des principaux problèmes de la société québécoise, la plus social-démocrate en Amérique du Nord, est la déresponsabilisation totale de ses citoyens. Depuis cinquante ans, ceux-ci ont laissé l’État gérer toujours davantage leur vie et ils ont ainsi accru leur dépendance des pouvoirs publics, dont les détenteurs ne demandaient rien d’autre. L’absence d’autonomie des citoyens est la clé de la domination du pouvoir étatique.
L’un des effets pernicieux de cette déresponsabilisation collective est de bloquer toute remise en question en profondeur de nos programmes gouvernementaux et de nos structures. Le Québec fonce dans un mur, en raison d’un endettement qui nous situe au 5e rang dans le monde parmi les sociétés industrialisées. Mais les Québécois ne veulent pas se délester de rien et les détenteurs du pouvoir en sont contents. Ils peuvent continuer à être aussi interventionnistes.
Tous les appels lancés ces dernières années pour une prise de responsabilité des Québécois, par le groupe des lucides autour de Lucien Bouchard et de Joseph Facal, par François Legault, par Maxime Bernier, ont soulevé un tollé et des ripostes très agressives à l’endroit de leurs signataires.
Quand nous sommes bien contents que des docteurs-fonctionnaires nous disent de rechercher l’ombre un jour de chaleur de 30o C et de porter des mitaines à -30o C, nous ne sommes certainement pas prêts pour un grand ménage dans l’appareil de l’État.
Prière et chant religieux
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Re: Le gouvernemaman
Grosse perte de temps cet article
l'infantilisation essaie de venir aussi de journalistes tarés comme lui
C'est vide, c'est loin, tellement loin de ce qu'un vrai journaliste pourrait ns apprendre. Juste à penser une seconde à tous les scandales qu'on apprend et son article en juxtaposition fait maternelle en mauzus......

l'infantilisation essaie de venir aussi de journalistes tarés comme lui

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Re: Le gouvernemaman
C'est une chroniquetuberale a écrit : Grosse perte de temps cet article![]()
l'infantilisation essaie de venir aussi de journalistes tarés comme lui![]()
C'est vide, c'est loin, tellement loin de ce qu'un vrai journaliste pourrait ns apprendre. Juste à penser une seconde à tous les scandales qu'on apprend et son article en juxtaposition fait maternelle en mauzus......
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Re: Le gouvernemaman
.anthurium. a écrit : [...]
C'est une chronique
Je connais Samson.
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Le gouvernemaman
Je sais, je sais aussi que tu ne l'aimes pas.tuberale a écrit : [...]
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Re: Le gouvernemaman
en tout cas, moi, je suis crampée. c,est comme les bouteilles de shampoo ou autre avec leur avertissement, ex.: mouiller les cheveux avant ou encore pour un séchoir: ne pas utiliser dans le bain. et je me souviens, il y a bien des années, ma mère disait que l,âge mental de la société était de 5 ans et que fais-t-on avec un enfant de 5 ans, on lui apprend tout et on gère tout.
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Re: Le gouvernemaman
jupiter-1 a écrit : en tout cas, moi, je suis crampée. c,est comme les bouteilles de shampoo ou autre avec leur avertissement, ex.: mouiller les cheveux avant ou encore pour un séchoir: ne pas utiliser dans le bain. et je me souviens, il y a bien des années, ma mère disait que l,âge mental de la société était de 5 ans et que fais-t-on avec un enfant de 5 ans, on lui apprend tout et on gère tout.
Ns on le prend comme cela mais en fait, les compagnies et même le gouvernement veulent juste se protéger les fesses. Aux États-Unis, on poursuit en justice pour n'importe quoi et ça s'installe pas vite ici aussi comme mentalité malheureusement donc si une niaiseuse peut poursuivre un restaurant parce qu,elle s,est brûlé un doigt avec, bien le restaurant va mettre un collant dessus qui dit : attention le café chaud peut vs brûler pour pas que d'autres tentent le même coup mais cela n,a rien à voir avec vouloir ou pas infantiliser la clientèle. C'est certain que les compagnies doivent ben voir comment certains de leurs avertissements peuvent être rendus stupides mais vaut mieux passer pour un nul que de voir aller les profits dans des procès onéreux. Des fois aussi cela vient de recommandations faites par les coroners après un accident comme pas mal toutes les recommandations sur les dangers des piscines, stores, sièges d,auto, etc pour prévenir des dangers les enfants........donc ceux qui vendent ces produits semblent prendre la population pour une bande de caves dégénérés quand tu lis leurs avertissements mais dans le fond ils s'en foutent complètement si ton enfant s'étouffe avec une ganse de store puisque maintenant tu ne pourrais pas les poursuivre si ça arrive.
Un peu la même chose au gouvernement pour lequel aussi on peut mentionner une question d'aller aussi chercher les votes des lobbyings et de la population en plus.
Pour les journalistes comme Samson par exemple cela peut être une question de ne pas vouloir parler de sujets plus épineux en rapport à ce gouvernement dont il partage grandement l'idéologie. Pendant qu'il ns remplit les oreilles avec ces stupidités, les sujets plus scabreux contre le gouvernement demeurent lettres mortes. Ou encore d,autres vont faire la même chose par demande patronale du journal.........demeurer léger vu l'été ou encore pour ne pas nuire à leurs tits-amis ministres.
Re: Le gouvernemaman
On appelle cela des vérités de la Palice
il mourut le vendredi, le dernier jour de son âge. S'il fût mort le samedi / il eut vécu davantage.
Mettez des gants, il fait froid, si vous ne les mettez pas, vous allez geler.
Respirez vous allez vivre, si vous arrêtez vous allez mourir.
Faites attention, sinon vous risquez d'avoir un accident.
Bref, cela me fait penser à une personne que j'ai rencontré et qui parlait tout le temps en vérité de la palice. Son discours permanent était totalement vide. C'était assomant.
Bref une chronique peut noter ces vérités chez d'autres en tombant lui-même dans le piège de la Palice.
il mourut le vendredi, le dernier jour de son âge. S'il fût mort le samedi / il eut vécu davantage.
Mettez des gants, il fait froid, si vous ne les mettez pas, vous allez geler.
Respirez vous allez vivre, si vous arrêtez vous allez mourir.
Faites attention, sinon vous risquez d'avoir un accident.
Bref, cela me fait penser à une personne que j'ai rencontré et qui parlait tout le temps en vérité de la palice. Son discours permanent était totalement vide. C'était assomant.
Bref une chronique peut noter ces vérités chez d'autres en tombant lui-même dans le piège de la Palice.
- Krysantheme
- Immortel du Domaine
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- Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am
Re: Le gouvernemaman
Ma devise : Si c'est écrit, c'parce que quelqu'un la fait.jupiter-1 a écrit : en tout cas, moi, je suis crampée. c,est comme les bouteilles de shampoo ou autre avec leur avertissement, ex.: mouiller les cheveux avant ou encore pour un séchoir: ne pas utiliser dans le bain. et je me souviens, il y a bien des années, ma mère disait que l,âge mental de la société était de 5 ans et que fais-t-on avec un enfant de 5 ans, on lui apprend tout et on gère tout.
Re: Le gouvernemaman
Krysantheme a écrit : [...]
Ma devise : Si c'est écrit, c'parce que quelqu'un la fait.
et je pense exactement la même chose, à cause d,une personne, comment dire, un peu niais peut-être, et qui a fait des poursuites judiciaires contre une compagnie, ben c,est dite compagnies sont obligés de prévenir les coups en faisant de la prévention infantilisante. je sais aussi que, de nos jours, tout est motif à poursuite dans l,espoir de gagner le jackpot.

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Re: Le gouvernemaman
jupiter-1 a écrit : [...]
et je pense exactement la même chose, à cause d,une personne, comment dire, un peu niais peut-être, et qui a fait des poursuites judiciaires contre une compagnie, ben c,est dite compagnies sont obligés de prévenir les coups en faisant de la prévention infantilisante. je sais aussi que, de nos jours, tout est motif à poursuite dans l,espoir de gagner le jackpot.

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