Vague de suicides chez les infirmières

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Avatar de l’utilisateur
Panda
Immortel du Domaine
Messages : 16805
Inscription : dim. nov. 16, 2003 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Panda »

Selon les études, si tu prives trop de sommeil des personnes sans antécédents de dépression ou d'idées suicidaires, ces mêmes personnes deviennent dépressives et ont des idées suicidaires dans seulement 10 jours.

(Je cite un docteur de 98.5 FM)
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Avatar de l’utilisateur
Cass!
Caïd de la Causette
Messages : 904
Inscription : lun. janv. 12, 2009 3:14 pm

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Cass! »

Moi je pense que c'est pas compliqué la solution ils ont juste a faire des quart de travail fixe comme dans les usines et cancellé les postes a temps partiel pour les transformer en poste a temps plein.

Comme dans les usines fonctionnement par ancienneté pour le choix des postes et des quart de travail, donc ce seront les plus jeune qui feront les nuit et les plus vieilles qui seront de jour, un espece de roulement naturel se fera avec les départ a la retraite qui permettra un acces au poste de jour a celle de nuit selon l,ancienneté.

Le gouvernement devrait également passé une loi a propos de ce qui se passe avec les agences d'infirmieres, lors de l'affichage des postes ca se fait a l'interne en premier, les infirmieres engagé par l'hopital on priorité sur les postes offert et ensuite les postes non comblé sont offert au agences qui doivent obligatoirement prendre le poste offert et non pas "choisir" genre l'hopital dit j'ai besoin de 10 infirmiere pour jeudi pour combler 10 postes a prendre ou a laisser.

C'est réaliste mon affaire?
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39605
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Anya »

Publié le 13 août 2010 à 05h00 | Mis à jour à 10h12
Une infirmière qui s'est suicidée avait été forcée de retourner au travail

Image

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) Une infirmière du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) qui s'est donné la mort avait été forcée de retourner au travail, alors que son entourage constatait qu'elle était inapte à le faire. Dans une lettre laissée à ses proches, la femme de 58 ans soulignait elle-même que son retour précipité au travail constituait une des difficultés qu'elle vivait.

Quatre infirmières du CHUQ se sont suicidées depuis un an et demi, a confirmé jeudi la direction du centre hospitalier (lire l'encadré). L'une d'elles, que nous appellerons Diane, avait 37 ans d'expérience et était à un an et demi de sa retraite. Le Soleil a parlé avec l'une de ses proches, qui a confirmé de nombreuses infor­mations obtenues d'abord de la part d'une collègue.

Diane était en congé de maladie lorsqu'elle a dû rencontrer le médecin du bureau de santé du CHUQ pour une contre-expertise.

À sa sortie du bureau, «elle avait les larmes aux yeux parce que le médecin la retournait au travail. Elle m'a dit qu'elle n'était pas prête», a raconté la collègue qui l'a rencontrée à ce moment.

Par la suite, ses compagnes de travail ont constaté que Diane, qui avait repris son boulot dans une unité où les conditions sont particulièrement difficiles, n'était effectivement pas en état de le faire.

«C'est vrai», confirme la belle-soeur de Diane. Sans dire que le travail est la cause de son suicide, elle confirme aussi que Diane parle de cette situation difficile dans sa lettre.

Dans les semaines qui ont suivi le suicide de sa belle-soeur, elle et son mari, qui est le frère de Diane, se sont rendus au service des ressources humaines du CHUQ, qui englobe le Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL), Saint-François d'Assise et L'Hôtel-Dieu de Québec.

Une employée leur a alors dit, d'un ton banalisant : «Ce n'est pas la première qui se suicide, et ce ne sera pas la dernière.» Ces propos les ont fortement indisposés. «Ce n'est pas normal de se faire dire ça.»

Récemment, raconte encore la dame, le couple a écrit à la directrice des soins infirmiers du CHUQ pour lui faire part de son désarroi et son amertume.

«On dit dans la lettre qu'on est très déçus qu'une organisation aussi réputée ne prenne pas plus soin de son personnel infirmier. Il y avait une gestion des risques à faire auprès d'elle et ça n'a pas été fait. Elle n'a pas reçu l'aide qui était requise, elle a été retournée au travail alors qu'elle n'était pas prête. On leur dit aussi que ce sont les infirmières qui tiennent le système de santé», relate la belle-soeur.

Ils n'ont pas encore reçu de réponse.

Des collègues se sentent coupables

Diane «ne vivait que pour son travail», souligne sa belle-soeur, se disant persuadée que les conditions difficiles qu'elle rencontrait au boulot ont été «la goutte qui a fait déborder le vase».

Cet événement malheureux n'a pas été sans affecter les collègues de Diane, qui avaient noté sa détresse. «On s'en était parlé et on avait tous constaté qu'elle n'était pas capable. On se demandait si on devait parler à la direction», dit l'une d'elles.

Après le geste malheureux, «on s'est dit qu'on aurait dû le faire, on se sent un peu coupables».

Cette employée déplore vivement le rôle du bureau de santé du CHUQ. Lorsqu'un employé est mis en congé de maladie par son médecin, il doit subir une contre-expertise, dit-elle. «Les cas d'épuisement ou de problèmes psychologiques, les maux de dos, tout ce qui ne paraît pas physiquement est souvent contesté et la personne est forcée de revenir», affirme-t-elle.

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Malike
Administrateur
Messages : 39669
Inscription : mar. mars 15, 2005 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Malike »

Cass! a écrit : Moi je pense que c'est pas compliqué la solution ils ont juste a faire des quart de travail fixe comme dans les usines et cancellé les postes a temps partiel pour les transformer en poste a temps plein.

Comme dans les usines fonctionnement par ancienneté pour le choix des postes et des quart de travail, donc ce seront les plus jeune qui feront les nuit et les plus vieilles qui seront de jour, un espece de roulement naturel se fera avec les départ a la retraite qui permettra un acces au poste de jour a celle de nuit selon l,ancienneté.

Le gouvernement devrait également passé une loi a propos de ce qui se passe avec les agences d'infirmieres, lors de l'affichage des postes ca se fait a l'interne en premier, les infirmieres engagé par l'hopital on priorité sur les postes offert et ensuite les postes non comblé sont offert au agences qui doivent obligatoirement prendre le poste offert et non pas "choisir" genre l'hopital dit j'ai besoin de 10 infirmiere pour jeudi pour combler 10 postes a prendre ou a laisser.

C'est réaliste mon affaire?
Je ne crois pas que ce soit réaliste, c'est pas mal plus compliqué qu'il n'y paraît. Y a pas seulement le gouvernement qui est en cause, y a des conventions collectives à respecter. Puis de ce que j'ai pu constater dans mon entourage les infirmières qui travaillent pour les agences sont souvent à temps partiel dans un hôpital. Elles demeurent dans le système pour conserver leurs acquis et pour l'ancienneté.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
Avatar de l’utilisateur
Kikii
Modeste Jacasseur
Messages : 111
Inscription : ven. sept. 07, 2007 12:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Kikii »

Krysantheme a écrit : A titre d'information : Quand on parle d'infirmieres ici est-ce qu'on inclus les auxiliaire ??
Jaimerais bien savoir moi aussi, c'est le cours que je prend l'annee prochaine.
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

sawman a écrit : Shai pas mais si un emploi ne me convient plus ,,je change d entreprise ou de domaine :??: .C'est domage d'en arriver la :/

C'est facile à dire.... la plupart du temps, quand tu en arrives là, tu ne sais pas que tu es rendu à ce point... tu croules sans t'en rendre compte... et parfois, comme dans ces cas, un geste fatal survient....
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Cass! a écrit : C'est désolant de voir que encore une fois un emploi a majorité féminine est bafoué de la sorte.

Honnetement la pensez s'y 2 minutes, si cet emploi etait a majorité masculine pensez vous vraiment qu'ils en seraient encore la a devoir baisser la tete et dire oui patron, oui patron a chaque fois qu'on leur exige quelques choses?

Je ne connais aucun métier masculin ou les hommes sont exploité de la sorte, c'est de l'esclavage ni plus ni moins pour moi!

Je suis tellement tanné d'entendre si t'aime pas ta job va t'en travailler ailleur, eye c'est pas jo-bine qui travail a la tabagie ou chez wall mart la, on parle d'un emploi qui a nécéssité 3 ans d'étude complete et que peut importe ou t'en irait t'aurais toujours les meme condition de travail, je considere que quand un emploi est bafoué de la sorte a la grandeur du Québec on est rendu bien au dela de la simple fille qui aime pas sa job!!!

:jap:
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Cass! a écrit : Oui je sais ce que je voulais dire surtout c'est que travailler chez wall mart ne demande pas d'étude donc trouver un emploi équivalent est possible et plus facile pour une personne qui est tannée de ses conditions de travail tandis que dire ca a une infirmiere qui a étudié 3 ans pour faire ce métier c'est vraiment autre chose.

Il y a aussi, principalement, que la job des infirmières est débile pas mal partout.... donc, peut-importe si tu changes d'endroit... ça va être intense pareil....
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Nadjal a écrit : Les infirmieres sont débordées, c'est un fait... mais pour celles qui occupent se genre d'emplois je sais qu'il y en a sur le forum, dites moi elle est ou la solution pour vous enlever un peu du fardeau que vous avez sur les épaules ? J'ai du mal a saisir comment on peut changer cette situation, des infirmieres il en sort de l'école a la tone a ce qu'on dit, comment ca se fait que vous soyez obligées de faire des shifts doubles, des 24h00 d'affilés ou travailler la fin de semaine ? Il n'y a pas suffisamment d'infirmieres pour faire la rotation ? Mettons sur 24h00, si je comprends bien il faut 3 personnes pour occuper le meme poste soit de 12h00 a 8h00, de 8h00 a 16h00 et de 16h00 a 12h00 c'est ca ? Est ce que vraiment il manque autant de personnel, comme je dis pourtant il en sort a plein des infirmieres des écoles et ont dirait que d'année en année ce n'est jamais suffisant, comprenez moi bien la je suis pas en train de jouer les emmerdeuses, je voudrais juste qu'on m'explique j'ai vraiment du mal a m'y retrouver et je veux juste comprendre ou pourrait etre la solution pour regler ce probleme... vous etes dans ce bain la et vous connaissez la reponse beaucoup mieux que moi donc si ca vous tentes de m'aider a comprendre... merci !

En fait, il sort bcp d'infirmière des institutions de formation..... mais pas assez pour combler les départs à la retraite, maladie, etc....

Aussi, les infirmières qui sortent de l'école vont travailler en milieu privé... qui offre de meilleures conditions.... donc, un plus petit % se retrouve au publique....

Entre autre....
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Cass! a écrit : Moi je pense que c'est pas compliqué la solution ils ont juste a faire des quart de travail fixe comme dans les usines et cancellé les postes a temps partiel pour les transformer en poste a temps plein.

Comme dans les usines fonctionnement par ancienneté pour le choix des postes et des quart de travail, donc ce seront les plus jeune qui feront les nuit et les plus vieilles qui seront de jour, un espece de roulement naturel se fera avec les départ a la retraite qui permettra un acces au poste de jour a celle de nuit selon l,ancienneté.

Le gouvernement devrait également passé une loi a propos de ce qui se passe avec les agences d'infirmieres, lors de l'affichage des postes ca se fait a l'interne en premier, les infirmieres engagé par l'hopital on priorité sur les postes offert et ensuite les postes non comblé sont offert au agences qui doivent obligatoirement prendre le poste offert et non pas "choisir" genre l'hopital dit j'ai besoin de 10 infirmiere pour jeudi pour combler 10 postes a prendre ou a laisser.

C'est réaliste mon affaire?

Bien en fait, s'ils éliminent les postes à temps partiel, les jeunes sont moins intéressés à des temps plein de un.

De deux, si tu réglementes les agences avec ce que tu proposes, bien ce n'est plus des agences, car justement, les filles d'agence ne sont pas détentrices de poste, elles n'appartiennent pas à l'établissement.

Perso, je suis contre les agences... mais je respecte au plus haut point celles qui se prévalent de cette option.
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Malike a écrit : [...]


Je ne crois pas que ce soit réaliste, c'est pas mal plus compliqué qu'il n'y paraît. Y a pas seulement le gouvernement qui est en cause, y a des conventions collectives à respecter. Puis de ce que j'ai pu constater dans mon entourage les infirmières qui travaillent pour les agences sont souvent à temps partiel dans un hôpital. Elles demeurent dans le système pour conserver leurs acquis et pour l'ancienneté.

:jap: :jap:
Avatar de l’utilisateur
myriannie
Seigneur de la Causerie
Messages : 6218
Inscription : sam. avr. 15, 2006 12:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par myriannie »

ils ont 6 scéances chacunes/chacuns payé par le gouvernement chez le psy.... ils voudraient en avoir plus... fine ! jai absolument rien contre sa cé une bonne idée cé sure... mais le problème reste le même......... les heures supplémentaires, le surmenage, difficile conciler travail-famille... le problème va rester pareil
Avatar de l’utilisateur
Carmelle
Seigneur de la Causerie
Messages : 8298
Inscription : jeu. oct. 12, 2006 12:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Carmelle »

Je vais juste dire une chose concernant le suicide souvent les gens jugent ceux-celles qui ce suicident... Je parle pas de ceux/celles qui apportent des membres de leur famille mais d'un suicide simple...et j'ai lu des commentaires ici ou ailleurs sur le sujet comme quoi c'est des actes de faiblesse ou autres mais là rien comme ca ici. Je vais vous dire pour avoir attenté à ma vie à quelques reprises je suis pas une personne faible mais une personne qui voyait pas de porte de sortie, celà veut pas dire pour autant j'étais faible. Les infirmières vivent des choses difficiles tout autant que moi dans le temps et croyez moi c'est pas drole. Peut importe ce que les gens vont dire pour t'aider un moment donné tu vois ou crois plus en rien et c'est pas drôle.... C'est 5 infirmières avaient peut-etre des problèmes à maison comme on a dit mais n'empèche que l'emploi et la surcharge de travaille a pas aidé et probablement c'est ce qui a fait débordé le vase.... Il est temps que le gouvernement du Québec ce réveille et fasse quelque chose pour aider les infirmières et pas attendre qu'elles soient rendu au point de non retour. J'aime pas parler de ce que j'ai vécu mais si moi ca me fait du bien et bien que vous me juger ou non ca me dérange pas

.
Dernière modification par Carmelle le ven. août 13, 2010 10:28 pm, modifié 2 fois.
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

myriannie a écrit : ils ont 6 scéances chacunes/chacuns payé par le gouvernement chez le psy.... ils voudraient en avoir plus... fine ! jai absolument rien contre sa cé une bonne idée cé sure... mais le problème reste le même......... les heures supplémentaires, le surmenage, difficile conciler travail-famille... le problème va rester pareil

Un des principaux problème souligné dans l'article est beaucoup plus l'attitude de l'employeur lorsque l'infirmière tombe malade.......

Contre expertise rapide d'un médecin "expert" afin de contrer la diagnostique du médecin traitant de celle-ci et de la forcer au retour au travail de façon prématuré. Rencontre par le médecin "expert" qui dure environ un 40 de minutes... mais qui va à l'encontre du médecin traitant et des autres intervenants qui traitent l'infirmière depuis le début de sa détresse quand c'est le cas.

Ensuite, si les intervenants de l'infirmière choisisses de se battre pour elle et de contester le fait de forcer un employé non prêt au retour au travail.... et bien attitude de l'employeur.... ok, contestez mes chers... mais ça sera sans assurance salaire... et ça prend des mois... chose que très peu de professionnelle peuvent se permettre...... donc, l'employé retourne au travail de façon prématuré..... rechute, revient, rechute de nouveau..... on peut donc ensuite dire que l'employeur n'y est pour rien et que c'est l'employé qui avait des problèmes plus sérieux.

Alors qu'en fait, vivre se genre de stress lorsqu'une infirmière est déjà en burn-out.... c'est certainement inimaginable...

Pour le reste oui, les conditions de travail restent les mêmes, donc, ce genre de situation sera malheureusement plus qu'augmenté au fil du temps... je pense.
Dernière modification par Placeress le sam. août 14, 2010 8:10 am, modifié 3 fois.
Avatar de l’utilisateur
Malike
Administrateur
Messages : 39669
Inscription : mar. mars 15, 2005 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Malike »

Placeress a écrit : [...]



Un des principaux problème souligné dans l'article est beaucoup plus l'attitude de l'employeur lorsque l'infirmière tombe malade.......

Contre expertise rapide d'un médecin "expert" afin de contrer la diagnostique du médecin traitant de celle-ci et de la forcer au retour au travail de façon prématuré. Rencontre par le médecin "expert" qui dure environ un 40 de minutes... mais qui va à l'encontre du médecin traitant et des autres intervenants qui traitent l'infirmière depuis le début de sa détresse quand c'est le cas.

Ensuite, si les intervenants de l'infirmière choisisses de se battre pour elle et de contester le fait de forcer un employé non prêt au retour au travail.... et bien attitude de l'employeur.... ok, contestez mes chers... mais ça sera sans assurance salaire... et ça prend des mois... chose que très peu de professionnelle peuvent se permettre...... donc, l'employé retourne au travail de façon prématuré..... rechute, revient, rechute de nouveau..... on peut donc ensuite dire que l'employeur n'y est pour rien et que c'est l'employé qui avait des problèmes plus sérieux.

Alors qu'en fait, vivre se genre de stress lorsqu'une infirmière est déjà en burn-out.... c'est certainement inimaginable...

Pour le reste oui, les conditions de travail restent les mêmes, donc, ce genre de situation sera malheureusement plus qu'augmenté au fil du temps... je pense.
Est-ce que ca se peut aussi que certaines infirmières elles-mêmes s'ambitionnent avec le temps supp? C'est payant, y a des primes etc... donc les 16h deviennent attrayants alors elles en font trop, puis y a des filles à temps partiel qui arrivent à se faire des horaires potables ainsi. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problèmes là, ca c'est sûr que oui mais il y a tellement de facteurs à considérer pour rendre les conditions acceptables. Le temps supp en est un de taille et il est sans doute lié à l'obtention des postes pour celles qui n'ont que des temps partiels. A mons avis ca prendrait une volonté autant du gouvernement que du syndicat de vouloir changer les choses.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Malike a écrit : [...]


Est-ce que ca se peut aussi que certaines infirmières elles-mêmes s'ambitionnent avec le temps supp? C'est payant, y a des primes etc... donc les 16h deviennent attrayants alors elles en font trop, puis y a des filles à temps partiel qui arrivent à se faire des horaires potables ainsi. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problèmes là, ca c'est sûr que oui mais il y a tellement de facteurs à considérer pour rendre les conditions acceptables. Le temps supp en est un de taille et il est sans doute lié à l'obtention des postes pour celles qui n'ont que des temps partiels. A mons avis ca prendrait une volonté autant du gouvernement que du syndicat de vouloir changer les choses.

Tout à fait.... le temps supplémentaire, du moins, dans le secteur critique est devenu pour certaines un mode de vie. Comme dans le secteur de soins critique il est possible de faire du TS sur tous les quarts et à tous les jours..... certaines font du temps partiel à taux simple, et le double en TS car c'est plus payant. Travaillent moins de jour, mais plus longtemps. D'autres, qui se disent qui vont prendre leur retraite plus jeune font...... et du temps plein à taux simple...... et un autre temps plein en 16 heures.... elles font de gros salaire... mais à quel prix. Cette deuxième option est plutôt marginal par contre contrairement à l'autre.

Par contre, à ce que j'ai vu, ce ne sont pas les filles à temps partiel qui comble en TS qui tombent..... c'est plutôt les filles qui font leur temps régulier, mais qui reste souvent en TS pour ne pas laisser l'équipe du quart suivant dans la dèche.... Les filles qui tombent généralement, c'est celles qui sont le plus impliquées émotivement à leur profession, au département, à leur équipe, et elles s'oublient un moment donné... ça va de soit, puisque pour elles, ça plus d'enjeu, ça implique plus de sphères de leur vie.

Celles qui font du TS pour l'argent (à temps partiel), ont généralement une vie extérieure bien rempli, et sont un peut plus détachées....

Bon, je fais des catégories assez stricts pour tenter d'expliquer... il y a beaucoup plus de nuances à faire.... mais je dirais que c'est un portrait assez réaliste.


Maintenant, je suis maintenant sur un département qui n'est pas critique. On est 2 infirmières, il y a 4 auxiliaires...... pas rare que je dîne sur un coin de table, que je prend aucune pause et que je parts 40 minutes à 1 heures après la fin de mon quart..... et que dans ça, on travaille sans arrêt.

Bon, perso, ça ne me dérange pas, car ce n'est même pas à un cheveux de ressembler à ce que j'ai connu dans le secteur critique.... en plus, que dans les faits.... je pourrais quitter à l'heure et dire, arrangez-vous.... mais ma conscience professionnelle m'empêche de le faire... mais dans les faits, j'aurais le droit, contrairement à l'urgence et aux soins intensifs où je ne pouvais pas légalement le faire.

Donc, oui, le TS est devenu un mode de vie...... mais le travail pendant le chiffre ainsi que les conditions y étant reliées y sont pour beaucoup, beaucoup, beaucoup....

Aussi, il y a le temps supplémentaire obligatoire..... la seule profession qui permet à un employeur de te séquestré au travail pour un autre 4 heures ou 8 heures... et ce, peut-importe ce que tu as dans la vie... enfants, etc......

Bref, c'est très complexe....
Dernière modification par Placeress le sam. août 14, 2010 8:54 am, modifié 2 fois.
Avatar de l’utilisateur
Démona
Magicien des Mots
Messages : 4274
Inscription : lun. févr. 14, 2005 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Démona »

Placeress a écrit : [...]



Tout à fait.... le temps supplémentaire, du moins, dans le secteur critique est devenu pour certaines un mode de vie. Comme dans le secteur de soins critique il est possible de faire du TS sur tous les quarts et à tous les jours..... certaines font du temps partiel à taux simple, et le double en TS car c'est plus payant. Travaillent moins de jour, mais plus longtemps. D'autres, qui se disent qui vont prendre leur retraite plus jeune font...... et du temps plein à taux simple...... et un autre temps plein en 16 heures.... elles font de gros salaire... mais à quel prix. Cette deuxième option est plutôt marginal par contre contrairement à l'autre.

Par contre, à ce que j'ai vu, ce ne sont pas les filles à temps partiel qui comble en TS qui tombent..... c'est plutôt les filles qui font leur temps régulier, mais qui reste souvent en TS pour ne pas laisser l'équipe du quart suivant dans la dèche.... Les filles qui tombent généralement, c'est celles qui sont le plus impliquées émotivement à leur profession, au département, à leur équipe, et elles s'oublient un moment donné... ça va de soit, puisque pour elles, ça plus d'enjeu, ça implique plus de sphères de leur vie.

Celles qui font du TS pour l'argent (à temps partiel), ont généralement une vie extérieure bien rempli, et sont un peut plus détachées....

Bon, je fais des catégories assez stricts pour tenter d'expliquer... il y a beaucoup plus de nuances à faire.... mais je dirais que c'est un portrait assez réaliste.


Maintenant, je suis maintenant sur un département qui n'est pas critique. On est 2 infirmières, il y a 4 auxiliaires...... pas rare que je dîne sur un coin de table, que je prend aucune pause et que je parts 40 minutes à 1 heures après la fin de mon quart..... et que dans ça, on travaille sans arrêt.

Bon, perso, ça ne me dérange pas, car ce n'est même pas à un cheveux de ressembler à ce que j'ai connu dans le secteur critique.... en plus, que dans les faits.... je pourrais quitter à l'heure et dire, arrangez-vous.... mais ma conscience professionnelle m'empêche de le faire... mais dans les faits, j'aurais le droit, contrairement à l'urgence et aux soins intensifs où je ne pouvais pas légalement le faire.

Donc, oui, le TS est devenu un mode de vie...... mais le travail pendant le chiffre ainsi que les conditions y étant reliées y sont pour beaucoup, beaucoup, beaucoup....

Aussi, il y a le temps supplémentaire obligatoire..... la seule profession qui permet à un employeur de te séquestré au travail pour un autre 4 heures ou 8 heures... et ce, peut-importe ce que tu as dans la vie... enfants, etc......

Bref, c'est très complexe....

Je pense qu'ici tu fais erreur, il y a de nombreux titres d'emploi de tech où tu peux aussi te faire pointer en TSO, exemple le labo!

Je :jap: pour le reste, tu as une bonne façon d'expliquer les choses, très réaliste
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Placeress »

Démona a écrit : [...]



Je pense qu'ici tu fais erreur, il y a de nombreux titres d'emploi de tech où tu peux aussi te faire pointer en TSO, exemple le labo!

Je :jap: pour le reste, tu as une bonne façon d'expliquer les choses, très réaliste

Bien en fait, tu as raison, je ne connais pas tous les types d'emplois donc, probablement qu'il y en a d'autres.... mais bon, c'est sur que celui des infirmières est en avant scene dans les temps qui courent.

Mais je me demande, sous quel code de déontologie un employeur peut obliger un tech de labo à rester en TS pour un quart supplémentaire ?
Dernière modification par Placeress le sam. août 14, 2010 2:09 pm, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
ReMeLeFe
Illustre Pie
Messages : 349
Inscription : mar. nov. 23, 2004 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par ReMeLeFe »

J'ai travaillé comme inf auxiliaire pendant 2 ans, j'ai quitté mon domaine parce que je n'en pouvais plus des horaires de fou. Je ne voyais même plus mes enfants, et c'est ma plus vieille à l'époque qui devait s'occuper des enfants le matin car, très souvent je faisais un supplémentaire de nuit. Je travaillais 90% du temps de soir, avec toujours 1 à 2 supplémentaires par semaine. Quand tu travailles de soir et que tu es debout depuis 6:30 du matin pour t'occuper de tes enfants, et ensuite tu fais ton chiffre de 16:00 à minuit et qu'à minuit moins 5 ils viennent te dire que tu dois rester parce que celle qui devait rentrer ne viendra pas, crisse que tu as envie de brailler, j'étais parfois des 40 heures sans dormir, parce qu'il faut pas penser qu'on peut se coucher en arrivant à 9:00 à la maison, il y a le ménage à faire, préparer les repas d'avance, le lavage etc et le prochain chiffre qui s'en vient assez vite merci à 16:00. Bref, j'en ai eu mon voyage, le méchant problème de trouver des gardiennes, des semaines ça pouvait me coûter jusqu'à 200$ de gardienne. Monoparentale avec 4 enfants c'est bien difficile parfois. Je me suis réorientée en officine, je suis tech de lab en pharmacie, je suis assez bien payée, j'ai un HORAIRE, des FINS de SEMAINE, pas de SUPPLÉMENTAIRES. La sainte paix. Je trouve bien dommage d'avoir quitter un domaine que j'aimais énormément, mais ma santé physique et mentale ainsi que mes enfants m'ont fait prendre cette décision.

Pourtant, ce serait si simple de donner des horaires et des quarts de travail à tout le monde. ET ce que j'ai vu souvent, et c'est ce qui occasionne des supplémentaires, les inf demandent des congés d'une journée parce qu'elles ont des choses de planifiées genre mariage, remise de diplôme de leurs enfants etc.. et c'est presque toujours refusé, alors elles ne demandent plus, elles ne rentrent pas tout simplement et call malade. Donc, c'est une inf qui a déjà sa journée dans le corps qui va devoir se tapper un autre 8h. Si le congé avait été accordé, ils auraient trouvé une autre inf pour cette journée, il y en a plein qui attendent que le téléphone sonne pour travailler, ben non, ils ne font rien du tout. J'en ai vu tellement des choses qui font que je ne regretterai jamais mon choix.
Avatar de l’utilisateur
Malike
Administrateur
Messages : 39669
Inscription : mar. mars 15, 2005 1:00 am

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Message par Malike »

ReMeLeFe a écrit : J'ai travaillé comme inf auxiliaire pendant 2 ans, j'ai quitté mon domaine parce que je n'en pouvais plus des horaires de fou. Je ne voyais même plus mes enfants, et c'est ma plus vieille à l'époque qui devait s'occuper des enfants le matin car, très souvent je faisais un supplémentaire de nuit. Je travaillais 90% du temps de soir, avec toujours 1 à 2 supplémentaires par semaine. Quand tu travailles de soir et que tu es debout depuis 6:30 du matin pour t'occuper de tes enfants, et ensuite tu fais ton chiffre de 16:00 à minuit et qu'à minuit moins 5 ils viennent te dire que tu dois rester parce que celle qui devait rentrer ne viendra pas, crisse que tu as envie de brailler, j'étais parfois des 40 heures sans dormir, parce qu'il faut pas penser qu'on peut se coucher en arrivant à 9:00 à la maison, il y a le ménage à faire, préparer les repas d'avance, le lavage etc et le prochain chiffre qui s'en vient assez vite merci à 16:00. Bref, j'en ai eu mon voyage, le méchant problème de trouver des gardiennes, des semaines ça pouvait me coûter jusqu'à 200$ de gardienne. Monoparentale avec 4 enfants c'est bien difficile parfois. Je me suis réorientée en officine, je suis tech de lab en pharmacie, je suis assez bien payée, j'ai un HORAIRE, des FINS de SEMAINE, pas de SUPPLÉMENTAIRES. La sainte paix. Je trouve bien dommage d'avoir quitter un domaine que j'aimais énormément, mais ma santé physique et mentale ainsi que mes enfants m'ont fait prendre cette décision.

Pourtant, ce serait si simple de donner des horaires et des quarts de travail à tout le monde. ET ce que j'ai vu souvent, et c'est ce qui occasionne des supplémentaires, les inf demandent des congés d'une journée parce qu'elles ont des choses de planifiées genre mariage, remise de diplôme de leurs enfants etc.. et c'est presque toujours refusé, alors elles ne demandent plus, elles ne rentrent pas tout simplement et call malade. Donc, c'est une inf qui a déjà sa journée dans le corps qui va devoir se tapper un autre 8h. Si le congé avait été accordé, ils auraient trouvé une autre inf pour cette journée, il y en a plein qui attendent que le téléphone sonne pour travailler, ben non, ils ne font rien du tout. J'en ai vu tellement des choses qui font que je ne regretterai jamais mon choix.
Je ne suis pas infirmière mais j'ai vu la même chose chez mes amies qui le sont, la difficulté à avoir un poste qui leur permettent de concilier leur vie de famille. Quand t'es monoparentale ou même juste séparée, et on s'entend que c'est très courant, ca devient vite ingérable.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »