Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
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Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
C'est un affront de la part des islamistes et leur but est de marquer leur territoire, c'est normal que ça fasse réagir! Il sont toujours près à provoquer et il faudrait toujours ravaler, capituler et ceder?
Cette religion fait réagir négativement en effet et ce n'est pas par mauvaise volonté mais avec raison vu la façon dont les islamistes dirigent certains pays au nom de la religion musulmane et la charia et vu la façon dont les musulmans et les accommodants se laissent dominer par les islamistes, ça ne dit rien de bon!
Cette religion fait réagir négativement en effet et ce n'est pas par mauvaise volonté mais avec raison vu la façon dont les islamistes dirigent certains pays au nom de la religion musulmane et la charia et vu la façon dont les musulmans et les accommodants se laissent dominer par les islamistes, ça ne dit rien de bon!
Dernière modification par Thewinneris le mar. août 17, 2010 11:20 am, modifié 3 fois.
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Thewinneris a écrit : C'est un affront de la part des islamistes et leur but est de marquer leur territoire, c'est normal que ça fasse réagir! Il sont toujours près à provoquer et il faudrait toujours ravaler, capituler et ceder?
Cette religion fait réagir négativement en effet et ce n'est pas par mauvaise volonté mais avec raison vu la façon dont les islamistes dirigent certains pays au nom de la religion musulmane et la charia et vu la façon dont les musulmans et les accommodants se laissent dominer par les islamistes, ça ne dit rien de bon!
Oui mais justement quand des manipulateurs essaient de te faire réagir, le pire qui puisse leur arriver c'est que tu réagisses pas........ils se retrouvent le bec à l,eau ainsi. Cette mosquée va faire bien plus de vagues si on lui refuse son existence que si on la laisse se construire. Un refus va servir aux extrémistes pour monter aux barricades contre les américains alors que l'impact sera beaucoup moindre si la mosquée se construit et qu'ils s'en moquent.
Je sais pas c'est peut-être le truc du verre à moitié vide ou à moitié plein ici aussi, chacun le voit à sa façon
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
A quoi bon une mosquée à Ground Zero ?
Le projet de construction d'un lieu de culte musulman à proximité du lieu des attentats du 11 septembre 2001 à New York suscite beaucoup de remous dans le pays. L'écrivain et scénariste spécialiste des religions Ian Gurvitz renvoie dos à dos les partisans et les contempteurs du projet.
11.08.2010 | Ian Gurvitz | The Huffington Post

En tant que New-Yorkais résidant à Los Angeles, et m’étant rendu sur le site du World Trade Center, où j’ai vu les noms d'amis sur une plaque, c’est avec un certain intérêt que j’ai suivi la controverse sur ce que l’on appelle la "mosquée de Ground Zero". Et, comme dans la plupart des débats, l’affaire n’a pas tardé à se résumer aux arguments pour et contre les plus simplistes. Pour le camp du pour, il s'agit d'une question de liberté religieuse, une façon de montrer que nous, les Américains, sommes au-dessus des réactions primaires et viscérales qui diabolisent l’islam en invoquant le 11 septembre et l’extrémisme dans le monde entier. Montrons à la planète ce que signifie être américain en célébrant la liberté religieuse. Nous sommes à New York. Nous nous félicitons de la diversité. Nous sommes la diversité. Du côté du contre, les arguments sont moins théoriques, plus passionnels. C’est un camouflet pour tous les New-Yorkais, tous les Américains, tous les gens – surtout ceux qui ont souffert personnellement le 11 septembre.
Mais plus j’entends ces discours, plus je constate qu’un argument en particulier fait défaut. Ce n’est pas une question de permission, mais d’intention. Il ne s’agit pas de savoir s'il faut ou non autoriser une association à construire une mosquée-centre culturel si près de Ground Zero, mais de savoir pourquoi elle veut le faire.
Même si l’on soupçonnait les auteurs du projet d’être animés des pires intentions – de vouloir porter l’insulte à son comble –, en quoi l’insulte pourrait-elle atteindre le degré des souffrances subies ? Ces dernières ont été si terribles que l’insulte semble pâle en comparaison. Ce serait se donner bien du mal pour un geste symbolique relativement dépourvu de sens.
Mais, dans l’intérêt du débat, attribuons les meilleures intentions possibles aux auteurs du projet. L’occasion de révéler le vrai visage de l’islam et d’effacer la tache de ces imbéciles à l’âme noire qui ont été assez stupides pour se laisser convaincre qu’ils accomplissaient la volonté de quelque puissance supérieure en commettant un massacre. Si l’intention est de nous appeler à ne pas juger l’islam à l’aune du terrorisme, de montrer que nous partageons une tradition religieuse commune et de passer outre aux barrières culturelles, alors pourquoi faire la seule chose qui risque de blesser encore plus le cœur des Américains ? S’imaginer que le projet ne susciterait pas une réaction vigoureuse, viscérale, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. En dévoilant le plan de construction d’une mosquée à quelques rues du site, non seulement on accroît la douleur de ceux qui ont souffert ce jour-là, mais on permet aussi à tous les politiciens, pour ne rien dire de tous les imbéciles qui, aux Etats-Unis, disposent d’un compte Twitter, de se lancer dans une campagne de diabolisation de l’islam et de marquer des points politiques en pleine année électorale [des élections législatives auront lieu en novembre prochain]. C’est le moyen garanti de ne pas atteindre ses objectifs. Et, soyons un peu plus cyniques, si le but était avant tout de réaliser une opération de com, c’est franchement raté.
Si l’on accepte le principe que la compassion est à la base de toutes les traditions religieuses, et si l’intention même partielle de ce projet est de tendre la main aux victimes, de leur montrer de la compassion, eh bien ce n’est tout simplement pas très compassionnel. Si les gens à l’origine du projet tenaient sincèrement à révéler la vraie nature de l’islam, pourquoi le faire avec un édifice ? Même si j’ai quitté New York il y a plus de vingt ans et que je n’y reviens qu’environ une fois par an, d’après mes souvenirs, un nouveau chantier n’est certainement pas ce dont New York a un besoin urgent. La ville grouille de bâtiments. Au lieu d'encombrer le paysage architectural, si l’objectif est de panser les blessures, pourquoi ne pas prendre ces 100 millions de dollars et s’en servir pour les panser effectivement ? Créez un fonds pour les familles des victimes. Pour les flics. Les pompiers. Le SAMU. Les sauveteurs. (Surtout ceux dont il n’a pas semblé nécessaire de maintenir la couverture médicale, en tout cas d’après les républicains de la Chambre des représentants.) Servez-vous de cet argent pour soigner des blessures qui ne guériront peut-être jamais. Aidez à rebâtir les vies des gens dont l’existence s’est arrêtée comme une montre sur laquelle on aurait marché il y a presque neuf ans. Donnez de l’argent aux écoles. Aidez les malades. Apportez votre soutien aux familles en difficulté. Oubliez momentanément les gestes symboliques au profit d’une aide concrète.
D’un certain point de vue, ce n’est pas tant une question de liberté religieuse que de bon sens. Vous ne sensibiliserez pas les Américains à l’islam en construisant une mosquée-centre communautaire. Surtout sur ce site. Vous pourriez leur apprendre ce qu’est l’islam par des actions qui seraient autant de preuves d’amour, de compassion, de désir de panser les blessures. Ce faisant, vous pourriez un jour rencontrer des partenaires américains qui vous aideraient à édifier un centre culturel musulman et une mosquée dans la ville – et cet édifice serait alors un authentique monument à notre compréhension mutuelle, à notre guérison mutuelle.
http://www.courrierinternational.com/ar ... round-zero" onclick="window.open(this.href);return false;
Le projet de construction d'un lieu de culte musulman à proximité du lieu des attentats du 11 septembre 2001 à New York suscite beaucoup de remous dans le pays. L'écrivain et scénariste spécialiste des religions Ian Gurvitz renvoie dos à dos les partisans et les contempteurs du projet.
11.08.2010 | Ian Gurvitz | The Huffington Post

En tant que New-Yorkais résidant à Los Angeles, et m’étant rendu sur le site du World Trade Center, où j’ai vu les noms d'amis sur une plaque, c’est avec un certain intérêt que j’ai suivi la controverse sur ce que l’on appelle la "mosquée de Ground Zero". Et, comme dans la plupart des débats, l’affaire n’a pas tardé à se résumer aux arguments pour et contre les plus simplistes. Pour le camp du pour, il s'agit d'une question de liberté religieuse, une façon de montrer que nous, les Américains, sommes au-dessus des réactions primaires et viscérales qui diabolisent l’islam en invoquant le 11 septembre et l’extrémisme dans le monde entier. Montrons à la planète ce que signifie être américain en célébrant la liberté religieuse. Nous sommes à New York. Nous nous félicitons de la diversité. Nous sommes la diversité. Du côté du contre, les arguments sont moins théoriques, plus passionnels. C’est un camouflet pour tous les New-Yorkais, tous les Américains, tous les gens – surtout ceux qui ont souffert personnellement le 11 septembre.
Mais plus j’entends ces discours, plus je constate qu’un argument en particulier fait défaut. Ce n’est pas une question de permission, mais d’intention. Il ne s’agit pas de savoir s'il faut ou non autoriser une association à construire une mosquée-centre culturel si près de Ground Zero, mais de savoir pourquoi elle veut le faire.
Même si l’on soupçonnait les auteurs du projet d’être animés des pires intentions – de vouloir porter l’insulte à son comble –, en quoi l’insulte pourrait-elle atteindre le degré des souffrances subies ? Ces dernières ont été si terribles que l’insulte semble pâle en comparaison. Ce serait se donner bien du mal pour un geste symbolique relativement dépourvu de sens.
Mais, dans l’intérêt du débat, attribuons les meilleures intentions possibles aux auteurs du projet. L’occasion de révéler le vrai visage de l’islam et d’effacer la tache de ces imbéciles à l’âme noire qui ont été assez stupides pour se laisser convaincre qu’ils accomplissaient la volonté de quelque puissance supérieure en commettant un massacre. Si l’intention est de nous appeler à ne pas juger l’islam à l’aune du terrorisme, de montrer que nous partageons une tradition religieuse commune et de passer outre aux barrières culturelles, alors pourquoi faire la seule chose qui risque de blesser encore plus le cœur des Américains ? S’imaginer que le projet ne susciterait pas une réaction vigoureuse, viscérale, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. En dévoilant le plan de construction d’une mosquée à quelques rues du site, non seulement on accroît la douleur de ceux qui ont souffert ce jour-là, mais on permet aussi à tous les politiciens, pour ne rien dire de tous les imbéciles qui, aux Etats-Unis, disposent d’un compte Twitter, de se lancer dans une campagne de diabolisation de l’islam et de marquer des points politiques en pleine année électorale [des élections législatives auront lieu en novembre prochain]. C’est le moyen garanti de ne pas atteindre ses objectifs. Et, soyons un peu plus cyniques, si le but était avant tout de réaliser une opération de com, c’est franchement raté.
Si l’on accepte le principe que la compassion est à la base de toutes les traditions religieuses, et si l’intention même partielle de ce projet est de tendre la main aux victimes, de leur montrer de la compassion, eh bien ce n’est tout simplement pas très compassionnel. Si les gens à l’origine du projet tenaient sincèrement à révéler la vraie nature de l’islam, pourquoi le faire avec un édifice ? Même si j’ai quitté New York il y a plus de vingt ans et que je n’y reviens qu’environ une fois par an, d’après mes souvenirs, un nouveau chantier n’est certainement pas ce dont New York a un besoin urgent. La ville grouille de bâtiments. Au lieu d'encombrer le paysage architectural, si l’objectif est de panser les blessures, pourquoi ne pas prendre ces 100 millions de dollars et s’en servir pour les panser effectivement ? Créez un fonds pour les familles des victimes. Pour les flics. Les pompiers. Le SAMU. Les sauveteurs. (Surtout ceux dont il n’a pas semblé nécessaire de maintenir la couverture médicale, en tout cas d’après les républicains de la Chambre des représentants.) Servez-vous de cet argent pour soigner des blessures qui ne guériront peut-être jamais. Aidez à rebâtir les vies des gens dont l’existence s’est arrêtée comme une montre sur laquelle on aurait marché il y a presque neuf ans. Donnez de l’argent aux écoles. Aidez les malades. Apportez votre soutien aux familles en difficulté. Oubliez momentanément les gestes symboliques au profit d’une aide concrète.
D’un certain point de vue, ce n’est pas tant une question de liberté religieuse que de bon sens. Vous ne sensibiliserez pas les Américains à l’islam en construisant une mosquée-centre communautaire. Surtout sur ce site. Vous pourriez leur apprendre ce qu’est l’islam par des actions qui seraient autant de preuves d’amour, de compassion, de désir de panser les blessures. Ce faisant, vous pourriez un jour rencontrer des partenaires américains qui vous aideraient à édifier un centre culturel musulman et une mosquée dans la ville – et cet édifice serait alors un authentique monument à notre compréhension mutuelle, à notre guérison mutuelle.
http://www.courrierinternational.com/ar ... round-zero" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Publié le 18 août 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
La «mosquée de Ground Zero»: un enjeu électoral
Richard Hétu, collaboration spéciale
La Presse
(New York) Environ 4 000 km séparent Ground Zero du Nevada, État du sud-ouest américain où les mormons sont plus nombreux que les musulmans. Et pourtant, le projet de construction d'un centre communautaire islamique près du lieu des attentats du 11 septembre 2001 à New York est devenu un enjeu dans la course sénatoriale qui s'y déroule en vue des élections de mi-mandat.
Lundi, la candidate républicaine, Sharron Angle, a mis son adversaire démocrate au défi de faire connaître son opinion sur ce projet controversé. «En tant que chef de la majorité, Harry Reid est habituellement le porte-parole du président Obama au Sénat des États-Unis», a-t-elle écrit dans un communiqué. «Or il est demeuré silencieux sur cette question. Reid a la responsabilité de se lever et de dire non à la mosquée de Ground Zero ou de se ranger dans le camp du président Obama - cette fois-ci, contre les familles des victimes du 11 septembre. L'Amérique attend.»
L'Amérique n'a pas attendu très longtemps. Quelques heures après la publication du communiqué de la candidate républicaine, le porte-parole du sénateur Reid a fait savoir que son patron s'opposait à la construction d'une «mosquée» près de Ground Zero. Ce faisant, le numéro un des démocrates au Sénat s'est désolidarisé d'avec le président Obama, qui avait défendu quelques jours plus tôt la légitimité de la construction de ce lieu de culte.
À moins de trois mois des élections de mi-mandat, l'affrontement entre Sharron Angle et Harry Reid autour de la soi-disant mosquée de Ground Zero se répète dans plusieurs États américains, où les républicains délaissent momentanément leur thème de prédilection - l'économie - pour tenter de fragiliser leurs adversaires démocrates en évoquant un projet qui suscite l'opposition de 68% de l'électorat américain, selon un sondage récent.
Ce débat, qui couvait depuis plusieurs semaines aux États-Unis, a atteint un point d'ébullition à la suite d'une déclaration du président Obama lors d'un dîner de ramadan qui a eu lieu vendredi à la Maison-Blanche.
«En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan», a-t-il déclaré en rappelant que l'engagement des États-Unis en faveur de la liberté de culte était «inaltérable».
Au cours des jours suivants, plusieurs dirigeants républicains ont dénoncé la déclaration du président démocrate. Le sénateur du Texas John Cornyn y a notamment vu la preuve que le chef de la Maison-Blanche est «déconnecté» de la population. Selon lui, les électeurs n'auront ni oublié ni pardonné sa prise de position en novembre.
En attendant, les républicains ne semblent pas craindre d'être accusés de démagogie ou d'intolérance en attaquant l'islam ou les musulmans. Cet extrait d'un communiqué diffusé par un candidat républicain à la Chambre des représentants en Virginie donne une idée de la teneur du débat: «Ground Zero est un lieu sacré pour les Américains. Pensez-vous que les musulmans permettraient la construction d'un temple juif ou d'une église chrétienne à La Mecque?»
http://www.cyberpresse.ca/international ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
La «mosquée de Ground Zero»: un enjeu électoral
Richard Hétu, collaboration spéciale
La Presse
(New York) Environ 4 000 km séparent Ground Zero du Nevada, État du sud-ouest américain où les mormons sont plus nombreux que les musulmans. Et pourtant, le projet de construction d'un centre communautaire islamique près du lieu des attentats du 11 septembre 2001 à New York est devenu un enjeu dans la course sénatoriale qui s'y déroule en vue des élections de mi-mandat.
Lundi, la candidate républicaine, Sharron Angle, a mis son adversaire démocrate au défi de faire connaître son opinion sur ce projet controversé. «En tant que chef de la majorité, Harry Reid est habituellement le porte-parole du président Obama au Sénat des États-Unis», a-t-elle écrit dans un communiqué. «Or il est demeuré silencieux sur cette question. Reid a la responsabilité de se lever et de dire non à la mosquée de Ground Zero ou de se ranger dans le camp du président Obama - cette fois-ci, contre les familles des victimes du 11 septembre. L'Amérique attend.»
L'Amérique n'a pas attendu très longtemps. Quelques heures après la publication du communiqué de la candidate républicaine, le porte-parole du sénateur Reid a fait savoir que son patron s'opposait à la construction d'une «mosquée» près de Ground Zero. Ce faisant, le numéro un des démocrates au Sénat s'est désolidarisé d'avec le président Obama, qui avait défendu quelques jours plus tôt la légitimité de la construction de ce lieu de culte.
À moins de trois mois des élections de mi-mandat, l'affrontement entre Sharron Angle et Harry Reid autour de la soi-disant mosquée de Ground Zero se répète dans plusieurs États américains, où les républicains délaissent momentanément leur thème de prédilection - l'économie - pour tenter de fragiliser leurs adversaires démocrates en évoquant un projet qui suscite l'opposition de 68% de l'électorat américain, selon un sondage récent.
Ce débat, qui couvait depuis plusieurs semaines aux États-Unis, a atteint un point d'ébullition à la suite d'une déclaration du président Obama lors d'un dîner de ramadan qui a eu lieu vendredi à la Maison-Blanche.
«En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan», a-t-il déclaré en rappelant que l'engagement des États-Unis en faveur de la liberté de culte était «inaltérable».
Au cours des jours suivants, plusieurs dirigeants républicains ont dénoncé la déclaration du président démocrate. Le sénateur du Texas John Cornyn y a notamment vu la preuve que le chef de la Maison-Blanche est «déconnecté» de la population. Selon lui, les électeurs n'auront ni oublié ni pardonné sa prise de position en novembre.
En attendant, les républicains ne semblent pas craindre d'être accusés de démagogie ou d'intolérance en attaquant l'islam ou les musulmans. Cet extrait d'un communiqué diffusé par un candidat républicain à la Chambre des représentants en Virginie donne une idée de la teneur du débat: «Ground Zero est un lieu sacré pour les Américains. Pensez-vous que les musulmans permettraient la construction d'un temple juif ou d'une église chrétienne à La Mecque?»
http://www.cyberpresse.ca/international ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Anya a écrit : A quoi bon une mosquée à Ground Zero ?
Le projet de construction d'un lieu de culte musulman à proximité du lieu des attentats du 11 septembre 2001 à New York suscite beaucoup de remous dans le pays. L'écrivain et scénariste spécialiste des religions Ian Gurvitz renvoie dos à dos les partisans et les contempteurs du projet.
11.08.2010 | Ian Gurvitz | The Huffington Post
En tant que New-Yorkais résidant à Los Angeles, et m’étant rendu sur le site du World Trade Center, où j’ai vu les noms d'amis sur une plaque, c’est avec un certain intérêt que j’ai suivi la controverse sur ce que l’on appelle la "mosquée de Ground Zero". Et, comme dans la plupart des débats, l’affaire n’a pas tardé à se résumer aux arguments pour et contre les plus simplistes. Pour le camp du pour, il s'agit d'une question de liberté religieuse, une façon de montrer que nous, les Américains, sommes au-dessus des réactions primaires et viscérales qui diabolisent l’islam en invoquant le 11 septembre et l’extrémisme dans le monde entier. Montrons à la planète ce que signifie être américain en célébrant la liberté religieuse. Nous sommes à New York. Nous nous félicitons de la diversité. Nous sommes la diversité. Du côté du contre, les arguments sont moins théoriques, plus passionnels. C’est un camouflet pour tous les New-Yorkais, tous les Américains, tous les gens – surtout ceux qui ont souffert personnellement le 11 septembre.
Mais plus j’entends ces discours, plus je constate qu’un argument en particulier fait défaut. Ce n’est pas une question de permission, mais d’intention. Il ne s’agit pas de savoir s'il faut ou non autoriser une association à construire une mosquée-centre culturel si près de Ground Zero, mais de savoir pourquoi elle veut le faire.
Même si l’on soupçonnait les auteurs du projet d’être animés des pires intentions – de vouloir porter l’insulte à son comble –, en quoi l’insulte pourrait-elle atteindre le degré des souffrances subies ? Ces dernières ont été si terribles que l’insulte semble pâle en comparaison. Ce serait se donner bien du mal pour un geste symbolique relativement dépourvu de sens.
Mais, dans l’intérêt du débat, attribuons les meilleures intentions possibles aux auteurs du projet. L’occasion de révéler le vrai visage de l’islam et d’effacer la tache de ces imbéciles à l’âme noire qui ont été assez stupides pour se laisser convaincre qu’ils accomplissaient la volonté de quelque puissance supérieure en commettant un massacre. Si l’intention est de nous appeler à ne pas juger l’islam à l’aune du terrorisme, de montrer que nous partageons une tradition religieuse commune et de passer outre aux barrières culturelles, alors pourquoi faire la seule chose qui risque de blesser encore plus le cœur des Américains ? S’imaginer que le projet ne susciterait pas une réaction vigoureuse, viscérale, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. En dévoilant le plan de construction d’une mosquée à quelques rues du site, non seulement on accroît la douleur de ceux qui ont souffert ce jour-là, mais on permet aussi à tous les politiciens, pour ne rien dire de tous les imbéciles qui, aux Etats-Unis, disposent d’un compte Twitter, de se lancer dans une campagne de diabolisation de l’islam et de marquer des points politiques en pleine année électorale [des élections législatives auront lieu en novembre prochain]. C’est le moyen garanti de ne pas atteindre ses objectifs. Et, soyons un peu plus cyniques, si le but était avant tout de réaliser une opération de com, c’est franchement raté.
Si l’on accepte le principe que la compassion est à la base de toutes les traditions religieuses, et si l’intention même partielle de ce projet est de tendre la main aux victimes, de leur montrer de la compassion, eh bien ce n’est tout simplement pas très compassionnel. Si les gens à l’origine du projet tenaient sincèrement à révéler la vraie nature de l’islam, pourquoi le faire avec un édifice ? Même si j’ai quitté New York il y a plus de vingt ans et que je n’y reviens qu’environ une fois par an, d’après mes souvenirs, un nouveau chantier n’est certainement pas ce dont New York a un besoin urgent. La ville grouille de bâtiments. Au lieu d'encombrer le paysage architectural, si l’objectif est de panser les blessures, pourquoi ne pas prendre ces 100 millions de dollars et s’en servir pour les panser effectivement ? Créez un fonds pour les familles des victimes. Pour les flics. Les pompiers. Le SAMU. Les sauveteurs. (Surtout ceux dont il n’a pas semblé nécessaire de maintenir la couverture médicale, en tout cas d’après les républicains de la Chambre des représentants.) Servez-vous de cet argent pour soigner des blessures qui ne guériront peut-être jamais. Aidez à rebâtir les vies des gens dont l’existence s’est arrêtée comme une montre sur laquelle on aurait marché il y a presque neuf ans. Donnez de l’argent aux écoles. Aidez les malades. Apportez votre soutien aux familles en difficulté. Oubliez momentanément les gestes symboliques au profit d’une aide concrète.
D’un certain point de vue, ce n’est pas tant une question de liberté religieuse que de bon sens. Vous ne sensibiliserez pas les Américains à l’islam en construisant une mosquée-centre communautaire. Surtout sur ce site. Vous pourriez leur apprendre ce qu’est l’islam par des actions qui seraient autant de preuves d’amour, de compassion, de désir de panser les blessures. Ce faisant, vous pourriez un jour rencontrer des partenaires américains qui vous aideraient à édifier un centre culturel musulman et une mosquée dans la ville – et cet édifice serait alors un authentique monument à notre compréhension mutuelle, à notre guérison mutuelle.
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Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Quelqu'un a fait remarquer qu'il y a déjà une mosquée près de Ground Zero et ça ne dérange personne. En fait, le nouveau projet de mosquée dérange tout simplement à cause de la publicité faite autour du projet. Les promoteurs ne veulent pas simplement installer un lieu de culte, ils veulent faire "un lieu de culte près de ground zero". Ce sont eux qui ont associé le projet au site des attentats et qui ont rendu le geste provocateur et insensible.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Pas que je mette en doute tes propos, mais une source serait appréciée.Consult1 a écrit : Quelqu'un a fait remarquer qu'il y a déjà une mosquée près de Ground Zero et ça ne dérange personne. En fait, le nouveau projet de mosquée dérange tout simplement à cause de la publicité faite autour du projet. Les promoteurs ne veulent pas simplement installer un lieu de culte, ils veulent faire "un lieu de culte près de ground zero". Ce sont eux qui ont associé le projet au site des attentats et qui ont rendu le geste provocateur et insensible.

Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground

Une deuxième mosquée sur les cendres du World Trade Center
Par Melba le 18 mai 2010
L’idée de planter le drapeau de l’islam sur les ruines de ce qu’ils ont détruit en tuant 3000 personnes leur plait visiblement énormément.
Alors que la construction d’une mosquée de 13 étages à deux pâtés de maisons de Ground Zero suscite la controverse (lire), Fox News rapporte que le projet de bâtir une deuxième mosquée à proximité du site consacré new-yorkais, est déjà à un stade avancé.
http://www.bivouac-id.com/2010/05/18/un ... de-center/" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Je n'ai pas le temps de retrouver ma source originale mais voici un article qui en fait mention:Chico_Fan a écrit : [...]
Pas que je mette en doute tes propos, mais une source serait appréciée.
"Further, as local residents know, thousands of Muslims have been worshipping in the blocks surrounding Ground Zero for decades, if not centuries. Perhaps this is why recent polls suggest that Manhattanites are actually slightly more in favor of letting Park 51 proceed than not. "
http://newsweek.washingtonpost.com/onfa ... tions.html" onclick="window.open(this.href);return false;
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Publié le 19 août 2010 à 07h43 | Mis à jour à 13h46
Obama de plus en plus musulman aux yeux des Américains

Agence France-Presse
De plus en plus d'Américains croient à tort que le président Barack Obama est musulman, selon deux sondages publiés jeudi au moment où un projet de mosquée près du site des attentats du 11 Septembre à New York, soutenu par le président, fait polémique.
Selon une enquête de Time Magazine, 24% des Américains pensent que Barack Obama est musulman alors même que le président américain se rend régulièrement à l'église et a fait de nombreuses déclarations publiques sur sa foi chrétienne.
Dans un autre sondage du centre d'études Pew Forum, 18% d'Américains affirment que leur président est de confession musulmane, un chiffre en hausse de sept points par rapport à mars 2009.
L'enquête du Time montre aussi une animosité grandissante de la part des Américains vis-à-vis de l'islam: 28% des interrogés estiment qu'il devrait être interdit à un musulman de siéger à la Cour suprême et 32% qu'il ne devrait pas pouvoir être candidat à la présidence des États-Unis.
Quelque 46% des personnes interrogées prétendent que l'islam, plus que les autres religions, encourage la violence à l'encontre les incroyants, selon le sondage du Time.
Parallèlement, le nombre d'Américains qui identifient correctement Barack Obama comme chrétien a chuté de près de moitié en un an, à 34%, selon Pew. 43% des sondés, selon ce sondage et 24%, selon Time, affirment ne pas savoir de quelle confession il est.
Ces dernières années, les présidents successifs ont été très religieux de George W. Bush à Bill Clinton en passant par Jimmy Carter.
Parmi les républicains, plus d'un tiers (34%) affirment qu'Obama est de confession musulmane mais le Pew Forum note que «même parmi ses supporters, moins de la moitié affirment désormais qu'Obama est chrétien, soit 46% des démocrates, contre 55% en mars 2009».
Ces sondages ont été réalisés avant (Pew) et après (Time) l'apparition d'une controverse sur un projet de construction à New York d'une mosquée non loin du site de «Ground zero», qui provoque notamment l'opposition des familles de victimes.
À quelques mois des élections législatives de novembre et alors que le président Obama lutte avec une économie en berne, la progression des doutes de l'opinion publique sur sa religion pourrait nourrir les attaques de l'opposition.
M. Obama a défendu vendredi dernier le droit d'ériger une mosquée à proximité du site des tours jumelles, au nom de la liberté de culte garantie par la Constitution et plusieurs élus républicains se sont engouffrés dans la brèche pour le présenter comme «déconnecté» de la population.
Dans un plaidoyer passionné pour la liberté de culte, le président avait affirmé que les musulmans avaient «le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan».
Selon le Time, 61% de la population est contre ce projet de mosquée de 15 étages près de «Ground zéro» tandis que 26% sont pour.
Même de proches alliés de M. Obama, comme le chef des démocrates au Sénat Harry Reid, ont pris leurs distances avec lui dans cette affaire, craignant les conséquences de cette polémique sur leur popularité à deux mois et demi d'élections législatives cruciales.
Plus généralement, l'enquête du Time montre aussi qu'un bon nombre d'Américains ne verraient de toutes façons pas d'un bon oeil la construction d'un centre religieux d'une confession différente de la leur dans leur voisinage: 24% seraient contre un centre mormon, 18% contre une synagogue et 14% contre une église catholique.
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Obama de plus en plus musulman aux yeux des Américains

Agence France-Presse
De plus en plus d'Américains croient à tort que le président Barack Obama est musulman, selon deux sondages publiés jeudi au moment où un projet de mosquée près du site des attentats du 11 Septembre à New York, soutenu par le président, fait polémique.
Selon une enquête de Time Magazine, 24% des Américains pensent que Barack Obama est musulman alors même que le président américain se rend régulièrement à l'église et a fait de nombreuses déclarations publiques sur sa foi chrétienne.
Dans un autre sondage du centre d'études Pew Forum, 18% d'Américains affirment que leur président est de confession musulmane, un chiffre en hausse de sept points par rapport à mars 2009.
L'enquête du Time montre aussi une animosité grandissante de la part des Américains vis-à-vis de l'islam: 28% des interrogés estiment qu'il devrait être interdit à un musulman de siéger à la Cour suprême et 32% qu'il ne devrait pas pouvoir être candidat à la présidence des États-Unis.
Quelque 46% des personnes interrogées prétendent que l'islam, plus que les autres religions, encourage la violence à l'encontre les incroyants, selon le sondage du Time.
Parallèlement, le nombre d'Américains qui identifient correctement Barack Obama comme chrétien a chuté de près de moitié en un an, à 34%, selon Pew. 43% des sondés, selon ce sondage et 24%, selon Time, affirment ne pas savoir de quelle confession il est.
Ces dernières années, les présidents successifs ont été très religieux de George W. Bush à Bill Clinton en passant par Jimmy Carter.
Parmi les républicains, plus d'un tiers (34%) affirment qu'Obama est de confession musulmane mais le Pew Forum note que «même parmi ses supporters, moins de la moitié affirment désormais qu'Obama est chrétien, soit 46% des démocrates, contre 55% en mars 2009».
Ces sondages ont été réalisés avant (Pew) et après (Time) l'apparition d'une controverse sur un projet de construction à New York d'une mosquée non loin du site de «Ground zero», qui provoque notamment l'opposition des familles de victimes.
À quelques mois des élections législatives de novembre et alors que le président Obama lutte avec une économie en berne, la progression des doutes de l'opinion publique sur sa religion pourrait nourrir les attaques de l'opposition.
M. Obama a défendu vendredi dernier le droit d'ériger une mosquée à proximité du site des tours jumelles, au nom de la liberté de culte garantie par la Constitution et plusieurs élus républicains se sont engouffrés dans la brèche pour le présenter comme «déconnecté» de la population.
Dans un plaidoyer passionné pour la liberté de culte, le président avait affirmé que les musulmans avaient «le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan».
Selon le Time, 61% de la population est contre ce projet de mosquée de 15 étages près de «Ground zéro» tandis que 26% sont pour.
Même de proches alliés de M. Obama, comme le chef des démocrates au Sénat Harry Reid, ont pris leurs distances avec lui dans cette affaire, craignant les conséquences de cette polémique sur leur popularité à deux mois et demi d'élections législatives cruciales.
Plus généralement, l'enquête du Time montre aussi qu'un bon nombre d'Américains ne verraient de toutes façons pas d'un bon oeil la construction d'un centre religieux d'une confession différente de la leur dans leur voisinage: 24% seraient contre un centre mormon, 18% contre une synagogue et 14% contre une église catholique.
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- Thewinneris
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Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
tuberale a écrit : [...]
Oui mais justement quand des manipulateurs essaient de te faire réagir, le pire qui puisse leur arriver c'est que tu réagisses pas........ils se retrouvent le bec à l,eau ainsi. Cette mosquée va faire bien plus de vagues si on lui refuse son existence que si on la laisse se construire. Un refus va servir aux extrémistes pour monter aux barricades contre les américains alors que l'impact sera beaucoup moindre si la mosquée se construit et qu'ils s'en moquent.
Je sais pas c'est peut-être le truc du verre à moitié vide ou à moitié plein ici aussi, chacun le voit à sa façon
Je pense aussi que ça ressort du truc du verre à moitié vide ou à moitié plein car même ton point sur les extrèmiste qui pourraient monter au barricades contre les américains, je le vois différemment car c'est déjà commencer leur montage de barricade contre les américains et l'occident avec leur multitudes de provocations, de pratiques incompatibles avec le mode de vie occidental et de chantage, menaces et poursuite de toutes sortes! C'est plutôt l'inverse qui doit se produire, il est plus que temps pour nous de monter aux barricades en tant qu'occidentaux contre les extrèmistes et leur montrer clairement contre tout chantages qu'on ne les laissera pas s'installer ni détruire nos fondements!!
Dernière modification par Thewinneris le jeu. août 19, 2010 6:26 pm, modifié 6 fois.
Re: Obama défend le droit d'installer une mosquée près de Ground
Le Jeudi 19 août 2010 | Mise en ligne à 12h24
Mali Ilse Paquin, collaboration spéciale
Oui à la mosquée de Ground Zero

C’est le sujet de l’heure, on n’y échappe pas. Le centre communautaire islamique Cordoba House qui doit être construit à quelques pâtés de maisons de “Groud Zero” fait aussi jaser ici. Après une petite revue de presse britannique, je constate que l’opinion est unanime: le projet doit aller de l’avant.
Toby Harnden du Daily Telegraph rappelle qu’il y a déjà une mosquée à 500 mètres du site. Il se désole de la dérive manichéenne du débat national : soit vous être du côté des “redneck”, des chrétiens et de Palin ou vous êtes en faveur des terroristes, des musulmans et d’Obama. Il s’interroge toutefois sur les motivations de l’imam Feisal Abdul Rauf qui n’a pas voulu déplacer l’endroit du projet.
Le Times en éditorial soutient que ce serait “un terrible manquement aux principes américains si le gouvernement sanctionnait quand et où les gens peuvent prier.”
Même l’Economist est catégorique: le discours contre la Cordoba House est injuste et dangereux. Il s’en prend aux champions de l’opposition, Newt Gingrich et Sarah Palin. Concernant l’affirmation de Gingrich qu’il ne devrait pas y avoir de mosquée près de Ground Zero tant qu’il n’y aura pas de synagogues et d’églises en Arabie Saoudite, le magazine répond: “Pourquoi prendre en otage les droits d’Américains musulmans pour ce qui se passe dans un État musulman oriental? Pour M. Gingrich, il semble que les Américains musulmans sont d’abord musulmans, ensuite américains. Al Qaida serait sans doute d’accord là-dessus.”
Et vlan.
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Mali Ilse Paquin, collaboration spéciale
Oui à la mosquée de Ground Zero

C’est le sujet de l’heure, on n’y échappe pas. Le centre communautaire islamique Cordoba House qui doit être construit à quelques pâtés de maisons de “Groud Zero” fait aussi jaser ici. Après une petite revue de presse britannique, je constate que l’opinion est unanime: le projet doit aller de l’avant.
Toby Harnden du Daily Telegraph rappelle qu’il y a déjà une mosquée à 500 mètres du site. Il se désole de la dérive manichéenne du débat national : soit vous être du côté des “redneck”, des chrétiens et de Palin ou vous êtes en faveur des terroristes, des musulmans et d’Obama. Il s’interroge toutefois sur les motivations de l’imam Feisal Abdul Rauf qui n’a pas voulu déplacer l’endroit du projet.
Le Times en éditorial soutient que ce serait “un terrible manquement aux principes américains si le gouvernement sanctionnait quand et où les gens peuvent prier.”
Même l’Economist est catégorique: le discours contre la Cordoba House est injuste et dangereux. Il s’en prend aux champions de l’opposition, Newt Gingrich et Sarah Palin. Concernant l’affirmation de Gingrich qu’il ne devrait pas y avoir de mosquée près de Ground Zero tant qu’il n’y aura pas de synagogues et d’églises en Arabie Saoudite, le magazine répond: “Pourquoi prendre en otage les droits d’Américains musulmans pour ce qui se passe dans un État musulman oriental? Pour M. Gingrich, il semble que les Américains musulmans sont d’abord musulmans, ensuite américains. Al Qaida serait sans doute d’accord là-dessus.”
Et vlan.
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