«Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Franc-Parler
L'école des femmes
Richard Martineau
01/09/2010 04h38
L'école québécoise est-elle mal adaptée aux besoins des garçons ? Est-elle trop féminine ? C'est la question que pose Égide Royer dans Leçons d'éléphants : pour la réussite des garçons à l'école, un essai éclairant qui vient tout juste de sortir sous presse.
Pour ce spécialiste en adaptation scolaire, la réponse est un retentissant Oui. Notre système d'éducation, dit-il, manque singulièrement de testostérone.
L'effet hygrade
Les garçons ont besoin de modèles positifs à émuler, tant à la maison qu'à l'école. Or, comme le souligne Égide Royer, de 2006-2007 à 2008-2009, le pourcentage des hommes enseignant dans les écoles québécoises (préscolaire, primaire et secondaire) est passé globalement de 29,4 % à 22,5 %.
Et si on se fie au nombre d'hommes étudiant en Sciences de l'éducation pour devenir profs, la tendance va s'amplifier.
Comment expliquer ce phénomène?
Probablement l'effet Hygrade. L'école se féminise, car les hommes la fuient, les hommes la fuient, car l'école se féminise.
Bref, moins il y a de profs masculins, moins il y aura de profs masculins.
L'école passe-partout
C'est quoi, une école «féminine» ? C'est une école où les garçons ne peuvent se tirailler à la récré, où il est interdit de grimper sur les collines de neige, où le moindre chamaillage est perçu comme une marque de violence et d'agressivité, où la compétition est honnie, où on distribue du Ritalin comme des Smarties et où les livres d'aventure, les magazines de sport et les épopées héroïques sont absents des bibliothèques.
Une école où vous devez rester sagement assis, les deux fesses collées sur la chaise, même si vous avez les hormones dans le plafond.
Une école où l'on permet aux jeunes sikhs de porter fièrement leur kirpan pendant que les garçons qui montrent le canif que leur grand-père leur a acheté sont envoyés illico chez le psychologue.
Où sont les gars ?
Égide Royer a raison de dire que l'école québécoise est mal adaptée aux besoins des garçons.
Mais avant de pointer le système d'éducation du doigt et de rendre (encore une fois) l'État responsable de nos problèmes, il faudrait peut-être aussi nous regarder dans le miroir et nous demander quels genres de modèles nous sommes pour nos enfants.
Par exemple, combien de garçons voient leur père lire ? (Et quand je dis lire, je parle d'autre chose que le TV Hebdo.)
Mon ami Benoît Dutrizac, qui a écrit quelques polars sanglants, ne cessait de me le répéter quand on travaillait ensemble : «Richard, les gars ne lisent pas ! Je reviens du Salon du livre, et il n'y avait que des femmes. Si ce n'était des filles qui achètent des livres, vont au théâtre et fréquentent les musées, la culture tomberait...»
Un peu d'effort
Cela dit, le monde du travail (où la compétition est féroce et les heures peu flexibles) n'est pas particulièrement adapté aux «valeurs» qu'on associe - à tort ou à raison - aux femmes, et celles-ci ont pourtant réussi à s'y tailler une place enviable.
Elles n'ont pas passé leur temps à se plaindre : elles se sont relevé les manches et ont foncé.
C'est bien beau, «adapter» l'école aux gars.
Mais il faudrait aussi que les gars s'inspirent des filles, et qu'ils apprennent la culture de l'effort et de la persévérance.
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 43801.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L'école des femmes
Richard Martineau
01/09/2010 04h38
L'école québécoise est-elle mal adaptée aux besoins des garçons ? Est-elle trop féminine ? C'est la question que pose Égide Royer dans Leçons d'éléphants : pour la réussite des garçons à l'école, un essai éclairant qui vient tout juste de sortir sous presse.
Pour ce spécialiste en adaptation scolaire, la réponse est un retentissant Oui. Notre système d'éducation, dit-il, manque singulièrement de testostérone.
L'effet hygrade
Les garçons ont besoin de modèles positifs à émuler, tant à la maison qu'à l'école. Or, comme le souligne Égide Royer, de 2006-2007 à 2008-2009, le pourcentage des hommes enseignant dans les écoles québécoises (préscolaire, primaire et secondaire) est passé globalement de 29,4 % à 22,5 %.
Et si on se fie au nombre d'hommes étudiant en Sciences de l'éducation pour devenir profs, la tendance va s'amplifier.
Comment expliquer ce phénomène?
Probablement l'effet Hygrade. L'école se féminise, car les hommes la fuient, les hommes la fuient, car l'école se féminise.
Bref, moins il y a de profs masculins, moins il y aura de profs masculins.
L'école passe-partout
C'est quoi, une école «féminine» ? C'est une école où les garçons ne peuvent se tirailler à la récré, où il est interdit de grimper sur les collines de neige, où le moindre chamaillage est perçu comme une marque de violence et d'agressivité, où la compétition est honnie, où on distribue du Ritalin comme des Smarties et où les livres d'aventure, les magazines de sport et les épopées héroïques sont absents des bibliothèques.
Une école où vous devez rester sagement assis, les deux fesses collées sur la chaise, même si vous avez les hormones dans le plafond.
Une école où l'on permet aux jeunes sikhs de porter fièrement leur kirpan pendant que les garçons qui montrent le canif que leur grand-père leur a acheté sont envoyés illico chez le psychologue.
Où sont les gars ?
Égide Royer a raison de dire que l'école québécoise est mal adaptée aux besoins des garçons.
Mais avant de pointer le système d'éducation du doigt et de rendre (encore une fois) l'État responsable de nos problèmes, il faudrait peut-être aussi nous regarder dans le miroir et nous demander quels genres de modèles nous sommes pour nos enfants.
Par exemple, combien de garçons voient leur père lire ? (Et quand je dis lire, je parle d'autre chose que le TV Hebdo.)
Mon ami Benoît Dutrizac, qui a écrit quelques polars sanglants, ne cessait de me le répéter quand on travaillait ensemble : «Richard, les gars ne lisent pas ! Je reviens du Salon du livre, et il n'y avait que des femmes. Si ce n'était des filles qui achètent des livres, vont au théâtre et fréquentent les musées, la culture tomberait...»
Un peu d'effort
Cela dit, le monde du travail (où la compétition est féroce et les heures peu flexibles) n'est pas particulièrement adapté aux «valeurs» qu'on associe - à tort ou à raison - aux femmes, et celles-ci ont pourtant réussi à s'y tailler une place enviable.
Elles n'ont pas passé leur temps à se plaindre : elles se sont relevé les manches et ont foncé.
C'est bien beau, «adapter» l'école aux gars.
Mais il faudrait aussi que les gars s'inspirent des filles, et qu'ils apprennent la culture de l'effort et de la persévérance.
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Devoirs de père
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil
(Québec) Gilles Carrier et Gérald Charron enseignent dans les écoles primaires de la Rive-Sud de Québec depuis au moins 25 ans. Au fil des ans, ils ont vu défiler des centaines d'enfants et ont été en contact avec des dizaines de parents. Les années passent, mais leur constat reste le même: ce sont encore les mères en grande majorité qui s'investissent dans l'éducation de leurs enfants.
«Il n'y a pas assez de pères qui s'impliquent», affirme M. Charron, qui estime qu'environ un quart des parents qui participent aux rencontres d'école sont des hommes.
De son côté, M. Carrier a questionné ses élèves pour savoir avec qui ils faisaient leurs devoirs et leurs leçons à la maison. Réponse?: un tiers avec papa, les deux tiers avec maman. Le portrait est sensiblement le même lorsqu'il y a des réunions de parents après l'école, dit-il. «On voit les pères à l'aréna et au soccer, mais on ne les voit pas tant que ça sinon. Il faut vraiment aller les chercher», dit-il.
M. Charron est convaincu de l'influence positive que les hommes peuvent avoir sur leurs enfants, en particulier sur leur fils. En s'impliquant dans leur éducation, ils envoient le message que l'école est importante et, surtout, que ce n'est pas seulement une «affaire de filles», dit-il.
Valoriser l'école
Même son de cloche de la part d'Égide Royer, professeur en psychoéducation à l'Université Laval. «Comme enseignant, tous les enfants que j'ai dans ma classe sont susceptibles d'avoir un père. Et il y a une façon de travailler avec les pères, d'entrer en contact avec eux. Il faut aller les chercher. C'est important, leur implication contribue à valoriser l'école aux yeux des garçons», dit-il.
Rollande Deslandes, professeure à l'Université du Québec à Trois-Rivières, s'est quant à elle beaucoup intéressée aux devoirs et aux leçons ainsi qu'à la relation famille-école. Lors des nombreuses études qu'elle a menées auprès des parents, elle a pu constater qu'environ 15 % des participants qui prenaient le temps de répondre à ses questionnaires étaient des pères. «C'est une proportion qui est stable», dit-elle.
Pour Mme Deslandes, il est important que les pères s'impliquent auprès de leurs enfants, mais peu importe qu'ils optent pour les devoirs ou la partie de soccer du samedi matin. «Le plus important, selon moi, est le partage des tâches, pour ne pas qu'il y ait de dédoublement.»
Le son de cloche est toutefois différent à la Fédération des comités de parents. Les pères s'impliquent plus qu'avant, affirme son président, François Paquet. «Il y a une quinzaine d'années, on était une rareté, lance-t-il. Il y avait à peu près un homme pour 10 femmes. Aujourd'hui, je dirais plutôt que dans notre réseau, on compte 40 % d'hommes. Je ne dirais pas que c'est parfait, mais il y a eu de l'amélioration.»
M. Paquet est convaincu que l'implication des pères peut faire une différence. «Plusieurs études disent que l'appui des parents est un des plus gros facteurs de réussite à l'école. Et le père est souvent un modèle pour les garçons. Oui, ça peut vraiment avoir une influence.»
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil
(Québec) Gilles Carrier et Gérald Charron enseignent dans les écoles primaires de la Rive-Sud de Québec depuis au moins 25 ans. Au fil des ans, ils ont vu défiler des centaines d'enfants et ont été en contact avec des dizaines de parents. Les années passent, mais leur constat reste le même: ce sont encore les mères en grande majorité qui s'investissent dans l'éducation de leurs enfants.
«Il n'y a pas assez de pères qui s'impliquent», affirme M. Charron, qui estime qu'environ un quart des parents qui participent aux rencontres d'école sont des hommes.
De son côté, M. Carrier a questionné ses élèves pour savoir avec qui ils faisaient leurs devoirs et leurs leçons à la maison. Réponse?: un tiers avec papa, les deux tiers avec maman. Le portrait est sensiblement le même lorsqu'il y a des réunions de parents après l'école, dit-il. «On voit les pères à l'aréna et au soccer, mais on ne les voit pas tant que ça sinon. Il faut vraiment aller les chercher», dit-il.
M. Charron est convaincu de l'influence positive que les hommes peuvent avoir sur leurs enfants, en particulier sur leur fils. En s'impliquant dans leur éducation, ils envoient le message que l'école est importante et, surtout, que ce n'est pas seulement une «affaire de filles», dit-il.
Valoriser l'école
Même son de cloche de la part d'Égide Royer, professeur en psychoéducation à l'Université Laval. «Comme enseignant, tous les enfants que j'ai dans ma classe sont susceptibles d'avoir un père. Et il y a une façon de travailler avec les pères, d'entrer en contact avec eux. Il faut aller les chercher. C'est important, leur implication contribue à valoriser l'école aux yeux des garçons», dit-il.
Rollande Deslandes, professeure à l'Université du Québec à Trois-Rivières, s'est quant à elle beaucoup intéressée aux devoirs et aux leçons ainsi qu'à la relation famille-école. Lors des nombreuses études qu'elle a menées auprès des parents, elle a pu constater qu'environ 15 % des participants qui prenaient le temps de répondre à ses questionnaires étaient des pères. «C'est une proportion qui est stable», dit-elle.
Pour Mme Deslandes, il est important que les pères s'impliquent auprès de leurs enfants, mais peu importe qu'ils optent pour les devoirs ou la partie de soccer du samedi matin. «Le plus important, selon moi, est le partage des tâches, pour ne pas qu'il y ait de dédoublement.»
Le son de cloche est toutefois différent à la Fédération des comités de parents. Les pères s'impliquent plus qu'avant, affirme son président, François Paquet. «Il y a une quinzaine d'années, on était une rareté, lance-t-il. Il y avait à peu près un homme pour 10 femmes. Aujourd'hui, je dirais plutôt que dans notre réseau, on compte 40 % d'hommes. Je ne dirais pas que c'est parfait, mais il y a eu de l'amélioration.»
M. Paquet est convaincu que l'implication des pères peut faire une différence. «Plusieurs études disent que l'appui des parents est un des plus gros facteurs de réussite à l'école. Et le père est souvent un modèle pour les garçons. Oui, ça peut vraiment avoir une influence.»
-
- Seigneur de la Causerie
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je connais M. Carrier. Les élèves l'aiment beaucoup Il a toujours sa guitare à la main.
Pour ce qui est du sujet. Mon mari a passé beaucoup de temps à la maison au printemps passé contrairement aux dernières année, Il c'est impliqué beaucoup dans les devoirs et nous en avons tous profité. Des fois il est bon de brasser les cartes. Je ne pense pas qu'il soit bon d'alterner les méthodes de travail (en tout cas chez l'enfant qui a un déficit d'attention comme c'est le cas chez nous) l'enfant a besoin de stabilité, mais il viens un temps ou il faut changer les choses pour stimuler l'enfant. Nous nous sommes beaucoup parlé mon époux et moi et nous avons appris l'un de l'autre et ma fille en a profitée, de plus elle était très heureuse de passer un moment seul à seul avec son père. Moi je lui faisait apprendre tout par coeur, en chantant en écrivant a en plus finir mais tout était toujours pareil, mon époux m'a appris a la "challenger" plus, de sortir de sa routine, de lui demander les mêmes choses autrement. C'est un détail mais elle a ainsi consolidé son apprentissage et vue le pourquoi de l'apprentissage.
Pour ce qui est du sujet. Mon mari a passé beaucoup de temps à la maison au printemps passé contrairement aux dernières année, Il c'est impliqué beaucoup dans les devoirs et nous en avons tous profité. Des fois il est bon de brasser les cartes. Je ne pense pas qu'il soit bon d'alterner les méthodes de travail (en tout cas chez l'enfant qui a un déficit d'attention comme c'est le cas chez nous) l'enfant a besoin de stabilité, mais il viens un temps ou il faut changer les choses pour stimuler l'enfant. Nous nous sommes beaucoup parlé mon époux et moi et nous avons appris l'un de l'autre et ma fille en a profitée, de plus elle était très heureuse de passer un moment seul à seul avec son père. Moi je lui faisait apprendre tout par coeur, en chantant en écrivant a en plus finir mais tout était toujours pareil, mon époux m'a appris a la "challenger" plus, de sortir de sa routine, de lui demander les mêmes choses autrement. C'est un détail mais elle a ainsi consolidé son apprentissage et vue le pourquoi de l'apprentissage.
Dernière modification par .anthurium. le jeu. sept. 02, 2010 8:43 am, modifié 1 fois.
Prière et chant religieux
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- Thewinneris
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Beppo a écrit : Franc-Parler
L'école des femmes
Richard Martineau
01/09/2010 04h38
L'école québécoise est-elle mal adaptée aux besoins des garçons ? Est-elle trop féminine ? C'est la question que pose Égide Royer dans Leçons d'éléphants : pour la réussite des garçons à l'école, un essai éclairant qui vient tout juste de sortir sous presse.
Pour ce spécialiste en adaptation scolaire, la réponse est un retentissant Oui. Notre système d'éducation, dit-il, manque singulièrement de testostérone.
L'effet hygrade
Les garçons ont besoin de modèles positifs à émuler, tant à la maison qu'à l'école. Or, comme le souligne Égide Royer, de 2006-2007 à 2008-2009, le pourcentage des hommes enseignant dans les écoles québécoises (préscolaire, primaire et secondaire) est passé globalement de 29,4 % à 22,5 %.
Et si on se fie au nombre d'hommes étudiant en Sciences de l'éducation pour devenir profs, la tendance va s'amplifier.
Comment expliquer ce phénomène?
Probablement l'effet Hygrade. L'école se féminise, car les hommes la fuient, les hommes la fuient, car l'école se féminise.
Bref, moins il y a de profs masculins, moins il y aura de profs masculins.
L'école passe-partout
C'est quoi, une école «féminine» ? C'est une école où les garçons ne peuvent se tirailler à la récré, où il est interdit de grimper sur les collines de neige, où le moindre chamaillage est perçu comme une marque de violence et d'agressivité, où la compétition est honnie, où on distribue du Ritalin comme des Smarties et où les livres d'aventure, les magazines de sport et les épopées héroïques sont absents des bibliothèques.
Une école où vous devez rester sagement assis, les deux fesses collées sur la chaise, même si vous avez les hormones dans le plafond.
Une école où l'on permet aux jeunes sikhs de porter fièrement leur kirpan pendant que les garçons qui montrent le canif que leur grand-père leur a acheté sont envoyés illico chez le psychologue.
Où sont les gars ?
Égide Royer a raison de dire que l'école québécoise est mal adaptée aux besoins des garçons.
Mais avant de pointer le système d'éducation du doigt et de rendre (encore une fois) l'État responsable de nos problèmes, il faudrait peut-être aussi nous regarder dans le miroir et nous demander quels genres de modèles nous sommes pour nos enfants.
Par exemple, combien de garçons voient leur père lire ? (Et quand je dis lire, je parle d'autre chose que le TV Hebdo.)
Mon ami Benoît Dutrizac, qui a écrit quelques polars sanglants, ne cessait de me le répéter quand on travaillait ensemble : «Richard, les gars ne lisent pas ! Je reviens du Salon du livre, et il n'y avait que des femmes. Si ce n'était des filles qui achètent des livres, vont au théâtre et fréquentent les musées, la culture tomberait...»
Un peu d'effort
Cela dit, le monde du travail (où la compétition est féroce et les heures peu flexibles) n'est pas particulièrement adapté aux «valeurs» qu'on associe - à tort ou à raison - aux femmes, et celles-ci ont pourtant réussi à s'y tailler une place enviable.
Elles n'ont pas passé leur temps à se plaindre : elles se sont relevé les manches et ont foncé.
C'est bien beau, «adapter» l'école aux gars.
Mais il faudrait aussi que les gars s'inspirent des filles, et qu'ils apprennent la culture de l'effort et de la persévérance.
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Très bon texte! On s'est perdu en quelque part en associant les qualité d'interet à l'étude, la lecture aux filles!
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Beppo a écrit : Franc-Parler
L'école des femmes
Richard Martineau
01/09/2010 04h38
L'école québécoise est-elle mal adaptée aux besoins des garçons ? Est-elle trop féminine ? C'est la question que pose Égide Royer dans Leçons d'éléphants : pour la réussite des garçons à l'école, un essai éclairant qui vient tout juste de sortir sous presse.
Pour ce spécialiste en adaptation scolaire, la réponse est un retentissant Oui. Notre système d'éducation, dit-il, manque singulièrement de testostérone.
L'effet hygrade
Les garçons ont besoin de modèles positifs à émuler, tant à la maison qu'à l'école. Or, comme le souligne Égide Royer, de 2006-2007 à 2008-2009, le pourcentage des hommes enseignant dans les écoles québécoises (préscolaire, primaire et secondaire) est passé globalement de 29,4 % à 22,5 %.
Et si on se fie au nombre d'hommes étudiant en Sciences de l'éducation pour devenir profs, la tendance va s'amplifier.
Comment expliquer ce phénomène?
Probablement l'effet Hygrade. L'école se féminise, car les hommes la fuient, les hommes la fuient, car l'école se féminise.
Bref, moins il y a de profs masculins, moins il y aura de profs masculins.
L'école passe-partout
C'est quoi, une école «féminine» ? C'est une école où les garçons ne peuvent se tirailler à la récré, où il est interdit de grimper sur les collines de neige, où le moindre chamaillage est perçu comme une marque de violence et d'agressivité, où la compétition est honnie, où on distribue du Ritalin comme des Smarties et où les livres d'aventure, les magazines de sport et les épopées héroïques sont absents des bibliothèques.
Une école où vous devez rester sagement assis, les deux fesses collées sur la chaise, même si vous avez les hormones dans le plafond.
Une école où l'on permet aux jeunes sikhs de porter fièrement leur kirpan pendant que les garçons qui montrent le canif que leur grand-père leur a acheté sont envoyés illico chez le psychologue.
Où sont les gars ?
Égide Royer a raison de dire que l'école québécoise est mal adaptée aux besoins des garçons.
Mais avant de pointer le système d'éducation du doigt et de rendre (encore une fois) l'État responsable de nos problèmes, il faudrait peut-être aussi nous regarder dans le miroir et nous demander quels genres de modèles nous sommes pour nos enfants.
Par exemple, combien de garçons voient leur père lire ? (Et quand je dis lire, je parle d'autre chose que le TV Hebdo.)
Mon ami Benoît Dutrizac, qui a écrit quelques polars sanglants, ne cessait de me le répéter quand on travaillait ensemble : «Richard, les gars ne lisent pas ! Je reviens du Salon du livre, et il n'y avait que des femmes. Si ce n'était des filles qui achètent des livres, vont au théâtre et fréquentent les musées, la culture tomberait...»
Un peu d'effort
Cela dit, le monde du travail (où la compétition est féroce et les heures peu flexibles) n'est pas particulièrement adapté aux «valeurs» qu'on associe - à tort ou à raison - aux femmes, et celles-ci ont pourtant réussi à s'y tailler une place enviable.
Elles n'ont pas passé leur temps à se plaindre : elles se sont relevé les manches et ont foncé.
C'est bien beau, «adapter» l'école aux gars.
Mais il faudrait aussi que les gars s'inspirent des filles, et qu'ils apprennent la culture de l'effort et de la persévérance.
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Je suis entierement d'accord avec ce texte...
Sans revenir aux écoles de filles et de garcons .... je verrais une école mixte ou certaines matières seraient des classes de filles et des classes de garcons. Pour arriver aux mêmes objectifs d'apprentissage, des stratégies et des projets différents adaptés a la majorité des gouts de chaque sexe....
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
La question qui me trotte dans la tête à chaque fois que je lis sur ce sujet est pourquoi les filles depuis toujours ont eu affaire à des écoles, collèges, universités conçus pour les gars dont le seul personnel féminin était la secrétaire du doyen ou presque.....et qu'elles ont réussis pareil, pis que là c'est la calamité pour les gars quand les profs féminins sont plus nombreux?
Les profs féminins sont loin de toutes avoir un approche maternant et je trouve que l'on dévie la recherche de solutions en tablant principalement là-dessus........le taux d'échecs de près de 50% chez les gars seraient dû à la présence de trop de profs féminins?????......s'il y a une étude sérieuse qui prouve cela, il ne reste donc que d,essayer les classes séparés avec prof masculins pour les gars ( dans un genre d'étude ciblé à quelques écoles ) et on verra bien..............sinon cela fait presque 10 ans que cette situation est mise sur les épaules des profs féminins et je trouve personnellement que ça suffit. On ne peut pas forcer les hommes à embrasser cette profession s'ils le veulent pas et comme c'est là quelle femme voudra aller enseigner en portant ce poids........il y a quasiment 2 générations que les chiffres d'échecs montent pour les gars et on aborde le sujet à chaque entrée scolaire sans jamais apporter de solutions concrètes.
Les profs féminins sont loin de toutes avoir un approche maternant et je trouve que l'on dévie la recherche de solutions en tablant principalement là-dessus........le taux d'échecs de près de 50% chez les gars seraient dû à la présence de trop de profs féminins?????......s'il y a une étude sérieuse qui prouve cela, il ne reste donc que d,essayer les classes séparés avec prof masculins pour les gars ( dans un genre d'étude ciblé à quelques écoles ) et on verra bien..............sinon cela fait presque 10 ans que cette situation est mise sur les épaules des profs féminins et je trouve personnellement que ça suffit. On ne peut pas forcer les hommes à embrasser cette profession s'ils le veulent pas et comme c'est là quelle femme voudra aller enseigner en portant ce poids........il y a quasiment 2 générations que les chiffres d'échecs montent pour les gars et on aborde le sujet à chaque entrée scolaire sans jamais apporter de solutions concrètes.
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je me demande si le problème des gars ce n'est pas tant d'avoir plus de prof féminin mais le fait qu'on aie enlever la compétition.
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Et voilà, ce n'est pas une question de féminisation le problème mais de réforme et d'expéricence insésentes de ''ogues''! Il faut déréformer pour réparer les pots cassés des dernières réformes!
Des bultins simples et normaux
Retour de l'importance des connaissances
De la compétition positive avec comme récompense des bonnes notes
La bonne veille méthode!
Des bultins simples et normaux
Retour de l'importance des connaissances
De la compétition positive avec comme récompense des bonnes notes
La bonne veille méthode!
Dernière modification par Thewinneris le jeu. sept. 02, 2010 3:02 pm, modifié 3 fois.
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je suis d'accord avec toi!....anthurium. a écrit : Je me demande si le problème des gars ce n'est pas tant d'avoir plus de prof féminin mais le fait qu'on aie enlever la compétition.
Les gars se font rassoir dès qu'ils se chamaillent un peu alors que c'est souvent dans leur nature de le faire... Je ne dis pas de les laisser s'entretuer dans la cours, mais au moins de les laisser jouer à des jeux un peu plus physique où ils se bousculent gentiment...
Ils manquent d'exercice...
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Nikki a écrit : [...]
Je suis d'accord avec toi!...
Les gars se font rassoir dès qu'ils se chamaillent un peu alors que c'est souvent dans leur nature de le faire... Je ne dis pas de les laisser s'entretuer dans la cours, mais au moins de les laisser jouer à des jeux un peu plus physique où ils se bousculent gentiment...
Ils manquent d'exercice ...


[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
En fait on ne reproche pas au femmes d'enseigner ou d'être trop nombreuses dans les écoles primaires, on constate que l'école québécoise "réprime" certains aspects du développement des garçons.
Je suis le père d'une fille de 13 ans, qui a été bien encadrée à l'école et à la maison. Elle est ambitieuse et elle réussit parfaitement à l'école. Comme la grande partie de ma famille vient de l'enseignement (mon père, ma mère, un peu moi, des tantes, etc), nous lui avons inculqué des valeurs qui facilitent son succès à l'école: respect, discipline, lecture, curiosité, empathie, etc.
Je ne sais pas si l'opération aurait été aussi simple avec un garçon. Les garçons ont un besoin naturel de bouger, de se chamailler, de jouer à pow-pow-t'es-mort et ce sont des besoins qui sont en conflit avec bien des règles de l'école québécoise moderne. Je n'ai pas eu à "réprimer" les intérêts naturels de ma fille pour qu'elle s'intègre au moule de l'école - je n'ai eu qu'à renforcer certaines valeurs qu'elle avait déjà. Avec un garçon, il faut s'assurer qu'il "fitte" dans un ensemble de valeurs qui ne sont pas necessairement innées (coopération vs compétition, calme vs besoin de bouger, etc.) sans pour autant le "moumouniser" pour qu'il puisse s'intégrer avec son groupe d'amis. J'en aurais probablement fait un garçon avec des valeurs traditionnellement féminines et j'en aurais pour des années à payer la psychothérapie...
Edit: Avant que je me fasse décapiter pour avoir dit "moumouniser", je veux dire que je ne voudrais pas réprimer les caractéristiques "naturellement masculines" chez un garçon pour les remplacer par des traits essentiellement féminins. Si il y avait une bataille de balles de neige dans la ruelle, je voudrais le voir lancer des balles de neige et non pas dire aux autres garçons que ce n'est pas bien de simuler ainsi la violence...
Re-edit: Pour avoir été un enfant qui lisait beaucoup, studieux et qui ne trippait pas sur les sports violents à l'école, je peux dire que ça m'a beaucoup aidé pour l'école mais que j'ai dû m'adapter par la suite... Finalement, j'aurais dû aller fumer en cachette dans la cour d'école et plus participer aux matches de ballon-chasseur :-)
Je suis le père d'une fille de 13 ans, qui a été bien encadrée à l'école et à la maison. Elle est ambitieuse et elle réussit parfaitement à l'école. Comme la grande partie de ma famille vient de l'enseignement (mon père, ma mère, un peu moi, des tantes, etc), nous lui avons inculqué des valeurs qui facilitent son succès à l'école: respect, discipline, lecture, curiosité, empathie, etc.
Je ne sais pas si l'opération aurait été aussi simple avec un garçon. Les garçons ont un besoin naturel de bouger, de se chamailler, de jouer à pow-pow-t'es-mort et ce sont des besoins qui sont en conflit avec bien des règles de l'école québécoise moderne. Je n'ai pas eu à "réprimer" les intérêts naturels de ma fille pour qu'elle s'intègre au moule de l'école - je n'ai eu qu'à renforcer certaines valeurs qu'elle avait déjà. Avec un garçon, il faut s'assurer qu'il "fitte" dans un ensemble de valeurs qui ne sont pas necessairement innées (coopération vs compétition, calme vs besoin de bouger, etc.) sans pour autant le "moumouniser" pour qu'il puisse s'intégrer avec son groupe d'amis. J'en aurais probablement fait un garçon avec des valeurs traditionnellement féminines et j'en aurais pour des années à payer la psychothérapie...
Edit: Avant que je me fasse décapiter pour avoir dit "moumouniser", je veux dire que je ne voudrais pas réprimer les caractéristiques "naturellement masculines" chez un garçon pour les remplacer par des traits essentiellement féminins. Si il y avait une bataille de balles de neige dans la ruelle, je voudrais le voir lancer des balles de neige et non pas dire aux autres garçons que ce n'est pas bien de simuler ainsi la violence...
Re-edit: Pour avoir été un enfant qui lisait beaucoup, studieux et qui ne trippait pas sur les sports violents à l'école, je peux dire que ça m'a beaucoup aidé pour l'école mais que j'ai dû m'adapter par la suite... Finalement, j'aurais dû aller fumer en cachette dans la cour d'école et plus participer aux matches de ballon-chasseur :-)
Dernière modification par Consult1 le jeu. sept. 02, 2010 7:26 pm, modifié 4 fois.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Peut-on te traiter de ''moumoune'' alors?Consult1 a écrit : En fait on ne reproche pas au femmes d'enseigner ou d'être trop nombreuses dans les écoles primaires, on constate que l'école québécoise "réprime" certains aspects du développement des garçons.
Je suis le père d'une fille de 13 ans, qui a été bien encadrée à l'école et à la maison. Elle est ambitieuse et elle réussit parfaitement à l'école. Comme la grande partie de ma famille vient de l'enseignement (mon père, ma mère, un peu moi, des tantes, etc), nous lui avons inculqué des valeurs qui facilitent son succès à l'école: respect, discipline, lecture, curiosité, empathie, etc.
Je ne sais pas si l'opération aurait été aussi simple avec un garçon. Les garçons ont un besoin naturel de bouger, de se chamailler, de jouer à pow-pow-t'es-mort et ce sont des besoins qui sont en conflit avec bien des règles de l'école québécoise moderne. Je n'ai pas eu à "réprimer" les intérêts naturels de ma fille pour qu'elle s'intègre au moule de l'école - je n'ai eu qu'à renforcer certaines valeurs qu'elle avait déjà. Avec un garçon, il faut s'assurer qu'il "fitte" dans un ensemble de valeurs qui ne sont pas necessairement innées (coopération vs compétition, calme vs besoin de bouger, etc.) sans pour autant le "moumouniser" pour qu'il puisse s'intégrer avec son groupe d'amis. J'en aurais probablement fait un garçon avec des valeurs traditionnellement féminines et j'en aurais pour des années à payer la psychothérapie...
Edit: Avant que je me fasse décapiter pour avoir dit "moumouniser", je veux dire que je ne voudrais pas réprimer les caractéristiques "naturellement masculines" chez un garçon pour les remplacer par des traits essentiellement féminins. Si il y avait une bataille de balles de neige dans la ruelle, je voudrais le voir lancer des balles de neige et non pas dire aux autres garçons que ce n'est pas bien de simuler ainsi la violence...
Re-edit: Pour avoir été un enfant qui lisait beaucoup, studieux et qui ne trippait pas sur les sports violents à l'école, je peux dire que ça m'a beaucoup aidé pour l'école mais que j'ai dû m'adapter par la suite... Finalement, j'aurais dû aller fumer en cachette dans la cour d'école et plus participer aux matches de ballon-chasseur :-)


[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je suis d'accord avec ton terme moumounisation qui n'est en fait aucunement de la féminisation mais une mode extrèmiste d'anti-violence (S't à pein si on a le droit de se défendre contre des criminels) car il ne faut pas oublier que la moumonisation réprime aussi des filles, il y a des filles aussi qui aiment la compétition et bouger!
Dernière modification par Thewinneris le jeu. sept. 02, 2010 7:48 pm, modifié 1 fois.
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Oui, sans problème :-) On peut me traiter de tout sauf de Gargamel (serieux come-back de Loft Story ici :-) )Panda a écrit : [...]
Peut-on te traiter de ''moumoune'' alors?![]()
(*dit sur un ton taquin*)
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
10-4 StromgolConsult1 a écrit : [...]
Oui, sans problème :-) On peut me traiter de tout sauf de Gargamel (serieux come-back de Loft Story ici :-) )

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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Moi non plusConsult1 a écrit : En fait on ne reproche pas au femmes d'enseigner ou d'être trop nombreuses dans les écoles primaires, on constate que l'école québécoise "réprime" certains aspects du développement des garçons.
Je suis le père d'une fille de 13 ans, qui a été bien encadrée à l'école et à la maison. Elle est ambitieuse et elle réussit parfaitement à l'école. Comme la grande partie de ma famille vient de l'enseignement (mon père, ma mère, un peu moi, des tantes, etc), nous lui avons inculqué des valeurs qui facilitent son succès à l'école: respect, discipline, lecture, curiosité, empathie, etc.
Je ne sais pas si l'opération aurait été aussi simple avec un garçon. Les garçons ont un besoin naturel de bouger, de se chamailler, de jouer à pow-pow-t'es-mort et ce sont des besoins qui sont en conflit avec bien des règles de l'école québécoise moderne. Je n'ai pas eu à "réprimer" les intérêts naturels de ma fille pour qu'elle s'intègre au moule de l'école - je n'ai eu qu'à renforcer certaines valeurs qu'elle avait déjà. Avec un garçon, il faut s'assurer qu'il "fitte" dans un ensemble de valeurs qui ne sont pas necessairement innées (coopération vs compétition, calme vs besoin de bouger, etc.) sans pour autant le "moumouniser" pour qu'il puisse s'intégrer avec son groupe d'amis. J'en aurais probablement fait un garçon avec des valeurs traditionnellement féminines et j'en aurais pour des années à payer la psychothérapie...
Edit: Avant que je me fasse décapiter pour avoir dit "moumouniser", je veux dire que je ne voudrais pas réprimer les caractéristiques "naturellement masculines" chez un garçon pour les remplacer par des traits essentiellement féminins. Si il y avait une bataille de balles de neige dans la ruelle, je voudrais le voir lancer des balles de neige et non pas dire aux autres garçons que ce n'est pas bien de simuler ainsi la violence...
Re-edit: Pour avoir été un enfant qui lisait beaucoup, studieux et qui ne trippait pas sur les sports violents à l'école, je peux dire que ça m'a beaucoup aidé pour l'école mais que j'ai dû m'adapter par la suite... Finalement, j'aurais dû aller fumer en cachette dans la cour d'école et plus participer aux matches de ballon-chasseur :-)

Dernière modification par .anthurium. le jeu. sept. 02, 2010 9:01 pm, modifié 1 fois.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Chanceuse !.anthurium. a écrit : [...]
Moi non plusJe regarde chez nous ,le dernier est un garçon il ne s'arrête pas aux détails comme mes filles, il ne s'obstine pas longtemps pour des niaiseries .

J'ai deux filles de 13 et 15 ans, pis maususse qu'elles s'obstinent longtemps pour des niaiseries.
Pourtant elles jouaient tellement bien ensemble il n'y a pas si longtemps
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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je comprendPanda a écrit : [...]
Chanceuse !
J'ai deux filles de 13 et 15 ans, pis maususse qu'elles s'obstinent longtemps pour des niaiseries.
Pourtant elles jouaient tellement bien ensemble il n'y a pas si longtemps

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Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Je ne veux pas vous péter votre bulle que les garçons sont mieux que les filles, mais moi, j'ai une fille ET un garçon, et c'est plus souvent lui l'instigateur des ''crêpages de chignon''...
Ma fille est 100 fois plus conciliante que lui, et elle est beaucoup plus disciplinée...
Je veux surtout exposer que c'est une question d'individu et non de sexe...
Ma fille est 100 fois plus conciliante que lui, et elle est beaucoup plus disciplinée...
Je veux surtout exposer que c'est une question d'individu et non de sexe...
Re: «Il faut cesser d'éduquer les gars comme des filles»
Nikki a écrit : Je ne veux pas vous péter votre bulle que les garçons sont mieux que les filles, mais moi, j'ai une fille ET un garçon, et c'est plus souvent lui l'instigateur des ''crêpages de chignon''...
Ma fille est 100 fois plus conciliante que lui, et elle est beaucoup plus disciplinée...
Je veux surtout exposer que c'est une question d'individu et non de sexe...



Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
