C'est ce qui arrive quand les syndicats sont trop forts on cherche des moyens de les contourner, c'est comme pour l'impôt.Nikki a écrit : [...]
C'est souvent les postes cadres en effet qui posent problème... C'est un peu pernicieux, parce que j'ai vu beaucoup de postes cadres s'ouvrir dans les dernières années, des cadres qui gèrent un ou deux employés, parfois même moins... Mon avis, c'est qu'ils engagent des cadres pour éviter que ces gens soient syndiqués...
Parce que dans les employés de soutien, les retraites et les départs sont loin d'être tous comblés...
Système de santé au Québec
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Re: Système de santé au Québec
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Re: Système de santé au Québec
myriannie a écrit : [...]
ohhhc'est triste !
mais quand on sait que seulement 1%, oui 1% ! des ''FOETUS'' qui on se syndrome SURVIVE..... mettons que ayoye que jme compte chanceuse davoir une bonne santéet dêtre normale somme toute... sa parrait pas pentoute et que si dieu le veut p-e que jaurai le grand bonheur davoir des enfants
pas pour rien que sur le site de lassocition c'est marqué quon est des vrais battante et des déterminée-persévérante


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Re: Système de santé au Québec
Publié le 29 septembre 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Bureaucratie en santé
Mario Roy
La Presse
À partir de quel moment un appareil bureaucratique devient-il nocif pour la fonction même qu'il est censé assumer? Serait-ce quand il devient impossible, même de l'intérieur, d'en déterminer de façon exacte la dimension et la composition? Si oui, la bureaucratie liée au système de santé a atteint ce point: la décrire en chiffres sans entrer dans un fastidieux débat statistique n'est plus possible aujourd'hui.
La dispensation étatique des soins de santé emploie au Québec environ 260 000 personnes, soit plus ou moins 6,5% de la population active.
C'est gigantesque.
De ce nombre, une proportion importante est composée des cadres et du personnel administratif non soignant. Quelle proportion au juste? On ne s'entend pas là-dessus. Les médecins spécialistes, scandalisés, soutiennent: c'est presque moitié-moitié. Le ministre Yves Bolduc et les institutions répliquent: c'est faux, il y a bien davantage de soignants.
Pour arriver à trancher de façon décisive, sans doute faudrait-il embaucher du personnel clérical supplémentaire!
C'est justement ça qui ne trompe pas...
À partir d'une certaine masse critique, en effet, une bureaucratie tend à croître de façon automatique, sans rapport avec le réel, échappant à toute autorité... fut-elle celle des ministres qui se succèdent à la barre de la Santé sans pouvoir rien y changer.
Cette bureaucratie poursuit ainsi deux objectifs. Un, elle assure sa pérennité... et son budget. Deux, elle s'administre elle-même, ce qui occupe graduellement une part de plus en plus grande de son activité et nécessite sa croissance (d'où le cercle vicieux). L'incroyable organigramme du réseau de la santé, croisement entre la toile d'une araignée maniaco-dépressive et un cube de Rubik surdimensionné, illustre parfaitement ce point.
De sorte que la question véritable est: quelle proportion de la bureaucratie québécoise de la santé ne fait-elle que s'occuper d'elle-même, sans que l'existence de patients dans le monde réel n'y compte pour quoi que ce soit?
Ça non plus, personne ne peut le dire, évidemment.
* * *
Ce monstrueux appareil joue en outre sur du velours: le Québécois moyen est extraordinairement bon public.
Cependant, le système des soins de santé possède une caractéristique unique qui pourrait finir par faire bouger les choses: il peut décider de la vie ou de la mort. Aussi, une bureaucratie, même puissante, aura à la longue beaucoup de mal à empêcher un citoyen possédant un minimum de moyens de se faire soigner en-dehors de son emprise, de son gigantisme, de son immobilité.
On contemplera alors le paradoxe d'un appareil d'État précipitant le déclin de la foi étatiste qui, il y a un demi-siècle, l'a généré.
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Bureaucratie en santé
Mario Roy
La Presse
À partir de quel moment un appareil bureaucratique devient-il nocif pour la fonction même qu'il est censé assumer? Serait-ce quand il devient impossible, même de l'intérieur, d'en déterminer de façon exacte la dimension et la composition? Si oui, la bureaucratie liée au système de santé a atteint ce point: la décrire en chiffres sans entrer dans un fastidieux débat statistique n'est plus possible aujourd'hui.
La dispensation étatique des soins de santé emploie au Québec environ 260 000 personnes, soit plus ou moins 6,5% de la population active.
C'est gigantesque.
De ce nombre, une proportion importante est composée des cadres et du personnel administratif non soignant. Quelle proportion au juste? On ne s'entend pas là-dessus. Les médecins spécialistes, scandalisés, soutiennent: c'est presque moitié-moitié. Le ministre Yves Bolduc et les institutions répliquent: c'est faux, il y a bien davantage de soignants.
Pour arriver à trancher de façon décisive, sans doute faudrait-il embaucher du personnel clérical supplémentaire!
C'est justement ça qui ne trompe pas...
À partir d'une certaine masse critique, en effet, une bureaucratie tend à croître de façon automatique, sans rapport avec le réel, échappant à toute autorité... fut-elle celle des ministres qui se succèdent à la barre de la Santé sans pouvoir rien y changer.
Cette bureaucratie poursuit ainsi deux objectifs. Un, elle assure sa pérennité... et son budget. Deux, elle s'administre elle-même, ce qui occupe graduellement une part de plus en plus grande de son activité et nécessite sa croissance (d'où le cercle vicieux). L'incroyable organigramme du réseau de la santé, croisement entre la toile d'une araignée maniaco-dépressive et un cube de Rubik surdimensionné, illustre parfaitement ce point.
De sorte que la question véritable est: quelle proportion de la bureaucratie québécoise de la santé ne fait-elle que s'occuper d'elle-même, sans que l'existence de patients dans le monde réel n'y compte pour quoi que ce soit?
Ça non plus, personne ne peut le dire, évidemment.
* * *
Ce monstrueux appareil joue en outre sur du velours: le Québécois moyen est extraordinairement bon public.
Cependant, le système des soins de santé possède une caractéristique unique qui pourrait finir par faire bouger les choses: il peut décider de la vie ou de la mort. Aussi, une bureaucratie, même puissante, aura à la longue beaucoup de mal à empêcher un citoyen possédant un minimum de moyens de se faire soigner en-dehors de son emprise, de son gigantisme, de son immobilité.
On contemplera alors le paradoxe d'un appareil d'État précipitant le déclin de la foi étatiste qui, il y a un demi-siècle, l'a généré.
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Re: Système de santé au Québec
C'est pour ça qu'on a recours aux agences ?.anthurium. a écrit : [...]
C'est ce qui arrive quand les syndicats sont trop forts on cherche des moyens de les contourner, c'est comme pour l'impôt.

alors on l'aura notre système de santé car il n'y aura plus de relèves.......y a plus personnes qui voudront étudier la dedans et on sera obligé de donner des diplomes qui sort des boites de craker jack, a n'importe qui sans trop d'étude.
Ça s 'en viens , dans mon département , on frole le 50 % d'agences.....ce 50 % qui ne fait aucune fin de semaine , ne travaillent ni de soir, ni de nuit , n'ont aucune garde et sont payés plus cher que nous.....On dit qu'elles viennent nous aidées ???? ( c'est ce qu'a dit la présidente traitre de la chambre de commerce hier dans une lettre a la presse )pouaff on doit les orientées pour qu'elles prennent notre place .....par contre après 4 heures elles partent tandis que nous on DOIT rester...................
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Re: Système de santé au Québec
Dans le système de santé, une partie des câdres sont syndiqués.... donc, encore une fois, la problème est paritaire... c'est facile mettre le blâme tout le temps et en entier sur le système syndical.....
Il est vrai qu'il y a une lourdeur... mais comme on le dit souvent... la lourdeur est des deux côtés....
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Re: Système de santé au Québec
Rénatane a écrit : [...]
C'est pour ça qu'on a recours aux agences ?On attend d'écoeurer le plus possible les infirmières pour qu'elles quittent le public pour le privé et un coup que ce sera fait ben la on va leurs imposés des baissent de salaires et des conditions pourrites pire que maintenant et elles ne seront plus syndiqués........
alors on l'aura notre système de santé car il n'y aura plus de relèves.......y a plus personnes qui voudront étudier la dedans et on sera obligé de donner des diplomes qui sort des boites de craker jack, a n'importe qui sans trop d'étude.
Ça s 'en viens , dans mon département , on frole le 50 % d'agences.....ce 50 % qui ne fait aucune fin de semaine , ne travaillent ni de soir, ni de nuit , n'ont aucune garde et sont payés plus cher que nous.....On dit qu'elles viennent nous aidées ???? ( c'est ce qu'a dit la présidente traitre de la chambre de commerce hier dans une lettre a la presse )pouaff on doit les orientées pour qu'elles prennent notre place .....par contre après 4 heures elles partent tandis que nous on DOIT rester...................
Quand quelques chose est trop dominant on cherche un moyen d'équilibrer. Les agences ne sont pas non plus née pour rien.
Les syndicats sont née justement pour ça, maintenant ils sont trop fort qu'il faut trouver un moyen de les contourner.
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Re: Système de santé au Québec
A ce qu'on m'a dit les gens considérés comme cadre dans cet article on englobe aussi des gens qui donnent des soins, ce n'est pas seulement des gens assis dans leur bureau avec de la paperasse. C'est encore une job mal fait de journaliste.Placeress a écrit : Dans le système de santé, une partie des câdres sont syndiqués.... donc, encore une fois, la problème est paritaire... c'est facile mettre le blâme tout le temps et en entier sur le système syndical.....
Il est vrai qu'il y a une lourdeur... mais comme on le dit souvent... la lourdeur est des deux côtés....
De toute facon, on ne fait que repousser la date mais le privé devra faire de plus en plus partie de notre système de santé.
Le syndicat est le problème car il est trop fort et on cherche a le contourner. Comme on peut difficilement mettre un syndiqué à la porte, on s'arrange autrement pour que la job se fasse et on alourdi le système. Comme c'est au public on se souci moins de la masse salariale et ça donne ce que nous avons.
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Re: Système de santé au Québec
Publié le 30 septembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Un système à alléger
Brigitte Breton
Le Soleil
(Québec) L'organigramme du réseau de la santé et des services sociaux est imposant, tout le monde en convient, et cela ne date pas d'hier. Le contexte budgétaire et le souci d'efficacité imposent toutefois de passer à l'action et d'adopter un régime minceur, plutôt que de simplement déplorer la taille du monstre bureaucratique.
Le travail est malheureusement mal amorcé. Toujours prête à formuler «ses» solutions pour améliorer le réseau de la santé et pour dégager des marges budgétaires, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, présidée par Gaétan Barrette, a compilé et interprété des données du ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle arrive à la conclusion que le nombre de cadres et d'employés administratifs a bondi de façon vertigineuse ces dernières années, alors que celui du personnel soignant stagne.
De quoi évidemment scandaliser et faire rager tous les Québécois qui attendent impatiemment un rendez-vous avec un médecin ou une chirurgie, qui peinent à recevoir des services à domicile ou qui cherchent désespérément une place d'hébergement pour de vieux parents. La population veut plus de soignants, plus de services, plus d'efficience, mais moins de ronds de cuir. C'est une évidence.
Tant le ministre Bolduc que l'Association des établissements de santé et de services sociaux ont contesté la conclusion de l'équipe de M. Barrette. La Fédération aurait considéré les techniciens de laboratoire, le personnel d'entretien, des services alimentaires et de buanderie, de même que les travailleurs sociaux et les physiothérapeute, comme des cadres ou du personnel administratif, faussant ainsi le tableau. Une erreur qui ne fait pas avancer une discussion pourtant essentielle.
Comme tout autre système, celui de la santé doit faire sa part pour rééquilibrer les finances publiques et diminuer la croissance de ses coûts. Comme dans les autres secteurs, ses établissements et ses organismes devront réduire de 10 % leurs dépenses administratives. Le réseau devra aussi ne remplacer qu'un cadre sur deux qui partira à la retraite, comme le prévoit le budget Bachand.
Il faut cependant aller plus loin et s'attaquer à la gouvernance du réseau. Un palier intermédiaire régional demeure nécessaire entre le Ministère et les établissements. Le rôle des agences pourrait cependant être allégé sans que les services aux citoyens en souffrent. Au contraire, les économies générées pourraient servir à fournir plus de soins.
Le ministre Bolduc souhaite une décentralisation. L'Association québécoise des établissements de santé réclame aussi la fin des dédoublements. La Fédération des médecins omnipraticiens déplore aussi la lourdeur des structures et leurs coûts. Avec bien sûr la Fédération des spécialistes, il semble y avoir assez de monde convaincu pour discuter et arriver à un modèle de gouvernance efficace et moins onéreux. Il faut s'y mettre plutôt que de se livrer à une bataille de chiffres.
Un système à alléger
Brigitte Breton
Le Soleil
(Québec) L'organigramme du réseau de la santé et des services sociaux est imposant, tout le monde en convient, et cela ne date pas d'hier. Le contexte budgétaire et le souci d'efficacité imposent toutefois de passer à l'action et d'adopter un régime minceur, plutôt que de simplement déplorer la taille du monstre bureaucratique.
Le travail est malheureusement mal amorcé. Toujours prête à formuler «ses» solutions pour améliorer le réseau de la santé et pour dégager des marges budgétaires, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, présidée par Gaétan Barrette, a compilé et interprété des données du ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle arrive à la conclusion que le nombre de cadres et d'employés administratifs a bondi de façon vertigineuse ces dernières années, alors que celui du personnel soignant stagne.
De quoi évidemment scandaliser et faire rager tous les Québécois qui attendent impatiemment un rendez-vous avec un médecin ou une chirurgie, qui peinent à recevoir des services à domicile ou qui cherchent désespérément une place d'hébergement pour de vieux parents. La population veut plus de soignants, plus de services, plus d'efficience, mais moins de ronds de cuir. C'est une évidence.
Tant le ministre Bolduc que l'Association des établissements de santé et de services sociaux ont contesté la conclusion de l'équipe de M. Barrette. La Fédération aurait considéré les techniciens de laboratoire, le personnel d'entretien, des services alimentaires et de buanderie, de même que les travailleurs sociaux et les physiothérapeute, comme des cadres ou du personnel administratif, faussant ainsi le tableau. Une erreur qui ne fait pas avancer une discussion pourtant essentielle.
Comme tout autre système, celui de la santé doit faire sa part pour rééquilibrer les finances publiques et diminuer la croissance de ses coûts. Comme dans les autres secteurs, ses établissements et ses organismes devront réduire de 10 % leurs dépenses administratives. Le réseau devra aussi ne remplacer qu'un cadre sur deux qui partira à la retraite, comme le prévoit le budget Bachand.
Il faut cependant aller plus loin et s'attaquer à la gouvernance du réseau. Un palier intermédiaire régional demeure nécessaire entre le Ministère et les établissements. Le rôle des agences pourrait cependant être allégé sans que les services aux citoyens en souffrent. Au contraire, les économies générées pourraient servir à fournir plus de soins.
Le ministre Bolduc souhaite une décentralisation. L'Association québécoise des établissements de santé réclame aussi la fin des dédoublements. La Fédération des médecins omnipraticiens déplore aussi la lourdeur des structures et leurs coûts. Avec bien sûr la Fédération des spécialistes, il semble y avoir assez de monde convaincu pour discuter et arriver à un modèle de gouvernance efficace et moins onéreux. Il faut s'y mettre plutôt que de se livrer à une bataille de chiffres.
Dernière modification par .anthurium. le jeu. sept. 30, 2010 9:59 am, modifié 1 fois.
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Re: Système de santé au Québec
.anthurium. a écrit : [...]
A ce qu'on m'a dit les gens considérés comme cadre dans cet article on englobe aussi des gens qui donnent des soins, ce n'est pas seulement des gens assis dans leur bureau avec de la paperasse. C'est encore une job mal fait de journaliste.
De toute facon, on ne fait que repousser la date mais le privé devra faire de plus en plus partie de notre système de santé.
Le syndicat est le problème car il est trop fort et on cherche a le contourner. Comme on peut difficilement mettre un syndiqué à la porte, on s'arrange autrement pour que la job se fasse et on alourdi le système. Comme c'est au public on se souci moins de la masse salariale et ça donne ce que nous avons.
Je suis en accord avec toi sur la lourdeur du système, autant du côté syndical que patronale.... la lourdeur et l'abus du système patronale demande des syndicats forts....... les syndicats forts demandent un système de patronat fort..... la lourdeur du système demande des changements multiples et pour cela, on crée des programmes, des projets pilots, met en place des structures et des organigrammes, qui dans cela, ça prend des gestionnaires..... qui généralement, sont des médecins et des infirmières.....
Résultat: Moins d'infirmières et de médecins en première ligne.... mais autant sinon de plus en plus de patients..... et un système qui s'écroule....
Je suis en accord avec toi que le privé va entrer à pleine porte et que ce n'est qu'une question de temps. Mais ce sont nos gouvernements qui ont mit à terre ce système à coup de "convergence" politique.
Dernière modification par Placeress le jeu. sept. 30, 2010 5:54 pm, modifié 1 fois.
Re: Système de santé au Québec
Publié le 01 octobre 2010 à 05h00 | Mis à jour le 01 octobre 2010 à 09h42
Procréation assistée: les quotas de gratuité bientôt atteints
Selon le Dr Robert Sabbah, président de l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec, plus de 1000 patientes se sont déjà prévalues du programme de procréation assistée, qui rembourse jusqu'à trois cycles de fécondation.
Sara Champagne
La Presse
Le programme de gratuité de la procréation assistée est si populaire que les quotas fixés en août pour la première année seront atteints d'ici décembre dans les cliniques privées.
Cela laisse craindre des délais pour des patientes infertiles qui souhaitent avoir accès gratuitement à la fécondation in vitro (FIV) dès cette année. Et qui soulève une question dans le réseau de la santé: aura-t-on la capacité réseau de soigner ces nouveau-nés.
À la clinique Ovo, qui emploie neuf spécialistes en procréation assistée, on explique que le nombre de cycles de fécondation pratiqués chaque semaine a doublé depuis le début du programme, le 5 août dernier. En deux mois à peine, on est passé de 20 à environ 45 cycles par semaine, pour atteindre près de 300 cycles à la fin du mois de septembre, affirme la Dre Joanne Benoit, spécialiste en gynécologie-obstétrique à cette clinique.
Ovo a donc décidé de donner priorité aux patientes en fonction de leur âge. Afin de répondre à la demande, du personnel supplémentaire a été recruté pour épauler les spécialistes. Au total, une centaine de personnes travaillent maintenant au service de fécondation in vitro, a indiqué à La Presse la direction de la clinique.
«J'ai commencé à préparer des patientes au fait qu'au mois de novembre elles devront attendre à l'an prochain pour se prévaloir de la gratuité, explique la Dre Benoit. Cela crée beaucoup d'insécurité. Les demandes de première consultation sont aussi très nombreuses. Une fois qu'une patiente s'est qualifiée, elle doit attendre de trois à quatre mois avant de recevoir un premier cycle de fécondation. Il est donc maintenant question d'une attente moyenne de sept mois.»
Moratoire FIV
Lorsque le ministre de la Santé, le Dr Yves Bolduc, a lancé le programme FIV en compagnie de l'animatrice Julie Snyder, l'été dernier, il a expliqué que le gouvernement prévoyait rembourser 3500 cycles en 2010, pour un total de 25 millions de dollars. L'enveloppe budgétaire prévue devait atteindre 63 millions en 2014 pour 7000 cycles de fécondation projetés. Cette initiative avait été abondamment critiquée par les fédérations de médecins, qui estiment que, dans le contexte budgétaire actuel, il y a d'autres priorités, notamment dans les soins de première ligne.
Le Dr Robert Sabbah, président de l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec, estime pour sa part que, au rythme où vont les choses, on doit s'attendre à un «moratoire FIV» d'ici peu. Selon lui, plus de 1000 patientes se sont déjà prévalues du programme, qui rembourse jusqu'à trois cycles de fécondation.
«On n'a pas d'information de la part du ministre, déplore-t-il. Actuellement, on fonctionne au petit bonheur la chance. Dans un contexte où on manque de ressources et où les femmes ont peine à obtenir un suivi de grossesse, il faudrait une meilleure répartition de nos spécialistes dans les hôpitaux, dans les salles d'accouchement, et revoir le rôle des sages-femmes», dit-il.
La Dre Pascale Hamel, présidente de l'Association des pédiatres du Québec, est d'accord pour dire qu'on fonctionne à «l'aveuglette». Elle fait remarquer que ce n'est pas pour rien qu'on a mis fin au programme au Danemark. Elle craint par ailleurs une hausse du nombre de naissances et s'inquiète de la capacité du réseau à soigner ces nouveau-nés. Elle réclame sans succès un registre afin de répertorier les FIV et les naissances qui en découleront.
«Le gouvernement a fait un gros travail en ciblant des centres pour les soins tertiaires en néonatalogie, explique-t-elle. Mais la situation demeure critique. Je suis aussi inquiète de l'essoufflement des pédiatres. Dans le cas des FIV, les mamans sont souvent plus âgées et risquent davantage de souffrir d'hypertension ou de diabète. Il peut en découler des problèmes pulmonaires chez les bébés, sans oublier les grossesses multiples liées aux traitements hormonaux, qui se terminent souvent par un accouchement prématuré.»
Au ministère de la Santé, on a expliqué à La Presse qu'on n'aime pas employer le terme «quotas» pour le nombre de cycles remboursés en 2010. Mais on n'a pas été en mesure de dire si la gratuité s'appliquera au-delà de 3500 cycles de FIV. En fin d'après-midi, le Ministère a rappelé La Presse pour dire que, selon un rapport non daté, 410 cycles avaient été réalisés.
Selon la Dre Joanne Benoit, de la clinique Ovo, les premiers bébés issus du programme verront le jour au début du mois de mai. «Plusieurs dizaines de bébés», dit-elle. Dans le milieu de la santé, on ne le dit pas publiquement, mais plusieurs parlent de «bébés Snyder».
Procréation assistée: les quotas de gratuité bientôt atteints
Selon le Dr Robert Sabbah, président de l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec, plus de 1000 patientes se sont déjà prévalues du programme de procréation assistée, qui rembourse jusqu'à trois cycles de fécondation.
Sara Champagne
La Presse
Le programme de gratuité de la procréation assistée est si populaire que les quotas fixés en août pour la première année seront atteints d'ici décembre dans les cliniques privées.
Cela laisse craindre des délais pour des patientes infertiles qui souhaitent avoir accès gratuitement à la fécondation in vitro (FIV) dès cette année. Et qui soulève une question dans le réseau de la santé: aura-t-on la capacité réseau de soigner ces nouveau-nés.
À la clinique Ovo, qui emploie neuf spécialistes en procréation assistée, on explique que le nombre de cycles de fécondation pratiqués chaque semaine a doublé depuis le début du programme, le 5 août dernier. En deux mois à peine, on est passé de 20 à environ 45 cycles par semaine, pour atteindre près de 300 cycles à la fin du mois de septembre, affirme la Dre Joanne Benoit, spécialiste en gynécologie-obstétrique à cette clinique.
Ovo a donc décidé de donner priorité aux patientes en fonction de leur âge. Afin de répondre à la demande, du personnel supplémentaire a été recruté pour épauler les spécialistes. Au total, une centaine de personnes travaillent maintenant au service de fécondation in vitro, a indiqué à La Presse la direction de la clinique.
«J'ai commencé à préparer des patientes au fait qu'au mois de novembre elles devront attendre à l'an prochain pour se prévaloir de la gratuité, explique la Dre Benoit. Cela crée beaucoup d'insécurité. Les demandes de première consultation sont aussi très nombreuses. Une fois qu'une patiente s'est qualifiée, elle doit attendre de trois à quatre mois avant de recevoir un premier cycle de fécondation. Il est donc maintenant question d'une attente moyenne de sept mois.»
Moratoire FIV
Lorsque le ministre de la Santé, le Dr Yves Bolduc, a lancé le programme FIV en compagnie de l'animatrice Julie Snyder, l'été dernier, il a expliqué que le gouvernement prévoyait rembourser 3500 cycles en 2010, pour un total de 25 millions de dollars. L'enveloppe budgétaire prévue devait atteindre 63 millions en 2014 pour 7000 cycles de fécondation projetés. Cette initiative avait été abondamment critiquée par les fédérations de médecins, qui estiment que, dans le contexte budgétaire actuel, il y a d'autres priorités, notamment dans les soins de première ligne.
Le Dr Robert Sabbah, président de l'Association des obstétriciens-gynécologues du Québec, estime pour sa part que, au rythme où vont les choses, on doit s'attendre à un «moratoire FIV» d'ici peu. Selon lui, plus de 1000 patientes se sont déjà prévalues du programme, qui rembourse jusqu'à trois cycles de fécondation.
«On n'a pas d'information de la part du ministre, déplore-t-il. Actuellement, on fonctionne au petit bonheur la chance. Dans un contexte où on manque de ressources et où les femmes ont peine à obtenir un suivi de grossesse, il faudrait une meilleure répartition de nos spécialistes dans les hôpitaux, dans les salles d'accouchement, et revoir le rôle des sages-femmes», dit-il.
La Dre Pascale Hamel, présidente de l'Association des pédiatres du Québec, est d'accord pour dire qu'on fonctionne à «l'aveuglette». Elle fait remarquer que ce n'est pas pour rien qu'on a mis fin au programme au Danemark. Elle craint par ailleurs une hausse du nombre de naissances et s'inquiète de la capacité du réseau à soigner ces nouveau-nés. Elle réclame sans succès un registre afin de répertorier les FIV et les naissances qui en découleront.
«Le gouvernement a fait un gros travail en ciblant des centres pour les soins tertiaires en néonatalogie, explique-t-elle. Mais la situation demeure critique. Je suis aussi inquiète de l'essoufflement des pédiatres. Dans le cas des FIV, les mamans sont souvent plus âgées et risquent davantage de souffrir d'hypertension ou de diabète. Il peut en découler des problèmes pulmonaires chez les bébés, sans oublier les grossesses multiples liées aux traitements hormonaux, qui se terminent souvent par un accouchement prématuré.»
Au ministère de la Santé, on a expliqué à La Presse qu'on n'aime pas employer le terme «quotas» pour le nombre de cycles remboursés en 2010. Mais on n'a pas été en mesure de dire si la gratuité s'appliquera au-delà de 3500 cycles de FIV. En fin d'après-midi, le Ministère a rappelé La Presse pour dire que, selon un rapport non daté, 410 cycles avaient été réalisés.
Selon la Dre Joanne Benoit, de la clinique Ovo, les premiers bébés issus du programme verront le jour au début du mois de mai. «Plusieurs dizaines de bébés», dit-elle. Dans le milieu de la santé, on ne le dit pas publiquement, mais plusieurs parlent de «bébés Snyder».


Re: Système de santé au Québec
Santé
127 715 $ en temps supplémentaire
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
04/10/2010 04h03 - Mise à jour 04/10/2010 04h00

Si le temps supplémentaire déplaît à bien des infirmières, il permet à d'autres d'accumuler une vraie fortune. En raison de la pénurie, certaines réussissent à doubler et même tripler leur salaire en faisant des centaines d'heures supplémentaires par année.
Un infirmier de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont a ainsi fait pas moins de 127 715 $ en temps supplémentaire durant l'année 2009, pour un salaire total de 230 000 $ avec les primes. C'est plus que le premier ministre Jean Charest.
«C'est un infirmier qui se met systématiquement disponible pour un deuxième quart presque chaque jour. Il fait donc 16 heures de façon régulière. C'est une vraie force de la nature», soutient François Brochu, directeur des communications de l'établissement. Ce dernier indique que toutes ces heures sont travaillées et payées en fonction de la convention collective incluant la prime de 29 508,75 $.
80 000 $ à taux et demi
Au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), une infirmière a fait 80 792 $ à taux et demi. Au total, elle a accumulé 1 697 heures de temps supplémentaire en une seule année pour un total de 3 630 heures travaillées. Réparti sur 52 semaines, cela représente une moyenne de 70 heures hebdomadaires.
À l'Hôpital Charles-Lemoyne, un infirmier a effectué du temps supplémentaire pour un total de 74 172 $ en plus de son salaire de 48 976 $. Pour ar river à ces sommes, certaines infirmières cumulent deux ou même trois postes.
Temps supplémentaire volontaire
Selon les documents obtenus en vertu de la Loi d'accès à l'information dans dix établissements du Québec, 61 infirmières ont fait plus de 100 000 $ l'an dernier.
La majorité de ces heures sont effectuées sur une base volontaire. «Il y en a qui vont rentrer durant les vacances ou les congés fériés ou encore des gens qui travaillent de nuit qui vont s'offrir de jour et vice versa», dit la directrice adjointe des soins infirmiers à l'Hôpital Charles-Lemoyne, Lyne Tremblay. «Toute infirmière peut travailler autant qu'elle veut», poursuit Michel Boudreault, directeur des ressources humaines au CHUQ. «On a 2 600 infirmières. L'immense majorité vont faire des heures normales, je dirais qu'environ 250 en font plus (d'heures supplémentaires), surtout dans des secteurs critiques.»
C'est surtout à l'urgence, au bloc opératoire, aux soins intensifs et dans les unités de naissance que les infirmières accumulent autant d'heures.
* Le salaire horaire des infirmières varie entre 21,62 $ à 38,53 $ pour les infirmières cliniciennes. Ce qui veut dire des montants pouvant atteindre 57,79 $ à temps et demi et 77,06 $ à temps double.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 40300.html" onclick="window.open(this.href);return false;
127 715 $ en temps supplémentaire
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
04/10/2010 04h03 - Mise à jour 04/10/2010 04h00

Si le temps supplémentaire déplaît à bien des infirmières, il permet à d'autres d'accumuler une vraie fortune. En raison de la pénurie, certaines réussissent à doubler et même tripler leur salaire en faisant des centaines d'heures supplémentaires par année.
Un infirmier de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont a ainsi fait pas moins de 127 715 $ en temps supplémentaire durant l'année 2009, pour un salaire total de 230 000 $ avec les primes. C'est plus que le premier ministre Jean Charest.
«C'est un infirmier qui se met systématiquement disponible pour un deuxième quart presque chaque jour. Il fait donc 16 heures de façon régulière. C'est une vraie force de la nature», soutient François Brochu, directeur des communications de l'établissement. Ce dernier indique que toutes ces heures sont travaillées et payées en fonction de la convention collective incluant la prime de 29 508,75 $.
80 000 $ à taux et demi
Au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), une infirmière a fait 80 792 $ à taux et demi. Au total, elle a accumulé 1 697 heures de temps supplémentaire en une seule année pour un total de 3 630 heures travaillées. Réparti sur 52 semaines, cela représente une moyenne de 70 heures hebdomadaires.
À l'Hôpital Charles-Lemoyne, un infirmier a effectué du temps supplémentaire pour un total de 74 172 $ en plus de son salaire de 48 976 $. Pour ar river à ces sommes, certaines infirmières cumulent deux ou même trois postes.
Temps supplémentaire volontaire
Selon les documents obtenus en vertu de la Loi d'accès à l'information dans dix établissements du Québec, 61 infirmières ont fait plus de 100 000 $ l'an dernier.
La majorité de ces heures sont effectuées sur une base volontaire. «Il y en a qui vont rentrer durant les vacances ou les congés fériés ou encore des gens qui travaillent de nuit qui vont s'offrir de jour et vice versa», dit la directrice adjointe des soins infirmiers à l'Hôpital Charles-Lemoyne, Lyne Tremblay. «Toute infirmière peut travailler autant qu'elle veut», poursuit Michel Boudreault, directeur des ressources humaines au CHUQ. «On a 2 600 infirmières. L'immense majorité vont faire des heures normales, je dirais qu'environ 250 en font plus (d'heures supplémentaires), surtout dans des secteurs critiques.»
C'est surtout à l'urgence, au bloc opératoire, aux soins intensifs et dans les unités de naissance que les infirmières accumulent autant d'heures.
* Le salaire horaire des infirmières varie entre 21,62 $ à 38,53 $ pour les infirmières cliniciennes. Ce qui veut dire des montants pouvant atteindre 57,79 $ à temps et demi et 77,06 $ à temps double.
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Re: Système de santé au Québec
Un danger pour les patients ?
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
04/10/2010 04h04
Faire énormément d'heures supplémentaires a-t-il un impact sur la sécurité des patients ? Les avis sont partagés, mais plusieurs invitent à la prudence.
«Une étude réalisée en 2004 démontrait que les infirmières en milieu hospitalier qui font plus de douze heures et demie sont plus susceptibles de faire des erreurs», indique le professeur Carl-Ardy Dubois de l'Université de Montréal.
Une autre étude de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada publiée en mai dernier démontre d'autres faits troublants. Un peu plus de 25% des infirmières ont observé des pratiques non sécuritaires reliées à la fatigue chez les professionnels de la santé.
À l'inverse, 95 % ont déclaré croire qu'elles n'avaient jamais posé un acte non sécuritaire à cause de la fatigue.
Auto-contrôle
À l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, on indique que les infirmières et chefs d'équipe sur le plancher doivent assurer la surveillance entre eux. «Si un équipier agit de façon erratique, si sa prestation n'est pas adéquate, il va être écarté», soutient le porte-parole, François Brochu.
Même chose du côté de l'Hôpital Charles-Lemoyne. «Lorsqu'il y a un accident ou incident, on établit les circonstances. Si ça arrive à cause de l'épuisement et la fatigue, des mesures seront suggérées pour éviter le temps supplémentaire», dit la directrice adjointe des soins infirmiers, Lyne Tremblay.
Comme les camionneurs ?
À l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, on indique ne pas réglementer le nombre d'heures maximales. Gyslaine Desrosiers se questionne toutefois sur le fait que les infirmières font autant d'heures qu'elles veulent alors que les conducteurs de poids lourds ne peuvent conduire plus d'un certain nombre d'heures par jour. Elle donne aussi en exemple les médecins résidents qui veulent limiter la garde maximale à 16 heures de suite.
Elle invite les syndicats et directions à tracer une ligne. «Ça n'a pas été négocié. Si les infirmières font du temps supplémentaire volontaire, ça engage leur responsabilité personnelle et leur vigilance intellectuelle», indique-telle.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 40401.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
04/10/2010 04h04
Faire énormément d'heures supplémentaires a-t-il un impact sur la sécurité des patients ? Les avis sont partagés, mais plusieurs invitent à la prudence.
«Une étude réalisée en 2004 démontrait que les infirmières en milieu hospitalier qui font plus de douze heures et demie sont plus susceptibles de faire des erreurs», indique le professeur Carl-Ardy Dubois de l'Université de Montréal.
Une autre étude de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada publiée en mai dernier démontre d'autres faits troublants. Un peu plus de 25% des infirmières ont observé des pratiques non sécuritaires reliées à la fatigue chez les professionnels de la santé.
À l'inverse, 95 % ont déclaré croire qu'elles n'avaient jamais posé un acte non sécuritaire à cause de la fatigue.
Auto-contrôle
À l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, on indique que les infirmières et chefs d'équipe sur le plancher doivent assurer la surveillance entre eux. «Si un équipier agit de façon erratique, si sa prestation n'est pas adéquate, il va être écarté», soutient le porte-parole, François Brochu.
Même chose du côté de l'Hôpital Charles-Lemoyne. «Lorsqu'il y a un accident ou incident, on établit les circonstances. Si ça arrive à cause de l'épuisement et la fatigue, des mesures seront suggérées pour éviter le temps supplémentaire», dit la directrice adjointe des soins infirmiers, Lyne Tremblay.
Comme les camionneurs ?
À l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, on indique ne pas réglementer le nombre d'heures maximales. Gyslaine Desrosiers se questionne toutefois sur le fait que les infirmières font autant d'heures qu'elles veulent alors que les conducteurs de poids lourds ne peuvent conduire plus d'un certain nombre d'heures par jour. Elle donne aussi en exemple les médecins résidents qui veulent limiter la garde maximale à 16 heures de suite.
Elle invite les syndicats et directions à tracer une ligne. «Ça n'a pas été négocié. Si les infirmières font du temps supplémentaire volontaire, ça engage leur responsabilité personnelle et leur vigilance intellectuelle», indique-telle.
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Re: Système de santé au Québec
Au lieu de payer autant de temps supplémentaire, pourquoi n'en engagent-ils pas des infirmiers et infirmières, y en a un bon nombre encore qui sont sur appelAnya a écrit : Santé
127 715 $ en temps supplémentaire
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
04/10/2010 04h03 - Mise à jour 04/10/2010 04h00
Si le temps supplémentaire déplaît à bien des infirmières, il permet à d'autres d'accumuler une vraie fortune. En raison de la pénurie, certaines réussissent à doubler et même tripler leur salaire en faisant des centaines d'heures supplémentaires par année.
Un infirmier de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont a ainsi fait pas moins de 127 715 $ en temps supplémentaire durant l'année 2009, pour un salaire total de 230 000 $ avec les primes. C'est plus que le premier ministre Jean Charest.
«C'est un infirmier qui se met systématiquement disponible pour un deuxième quart presque chaque jour. Il fait donc 16 heures de façon régulière. C'est une vraie force de la nature», soutient François Brochu, directeur des communications de l'établissement. Ce dernier indique que toutes ces heures sont travaillées et payées en fonction de la convention collective incluant la prime de 29 508,75 $.
80 000 $ à taux et demi
Au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), une infirmière a fait 80 792 $ à taux et demi. Au total, elle a accumulé 1 697 heures de temps supplémentaire en une seule année pour un total de 3 630 heures travaillées. Réparti sur 52 semaines, cela représente une moyenne de 70 heures hebdomadaires.
À l'Hôpital Charles-Lemoyne, un infirmier a effectué du temps supplémentaire pour un total de 74 172 $ en plus de son salaire de 48 976 $. Pour ar river à ces sommes, certaines infirmières cumulent deux ou même trois postes.
Temps supplémentaire volontaire
Selon les documents obtenus en vertu de la Loi d'accès à l'information dans dix établissements du Québec, 61 infirmières ont fait plus de 100 000 $ l'an dernier.
La majorité de ces heures sont effectuées sur une base volontaire. «Il y en a qui vont rentrer durant les vacances ou les congés fériés ou encore des gens qui travaillent de nuit qui vont s'offrir de jour et vice versa», dit la directrice adjointe des soins infirmiers à l'Hôpital Charles-Lemoyne, Lyne Tremblay. «Toute infirmière peut travailler autant qu'elle veut», poursuit Michel Boudreault, directeur des ressources humaines au CHUQ. «On a 2 600 infirmières. L'immense majorité vont faire des heures normales, je dirais qu'environ 250 en font plus (d'heures supplémentaires), surtout dans des secteurs critiques.»
C'est surtout à l'urgence, au bloc opératoire, aux soins intensifs et dans les unités de naissance que les infirmières accumulent autant d'heures.
* Le salaire horaire des infirmières varie entre 21,62 $ à 38,53 $ pour les infirmières cliniciennes. Ce qui veut dire des montants pouvant atteindre 57,79 $ à temps et demi et 77,06 $ à temps double.
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On ne voit pas cela dans les entreprises privées!!!
Re: Système de santé au Québec
Publié le 04 octobre 2010 à 07h04 | Mis à jour le 04 octobre 2010 à 07h04
Les remèdes du Dr Mintzberg
Rima Elkouri
La Presse
Comment régler les problèmes de gestion en santé? J'ai posé cette question injuste à Henry Mintzberg, considéré comme un des penseurs les plus influents dans le domaine de la gestion.
L'an dernier, le Wall Street Journal a classé Henry Mintzberg au neuvième rang des grands penseurs dans l'univers du management. Et à en juger par l'accueil qu'il a reçu la semaine dernière au congrès mondial des ressources humaines, ce Montréalais est une véritable rock star dans son domaine. Il fallait voir la file d'admirateurs enthousiastes, appareil photo à la main, qui l'attendaient au Palais des congrès pour une séance de signature. En moins de cinq minutes, j'ai vu se ruer vers lui une centaine de fans d'ici et d'ailleurs, du Danemark, de la France, de la Belgique, de l'Uruguay, de la République dominicaine...
Entre deux signatures et trois flashes, j'ai demandé à M. Mintzberg, qui dirige à McGill un programme international destiné aux gestionnaires en santé1, de trouver un remède aux maux du système de santé québécois. Bref, je lui ai demandé l'impossible, ce qui n'a pas semblé trop le déranger. Son dicton préféré, placé bien en vue sur la page d'accueil de son site web: «J'y crois parce que c'est impossible.»
Si M. Mintzberg n'avait qu'une prescription à faire pour régler les problèmes du réseau de la santé, quelle serait-elle? Insuffler du respect, a-t-il répondu. «Il faut respecter les professionnels. Mais les professionnels doivent aussi respecter l'administration.»
Les principes que prône Mintzberg sont au fond assez simples. Plutôt que de miser sur des «leaders héros», les organisations ont besoin de créer un esprit de communauté, plaide-t-il. Le leadership doit émaner de la communauté. Sans cela, chacun agira selon ses propres intérêts sans se préoccuper de l'amélioration de l'ensemble de l'organisation.
C'est ce qu'on voit dans le réseau de la santé. Beaucoup de bureaucratisme. Beaucoup d'affrontements. Des enjeux complexes. Et des réorganisations au bout desquelles des patients en prennent pour leur rhume et des travailleurs de la santé se retrouvent démotivés.
Est-ce pire ici qu'ailleurs? Mintzberg, qui publiera bientôt un livre sur la gestion des systèmes de santé dans le monde, ne le croit pas. «On a le pire de tous les systèmes du monde, à l'exception de tous les autres! En d'autres termes, tout le monde a le pire système de santé du monde. En Italie, les gens étaient tellement contre leur système, on se disait: mais où est l'Italie dans les classements de l'OMS? Au deuxième rang, juste après la France!»
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille fermer les yeux sur les ratés du système québécois. Selon Mintzberg, une gestion davantage orientée vers ce qui se passe sur le terrain - à l'opposé de la gestion dysfonctionnelle à distance mise en place avec la création des CSSS - s'impose. «Si on veut avoir une bonne coordination et une bonne collaboration, il faut qu'on le fasse sur le terrain. Pas dans la hiérarchie», dit-il. Les solutions viendront des gens qui connaissent parfaitement leur environnement de travail, pas des patrons assis dans des bureaux.
Concrètement, ça donne quoi? J'en ai parlé avec le Dr Michael Malus, chef du service de médecine familiale à l'Hôpital juif, qui a suivi en 2007 le programme du professeur Mintzberg. Il en a tiré des leçons de gestion plus humaine, plus créative et plus efficace, qui lui ont permis notamment d'accroître sa capacité d'accueil de patients de 25%. Des leçons qui l'ont amené aussi à rencontrer un à un tous les employés qu'il dirige au centre de médecine familiale Herzl, des médecins aux infirmières en pensant par les réceptionnistes. Il leur a demandé ce qu'ils aimaient de leur travail, ce qu'ils n'aimaient pas. Il a ainsi pu mettre le doigt sur certains problèmes d'organisation tout en montrant à ses employés qu'ils comptaient pour lui.
Le Dr Malus a ensuite réalisé qu'il manquait un élément essentiel au portrait: le point de vue des patients. «On ne demande jamais leur avis!» Pas normal. On a fait circuler un questionnaire dans la salle d'attente, on a formé un comité de patients. Cela a permis de déterminer les 10 principaux irritants et de leur trouver un remède. Ces remèdes ne sont pas nécessairement très coûteux. Prenez cette idée toute simple mise en place pour éviter une attente désagréable de trois heures à l'hôpital: on prête au patient, s'il le veut, un téléavertisseur. Quand c'est son tour, on l'appelle. Coût du téléavertisseur: 3,50$ par mois. Bénéfice: inestimable.
Cette gestion basée sur la communication et la coordination sur le terrain semble être d'une grande simplicité. Mais dans les faits, elle suppose une révolution dans le réseau de la santé, croit M. Mintzberg.
Petite suggestion de lecture pour les gestionnaires prêts pour la révolution: la collègue Jacinthe Tremblay publie justement ces jours-ci un livre d'entretiens avec Henry Mintzberg2. Un chapitre trop court, mais fort éclairant, est consacré à la gestion de la santé. Extrait choisi: «Les systèmes de santé ne sont pas en crise. Ils ont des problèmes, c'est évident, mais plusieurs d'entre eux viennent précisément de leur succès. C'est leur administration qui est en crise.» À bon entendeur...
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Les remèdes du Dr Mintzberg
Rima Elkouri
La Presse
Comment régler les problèmes de gestion en santé? J'ai posé cette question injuste à Henry Mintzberg, considéré comme un des penseurs les plus influents dans le domaine de la gestion.
L'an dernier, le Wall Street Journal a classé Henry Mintzberg au neuvième rang des grands penseurs dans l'univers du management. Et à en juger par l'accueil qu'il a reçu la semaine dernière au congrès mondial des ressources humaines, ce Montréalais est une véritable rock star dans son domaine. Il fallait voir la file d'admirateurs enthousiastes, appareil photo à la main, qui l'attendaient au Palais des congrès pour une séance de signature. En moins de cinq minutes, j'ai vu se ruer vers lui une centaine de fans d'ici et d'ailleurs, du Danemark, de la France, de la Belgique, de l'Uruguay, de la République dominicaine...
Entre deux signatures et trois flashes, j'ai demandé à M. Mintzberg, qui dirige à McGill un programme international destiné aux gestionnaires en santé1, de trouver un remède aux maux du système de santé québécois. Bref, je lui ai demandé l'impossible, ce qui n'a pas semblé trop le déranger. Son dicton préféré, placé bien en vue sur la page d'accueil de son site web: «J'y crois parce que c'est impossible.»
Si M. Mintzberg n'avait qu'une prescription à faire pour régler les problèmes du réseau de la santé, quelle serait-elle? Insuffler du respect, a-t-il répondu. «Il faut respecter les professionnels. Mais les professionnels doivent aussi respecter l'administration.»
Les principes que prône Mintzberg sont au fond assez simples. Plutôt que de miser sur des «leaders héros», les organisations ont besoin de créer un esprit de communauté, plaide-t-il. Le leadership doit émaner de la communauté. Sans cela, chacun agira selon ses propres intérêts sans se préoccuper de l'amélioration de l'ensemble de l'organisation.
C'est ce qu'on voit dans le réseau de la santé. Beaucoup de bureaucratisme. Beaucoup d'affrontements. Des enjeux complexes. Et des réorganisations au bout desquelles des patients en prennent pour leur rhume et des travailleurs de la santé se retrouvent démotivés.
Est-ce pire ici qu'ailleurs? Mintzberg, qui publiera bientôt un livre sur la gestion des systèmes de santé dans le monde, ne le croit pas. «On a le pire de tous les systèmes du monde, à l'exception de tous les autres! En d'autres termes, tout le monde a le pire système de santé du monde. En Italie, les gens étaient tellement contre leur système, on se disait: mais où est l'Italie dans les classements de l'OMS? Au deuxième rang, juste après la France!»
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille fermer les yeux sur les ratés du système québécois. Selon Mintzberg, une gestion davantage orientée vers ce qui se passe sur le terrain - à l'opposé de la gestion dysfonctionnelle à distance mise en place avec la création des CSSS - s'impose. «Si on veut avoir une bonne coordination et une bonne collaboration, il faut qu'on le fasse sur le terrain. Pas dans la hiérarchie», dit-il. Les solutions viendront des gens qui connaissent parfaitement leur environnement de travail, pas des patrons assis dans des bureaux.
Concrètement, ça donne quoi? J'en ai parlé avec le Dr Michael Malus, chef du service de médecine familiale à l'Hôpital juif, qui a suivi en 2007 le programme du professeur Mintzberg. Il en a tiré des leçons de gestion plus humaine, plus créative et plus efficace, qui lui ont permis notamment d'accroître sa capacité d'accueil de patients de 25%. Des leçons qui l'ont amené aussi à rencontrer un à un tous les employés qu'il dirige au centre de médecine familiale Herzl, des médecins aux infirmières en pensant par les réceptionnistes. Il leur a demandé ce qu'ils aimaient de leur travail, ce qu'ils n'aimaient pas. Il a ainsi pu mettre le doigt sur certains problèmes d'organisation tout en montrant à ses employés qu'ils comptaient pour lui.
Le Dr Malus a ensuite réalisé qu'il manquait un élément essentiel au portrait: le point de vue des patients. «On ne demande jamais leur avis!» Pas normal. On a fait circuler un questionnaire dans la salle d'attente, on a formé un comité de patients. Cela a permis de déterminer les 10 principaux irritants et de leur trouver un remède. Ces remèdes ne sont pas nécessairement très coûteux. Prenez cette idée toute simple mise en place pour éviter une attente désagréable de trois heures à l'hôpital: on prête au patient, s'il le veut, un téléavertisseur. Quand c'est son tour, on l'appelle. Coût du téléavertisseur: 3,50$ par mois. Bénéfice: inestimable.
Cette gestion basée sur la communication et la coordination sur le terrain semble être d'une grande simplicité. Mais dans les faits, elle suppose une révolution dans le réseau de la santé, croit M. Mintzberg.
Petite suggestion de lecture pour les gestionnaires prêts pour la révolution: la collègue Jacinthe Tremblay publie justement ces jours-ci un livre d'entretiens avec Henry Mintzberg2. Un chapitre trop court, mais fort éclairant, est consacré à la gestion de la santé. Extrait choisi: «Les systèmes de santé ne sont pas en crise. Ils ont des problèmes, c'est évident, mais plusieurs d'entre eux viennent précisément de leur succès. C'est leur administration qui est en crise.» À bon entendeur...
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Re: Système de santé au Québec
J'ai une question sur le système de santé au Québec.
Est ce que vous croyez qu'on aura encore un système de santé gratuit dans 10 ans 20 ans ou 30ans?
Moi je commence a être inquiète, car je n'ai même pas 30 ans encore...

Est ce que vous croyez qu'on aura encore un système de santé gratuit dans 10 ans 20 ans ou 30ans?
Moi je commence a être inquiète, car je n'ai même pas 30 ans encore...

Re: Système de santé au Québec
july1980 a écrit : J'ai une question sur le système de santé au Québec.
Est ce que vous croyez qu'on aura encore un système de santé gratuit dans 10 ans 20 ans ou 30ans?
Moi je commence a être inquiète, car je n'ai même pas 30 ans encore...
Selon moi on va toujours avoir un système de santé gratuit....... mais il y aura un parallèle privé et la santé sera à deux vitesses. Aussi, quelques spécialités n'auront pratiquement plus de système publique.... je pense entre autre à l'ophtalmologie..... à la dermatologie..... etc....
En moins qu'on mette en place des gouvernements plus progressistes, mais cela n'a pas l'air d'aller dans ce sens si la tendance ce maintient.....
Re: Système de santé au Québec
Je sais que tout le monde le sait, mais le système de santé actuel est loin d'être gratuit. Il est financé à même nos impôts, et tout le monde paie pour ce système.
Selon moi, il est justement là le problème parce que plus ça va, moins il y a de payeurs et plus il y a besoin de services, soit par vieillissement de la population, mais aussi parce que la médecine fait d'énormes progrès et là où les gens mouraient avant, maintenant ils sont soignables et donc, ils utilisent plus le système de santé...
Je spécifie que je ne fais qu'énoncer un état de fait et je ne dis aucunement que ça ne devrait pas être. C'est merveilleux que la médecine réussisse à combattre les maladies qui avant, tuaient les gens.
Mais ce n'est pas gratuit ça, et je pense que c'est pour ça qu'on se retrouve à la croisée des chemins où il faudra tôt ou tard choisir ce qu'on veut, soit de payer une partie des frais que nous engendrons, soit de débourser plus sur nos impôts (ce qui me semble de plus en plus difficile vu notre taux de taxation), soit de choisir que des services seront désormais à la charge du patient, comme le dit Placeress (ophtalmo, dermato etc)...
Les choix seront très cruels mais je pense qu'il faudra en arriver là tôt ou tard...
Selon moi, il est justement là le problème parce que plus ça va, moins il y a de payeurs et plus il y a besoin de services, soit par vieillissement de la population, mais aussi parce que la médecine fait d'énormes progrès et là où les gens mouraient avant, maintenant ils sont soignables et donc, ils utilisent plus le système de santé...
Je spécifie que je ne fais qu'énoncer un état de fait et je ne dis aucunement que ça ne devrait pas être. C'est merveilleux que la médecine réussisse à combattre les maladies qui avant, tuaient les gens.
Mais ce n'est pas gratuit ça, et je pense que c'est pour ça qu'on se retrouve à la croisée des chemins où il faudra tôt ou tard choisir ce qu'on veut, soit de payer une partie des frais que nous engendrons, soit de débourser plus sur nos impôts (ce qui me semble de plus en plus difficile vu notre taux de taxation), soit de choisir que des services seront désormais à la charge du patient, comme le dit Placeress (ophtalmo, dermato etc)...
Les choix seront très cruels mais je pense qu'il faudra en arriver là tôt ou tard...
Re: Système de santé au Québec
Nikki a écrit : Je sais que tout le monde le sait, mais le système de santé actuel est loin d'être gratuit. Il est financé à même nos impôts, et tout le monde paie pour ce système.
Selon moi, il est justement là le problème parce que plus ça va, moins il y a de payeurs et plus il y a besoin de services, soit par vieillissement de la population, mais aussi parce que la médecine fait d'énormes progrès et là où les gens mouraient avant, maintenant ils sont soignables et donc, ils utilisent plus le système de santé...
Je spécifie que je ne fais qu'énoncer un état de fait et je ne dis aucunement que ça ne devrait pas être. C'est merveilleux que la médecine réussisse à combattre les maladies qui avant, tuaient les gens.
Mais ce n'est pas gratuit ça, et je pense que c'est pour ça qu'on se retrouve à la croisée des chemins où il faudra tôt ou tard choisir ce qu'on veut, soit de payer une partie des frais que nous engendrons, soit de débourser plus sur nos impôts (ce qui me semble de plus en plus difficile vu notre taux de taxation), soit de choisir que des services seront désormais à la charge du patient, comme le dit Placeress (ophtalmo, dermato etc)...
Les choix seront très cruels mais je pense qu'il faudra en arriver là tôt ou tard...
Je pense aussi qu'on a des choix à faire sans aucun doute, on est rendu là.... tu le dis bien, on est à la croisée des chemins......
Par contre, il y a bcp, mais bcp de démagogie, de politicailleries, et de gaspillage dans le système publique actuel. Mais personne n'ose mettre des bobettes et faire un ménage en profondeur de celui-ci.... car cela ne va sans aucun doute frapper des institutions, des murs, des acquis......
Et je vais même jusqu'à dire que nos syndicats n'auront pas le choix de participer et de collaborer, comme le patronat, il faut que TOUT le monde mettent l'épaule à la roue... et vite selon moi.
Car si on continu dans ce sens, et bien oui, plusieurs spécialités passeront au privé.... et je trouve cela dommage..... des gens vont devenir aveuglent s'ils n'ont pas de sous.... des gens vont souffrir de psoriasis toute leur vie sans traitement adéquat.... des opérations de hanche et de genou ne seront accessible qu'aux mieux nantis.....
Personnellement, je suis pour qu'on face un ménage en profondeur de toutes les structures.... comprenant les syndicats, je suis pour qu'on réglemente l'abus de rénumération des médecins.... pas ce qui leur est dû..... mais réglementer les abus.... bref, faire bcp.... mais ne pas faire en sorte que le fait qu'ont vivent plus vieux face en sorte que seulement les riches aient une qualité de vie.... donc, que toutes les spécialités soient accessibles à tous..... si on peut aujourd'hui s'assurer une vie plus longue.... je serais bien démolie que seul les riches puissent en jouir... et que les moins bien nantis soient alités pendant leur 15 dernières années dans la souffrance, aveugle, etc.....
Dernière modification par Placeress le sam. oct. 16, 2010 9:18 am, modifié 1 fois.
Re: Système de santé au Québec
Selon Mintzberg, une gestion davantage orientée vers ce qui se passe sur le terrain - à l'opposé de la gestion dysfonctionnelle à distance mise en place avec la création des CSSS - s'impose. «Si on veut avoir une bonne coordination et une bonne collaboration, il faut qu'on le fasse sur le terrain. Pas dans la hiérarchie», dit-il. Les solutions viendront des gens qui connaissent parfaitement leur environnement de travail, pas des patrons assis dans des bureaux.
Je suis d'accord avec les propos du Dr Mintzberg, je crois fermement que cela pourrait améliorer un tant soit peu la situation. Au moins, ce serait un début.
Comme tu le dis Placeress, il faudrait qu'on fasse un grand ménage dans la structure, autant du côté Syndicat, médecins, administration, etc. etc... et je dirais aussi des citoyens qui abusent du système de santé.
J'avoue que ce n'est pas une mince affaire, un jour, il faudra bien que quelqu'un s'en occupe, en attendant, on patch les trous à coups de millions qu'on vient chercher dans les poches des contribuables mais le problème n'est jamais réglé à la base.
Bientôt, si on continue dans ce sens, il va en avoir beaucoup moins d'infirmiers ou infirmières qui vont vouloir faire ce boulot, bien beau le paiement des heures supplémentaires, les doubles chiffres, mais en bout de ligne, on règle un problème par un autre problème, car il y en a de plus en plus qui souffrent d'épuisement; c'est bien beau le travail, mais à un moment donné, il y a une vie en dehors du travail!
Il y a une limite à ce qu'une personne peut faire, à faire des doubles chiffres en permanence, le risque d'erreurs est beaucoup plus grand!!!
Et ce n'est pas normal qu'une personne qui a besoin de soins attende aussi longtemps pour se faire soigner et que, finalement, elle doive se tourner du côté du privé, quand on sait tous que le système de santé nous coûte, à nous, les contribuables, des assez bons montants sur notre paie.
Et ce n'est pas dû à tous d'avoir le ''cash'' pour aller au privé.
Je suis d'accord avec les propos du Dr Mintzberg, je crois fermement que cela pourrait améliorer un tant soit peu la situation. Au moins, ce serait un début.
Comme tu le dis Placeress, il faudrait qu'on fasse un grand ménage dans la structure, autant du côté Syndicat, médecins, administration, etc. etc... et je dirais aussi des citoyens qui abusent du système de santé.
J'avoue que ce n'est pas une mince affaire, un jour, il faudra bien que quelqu'un s'en occupe, en attendant, on patch les trous à coups de millions qu'on vient chercher dans les poches des contribuables mais le problème n'est jamais réglé à la base.
Bientôt, si on continue dans ce sens, il va en avoir beaucoup moins d'infirmiers ou infirmières qui vont vouloir faire ce boulot, bien beau le paiement des heures supplémentaires, les doubles chiffres, mais en bout de ligne, on règle un problème par un autre problème, car il y en a de plus en plus qui souffrent d'épuisement; c'est bien beau le travail, mais à un moment donné, il y a une vie en dehors du travail!
Il y a une limite à ce qu'une personne peut faire, à faire des doubles chiffres en permanence, le risque d'erreurs est beaucoup plus grand!!!
Et ce n'est pas normal qu'une personne qui a besoin de soins attende aussi longtemps pour se faire soigner et que, finalement, elle doive se tourner du côté du privé, quand on sait tous que le système de santé nous coûte, à nous, les contribuables, des assez bons montants sur notre paie.
Et ce n'est pas dû à tous d'avoir le ''cash'' pour aller au privé.
Re: Système de santé au Québec
Le système coûte cher parce qu'il est très mal administré. Ce n'est pas l'argent le problème mais ce que les dirigeants font avec l'argent... Tout ça est prouvé, recensé et comptabilisé. L'argent du système est mal administré, le personnel (les effectifs) est mal géré, somme toute c'est de compétence que nous avons besoin pour le faire fonctionner et non pas d'influence indue et perverse.
Dernière modification par Beppo le sam. oct. 16, 2010 10:28 am, modifié 1 fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»