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Le danseur d’Occupation double
«J’ai eu une enfance mouvementée» - Jimmy
Marie-Hélène Goulet / 7Jours 2010-10-07 09:00:55
Jimmy © Gracieuseté Jimmy © Gracieuseté
Bien qu’il vive comme un pacha à Whistler, Jimmy n’a pas toujours eu cette chance. Élevé par une mère monoparentale, le candidat d'Occupation double avoue ne jamais avoir connu la ouate.
C’est lorsqu’il a eu quatre ans que les parents de Jimmy ont pris des chemins séparés. S’en sont suivi de multiples déménagements pour la mère et le fils qui vécurent assez modestement.
Il n’est pas étonnant que le jeune homme de 23 ans voue une telle admiration pour sa mère, Guylaine, qui a travaillé d'arrache-pied pour subvenir à ses besoins. «C’est une femme extraordinaire, très indépendante qui a su se débrouiller pour nous faire vivre. Longtemps, à Varennes, nous n’avions pas de voiture et faisions notre épicerie à pied ou à vélo», raconte Jimmy avec beaucoup de reconnaissance dans la voix. Pour ce qui est de son père, il confie avoir une relation de base avec lui et de ne pas le voir souvent.
Le hasard le mène au 281
Malgré une enfance plutôt difficile, Jimmy a toujours gardé en tête le grand rêve de devenir pompier. C’est grâce à son métier de danseur au 281 qu’il est parvenu à payer les études nécessaires à l’obtention de son diplôme en prévention des incendies. Son arrivée dans le monde de la danse érotique, Jimmy la doit au hasard.
«Après une journée de travail dans une compagnie d’acier, un de mes chums m’a demandé de l’accompagner dans un bar de Chambly. Ce soir-là, il s’y trouvait quelques danseurs du 281 qui invitaient les gars à monter sur scène pour montrer ce qu’ils savaient faire. Ce n’était pas vraiment érotique, plutôt drôle, et j’ai gagné. En plus de 281 $ en prix, j’ai eu le droit de participer à la finale du concours qui se déroulait au club de Montréal. Là encore, j’ai gagné, mais je ne savais pas que c’était une séance de casting déguisée en concours», explique-t-il.
Après son succès, l’équipe du fameux club d’effeuilleurs a proposé à trois reprises au gagnant de l’engager, mais ce dernier n’était pas certain d’être fait pour ça. Finalement, il a tenté l’expérience et ne la regrette pas du tout. Surtout que même sa mère est d’accord avec son choix préférant le voir danser que de s’éreinter dans une manufacture où il risque de se blesser et nuire à ses chances de devenir pompier.
«Le club c’est comme une grosse famille, les gens y sont vraiment gentils et sympathiques. En plus, les filles sont super fines. Pour moi, c’est comme sortir dans un bar, mais être payé pour le faire», affirme-t-il. Ainsi, après sa sortie d’Occupation double, Jimmy continuera certainement à danser, même s’il obtient un poste dans une caserne.
Mentir par nécessité
S’il est ouvert dans la vie et ne cache pas son métier d’appoint à personne, pourquoi a-t-il décidé de garder cette facette de lui secrète aux filles de la téléréalité? «J’ai décidé de participer à Occupation double justement parce que j’avais envie de rencontrer des gens dans un autre contexte. Lorsqu’une fille sait que tu danses, elle se braque et a tout de suite plein de préjugés envers toi», explique-t-il.
Très attiré par Judith et JoÈve, Jimmy ira jusqu’à leur mentir si elles lui demandaient clairement si oui ou non il est danseur nu. Pour les accusations de malhonnêteté qui en découleraient, ce dernier estime que: «Si la fille est intelligente, elle va comprendre. Je veux prouver qu’on ne peut pas se fier au métier pour juger quelqu’un.»
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Je compatie avec lui
Je suis certaine que l'on peut exercer ce genre de "profession" tout en ayant de belles qualités humaines. J'ai beaucoup plus de mépris pour ceux qui, par exemple, arrivent en écrasant les autres, battent leurs conjointes ou maltraitent leurs enfants.
Merci Fabi 