(Joliette) S'il a poignardé ses deux voisins, c'était par «légitime défense», a plaidé lundi Vincenzo Pizzi lors de sa comparution au palais de justice de Joliette. Une vidéo de l'agression, captée par une caméra de surveillance, laisse toutefois planer des doutes sur cette affirmation.
Appuyé à la balustrade du box des accusés, Vincenzo Pizzi a écouté le juge François Landry énumérer les chefs d'accusation portés contre lui. «Légitime défense, a-t-il soudainement lancé au magistrat en lui coupant la parole. C'est rien que ça que je voulais vous dire.»
Vincenzo Pizzi, un homme trapu au crâne rasé, a été accusé sous sept chefs de voies de fait relativement à l'agression survenue samedi midi à Mascouche, dans Lanaudière. Il est aussi accusé de conduite dangereuse, d'introduction par effraction et de manquement à des conditions de liberté.
Pizzi, 48 ans, aurait d'abord tenté de heurter son voisin Pierre St-Onge avec sa camionnette dans la rue Alsace, où habitent les victimes et l'accusé. Vincenzo Pizzi aurait ensuite suivi Pierre St-Onge jusque dans l'entrée d'un autre voisin, Jocelyn Mathieu. C'est là qu'il aurait poignardé les deux hommes à l'abdomen avant de rentrer chez lui
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Conflit de voisinage
Re: Conflit de voisinage
Avez-vous vu la video filmée par la caméra de surveillance d'une maison? 
C'est carrément une tentative de meurtre!
C'est carrément une tentative de meurtre!
Re: Conflit de voisinage
C'est ce que j'allais dire, mettons qu'ils ont pas été fort sur les accusations :s Il a pas poignardé à la jambe mais au poumon !Nikki a écrit : Avez-vous vu la video filmée par la caméra de surveillance d'une maison?
C'est carrément une tentative de meurtre!
Re: Conflit de voisinage
L'as-tu vu aussi foncer dessus avec son gros 4X4?.. Maudit, l'autre est à pieds!Guillaume a écrit : [...]
C'est ce que j'allais dire, mettons qu'ils ont pas été fort sur les accusations :s Il a pas poignardé à la jambe mais au poumon !
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Boule à mites
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Re: Conflit de voisinage
Ce n'est probablement pas définitif, ils vont certainement continuer d'approfondir la preuve dans les jours qui viennent. Ça arrive souvent.Guillaume a écrit : [...]
C'est ce que j'allais dire, mettons qu'ils ont pas été fort sur les accusations :s Il a pas poignardé à la jambe mais au poumon !
Re: Conflit de voisinage
Pauvre eux... ils n'avaient vraiment pas besoin de ça dans leurs vies. Je penses à eux en maudit!!
Re: Conflit de voisinage
Ben oui légitime défense! On traine tous un poignard sur soit rien qu'en cas. J'y souhaite de croupir en prison.
Re: Conflit de voisinage
Chicane de voisins
«L'inquiétude sera toujours là»
Marc Pigeon
04/01/2011 06h09
Après la peur de mourir, c'est maintenant la peur de vivre qui tenaille les deux hommes poignardés à Mascouche, au Jour de l'An, par un voisin. Ils devront maintenant vivre à deux pas de leur agresseur.
«C'est inquiétant pas mal. Je vais sortir de l'hôpital, bientôt, et ce gars-là sait où j'habite: c'est mon voisin. Et je suis blessé, je ne suis plus en état de me défendre...»
Sur son lit d'hôpital, Jocelyn Mathieu vit dans l'angoisse de recevoir son congé et de retourner vivre chez lui.
Dans un autre hôpital, Pierre St-Onge, qui était la cible première de l'agresseur, vit le même cauchemar.
«L'inquiétude va toujours rester là, martelait-il, hier, lorsque rencontré à son chevet. Je ne veux plus lui voir la face. J'ai peur de lui. On a peur de lui.»
Pierre St-Onge revenait du dépanneur, le 1er janvier, quand un pick-up lui a foncé dessus, à deux maisons de chez lui. Il a réussi à éviter le véhicule de justesse. C'était le véhicule de son voisin, avec qui il se dispute depuis plus d'un an, rue de l'Alsace, à Mascouche.
M. St-Onge a pris la fuite jusque dans le garage de son ami Jocelyn Mathieu, en face de chez qui tout s'est produit. L'agresseur les a rejoints avec un couteau et les a poignardés à tour de rôle, un coup à chacun.
Une grande partie de la scène a été filmée par l'une des deux caméras installées chez les St- Onge, qui appréhendaient des problèmes.
Bilan : Jocelyn Mathieu a été poignardé aux intestins. Pierre St-Onge, piqué au côté gauche, a eu le poumon, la rate et le diaphragme perforés.
«Je commençais à avoir peur de mourir», a confié M. St-Onge, qui était content de voir arriver les ambulanciers.
Pendant que l'accusé, Vincenzo Pizzi, 48 ans, comparaissait devant le tribunal et était gardé en cellule (voir autre texte), les blessés prenaient lentement du mieux.
M. St-Onge affirme que l'accusé l'avait menacé, dans le passé, en lui disant que son couteau «était dangereux». Aujourd'hui, il le croit.
Son voisin croyait, pour sa part, que le cousin ne passerait jamais aux actes.
"Il faisait des menaces, mais j'ai toujours pensé qu'il était juste une grande gueule, dit M. Mathieu. Je le pensais plutôt inoffensif.
«J'aurais jamais cru qu'il aurait fait ça, pour-suit- il. J'ai même pas eu le réflexe de me prendre un outil pour nous défendre. J'ai tenté de lui faire la prise de l'ours, mais trop tard.»
Pneus crevés
M. Mathieu se souvient du tout premier jour où l'accusé, M. Pizzi, s'est présenté à lui, tout juste après avoir acheté sa maison, il y a plus d'un an.
«Il m'a immédiatement demandé «T'es-tu un bon voisin, toi ?»», se souvient-il.
M. Pizzi est connu pour faire pousser de la marijuana pour des fins médicales, en vertu d'un permis qui l'y autorise.
Les bonnes relations de voisinage n'ont rien de facile, sur la rue de l'Alsace, depuis plusieurs mois.
M. Pizzi et M. St-Onge s'invectivent et portent plainte l'un contre l'autre. Des pneus ont été crevés. Chacun avait des conditions à respecter, leur interdisant de communiquer avec l'autre.
La police serait même intervenue, l'été dernier, pour saisir les armes de M. St-Onge, après une plainte de M. Pizzi. Il jure ne l'avoir jamais menacé. D'ailleurs il n'est encore accusé de rien.
M. St-Onge doute maintenant de la police et estime qu'elle n'en a pas assez.
«À chaque fois que les parties ont téléphoné pour une plainte, nous nous sommes déplacés, avons pris la plainte, fait enquête et transmis le dossier à un procureur de la couronne, assure l'agente Céline St-André, de la police de Mascouche. Des promesses ont été signées et des mesures ont été prises.»
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 60900.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«L'inquiétude sera toujours là»
Marc Pigeon
04/01/2011 06h09
Après la peur de mourir, c'est maintenant la peur de vivre qui tenaille les deux hommes poignardés à Mascouche, au Jour de l'An, par un voisin. Ils devront maintenant vivre à deux pas de leur agresseur.
«C'est inquiétant pas mal. Je vais sortir de l'hôpital, bientôt, et ce gars-là sait où j'habite: c'est mon voisin. Et je suis blessé, je ne suis plus en état de me défendre...»
Sur son lit d'hôpital, Jocelyn Mathieu vit dans l'angoisse de recevoir son congé et de retourner vivre chez lui.
Dans un autre hôpital, Pierre St-Onge, qui était la cible première de l'agresseur, vit le même cauchemar.
«L'inquiétude va toujours rester là, martelait-il, hier, lorsque rencontré à son chevet. Je ne veux plus lui voir la face. J'ai peur de lui. On a peur de lui.»
Pierre St-Onge revenait du dépanneur, le 1er janvier, quand un pick-up lui a foncé dessus, à deux maisons de chez lui. Il a réussi à éviter le véhicule de justesse. C'était le véhicule de son voisin, avec qui il se dispute depuis plus d'un an, rue de l'Alsace, à Mascouche.
M. St-Onge a pris la fuite jusque dans le garage de son ami Jocelyn Mathieu, en face de chez qui tout s'est produit. L'agresseur les a rejoints avec un couteau et les a poignardés à tour de rôle, un coup à chacun.
Une grande partie de la scène a été filmée par l'une des deux caméras installées chez les St- Onge, qui appréhendaient des problèmes.
Bilan : Jocelyn Mathieu a été poignardé aux intestins. Pierre St-Onge, piqué au côté gauche, a eu le poumon, la rate et le diaphragme perforés.
«Je commençais à avoir peur de mourir», a confié M. St-Onge, qui était content de voir arriver les ambulanciers.
Pendant que l'accusé, Vincenzo Pizzi, 48 ans, comparaissait devant le tribunal et était gardé en cellule (voir autre texte), les blessés prenaient lentement du mieux.
M. St-Onge affirme que l'accusé l'avait menacé, dans le passé, en lui disant que son couteau «était dangereux». Aujourd'hui, il le croit.
Son voisin croyait, pour sa part, que le cousin ne passerait jamais aux actes.
"Il faisait des menaces, mais j'ai toujours pensé qu'il était juste une grande gueule, dit M. Mathieu. Je le pensais plutôt inoffensif.
«J'aurais jamais cru qu'il aurait fait ça, pour-suit- il. J'ai même pas eu le réflexe de me prendre un outil pour nous défendre. J'ai tenté de lui faire la prise de l'ours, mais trop tard.»
Pneus crevés
M. Mathieu se souvient du tout premier jour où l'accusé, M. Pizzi, s'est présenté à lui, tout juste après avoir acheté sa maison, il y a plus d'un an.
«Il m'a immédiatement demandé «T'es-tu un bon voisin, toi ?»», se souvient-il.
M. Pizzi est connu pour faire pousser de la marijuana pour des fins médicales, en vertu d'un permis qui l'y autorise.
Les bonnes relations de voisinage n'ont rien de facile, sur la rue de l'Alsace, depuis plusieurs mois.
M. Pizzi et M. St-Onge s'invectivent et portent plainte l'un contre l'autre. Des pneus ont été crevés. Chacun avait des conditions à respecter, leur interdisant de communiquer avec l'autre.
La police serait même intervenue, l'été dernier, pour saisir les armes de M. St-Onge, après une plainte de M. Pizzi. Il jure ne l'avoir jamais menacé. D'ailleurs il n'est encore accusé de rien.
M. St-Onge doute maintenant de la police et estime qu'elle n'en a pas assez.
«À chaque fois que les parties ont téléphoné pour une plainte, nous nous sommes déplacés, avons pris la plainte, fait enquête et transmis le dossier à un procureur de la couronne, assure l'agente Céline St-André, de la police de Mascouche. Des promesses ont été signées et des mesures ont été prises.»
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Re: Conflit de voisinage
c carrement une tentative de meurtre
ce gars la est vraiment weird
ce gars la est vraiment weird
Dernière modification par nancy31f le mar. janv. 04, 2011 10:47 am, modifié 1 fois.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
Mark Twain
Re: Conflit de voisinage
J'espère, parce que la vidéo est assez claire, pas besoin de manger des beignes pour çaBoule à mites a écrit : [...]
Ce n'est probablement pas définitif, ils vont certainement continuer d'approfondir la preuve dans les jours qui viennent. Ça arrive souvent.
Dernière modification par Guillaume le mer. janv. 05, 2011 2:14 pm, modifié 1 fois.
Re: Conflit de voisinage
Publié le 05 janvier 2011 à 13h40 | Mis à jour à 18h42
Agression à Mascouche: «J'ai perdu la boule, bro»
Catherine Handfield
La Presse
(Joliette) Vincenzo Pizzi a dit aux policiers avoir poignardé ses deux voisins pour se «défendre», parce qu'il a été «poussé à bout» et parce qu'il a «perdu la boule».
C'est ce qu'a relaté, mercredi, le détective Nicolas Cloutier lors de l'enquête sur la mise en liberté de Vincenzo Pizzi au palais de justice de Joliette. Au terme de l'audience, le juge Maurice Parent a refusé de le libérer, invoquant la gravité des accusations.
À la demande de la Couronne, le détective Nicolas Cloutier a lu au juge la déclaration que Vincenzo Pizzi a faite aux policiers après son arrestation, samedi à Mascouche. L'homme de 48 ans est accusé de voies de fait parce qu'il est suspecté d'avoir poignardé ses voisins Pierre St-Onge et Jocelyn Mathieu, avec qui il entretenait une relation orageuse.
«J'ai perdu la boule, bro, a déclaré Pizzi aux policiers. St-Onge, depuis que je suis déménagé, il me cherche. (...). Les flats sur mon char à matin, c'est too much». Le jour du drame, Pizzi avait constaté que deux pneus de la voiture de sa femme avaient été crevés.
Dans sa déclaration, l'accusé a aussi soutenu que ses deux voisins lui avaient «foncé dessus» dans le garage de Jocelyn Mathieu et qu'ils lui avaient «pété l'épaule». Vincenzo Pizzi prétend avoir saisi un couteau qui «traînait» au sol pour «se défendre». «J'ai frappé avec ça, a-t-il dit. J'ai perdu la boule, bro. Ils m'ont poussé à bout.»
Dans la salle d'audience, la femme de Pierre St-Onge, Micheline Tremblay, hochait la tête, visiblement sceptique à l'énoncé de la version de l'accusé. Selon la version de la police, Pizzi aurait plutôt sorti le couteau de la poche droite de son manteau.
Par ailleurs, le matin du drame, Jocelyn Mathieu soutient avoir entendu Vincenzo Pizzi lui crier: «Ton temps est compté, vous allez tous payer».
Pizzi restera en prison
Le juge Maurice Parent a refusé de remettre Vincenzo Pizzi en liberté d'ici la tenue de son procès. «On est en présence d'un crime commis dans la plus parfaite irrationalité», a déclaré le magistrat, qui estime que sa mise en liberté menacerait la sécurité des victimes et minerait la confiance du public envers l'administration de la justice.
L'avocat de Pizzi, Robert Francis, n'a pas caché sa déception à la sortie de la salle d'audience. Son client était prêt à vivre à Montréal pendant la tenue du procès et sa femme, Donata Furino, proposait de verser une caution de 20 000$.
«Mon client est la victime dans cette histoire, a dit Me Francis. Il y a eu du harcèlement depuis un an et demi. Mon client et sa famille se sentaient toujours menacés et les deux voisins leur faisaient toujours une mauvaise réputation.»
Robert Francis entend maintenant entamer des démarches pour que son client ait accès à du cannabis en prison. Vincenzo Pizzi, qui souffre de douleurs chroniques depuis un accident de voiture en 1984, possède un permis pour faire pousser du cannabis. Pendant l'audience, Pizzi s'est plaint qu'il ne mangeait pas, ne dormait pas et ne voulait «même plus vivre» depuis qu'il ne prenait plus ses médicaments.
Les proches de Pierre St-Onge affichaient, pour leur part, un large sourire en quittant le palais de justice. «S'il sortait, on était en danger», a résumé le gendre de St-Onge, Pascal Allard.
Nouvelle accusation
Par ailleurs, une nouvelle accusation de harcèlement criminel a été portée, mercredi, contre Vincenzo Pizzi. Pierre St-Onge avait déposé une plainte contre son voisin en novembre, affirmant que Pizzi lui avait fait le signe d'égorgement avec sa main en passant devant chez lui.
D'autres accusations pourraient éventuellement être portées contre Pizzi, selon la procureure de la Couronne, Geneviève Rondeau-Marchand. L'enquête policière se poursuit.
La police de Mascouche a également soumis au procureur un dossier contre Pierre St-Onge relativement à une plainte déposée en novembre par Vincenzo Pizzi. St-Onge aurait pointé son fusil de chasse vers la maison des Pizzi. Il reviendra au procureur en chef de décider de porter ou non des accusations dans ce dossier.
Vincenzo Pizzi sera de retour en cour le 9 février pour la suite des procédures.
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Agression à Mascouche: «J'ai perdu la boule, bro»
Catherine Handfield
La Presse
(Joliette) Vincenzo Pizzi a dit aux policiers avoir poignardé ses deux voisins pour se «défendre», parce qu'il a été «poussé à bout» et parce qu'il a «perdu la boule».
C'est ce qu'a relaté, mercredi, le détective Nicolas Cloutier lors de l'enquête sur la mise en liberté de Vincenzo Pizzi au palais de justice de Joliette. Au terme de l'audience, le juge Maurice Parent a refusé de le libérer, invoquant la gravité des accusations.
À la demande de la Couronne, le détective Nicolas Cloutier a lu au juge la déclaration que Vincenzo Pizzi a faite aux policiers après son arrestation, samedi à Mascouche. L'homme de 48 ans est accusé de voies de fait parce qu'il est suspecté d'avoir poignardé ses voisins Pierre St-Onge et Jocelyn Mathieu, avec qui il entretenait une relation orageuse.
«J'ai perdu la boule, bro, a déclaré Pizzi aux policiers. St-Onge, depuis que je suis déménagé, il me cherche. (...). Les flats sur mon char à matin, c'est too much». Le jour du drame, Pizzi avait constaté que deux pneus de la voiture de sa femme avaient été crevés.
Dans sa déclaration, l'accusé a aussi soutenu que ses deux voisins lui avaient «foncé dessus» dans le garage de Jocelyn Mathieu et qu'ils lui avaient «pété l'épaule». Vincenzo Pizzi prétend avoir saisi un couteau qui «traînait» au sol pour «se défendre». «J'ai frappé avec ça, a-t-il dit. J'ai perdu la boule, bro. Ils m'ont poussé à bout.»
Dans la salle d'audience, la femme de Pierre St-Onge, Micheline Tremblay, hochait la tête, visiblement sceptique à l'énoncé de la version de l'accusé. Selon la version de la police, Pizzi aurait plutôt sorti le couteau de la poche droite de son manteau.
Par ailleurs, le matin du drame, Jocelyn Mathieu soutient avoir entendu Vincenzo Pizzi lui crier: «Ton temps est compté, vous allez tous payer».
Pizzi restera en prison
Le juge Maurice Parent a refusé de remettre Vincenzo Pizzi en liberté d'ici la tenue de son procès. «On est en présence d'un crime commis dans la plus parfaite irrationalité», a déclaré le magistrat, qui estime que sa mise en liberté menacerait la sécurité des victimes et minerait la confiance du public envers l'administration de la justice.
L'avocat de Pizzi, Robert Francis, n'a pas caché sa déception à la sortie de la salle d'audience. Son client était prêt à vivre à Montréal pendant la tenue du procès et sa femme, Donata Furino, proposait de verser une caution de 20 000$.
«Mon client est la victime dans cette histoire, a dit Me Francis. Il y a eu du harcèlement depuis un an et demi. Mon client et sa famille se sentaient toujours menacés et les deux voisins leur faisaient toujours une mauvaise réputation.»
Robert Francis entend maintenant entamer des démarches pour que son client ait accès à du cannabis en prison. Vincenzo Pizzi, qui souffre de douleurs chroniques depuis un accident de voiture en 1984, possède un permis pour faire pousser du cannabis. Pendant l'audience, Pizzi s'est plaint qu'il ne mangeait pas, ne dormait pas et ne voulait «même plus vivre» depuis qu'il ne prenait plus ses médicaments.
Les proches de Pierre St-Onge affichaient, pour leur part, un large sourire en quittant le palais de justice. «S'il sortait, on était en danger», a résumé le gendre de St-Onge, Pascal Allard.
Nouvelle accusation
Par ailleurs, une nouvelle accusation de harcèlement criminel a été portée, mercredi, contre Vincenzo Pizzi. Pierre St-Onge avait déposé une plainte contre son voisin en novembre, affirmant que Pizzi lui avait fait le signe d'égorgement avec sa main en passant devant chez lui.
D'autres accusations pourraient éventuellement être portées contre Pizzi, selon la procureure de la Couronne, Geneviève Rondeau-Marchand. L'enquête policière se poursuit.
La police de Mascouche a également soumis au procureur un dossier contre Pierre St-Onge relativement à une plainte déposée en novembre par Vincenzo Pizzi. St-Onge aurait pointé son fusil de chasse vers la maison des Pizzi. Il reviendra au procureur en chef de décider de porter ou non des accusations dans ce dossier.
Vincenzo Pizzi sera de retour en cour le 9 février pour la suite des procédures.
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