Le bordel caché des Québécois
Re: Le bordel caché des Québécois
Publié le 19 janvier 2011 à 07h33 | Mis à jour à 10h08
Tourisme sexuel: prévenir pour contrer le fléau
Hugo Meunier
La Presse
Le voyagiste Transat presse le gouvernement dominicain de sévir contre le tourisme sexuel, qu'il qualifie de «problème majeur». À l'instar d'Air Canada, l'entreprise québécoise entame une campagne de sensibilisation sur ce fléau.
Des «commentaires» auraient forcé le groupe Transat, qui englobe notamment le transporteur Air Transat et le voyagiste Vacances Transat, à se manifester auprès des autorités de l'île des Caraïbes. «On n'a pas reçu de plainte formelle, mais plutôt des commentaires de voyageurs à des hôteliers. On est beaucoup dans le domaine anecdotique», précise un porte-parole du voyagiste.
Ces commentaires ont tout de même incité l'entreprise à envoyer une lettre au ministère du Tourisme de la République dominicaine, en mars dernier, pour lui faire part de son inquiétude. «On nous a répondu que le gouvernement est sensible au problème parce que le tourisme est capital. On nous a dit qu'on installera des caméras de surveillance, en plus d'accroître le nombre d'interventions policières», explique Michel Lemay, vice-président aux relations publiques de Transat.
Le voyagiste a entamé l'automne dernier une vaste campagne auprès de ses employés. La première étape est de sensibiliser le personnel au fléau. «La formation sert à faire comprendre que le fait d'avoir des relations sexuelles avec des mineures, c'est criminel. Plusieurs personnes croient qu'il n'y a aucune conséquence si on se fait prendre», souligne M. Lemay.
Depuis le mois d'octobre, 250 employés de Transat et 150 représentants déployés cet hiver dans les destinations soleil ont reçu la formation. Dans six mois, Transat aimerait avoir formé tous ses employés de première ligne, dont ses 1400 agents de bord. «Si, comme voyagiste, on ne fait rien, on contribue sans le vouloir à entretenir un climat de permissivité vague. Alors mieux vaut construire un climat de sensibilisation», indique Michel Lemay, qui invite ses employés à dénoncer les touristes sexuels. «On leur explique qu'il existe un système international de dénonciation lié à Interpol.»
Les voyageurs se plaignent du tourisme sexuel non seulement en République dominicaine, mais également au Mexique et à Cuba, deux autres paradis sexuels bien connus. «En fait, il y a des problèmes partout, il faut simplement ne plus se mettre la tête dans le sable», résume Michel Lemay, qui pourrait difficilement trouver une meilleure image.
Air Canada
Air Canada aussi tente de sensibiliser les voyageurs au fléau du tourisme sexuel et présente des vidéos en ce sens dans ses avions.
En novembre dernier, Air Canada et plusieurs intervenants, dont le Bureau du droit des enfants et la Sûreté du Québec, ont donné à Montréal le coup d'envoi à la première campagne canadienne de lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants. Elle vise surtout les gens qui partent pour l'Amérique latine et les Caraïbes, principales destinations du tourisme sexuel canadien. Bon nombre de Québécois et de Canadiens se rendent également en Thaïlande et en Asie, des destinations tristement réputées pour le tourisme sexuel.
En plus des vidéos présentées à bord des appareils d'Air Canada, des affiches sur ce thème ont été placardées un peu partout dans les aéroports canadiens. La campagne invite les touristes canadiens à signaler les cas d'exploitation sexuelle d'enfants dont ils sont témoins en voyage.
L'initiative des deux compagnies aériennes réjouit évidemment le Regroupement pour la responsabilité sociale des entreprises (RRSE), qui a notamment pour objectif de prévenir l'exploitation sexuelle des enfants. Le RRSE aimerait que Transat aussi diffuse des vidéos dans ses avions. «Ces vidéos touchent surtout les prédateurs dits situationnels, ceux qui se disent que ce qui se passe là-bas reste là-bas», explique Philippe Bélanger, du regroupement. «L'UNICEF estime qu'un touriste sur dix s'adonne au tourisme sexuel. Il nous paraît important de déconstruire le mythe selon lequel ça se passe toujours en Thaïlande», ajoute M. Bélanger.
Invitées à réagir à notre dossier, les autorités dominicaines ont pour leur part préféré attendre la fin de notre série avant de la commenter.
Pour signaler des cas d'exploitation sexuelle d'enfants sur l'internet: cyberaide.ca
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... ticle_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Tourisme sexuel: prévenir pour contrer le fléau
Hugo Meunier
La Presse
Le voyagiste Transat presse le gouvernement dominicain de sévir contre le tourisme sexuel, qu'il qualifie de «problème majeur». À l'instar d'Air Canada, l'entreprise québécoise entame une campagne de sensibilisation sur ce fléau.
Des «commentaires» auraient forcé le groupe Transat, qui englobe notamment le transporteur Air Transat et le voyagiste Vacances Transat, à se manifester auprès des autorités de l'île des Caraïbes. «On n'a pas reçu de plainte formelle, mais plutôt des commentaires de voyageurs à des hôteliers. On est beaucoup dans le domaine anecdotique», précise un porte-parole du voyagiste.
Ces commentaires ont tout de même incité l'entreprise à envoyer une lettre au ministère du Tourisme de la République dominicaine, en mars dernier, pour lui faire part de son inquiétude. «On nous a répondu que le gouvernement est sensible au problème parce que le tourisme est capital. On nous a dit qu'on installera des caméras de surveillance, en plus d'accroître le nombre d'interventions policières», explique Michel Lemay, vice-président aux relations publiques de Transat.
Le voyagiste a entamé l'automne dernier une vaste campagne auprès de ses employés. La première étape est de sensibiliser le personnel au fléau. «La formation sert à faire comprendre que le fait d'avoir des relations sexuelles avec des mineures, c'est criminel. Plusieurs personnes croient qu'il n'y a aucune conséquence si on se fait prendre», souligne M. Lemay.
Depuis le mois d'octobre, 250 employés de Transat et 150 représentants déployés cet hiver dans les destinations soleil ont reçu la formation. Dans six mois, Transat aimerait avoir formé tous ses employés de première ligne, dont ses 1400 agents de bord. «Si, comme voyagiste, on ne fait rien, on contribue sans le vouloir à entretenir un climat de permissivité vague. Alors mieux vaut construire un climat de sensibilisation», indique Michel Lemay, qui invite ses employés à dénoncer les touristes sexuels. «On leur explique qu'il existe un système international de dénonciation lié à Interpol.»
Les voyageurs se plaignent du tourisme sexuel non seulement en République dominicaine, mais également au Mexique et à Cuba, deux autres paradis sexuels bien connus. «En fait, il y a des problèmes partout, il faut simplement ne plus se mettre la tête dans le sable», résume Michel Lemay, qui pourrait difficilement trouver une meilleure image.
Air Canada
Air Canada aussi tente de sensibiliser les voyageurs au fléau du tourisme sexuel et présente des vidéos en ce sens dans ses avions.
En novembre dernier, Air Canada et plusieurs intervenants, dont le Bureau du droit des enfants et la Sûreté du Québec, ont donné à Montréal le coup d'envoi à la première campagne canadienne de lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants. Elle vise surtout les gens qui partent pour l'Amérique latine et les Caraïbes, principales destinations du tourisme sexuel canadien. Bon nombre de Québécois et de Canadiens se rendent également en Thaïlande et en Asie, des destinations tristement réputées pour le tourisme sexuel.
En plus des vidéos présentées à bord des appareils d'Air Canada, des affiches sur ce thème ont été placardées un peu partout dans les aéroports canadiens. La campagne invite les touristes canadiens à signaler les cas d'exploitation sexuelle d'enfants dont ils sont témoins en voyage.
L'initiative des deux compagnies aériennes réjouit évidemment le Regroupement pour la responsabilité sociale des entreprises (RRSE), qui a notamment pour objectif de prévenir l'exploitation sexuelle des enfants. Le RRSE aimerait que Transat aussi diffuse des vidéos dans ses avions. «Ces vidéos touchent surtout les prédateurs dits situationnels, ceux qui se disent que ce qui se passe là-bas reste là-bas», explique Philippe Bélanger, du regroupement. «L'UNICEF estime qu'un touriste sur dix s'adonne au tourisme sexuel. Il nous paraît important de déconstruire le mythe selon lequel ça se passe toujours en Thaïlande», ajoute M. Bélanger.
Invitées à réagir à notre dossier, les autorités dominicaines ont pour leur part préféré attendre la fin de notre série avant de la commenter.
Pour signaler des cas d'exploitation sexuelle d'enfants sur l'internet: cyberaide.ca
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Re: Le bordel caché des Québécois
Publié le 19 janvier 2011 à 07h46 | Mis à jour à 07h46
Traque aux prédateurs sexuels: des agents de la GRC sur le terrain
Hugo Meunier
La Presse
La Gendarmerie royale du Canada estime qu'elle fait preuve d'initiative dans la traque des prédateurs sexuels canadiens dans le monde.
Le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE) a d'ailleurs été créé en 2004 pour contrer ce fléau. «L'âge de nos victimes oscille autour de 12 ans, mais il peut y avoir des bébés de 3 mois, explique la caporale Mélanie Laroche, du CNCEE.» La police fédérale arrête presque essentiellement des cyberprédateurs en sol canadien, coupables d'avoir téléchargé et échangé du matériel de pornographie infantile.
Mais la GRC assure mener des enquêtes dans des endroits stratégiques à l'étranger. «L'Asie du Sud-Est est un endroit important, il y a beaucoup d'orphelins très vulnérables», souligne la caporale Laroche.
L'Amérique est aussi dans le collimateur de la GRC, notamment le Costa Rica, Haïti, la République dominicaine, la Colombie, le Chili et le Brésil. «La GRC a des agents dans 37 endroits à l'étranger», indique Mme Laroche.
Deux d'entre eux, établis en République dominicaine, couvrent aussi le territoire haïtien. Depuis le séisme de l'an dernier, les touristes sexuels canadiens en République dominicaine peuvent dormir tranquilles puisque les deux agents en ont plein les bras en Haïti. «Ils doivent mettre sur pied une banque de données des nombreux enfants devenus orphelins à la suite du tremblement de terre, explique la caporale. Nous craignons une recrudescence du trafic d'humains vers la République dominicaine.»
Si démasquer les touristes sexuels semble un jeu d'enfant, la GRC souligne qu'une enquête est toujours complexe. Il faut accumuler de la preuve tout en respectant les lois en place avant de penser à rapatrier un délinquant canadien. «Dans un monde idéal, nous aurions plus de ressources financières et humaines», admet Mme Laroche.
En République dominicaine, la GRC constate aussi que les victimes sont surtout des adolescentes qui ont baigné toute leur vie dans la prostitution au contact des touristes dits situationnels, convaincus qu'ils ne font rien de mal. «Il y a certainement un manque d'éducation. Même si ça semble la norme, c'est illégal, et l'ignorance n'est pas une excuse», avertit la caporale.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... ticle_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Traque aux prédateurs sexuels: des agents de la GRC sur le terrain
Hugo Meunier
La Presse
La Gendarmerie royale du Canada estime qu'elle fait preuve d'initiative dans la traque des prédateurs sexuels canadiens dans le monde.
Le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE) a d'ailleurs été créé en 2004 pour contrer ce fléau. «L'âge de nos victimes oscille autour de 12 ans, mais il peut y avoir des bébés de 3 mois, explique la caporale Mélanie Laroche, du CNCEE.» La police fédérale arrête presque essentiellement des cyberprédateurs en sol canadien, coupables d'avoir téléchargé et échangé du matériel de pornographie infantile.
Mais la GRC assure mener des enquêtes dans des endroits stratégiques à l'étranger. «L'Asie du Sud-Est est un endroit important, il y a beaucoup d'orphelins très vulnérables», souligne la caporale Laroche.
L'Amérique est aussi dans le collimateur de la GRC, notamment le Costa Rica, Haïti, la République dominicaine, la Colombie, le Chili et le Brésil. «La GRC a des agents dans 37 endroits à l'étranger», indique Mme Laroche.
Deux d'entre eux, établis en République dominicaine, couvrent aussi le territoire haïtien. Depuis le séisme de l'an dernier, les touristes sexuels canadiens en République dominicaine peuvent dormir tranquilles puisque les deux agents en ont plein les bras en Haïti. «Ils doivent mettre sur pied une banque de données des nombreux enfants devenus orphelins à la suite du tremblement de terre, explique la caporale. Nous craignons une recrudescence du trafic d'humains vers la République dominicaine.»
Si démasquer les touristes sexuels semble un jeu d'enfant, la GRC souligne qu'une enquête est toujours complexe. Il faut accumuler de la preuve tout en respectant les lois en place avant de penser à rapatrier un délinquant canadien. «Dans un monde idéal, nous aurions plus de ressources financières et humaines», admet Mme Laroche.
En République dominicaine, la GRC constate aussi que les victimes sont surtout des adolescentes qui ont baigné toute leur vie dans la prostitution au contact des touristes dits situationnels, convaincus qu'ils ne font rien de mal. «Il y a certainement un manque d'éducation. Même si ça semble la norme, c'est illégal, et l'ignorance n'est pas une excuse», avertit la caporale.
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Re: Le bordel caché des Québécois
Le bout que j’ai surligné, je trouve ça un peu hypocrite, malgré que je pense que dans l’ensemble, c’est plutôt vrai ce qui se dit sur le tourisme sexuel… Je vais passer une semaine dans le sud à toutes les années, et veut veut pas, on en voit pas mal des ‘’bonhommes’’ (excusez le terme) avec des jeunes et jolies noires… C’est peut-être du préjugé, mais ça regarde ben mal je trouve…Anya a écrit : Publié le 19 janvier 2011 à 05h00 | Mis à jour à 06h40
Cuba nie le problème de la prostitution, dénonce un journaliste
Judith Lachapelle
La Presse
Avant 1959, La Havane était réputée comme le «bordel des Amériques». La Révolution cubaine a fait le ménage dans les maisons closes qui pullulaient dans la capitale. Mais la prostitution a-t-elle disparu de Cuba? Pas du tout, dit l'écrivain et journaliste cubain Amir Valle. Dans son livre La Havane-Babylone (éditions Métailié), il raconte comment le tourisme encourage la prostitution des jeunes Cubains. Et les Canadiens n'y sont pas étrangers.
On entend souvent dire que, avant la Révolution, Cuba était le «bordel de l'Amérique». Aujourd'hui, le régime affirme que la prostitution a disparu. Quelle est la réalité ?
Il veut continuer à faire croire au monde que Cuba est un paradis. Les données statistiques présentées dans mon livre - qui montrent l'ampleur du phénomène, ses effets sur la société cubaine et sur les milliers de Cubains et de Cubaines qui se prostituent à cause du tourisme - sont des données que j'ai obtenues des autorités cubaines. Ce ne sont pas des données publiques, on ne peut les consulter librement. Quand j'ai demandé aux institutions de voir ces données en tant que journaliste, on ne m'a même pas laissé voir les documents. Puis, par diverses voies, les fonctionnaires m'ont clandestinement obtenu des photocopies de ces documents. Le livre montre une chose: le gouvernement cubain a toujours su qu'il y avait de la prostitution, que le fléau grandit d'année en année, mais il n'a pas pris soin de régler le problème quand il en était encore temps.
Vous avez déjà travaillé à l'Office du tourisme de Cuba et expliqué comment la femme cubaine est utilisée dans les publicités. Pouvez-vous nous l'expliquer?
J'ai entendu de hauts fonctionnaires du Parti communiste dire que c'était une erreur de ne vendre aux touristes que des plages, des cigares et du rhum. Le meilleur produit de consommation que nous avions était la beauté des femmes. Et je me souviens qu'ils avaient rejeté deux campagnes publicitaires destinées aux marchés italien et espagnol, parce que les femmes y étaient habillées et en second plan dans l'image. Ils ont dit de mettre ces femmes au premier plan et que ce serait beaucoup mieux si elles étaient en maillot de bain. De nombreux publicitaires cubains ont des centaines d'histoires de ce genre. Il y a une chose dont je me souviendrai toujours: quand l'un de nos graphistes a présenté la publicité d'un nouvel hôtel à Varadero, Fidel Castro lui-même a déclaré: «Il n'y a qu'un problème... La vue sur la plage est excellente, la photo de l'immeuble est impressionnante et les gens représentés donnent une touche de familiarité, mais... ce serait mieux si on voyait au premier plan une belle femme mulâtre que les touristes remarqueraient avant tout. Je pense que vous savez mieux que moi que l'expérience de la publicité nous a montré que le corps d'une femme vend mieux qu'un bâtiment.»
Quelle est la réputation des touristes canadiens dans le milieu de la prostitution cubaine?
Elle n'est pas bonne. Quand le phénomène de la prostitution a pris de l'ampleur, au début des années 90, les principaux visiteurs à Cuba venaient d'Espagne, du Canada, du Mexique et de l'Italie. Chez les travailleurs du tourisme, les Canadiens avaient une mauvaise réputation parce qu'ils ne consommaient rien, laissaient rarement du pourboire et, souvent, ne nous saluaient même pas, contrairement aux touristes espagnols, italiens ou mexicains. On appelait les Canadiens les «petites bouteilles», parce qu'ils se tenaient toujours en groupe, ne se parlaient qu'entre eux et allaient jusqu'à apporter du Canada les bouteilles d'eau en plastique qu'ils buvaient à Cuba. Aussi, malheureusement, bon nombre de ces touristes étaient des amateurs de tourisme sexuel. On a d'abord vu les premiers signes de tourisme sexuel dans des voyages organisés pour les personnes âgées, principalement dans l'est du pays: les plages et les hôtels du parc Baconao, à Santiago de Cuba et à la plage de Guardalavaca, à Holguín, qui ont accueilli beaucoup de touristes canadiens dans les dernières années. Je sais que ça peut être difficile à entendre pour la population canadienne, mais je mentirais si je ne disais pas que c'était très fréquent, en ce temps-là, de voir des Canadiens âgés marcher au bras d'une belle fille cubaine qui n'avait pas 20 ans, ou de les voir tenir la main de jeunes Afro-Cubains.
Les Cubains utilisent le terme jineteras (cavalières) pour désigner les prostituées. Banalisent-ils la prostitution? Est-ce devenu un travail «acceptable» ou «commun»?
La jinetera est depuis de nombreuses années une figure acceptée par la société cubaine. Avant la Révolution, les prostituées se trouvaient tout en bas de l'échelle sociale. Elles étaient des perdantes. Mais aujourd'hui, la prostituée est considérée comme une figure de succès car elle a la plupart des choses que le reste des Cubains n'ont pas: elle a de l'argent, elle peut se payer les hôtels et des discothèques à la mode, elle peut mettre de la bonne nourriture sur sa table et peut même voyager, toutes dépenses payées, avec son amant étranger. Elle a une vie décente au milieu de la catastrophe économique que connaît le pays, mais elle exerce un travail indécent. En règle générale, aujourd'hui, les Cubains ne condamnent pas la prostituée, ils la considèrent comme une personne qui lutte pour survivre.
De nombreux touristes semblent affirmer que les adolescents cubains sont en contact avec le sexe tôt dans leur vie et qu'on ne peut parler de prostitution juvénile dans leur cas. Qu'en pensez-vous?
J'ai rencontré et interviewé des centaines de prostituées de moins de 16 ans. Il existe aujourd'hui, à La Havane, un secteur très fort de la prostitution et on a déjà réalisé plusieurs vidéos et documentaires sur le sujet: il s'agit de filles de moins de 15 ans, à l'école secondaire, influencées par des camarades de classe, qui recherchent des touristes pour se prostituer. Dans mon livre, je dis que, pour cette raison, nous pouvons dire qu'il y a de la prostitution juvénile à Cuba. Il est vrai que, dans l'île, il est normal que les filles aient des rapports sexuels avec leur petit ami dès l'âge de 13 ans. Dans les zones rurales, il y a même des filles qui sont mères à cet âge. Mais cela ne signifie pas qu'elles ne sont pas de jeunes filles. À Cuba, la loi fixe la majorité à 18 ans. Et si l'on considère qu'un grand nombre de prostituées ont entre 14 et 17 ans, alors nous pouvons parler de prostitution juvénile. En outre, comme le gouvernement lui-même a opéré des descentes de police contre la prostitution juvénile, il sait que les cas graves de ce type de tourisme sexuel sont surtout le lot d'étrangers venus d'Italie, de Grèce et d'Espagne.
La corruption semble empêcher la police de lutter efficacement contre la prostitution. Y a-t-il une volonté des autorités pour l'éliminer ou la limiter?
Il y a quelque temps, nous avons entendu un représentant du gouvernement dire que la Révolution avait beaucoup de choses plus importantes à faire que de prendre soin de la virginité des femmes cubaines. Et c'est encore ce qu'il pense aujourd'hui. Je suis frappé, par exemple, par le fait que les institutions qui devraient étudier les moyens d'endiguer ce phénomène disent que la prostitution a diminué, alors que c'est tout le contraire. Je trouve malhonnête que Mariela Castro, fille de Raúl et directrice du Centre national d'éducation sexuelle, parle tout le temps de la liberté que les homosexuels cubains devraient avoir mais ne parle jamais du nombre élevé et croissant d'homosexuels qui se prostituent auprès de touristes étrangers. Les institutions répressives, en outre, sont tout à fait corrompues. Dans mon livre, je raconte quelques cas de corruption, mais mes recherches démontrent que la police reçoit des revenus de la prostitution, comme elle en reçoit de la vente de drogue et du marché noir. Dans quelques cas, ce sont les chefs de police eux-mêmes, ou certains officiers supérieurs de l'armée, qui dirigent ces sales affaires.
Vous vivez aujourd'hui à Berlin. Pourquoi avez-vous quitté Cuba après la publication de votre livre?
Mon livre n'a jamais été publié à Cuba. Quelqu'un en a lu un exemplaire que j'avais envoyé à un concours cubain; il l'a photocopié et il l'a fait circuler dans l'île. Le livre a circulé de main en main de façon clandestine. Il a aussi circulé grâce au courrier électronique. Des centaines de milliers de Cubains ont pu le lire sans qu'il soit publié. J'étais hors de l'île quand de grands dirigeants du Parti communiste ont dit que mon livre était une attaque à la Révolution. Même Fidel Castro a parlé des horreurs du livre dans l'une de ses dernières réunions avant de céder le pouvoir à son frère. J'étais déjà, à Cuba, un intellectuel très critique face au désastre social, économique et politique que Fidel et Raúl ont provoqué depuis 50 ans. J'étais considéré comme un traître. Chaque année, je voyageais en Espagne parce que mes romans sont publiés par des maisons d'édition espagnoles. Les Cubains sont obligés de demander la permission pour sortir de leur propre pays et y rentrer. En 2005, quand j'ai voulu revenir à Cuba, on ne m'a pas permis d'entrer. J'ai passé trois ans à exiger qu'on me laisser rentrer, et on ne m'a jamais donné de réponse. J'ai su par un diplomate cubain que j'étais sur une liste de personnes à qui le gouvernement cubain interdit de rentrer. Je n'ai donc pas quitté Cuba, on m'en a chassé.
La Havane-Babylone: la prostitution à Cuba
Amir Valle
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... ticle_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
2 amis à moi qui sont allés dans une discothèque à Varadero se sont fait offrir des ‘’petites filles’’ et devant leur refus, se sont fait offrir des ‘’petits gars’’…
Cependant pour revenir au bout surligné, ce n’est pas l’apenage des Cubains de se servir du corps de la femme pour vendre… Juste dans l’avion en revenant, je regardais les annonces de parfums français et je vois mal ce qu’ils pourraient reprocher aux Cubains, à part la couleur de la peau des femmes en question…
Re: Le bordel caché des Québécois
Tellement vrai ce que tu dis!Nikki a écrit : [...]
Le bout que j’ai surligné, je trouve ça un peu hypocrite, malgré que je pense que dans l’ensemble, c’est plutôt vrai ce qui se dit sur le tourisme sexuel… Je vais passer une semaine dans le sud à toutes les années, et veut veut pas, on en voit pas mal des ‘’bonhommes’’ (excusez le terme) avec des jeunes et jolies noires… C’est peut-être du préjugé, mais ça regarde ben mal je trouve…
2 amis à moi qui sont allés dans une discothèque à Varadero se sont fait offrir des ‘’petites filles’’ et devant leur refus, se sont fait offrir des ‘’petits gars’’…
Cependant pour revenir au bout surligné, ce n’est pas l’apenage des Cubains de se servir du corps de la femme pour vendre… Juste dans l’avion en revenant, je regardais les annonces de parfums français et je vois mal ce qu’ils pourraient reprocher aux Cubains, à part la couleur de la peau des femmes en question…

Re: Le bordel caché des Québécois
Ça parait beaucoup 500 000, mais allez faire un tour sur le sites des 2 principaux aéroport québécois (Jean-Lesage et Trudeau) et comptez les vols à chaque jour à destination de la RD... Vous tomberez sur le dos...
À trudeau, c'est pas rare qu'il y en a jusqu'à 3 par jour juste à Punta Cana, et à ça faut ajouter tous ceux pour Puerto Plata / sosua, samana, La romana etc... Et si tu ajoutes Québec, qui doit ben en avoir aussi un ou deux par jours, ça fait au moins 2000 personnes qui partent à chaque jour pour la RD... Ça ne compte ni Cuba ni le Mexique ni les autres iles...
Y'en a en titi du monde dans les aéroports. Juste hier soir à Varadero, il y avait 3 avions qui décolaient entre 22 et minuit pour le québec. Il y en avait eu d'autres dans la journée je suis sûre, alors ça fait quoi, 2000 personnes qui sont revenues de Varadero hier?...
À trudeau, c'est pas rare qu'il y en a jusqu'à 3 par jour juste à Punta Cana, et à ça faut ajouter tous ceux pour Puerto Plata / sosua, samana, La romana etc... Et si tu ajoutes Québec, qui doit ben en avoir aussi un ou deux par jours, ça fait au moins 2000 personnes qui partent à chaque jour pour la RD... Ça ne compte ni Cuba ni le Mexique ni les autres iles...
Y'en a en titi du monde dans les aéroports. Juste hier soir à Varadero, il y avait 3 avions qui décolaient entre 22 et minuit pour le québec. Il y en avait eu d'autres dans la journée je suis sûre, alors ça fait quoi, 2000 personnes qui sont revenues de Varadero hier?...
Re: Le bordel caché des Québécois
Que des enfants de la République Dominicaine ou de Cuba se prostituent ça m'interpelle. Mais en même temps je me dit qu'avant de critiquer les autres il faudrait peut-être regarder ce qui se passe dans notre propre cour.
Des ados de 14-15 ans qui se prostituent au Québec il y en a en masse. Elles/ils sont souvent portés disparus par les parents mais on ne les retrouvent pas parce que les gangs de rue les envoient en Ontario ou dans des bleds perdus.
Pourtant ce serait très facile de les retrouver avec les moyens qu'on a et on ne le fait pas.
Une escouade "Undercover" qui fait le tour des prostitués via les annonces de journaux ou en visitant régulièrement les clubs de danseuses et les bars, qui signale, carte et enquête toutes celles et ceux qui semblent mineurs. Même chose pour les sites XXX québécois, qui sont ces jeunes à l'écran? Sont-ils majeurs?
On les retrouveraient pratiquement tous. Mais veut-on vraiment les retrouver et payer pour leur réhabilitation? Et ça se passe au Québec ou nous sommes supposément plus "civilisés"...
Des ados de 14-15 ans qui se prostituent au Québec il y en a en masse. Elles/ils sont souvent portés disparus par les parents mais on ne les retrouvent pas parce que les gangs de rue les envoient en Ontario ou dans des bleds perdus.
Pourtant ce serait très facile de les retrouver avec les moyens qu'on a et on ne le fait pas.
Une escouade "Undercover" qui fait le tour des prostitués via les annonces de journaux ou en visitant régulièrement les clubs de danseuses et les bars, qui signale, carte et enquête toutes celles et ceux qui semblent mineurs. Même chose pour les sites XXX québécois, qui sont ces jeunes à l'écran? Sont-ils majeurs?
On les retrouveraient pratiquement tous. Mais veut-on vraiment les retrouver et payer pour leur réhabilitation? Et ça se passe au Québec ou nous sommes supposément plus "civilisés"...
Dernière modification par Gillo le lun. janv. 24, 2011 10:30 am, modifié 1 fois.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le bordel caché des Québécois
C'est clair que la prostitution, juvénile inclue, il y en a partout... Sauf que le tourisme sexuel est un phénomène assez distinctif pour qu'il soit traité séparément.
Re: Le bordel caché des Québécois
Je suis d'accord, mais il y en a ici aussi. Les ti-cails qui vont deux semaines en République Dominicaine vont aussi faire des tours en régions pour les mêmes services lorsqu'ils sont au Québec. C'est ce que je voulais dire. Et c'est sans compter les Ontariens/américains qui viennent en vacance au Québec pour les mêmes raisons. En faisant le ménage dans notre cour on se trouve à le faire pour les autres aussi. Remarque bien que pour moi une personne majeure et vaccinée peut bien faire ce qu'elle veut si elle n'agit pas sous la contrainte. Pour les enfants/ados je trouve ça totalement dégueulasse.Chico_Fan a écrit : C'est clair que la prostitution, juvénile inclue, il y en a partout... Sauf que le tourisme sexuel est un phénomène assez distinctif pour qu'il soit traité séparément.
Dernière modification par Gillo le lun. janv. 24, 2011 12:20 pm, modifié 1 fois.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le bordel caché des Québécois
Perso, je pense aussi que les deux dossiers sont distincts, et de se préoccuper de l'un n'empêche pas de se préoccuper de l'autre.
Et comme tu le soulignes, ces criminels québécois et canadiens sont ceux aussi qui le reste de l'année vont faire des ravages parmi nos jeunes prostitué(e)s compatriotes... Donc, de mettre des agirs à la connaissance du public reste une bonne chose selon moi ne serait-ce que de réveiller l'opinion publique...
Et comme tu le soulignes, ces criminels québécois et canadiens sont ceux aussi qui le reste de l'année vont faire des ravages parmi nos jeunes prostitué(e)s compatriotes... Donc, de mettre des agirs à la connaissance du public reste une bonne chose selon moi ne serait-ce que de réveiller l'opinion publique...
Re: Le bordel caché des Québécois
En fait je pense que bien des "touristes sexuels" n'utiliseraient jamais les services d'une prostituée locale...! Y'a un phénomène bien réel de gens qui laissent leur moralité à la maison quand ils voyagent, et agissent en "King" dans des pays plus pauvres, comme si tout leur était permis parce qu'ils ont l'argent. Ca se limite pas nécessairement au sexe.
Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.

Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.



Re: Le bordel caché des Québécois
Chico_Fan a écrit : En fait je pense que bien des "touristes sexuels" n'utiliseraient jamais les services d'une prostituée locale...! Y'a un phénomène bien réel de gens qui laissent leur moralité à la maison quand ils voyagent, et agissent en "King" dans des pays plus pauvres, comme si tout leur était permis parce qu'ils ont l'argent. Ca se limite pas nécessairement au sexe.
Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.![]()
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C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Le bordel caché des Québécois
Tellement vrai ce que tu dis. Et très bon exemple celui d'Éric et Lola.Chico_Fan a écrit : En fait je pense que bien des "touristes sexuels" n'utiliseraient jamais les services d'une prostituée locale...! Y'a un phénomène bien réel de gens qui laissent leur moralité à la maison quand ils voyagent, et agissent en "King" dans des pays plus pauvres, comme si tout leur était permis parce qu'ils ont l'argent. Ca se limite pas nécessairement au sexe.
Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.![]()
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Re: Le bordel caché des Québécois
Oui et il y en a pour qui aussi que de sortir de leur grande ville pour aller en région signifie exactement la même chose et pas juste pour le sexe non plus. Ils sont des citoyens exemplaires dans leurs quartiers ou leurs banlieues et se comportent en sauvages en région. Et le monde des régions qui arrivent en ville pour une beuverie, qui crient à 2:00 du matin et font du saccage ça existe aussi. Se pourrait-il qu'aussitôt que des gens ne soient plus chez eux, qu'ils se croient tout permis?Chico_Fan a écrit : En fait je pense que bien des "touristes sexuels" n'utiliseraient jamais les services d'une prostituée locale...! Y'a un phénomène bien réel de gens qui laissent leur moralité à la maison quand ils voyagent, et agissent en "King" dans des pays plus pauvres, comme si tout leur était permis parce qu'ils ont l'argent. Ca se limite pas nécessairement au sexe.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le bordel caché des Québécois
C'est sur! Je connais du monde qui ont mariés des Cubaines pour leur "docilité" et elles sont bien contente elles aussi. Comme je disais, quand c'est des adultes consentants et que chacun y trouve son compte je n'ai rien à dire.Chico_Fan a écrit :
Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.![]()
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Quand j'étais plus jeune j'ai rencontré des prostitués et des danseuses qui se la jouaient parce qu'elles étaient plus riches que moi et mes amis et qui nous crachaient dessus parce qu'on se levaient à tout les jour pour aller travailler. Pour elles, c'était nous les "loosers", pas elles et leurs chums "virils" de motards qui les exploitaient. C'est tout un monde et il ne faut pas les mettre tous dans le même panier, à part les mineurs qui n'ont pas d'affaire là bien sur...
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le bordel caché des Québécois
Je vais paraître inculte.. mais sérieusement, je ne savais pas qu'il y avait de l'exploitation sexuelle de mineur en région... première fois que j'entend ça.Gillo a écrit : [...]
Oui et il y en a pour qui aussi que de sortir de leur grande ville pour aller en région signifie exactement la même chose et pas juste pour le sexe non plus. Ils sont des citoyens exemplaires dans leurs quartiers ou leurs banlieues et se comportent en sauvages en région. Et le monde des régions qui arrivent en ville pour une beuverie, qui crient à 2:00 du matin et font du saccage ça existe aussi. Se pourrait-il qu'aussitôt que des gens ne soient plus chez eux, qu'ils se croient tout permis?
Re: Le bordel caché des Québécois
j'imagine qu'il y en a partout, je sais que des gangs de rue font du recrutement jusqu'à St-Jovite, la police à fait des descentes à pas mal de place, même dans des maisons privés de petits villages un peu partout. Il y en a régulièrement aux nouvelles. Il y a même un portier qui a participer à Loft-Story qui s'est fait pincer dans une descente à St-Jérôme. L'histoire des mineures dans le bout de Québec, ce n'était pas dans une maison privée en région?Placeress a écrit : [...]
Je vais paraître inculte.. mais sérieusement, je ne savais pas qu'il y avait de l'exploitation sexuelle de mineur en région... première fois que j'entend ça.
Le fait c'est que les journaux sont remplis d'annonces, qu'est-ce qui empêche la police de se faire passer pour des clients pour aller sauver les jeunes? Ils le font déjà, mais à pas de tortue.
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Le bordel caché des Québécois
Gillo a écrit : [...]
j'imagine qu'il y en a partout, je sais que des gangs de rue font du recrutement jusqu'à St-Jovite, la police à fait des descentes à pas mal de place, même dans des maisons privés de petits villages un peu partout. Il y en a régulièrement aux nouvelles. Il y a même un portier qui a participer à Loft-Story qui s'est fait pincer dans une descente à St-Jérôme. L'histoire des mineures dans le bout de Québec, ce n'était pas dans une maison privée en région?
Le fait c'est que les journaux sont remplis d'annonces, qu'est-ce qui empêche la police de se faire passer pour des clients pour aller sauver les jeunes? Ils le font déjà, mais à pas de tortue.
J'imagine que c'est comme dans tout le reste malheureusement..... problème d 'argent et de ressource.
Mais perso, je doute fort que les petites filles comme Cédrika ou autres soient dans des maisons au Québec si elles sont encore vivantes... il y a bcp trop d'exposition médiatique...
Re: Le bordel caché des Québécois
Chico, malgré tout mon respect envers tes écris, là je trouve la comparaison boiteuse, je ne pense pas qu'on puisse associer le cas d'une femme qui a vécu de longues années avec un homme et qui lui a donné deux enfants peut importe qu'il soit riche ou pas, puisse se mettre en contre partie avec le touriste sexuelle. Je ne vois tellement pas le rapport entre les deux cas. À ce que je sache, on parle d’un couple entre Lola et Eric et d’un homme riche qui n’a pas voulu se marier et d’une femme qui n’a pas su se protéger avec des contrats bla bla bal mais c’est un autre débat.Chico_Fan a écrit : En fait je pense que bien des "touristes sexuels" n'utiliseraient jamais les services d'une prostituée locale...! Y'a un phénomène bien réel de gens qui laissent leur moralité à la maison quand ils voyagent, et agissent en "King" dans des pays plus pauvres, comme si tout leur était permis parce qu'ils ont l'argent. Ca se limite pas nécessairement au sexe.
Une autre chose aussi, c'est que la ligne entre "prostitution" et une simple "aventure" est parfois plutôt mince dans des pays pauvres. Parfois il y a un "échange" qui se fait naturellement entre 2 personnes (sexe vs des cadeaux, des bijoux, des repas au restaurant, etc). C'est plus subtil qu'une enveloppe avec du cash, mais ça reste une certaine forme de "prostitution". Genre Éric et Lola.![]()
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Ici, on parle de pervers qui se cachent sous l'anonymat dans un autre pays pour assouvir ses bas instincts et en plus ils sont fiers d’eux, ce sont des êtres sans altruistes, sans valeurs, des parasites de la société. Tant qu’à moi. j’ai plus de respect envers une punaise de lit (qui ne fait que manger pour survivre) qu’envers ces personnes. Comment on peut profiter de la misère humaine pour assouvir ses instincts primaires ainsi avec des enfants en détresse, on parle d’enfant de 12-13 ans ou d’adolescente.
Comment un homme peut éjaculer et jouir dans le ventre d'une enfant et se réveiller heureux le lendemain ???
Je voudrais bien savoir si ces hommes ont des filles et des femmes à la maison et si c'est le cas, j'aimerais bien savoir comment ils réagiraient s'ils apprenaient qu’elles font de la prostitution ???
Dernière modification par Frasie le mar. janv. 25, 2011 2:27 am, modifié 1 fois.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
Re: Le bordel caché des Québécois
Pour moi ça se rejoint, même si on parle plus d'une relation de type "sugar daddy" que de prostitution.
Éric s'est "pogné" une jeune fille de 17 ans à l'étranger, en échange de $$$ et d'un mode de vie de luxe. Pour être clair je ne juge pas, mais pour moi il y a de grosses ressemblances dans la "démarche".
Éric s'est "pogné" une jeune fille de 17 ans à l'étranger, en échange de $$$ et d'un mode de vie de luxe. Pour être clair je ne juge pas, mais pour moi il y a de grosses ressemblances dans la "démarche".
Re: Le bordel caché des Québécois
j'habite en région....Il y a des prostituées en effet mais mineures, c'est beaucoup moins répandu que dans les grosses villes justement parce qu'en région, il est plus difficile de "cacher" des faitsPlaceress a écrit : [...]
Je vais paraître inculte.. mais sérieusement, je ne savais pas qu'il y avait de l'exploitation sexuelle de mineur en région... première fois que j'entend ça.
