Publicité des conservateurs!
Publicité des conservateurs!
Désolée j'aurais voulu mettre un vidéo pour illustrer le propos mais je n'en ai pas trouvé (à part sur ma télé héhé)! Si vous l'avez vue, vous en pensez quoi? Pour des gens qui ne veulent pas se lancer en campagne électorale je les trouve plutôt virulents. Pour ma part, je n'aime pas le ton employé par ces publicités, je les trouve en bas de la ceinture, il me semble que quand tu as des arguments tu n'as pas besoin d'attaquer la personnalité et l'intégrité d'une personne, la base de la démocratie n'est-elle pas de voter pour des idées? Cibler les régions à ce point, personnellement je le vois presque comme les traiter d'épais! J'ai donné mon point de vue, quel est le vôtre?
Il est moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux- B. Vian et/ou Vernon Sullivan
Re: Publicité des conservateurs!
Ils s'essaient de suivre le courant américain concernant la virulence des attaques......je ne crois pas que ça aie un gros impact ici.........2-3 autres annonces de même et Ignatieff va finir par m'être sympathique finalement. Rien en tk pour me faire voter pour eux. Je ne crois pas à l'idée que descendre ton adversaire ad nauseam va te faire remonter toi dans l'opinion publique. Peut-être que l'Ouest, plus américanisé, sera plus réceptif, je ne sais pas, possible. Mais ici au Qc, je pense que cela ne peut qu'intensifier le courant de cynisme général envers la politique déjà ressenti avec les horreurs du provincial. Ma mamie disait : c'est la peur qui fait japper un chien.....et pour les hommes, plus y jappent forts et plus ils ont des choses à cacher....lol........reste à voir si c'est aussi vrai aujourd'hui que dans son temps 

Re: Publicité des conservateurs!
Le Jeudi 20 janvier 2011 | Mise en ligne à 11h30
Publicité négative: une pente glissante
André Pratte
Fidèle à ses habitudes, le Parti conservateur a lancé cette semaine, à la veille d’éventuelles élections printanières, une campagne de publicité négative contre ses adversaires. La campagne vise en particulier le chef libéral Michael Ignatieff. Les conservateurs reviennent sur le fait que M. Ignatieff a fait l’essentiel de sa carrière hors du pays. Ils citent de vieilles déclarations dans lesquelles il parlait des États-Unis comme de «son pays». Ils soulignent que le chef libéral avait appuyé l’idée d’une coalition avec le Bloc et le NPD, sans dire qu’il a ensuite abandonné ce scénario. Ils disent que M. Ignatieff est «le père de la taxe sur le carbone», sans mentionner qu’il a depuis (c’était lors de la course au leadership de 2006) laissé tomber cette idée.
Au sujet du Bloc québécois, les publicités conservatrices prétendent, citation d’une militante à l’appui, que le Bloc est «trop Montréalais», qu’il se préoccupe peu des autres régions du Québec. Le Bloc, disent les annonces, «a voté contre la création de milliers d’emplois en région» et «contre des peines plus sévères envers les criminels.»
Le contenu de ces publicités est conforme au discours politique de tous les jours: d’un côté comme de l’autre, on ne cesse de caricaturer l’adversaire dans l’espoir de gagner des points dans l’opinion publique. Il n’y a pas de faussetés totales dans les publicités conservatrices, mais beaucoup d’exagérations et de raccourcis. Ainsi, c’est vrai que les bloquistes ont voté contre le Plan d’action économique du gouvernement Harper, mais ils n’ont évidemment pas voté contre la création d’emplois; au contraire, ils déploraient que le Plan n’en crée pas suffisamment au Québec. Ils ne s’opposaient pas à des peines plus sévères contre les membres de gangs de rue, mais au concept de peines minimales, cher aux conservateurs, inclus dans le projet de loi C-268.
Dans leur contenu, ces publicités sont bien moins agressives que celles qu’on voit régulièrement dans les campagnes électorales aux États-Unis. Mais la facture et le ton sont les mêmes. Et là se trouve le risque. Si cette approche se révèle efficace, ne sera-t-on pas porté à aller plus loin? Accusera-t-on M. Ignatieff d’avoir trahi son pays et M. Duceppe de prôner la séparation par la violence? La pente est glissante. Il n’y a qu’une façon d’éviter le dérapage: la résistance des électeurs. C’est seulement si les citoyens restent insensibles à ces messages, voire se détournent des partis recourant à de telles tactiques que ces derniers adopteront une approche plus respectueuse. Est-ce possible?
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/201 ... glissante/" onclick="window.open(this.href);return false;
Pubs sur ce site
http://www.conservative.ca/multim%C3%A9dia/nos_pubs_tv/" onclick="window.open(this.href);return false;
Publicité négative: une pente glissante
André Pratte
Fidèle à ses habitudes, le Parti conservateur a lancé cette semaine, à la veille d’éventuelles élections printanières, une campagne de publicité négative contre ses adversaires. La campagne vise en particulier le chef libéral Michael Ignatieff. Les conservateurs reviennent sur le fait que M. Ignatieff a fait l’essentiel de sa carrière hors du pays. Ils citent de vieilles déclarations dans lesquelles il parlait des États-Unis comme de «son pays». Ils soulignent que le chef libéral avait appuyé l’idée d’une coalition avec le Bloc et le NPD, sans dire qu’il a ensuite abandonné ce scénario. Ils disent que M. Ignatieff est «le père de la taxe sur le carbone», sans mentionner qu’il a depuis (c’était lors de la course au leadership de 2006) laissé tomber cette idée.
Au sujet du Bloc québécois, les publicités conservatrices prétendent, citation d’une militante à l’appui, que le Bloc est «trop Montréalais», qu’il se préoccupe peu des autres régions du Québec. Le Bloc, disent les annonces, «a voté contre la création de milliers d’emplois en région» et «contre des peines plus sévères envers les criminels.»
Le contenu de ces publicités est conforme au discours politique de tous les jours: d’un côté comme de l’autre, on ne cesse de caricaturer l’adversaire dans l’espoir de gagner des points dans l’opinion publique. Il n’y a pas de faussetés totales dans les publicités conservatrices, mais beaucoup d’exagérations et de raccourcis. Ainsi, c’est vrai que les bloquistes ont voté contre le Plan d’action économique du gouvernement Harper, mais ils n’ont évidemment pas voté contre la création d’emplois; au contraire, ils déploraient que le Plan n’en crée pas suffisamment au Québec. Ils ne s’opposaient pas à des peines plus sévères contre les membres de gangs de rue, mais au concept de peines minimales, cher aux conservateurs, inclus dans le projet de loi C-268.
Dans leur contenu, ces publicités sont bien moins agressives que celles qu’on voit régulièrement dans les campagnes électorales aux États-Unis. Mais la facture et le ton sont les mêmes. Et là se trouve le risque. Si cette approche se révèle efficace, ne sera-t-on pas porté à aller plus loin? Accusera-t-on M. Ignatieff d’avoir trahi son pays et M. Duceppe de prôner la séparation par la violence? La pente est glissante. Il n’y a qu’une façon d’éviter le dérapage: la résistance des électeurs. C’est seulement si les citoyens restent insensibles à ces messages, voire se détournent des partis recourant à de telles tactiques que ces derniers adopteront une approche plus respectueuse. Est-ce possible?
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