Égypte....
Re: Égypte....
Le blogue Richard Hétu
Le Mardi 15 février 2011 | Mise en ligne à 6h48
L’Iran blâme Israël et les États-Unis
Le chef de police d’Iran et le président du parlement iranien croient savoir qu’Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont orchestré les manifestations d’hier dans leur pays. Je suis sûr que les commentateurs pro-iraniens de ce blogue pourront confirmer sur voltairenet.org ou quelques sites semblables cette accusation.
http://voltairenet.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Des parlementaires réclament par ailleurs l’exécution des figures d’opposition Mir Hossein Moussavi, Mahdi Karroubi et Mohammad Kathami. Il va sans dire que l’Iran n’a aucune leçon de démocratie à recevoir de l’Occident.
On trouve ici le compte-rendu du Wall Street Journal sur les manifs iraniennes, un des pays du Moyen-Orient secoués hier par une agitation politique inspirée de la révolte égyptienne.
http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... TopStories" onclick="window.open(this.href);return false;
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Mardi 15 février 2011 | Mise en ligne à 6h48
L’Iran blâme Israël et les États-Unis
Le chef de police d’Iran et le président du parlement iranien croient savoir qu’Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont orchestré les manifestations d’hier dans leur pays. Je suis sûr que les commentateurs pro-iraniens de ce blogue pourront confirmer sur voltairenet.org ou quelques sites semblables cette accusation.
http://voltairenet.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Des parlementaires réclament par ailleurs l’exécution des figures d’opposition Mir Hossein Moussavi, Mahdi Karroubi et Mohammad Kathami. Il va sans dire que l’Iran n’a aucune leçon de démocratie à recevoir de l’Occident.
On trouve ici le compte-rendu du Wall Street Journal sur les manifs iraniennes, un des pays du Moyen-Orient secoués hier par une agitation politique inspirée de la révolte égyptienne.
http://online.wsj.com/article/SB1000142 ... TopStories" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Égypte....
Publié le 15 février 2011 à 07h11 | Mis à jour à 08h32
Les Algériens se soulèveront-ils?
Marc Thibodeau, envoyé spécial
La Presse
(Alger) Hicham Baba Ahmed est convaincu qu'une réforme politique d'envergure s'impose en Algérie. Mais il doute que ses compatriotes suivent la voie de l'Égypte et de la Tunisie en cherchant à évincer leurs dirigeants par d'importantes manifestations de rue.
Ce caricaturiste de renom pense que les cicatrices du pays, traumatisé par la guerre civile qui a opposé le gouvernement aux groupes islamistes dans les années 90, sont encore trop vives.
Beaucoup d'Algériens sont prêts à «vivre dans la misère» plutôt que de se révolter et de se retrouver dans une période d'instabilité susceptible de générer des troubles violents, juge-t-il.
«Nous sommes comme lobotomisés, anesthésiés par notre passé. Je pense que c'est dangereux parce que le pouvoir en profite», a dit à La Presse l'homme de 42 ans, dont les dessins décrivent de mordante façon la vie dans le pays. L'un d'eux illustre que la pauvreté est la principale cause de suicide en Algérie. On y voit un homme pendu, les pieds ballants au-dessus d'un baril de pétrole renversé qui lui a permis de se hisser jusqu'à la corde.
»»» Retrouvez les dessins d'Hicham Baba Ahmed sur le site d'El Watan
http://www.elwatan.com/divers/dessins.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Un autre illustre le «pouvoir d'achat» de la population: un chariot de supermarché sans roues.
Un troisième, au sujet du désintérêt des Algériens pour les élections, montre un homme qui regarde sous une affiche électorale pour apercevoir au loin, comme une terre promise, la tour Eiffel.
Le caricaturiste, qui travaille pour le journal d'opposition El Watan, n'épargne pas la classe politique. Il a d'ailleurs plusieurs fois choisi pour cible le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 12 ans.
L'exercice n'a pas toujours été sans risque pour cet ingénieur de formation, qui s'est tourné vers le dessin à temps plein il y a une quinzaine d'années après avoir tenté en vain de trouver un emploi dans son domaine d'études. Il a fait l'objet de plusieurs plaintes du ministère de la Justice, il y a quelques années, en raison de dessins jugés diffamatoires pour le régime. Plusieurs collègues se sont trouvés dans la même situation.
«J'ai été condamné à deux ou trois mois de prison avec sursis, mais le président nous a finalement amnistiés. Comme il a amnistié les barbus, d'ailleurs», ironise Hicham Baba Ahmed en parlant des intégristes.
Les pressions judiciaires sur les médias n'ont pas donné les résultats prévus. «Ça nous a poussés en fait à être encore plus virulents», relève le caricaturiste, qui s'inquiète plutôt aujourd'hui des pressions exercées indirectement par le régime pour limiter la liberté d'expression. «On voit que la presse a été pervertie par l'argent. C'est l'argent qui dicte les lignes éditoriales, et non les principes», souligne-t-il.
Des journaux peu critiques
À priori, le nombre de journaux au pays est impressionnant: il en existe plus de 80. Mais très peu adoptent un ton véritablement critique comme le fait El Watan, par exemple. Le secrétaire général du Syndicat national des journalistes, Kamel Amarni, affirme qu'une poignée seulement de publications sont «réellement solides» financièrement et capables de résister aux pressions politiques. Les autres, largement dépendantes du soutien financier du gouvernement, selon lui, peuvent «disparaître du jour au lendemain» si l'État ferme la vanne publicitaire, ce qui limite leur capacité critique.
Reporters sans frontières (RSF), qui classe l'Algérie 140e parmi 175 pays pour la liberté de la presse, prévient dans son rapport annuel que cette liberté «est loin d'être mesurable à l'aune du nombre de titres disponibles».
L'influence du gouvernement est encore plus forte dans le secteur audiovisuel: «La télévision publique est une télévision de propagande à la soviétique», dit M. Amarni.
Brahim Brahimi, qui enseigne à l'École nationale supérieure de journalisme, note que nombre d'Algériens boycottent les chaînes publiques et s'informent à l'étranger grâce aux antennes paraboliques qui abondent sur les façades des immeubles. Ou par l'internet, qui échappe largement, selon lui, à la censure. «Le gouvernement continue de penser que la télévision fait le pouvoir, mais c'est faux», note ce spécialiste des médias, qui prédit la libéralisation prochaine du secteur audiovisuel.
État d'urgence levé?
Le président Bouteflika a fait savoir la semaine dernière, à quelques jours d'une manifestation organisée par une coalition de partis de l'opposition et de groupes de la société civile, qu'il entendait lever l'état d'urgence imposé au pays depuis 1992 et ouvrir les ondes publiques aux opposants. «Ils lâchent du lest. Ils comprennent qu'il faut laisser parler les gens», assure M. Brahimi.
Que la réforme se matérialise ou non, Hicham Baba Ahmed entend bien continuer à utiliser son art pour soutenir la liberté d'expression et faire bouger les choses.
«J'espère qu'il va y avoir du changement», conclut le caricaturiste.
http://www.cyberpresse.ca/international ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Les Algériens se soulèveront-ils?
Marc Thibodeau, envoyé spécial
La Presse
(Alger) Hicham Baba Ahmed est convaincu qu'une réforme politique d'envergure s'impose en Algérie. Mais il doute que ses compatriotes suivent la voie de l'Égypte et de la Tunisie en cherchant à évincer leurs dirigeants par d'importantes manifestations de rue.
Ce caricaturiste de renom pense que les cicatrices du pays, traumatisé par la guerre civile qui a opposé le gouvernement aux groupes islamistes dans les années 90, sont encore trop vives.
Beaucoup d'Algériens sont prêts à «vivre dans la misère» plutôt que de se révolter et de se retrouver dans une période d'instabilité susceptible de générer des troubles violents, juge-t-il.
«Nous sommes comme lobotomisés, anesthésiés par notre passé. Je pense que c'est dangereux parce que le pouvoir en profite», a dit à La Presse l'homme de 42 ans, dont les dessins décrivent de mordante façon la vie dans le pays. L'un d'eux illustre que la pauvreté est la principale cause de suicide en Algérie. On y voit un homme pendu, les pieds ballants au-dessus d'un baril de pétrole renversé qui lui a permis de se hisser jusqu'à la corde.
»»» Retrouvez les dessins d'Hicham Baba Ahmed sur le site d'El Watan
http://www.elwatan.com/divers/dessins.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Un autre illustre le «pouvoir d'achat» de la population: un chariot de supermarché sans roues.
Un troisième, au sujet du désintérêt des Algériens pour les élections, montre un homme qui regarde sous une affiche électorale pour apercevoir au loin, comme une terre promise, la tour Eiffel.
Le caricaturiste, qui travaille pour le journal d'opposition El Watan, n'épargne pas la classe politique. Il a d'ailleurs plusieurs fois choisi pour cible le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 12 ans.
L'exercice n'a pas toujours été sans risque pour cet ingénieur de formation, qui s'est tourné vers le dessin à temps plein il y a une quinzaine d'années après avoir tenté en vain de trouver un emploi dans son domaine d'études. Il a fait l'objet de plusieurs plaintes du ministère de la Justice, il y a quelques années, en raison de dessins jugés diffamatoires pour le régime. Plusieurs collègues se sont trouvés dans la même situation.
«J'ai été condamné à deux ou trois mois de prison avec sursis, mais le président nous a finalement amnistiés. Comme il a amnistié les barbus, d'ailleurs», ironise Hicham Baba Ahmed en parlant des intégristes.
Les pressions judiciaires sur les médias n'ont pas donné les résultats prévus. «Ça nous a poussés en fait à être encore plus virulents», relève le caricaturiste, qui s'inquiète plutôt aujourd'hui des pressions exercées indirectement par le régime pour limiter la liberté d'expression. «On voit que la presse a été pervertie par l'argent. C'est l'argent qui dicte les lignes éditoriales, et non les principes», souligne-t-il.
Des journaux peu critiques
À priori, le nombre de journaux au pays est impressionnant: il en existe plus de 80. Mais très peu adoptent un ton véritablement critique comme le fait El Watan, par exemple. Le secrétaire général du Syndicat national des journalistes, Kamel Amarni, affirme qu'une poignée seulement de publications sont «réellement solides» financièrement et capables de résister aux pressions politiques. Les autres, largement dépendantes du soutien financier du gouvernement, selon lui, peuvent «disparaître du jour au lendemain» si l'État ferme la vanne publicitaire, ce qui limite leur capacité critique.
Reporters sans frontières (RSF), qui classe l'Algérie 140e parmi 175 pays pour la liberté de la presse, prévient dans son rapport annuel que cette liberté «est loin d'être mesurable à l'aune du nombre de titres disponibles».
L'influence du gouvernement est encore plus forte dans le secteur audiovisuel: «La télévision publique est une télévision de propagande à la soviétique», dit M. Amarni.
Brahim Brahimi, qui enseigne à l'École nationale supérieure de journalisme, note que nombre d'Algériens boycottent les chaînes publiques et s'informent à l'étranger grâce aux antennes paraboliques qui abondent sur les façades des immeubles. Ou par l'internet, qui échappe largement, selon lui, à la censure. «Le gouvernement continue de penser que la télévision fait le pouvoir, mais c'est faux», note ce spécialiste des médias, qui prédit la libéralisation prochaine du secteur audiovisuel.
État d'urgence levé?
Le président Bouteflika a fait savoir la semaine dernière, à quelques jours d'une manifestation organisée par une coalition de partis de l'opposition et de groupes de la société civile, qu'il entendait lever l'état d'urgence imposé au pays depuis 1992 et ouvrir les ondes publiques aux opposants. «Ils lâchent du lest. Ils comprennent qu'il faut laisser parler les gens», assure M. Brahimi.
Que la réforme se matérialise ou non, Hicham Baba Ahmed entend bien continuer à utiliser son art pour soutenir la liberté d'expression et faire bouger les choses.
«J'espère qu'il va y avoir du changement», conclut le caricaturiste.
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Re: Égypte....
Crise en Égypte
Une journaliste américaine a été agressée sexuellement
Agence France-Presse
15/02/2011 17h13

Une des principales correspondantes à l'étranger de la chaîne américaine CBS, Lara Logan, a été victime d'une «brutale» agression sexuelle en Égypte pendant qu'elle couvrait les événements qui ont mené à la chute du président Hosni Moubarak, a annoncé la chaîne mardi.
«Elle s'est retrouvée, avec son équipe et leurs gardes de sécurité, encerclés par des éléments dangereux pendant les célébrations» saluant le départ du président égyptien, rapporte CBS dans un communiqué. «Il s'agissait d'une bande de plus de 200 personnes survoltée jusqu'à la frénésie».
Lara Logan, «pressée par la foule, a été séparée de son équipe. Elle s'est retrouvée encerclée et a subi une agression sexuelle brutale et prolongée avant d'être secourue par un groupe de femmes et environ 20 soldats égyptiens», ajoute le communiqué.
Cette agression s'est produite place Tahrir au Caire vendredi, le jour où Hosni Moubarak a quitté le pouvoir, précise CBS, qui ajoute que la journaliste a été rapatriée aux États-Unis le lendemain et «se remet actuellement à l'hôpital».
Lara Logan, née en Afrique du Sud, est devenue une des reporters de guerre les plus connues des États-Unis après avoir couvert les conflits en Irak et en Afghanistan. Elle est chef des correspondants régionaux de CBS News depuis 2006.
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 71352.html" onclick="window.open(this.href);return false;
-----------------------------------------------------------------------------------------
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), depuis le 30 janvier 2011, au moins 52 journalistes ont été agressés et 76 ont été placés en détention pendant qu'ils couvraient les événements en Égypte. Tous ont depuis été relâchés.
Un journaliste du quotidien égyptien Al-Ta'aoune a aussi été tué alors qu'il filmait des affrontements près de la place Tahrir, relate le CPJ.
Le Comité de protection des journalistes, qui surveille les conditions de travail des journalistes dans plus de 100 pays, vient de publier son rapport annuel. Il recense 44 journalistes tués et 145 emprisonnés en 2010.
Le Pakistan a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes l'année dernière, avec huit morts en son sol.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... aire.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Une journaliste américaine a été agressée sexuellement
Agence France-Presse
15/02/2011 17h13

Une des principales correspondantes à l'étranger de la chaîne américaine CBS, Lara Logan, a été victime d'une «brutale» agression sexuelle en Égypte pendant qu'elle couvrait les événements qui ont mené à la chute du président Hosni Moubarak, a annoncé la chaîne mardi.
«Elle s'est retrouvée, avec son équipe et leurs gardes de sécurité, encerclés par des éléments dangereux pendant les célébrations» saluant le départ du président égyptien, rapporte CBS dans un communiqué. «Il s'agissait d'une bande de plus de 200 personnes survoltée jusqu'à la frénésie».
Lara Logan, «pressée par la foule, a été séparée de son équipe. Elle s'est retrouvée encerclée et a subi une agression sexuelle brutale et prolongée avant d'être secourue par un groupe de femmes et environ 20 soldats égyptiens», ajoute le communiqué.
Cette agression s'est produite place Tahrir au Caire vendredi, le jour où Hosni Moubarak a quitté le pouvoir, précise CBS, qui ajoute que la journaliste a été rapatriée aux États-Unis le lendemain et «se remet actuellement à l'hôpital».
Lara Logan, née en Afrique du Sud, est devenue une des reporters de guerre les plus connues des États-Unis après avoir couvert les conflits en Irak et en Afghanistan. Elle est chef des correspondants régionaux de CBS News depuis 2006.
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 71352.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), depuis le 30 janvier 2011, au moins 52 journalistes ont été agressés et 76 ont été placés en détention pendant qu'ils couvraient les événements en Égypte. Tous ont depuis été relâchés.
Un journaliste du quotidien égyptien Al-Ta'aoune a aussi été tué alors qu'il filmait des affrontements près de la place Tahrir, relate le CPJ.
Le Comité de protection des journalistes, qui surveille les conditions de travail des journalistes dans plus de 100 pays, vient de publier son rapport annuel. Il recense 44 journalistes tués et 145 emprisonnés en 2010.
Le Pakistan a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes l'année dernière, avec huit morts en son sol.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... aire.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Anya le mar. févr. 15, 2011 11:30 pm, modifié 1 fois.
Re: Égypte....
Hum... J'ai vraiment le frisson à lire ça 

Re: Égypte....
Nikki a écrit : Hum... J'ai vraiment le frisson à lire ça
C'Est vraiment dégeulasse
Re: Égypte....

Genre: elle avait pas d'affaire là, tant pis pour elle pratiquement...


Re: Égypte....
C'est une des raisons qui fait que je ne fréquente pas ce genre de blogues: On dirait qu'il ne se pratique aucune modération et c'est le genre de commentaires innaceptables selon moi...Pantera72 a écrit :et encore plus dégueulasses sont certains commentaires que j'ai lus sur les blogues de Cyberpresse et Radio-Canada entre autres.
Genre: elle avait pas d'affaire là, tant pis pour elle pratiquement...![]()
Je croyais que Cyberpresse n'acceptait pas ce genre de commentaires...
Re: Égypte....
Ca dépend de chaque blogueur selon ce que je comprends. Certains sont plus stricts que d'autres. Dans le cas du blogue de Richard Hétu (où j'ai lu des commentaires semblables), il tente de laisser le plus possible la parole à tous. Remarque que les commentateurs se font également un plaisir de blaster ceux qu'ils jugent démesurés dans leurs écrits.Nikki a écrit : [...]
C'est une des raisons qui fait que je ne fréquente pas ce genre de blogues: On dirait qu'il ne se pratique aucune modération et c'est le genre de commentaires innaceptables selon moi...
Je croyais que Cyberpresse n'acceptait pas ce genre de commentaires...
Re: Égypte....
Complètement aberrantGI.Joe a écrit : C'est triste.
Sur Cyberpresse, il y a quelqu'un qui a écrit comme commentaire : "Le viol est un crime." Juste ça... et il y a 3 tatas qui sont en désaccord.![]()

Re: Égypte....
Selon ce qu'on peut lire (il y a peu d'infos dans les medias), il semble que cette agression soit particulièrement sordide, brutale et très longue...
Genre d'agression dont on ne se remet jamais j'imagine
J'édite pour ajouter: Je ne veux absolument pas minimiser et dire qu'on peut se remettre facilement d'une agression, quelle qu'elle soit...
Genre d'agression dont on ne se remet jamais j'imagine

J'édite pour ajouter: Je ne veux absolument pas minimiser et dire qu'on peut se remettre facilement d'une agression, quelle qu'elle soit...
Dernière modification par Nikki le mer. févr. 16, 2011 8:27 am, modifié 1 fois.
Re: Égypte....
Malheureusement ce n'est pas un cas isolé en Égypte, je n'en revenais pas lorsque j'ai vue ce reportage
"Le message est clair porter le voile si vous voulez pas être harcelé"
http://www.tagtele.com/videos/voir/37461" onclick="window.open(this.href);return false;

"Le message est clair porter le voile si vous voulez pas être harcelé"

http://www.tagtele.com/videos/voir/37461" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par ShaNnon le mer. févr. 16, 2011 9:29 am, modifié 1 fois.
Re: Égypte....
ShaNnon a écrit : Malheureusement ce n'est pas un cas isolé en Égypte, je n'en revenais pas lorsque j'ai vue ce reportage![]()
"Le message est clair porter le voile si vous voulez pas être harcelé"![]()
http://www.tagtele.com/videos/voir/37461" onclick="window.open(this.href);return false;
Retour de la charia........dixit les frères musulmans........



Re: Égypte....
J'ai trouvé dans cet article ce vidéo
http://www.eteignezvotreordinateur.com/ ... te-de-cbs/" onclick="window.open(this.href);return false;
Il est vrai que le viol comme arme de guerre et de répression est utilisée dans de nombreuses partie du monde, mais je ne pensais pas que les journalistes femmes, en pleine zone de conflit, pouvaient être concernées. C’était illusion de ma part.
J’aurais dû me souvenir d’une vidéo que j’ai découvert cet été, dans laquelle on peut découvrir un reportage de Al Arabiya télévision de Dubaï (Arabie Soudite) qui interview une avocate égyptienne Nagla Al-Iman qui incite les jeunes arabes à violer des Israéliennes en répression.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ahixnVes ... r_embedded[/youtube]
http://www.eteignezvotreordinateur.com/ ... te-de-cbs/" onclick="window.open(this.href);return false;
Il est vrai que le viol comme arme de guerre et de répression est utilisée dans de nombreuses partie du monde, mais je ne pensais pas que les journalistes femmes, en pleine zone de conflit, pouvaient être concernées. C’était illusion de ma part.
J’aurais dû me souvenir d’une vidéo que j’ai découvert cet été, dans laquelle on peut découvrir un reportage de Al Arabiya télévision de Dubaï (Arabie Soudite) qui interview une avocate égyptienne Nagla Al-Iman qui incite les jeunes arabes à violer des Israéliennes en répression.


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ahixnVes ... r_embedded[/youtube]
Re: Égypte....
tuberale a écrit : [...]
Retour de la charia........dixit les frères musulmans.............portez le voile si vs ne voulez pas être harcelé
et dire qu'on dit que la religion est amour...
Mais qu'est-ce qu'on inventerait pas au non cette religion


Dernière modification par ShaNnon le mer. févr. 16, 2011 11:58 am, modifié 1 fois.
Re: Égypte....
Venant d'une femme et de surcroît une avocate...c'est pas fort.ShaNnon a écrit : [...]
[...]
Re: Égypte....
http://www.7sur7.be/7s7/fr/9478/Revolut ... olee.dhtml" onclick="window.open(this.href);return false;
La journaliste de CBS n'a pas été violée
La correspondante de CBS Lara Logan, victime d'une agression sexuelle lors des manifestations égyptiennes consécutives au départ d'Hosni Moubarak, a quitté l'hôpital et a retrouvé ses deux jeunes enfants a déclaré un proche à TMZ. Ce proche précise qu'elle a décidé de reprendre prochainement le travail.
"Lara est doté d'un mental d'acier. Elle a retrouvé ses enfants et se sent bien. Elle n'a d'ailleurs pas eu de peine à raconter ce qu'il s'est passé et envisage reprendre le travail rapidemment", précise un proche de la journaliste.
Entre 20 et 30 minutes
D'après plusieurs sources, et malgré la brutalité de l'agression, la correspondante de CBS News n'aurait pas été violée. "L'agression a duré entre 20 et 30 minutes, précise le Wall Street Journal, citant une proche de la famille de la journaliste, qui ajoute "qu'elle n'a pas été victime d'un viol". La chaîne CBS a toutefois exprimé au travers d'un communiqué "qu'elle respecterait la volonté de Lara et de sa famille de ne plus communiquer pour l'instant à ce sujet".
Invitée à quitter le pays
Lara Logan, 39 ans et née en Afrique du Sud, est devenue l'une des correspondantes de guerre les plus respectées aux USA en couvrant notamment les conflits irakiens et afghans. Présente en Egypte pour couvrir la révolution, Lara Logan avait rapporté le 02 février dernier depuis Alexandrie que des soldats et officiers l'avaient, elle et son équipe, prévenue des dangers qu'elle encourait à filmer dans la rue. Elle avait d'ailleurs rejoint son hôtel sous la menace. Le jour suivant, les soldats avaient emmené la journaliste et son équipe au Caire où ils furent interrogés en pleine nuit et invités à quitter le pays.
Yeux bandés et menottés
"Nous avons été arrêtés par l'armée égyptienne", avait-elle écrit sur le blog du magazine Esquire. "On nous a arrêtés, détenus et interrogés. Nous avions les yeux bandés, étions menottés, menacés par des armes. Notre chauffeur a même été battu. C'est le régime qui nous a arrêtés", décrivait-elle. "Nous avons été soupçonnés d'être plus que des journalistes", avait-elle déclaré. "Ils nous prenaient pour des espions israéliens, pour des agents-doubles. Ils nous accusaient de tous les maux", précisait-elle peu avant d'embarquer pour l'Egypte pour couvrir le départ de Hosni Moubarak. Voilà qui lève le voile sur les conditions de travail des journalistes amenés à couvrir la révolution égyptienne.
D'après USS Post, l'association de protection des journalistes US basée à New-York a communiqué que pas moins de 140 journalistes avaient été blessés ou tués depuis le 30 janvier durant la couverture de la révolution en Egypte. (LS)
La journaliste de CBS n'a pas été violée
La correspondante de CBS Lara Logan, victime d'une agression sexuelle lors des manifestations égyptiennes consécutives au départ d'Hosni Moubarak, a quitté l'hôpital et a retrouvé ses deux jeunes enfants a déclaré un proche à TMZ. Ce proche précise qu'elle a décidé de reprendre prochainement le travail.
"Lara est doté d'un mental d'acier. Elle a retrouvé ses enfants et se sent bien. Elle n'a d'ailleurs pas eu de peine à raconter ce qu'il s'est passé et envisage reprendre le travail rapidemment", précise un proche de la journaliste.
Entre 20 et 30 minutes
D'après plusieurs sources, et malgré la brutalité de l'agression, la correspondante de CBS News n'aurait pas été violée. "L'agression a duré entre 20 et 30 minutes, précise le Wall Street Journal, citant une proche de la famille de la journaliste, qui ajoute "qu'elle n'a pas été victime d'un viol". La chaîne CBS a toutefois exprimé au travers d'un communiqué "qu'elle respecterait la volonté de Lara et de sa famille de ne plus communiquer pour l'instant à ce sujet".
Invitée à quitter le pays
Lara Logan, 39 ans et née en Afrique du Sud, est devenue l'une des correspondantes de guerre les plus respectées aux USA en couvrant notamment les conflits irakiens et afghans. Présente en Egypte pour couvrir la révolution, Lara Logan avait rapporté le 02 février dernier depuis Alexandrie que des soldats et officiers l'avaient, elle et son équipe, prévenue des dangers qu'elle encourait à filmer dans la rue. Elle avait d'ailleurs rejoint son hôtel sous la menace. Le jour suivant, les soldats avaient emmené la journaliste et son équipe au Caire où ils furent interrogés en pleine nuit et invités à quitter le pays.
Yeux bandés et menottés
"Nous avons été arrêtés par l'armée égyptienne", avait-elle écrit sur le blog du magazine Esquire. "On nous a arrêtés, détenus et interrogés. Nous avions les yeux bandés, étions menottés, menacés par des armes. Notre chauffeur a même été battu. C'est le régime qui nous a arrêtés", décrivait-elle. "Nous avons été soupçonnés d'être plus que des journalistes", avait-elle déclaré. "Ils nous prenaient pour des espions israéliens, pour des agents-doubles. Ils nous accusaient de tous les maux", précisait-elle peu avant d'embarquer pour l'Egypte pour couvrir le départ de Hosni Moubarak. Voilà qui lève le voile sur les conditions de travail des journalistes amenés à couvrir la révolution égyptienne.
D'après USS Post, l'association de protection des journalistes US basée à New-York a communiqué que pas moins de 140 journalistes avaient été blessés ou tués depuis le 30 janvier durant la couverture de la révolution en Egypte. (LS)
Re: Égypte....
Je ne sais pas si nous saurons la vérité un jour...
Re: Égypte....
Publié le 17 février 2011 à 08h30 | Mis à jour à 09h58
Un crime abject. Point.
Marie-Claude Lortie
La Presse
Lara Logan est la principale correspondante à l'étranger de la chaîne de télévision américaine CBS depuis 2006. Comme Anderson Cooper pour CNN ou Christiane Amampour maintenant à ABC, Mme Logan couvre les zones de conflits, les points chauds du globe. Irak, Afghanistan...
Vendredi dernier, alors qu'elle était sur la place Tahrir, au Caire, pour couvrir la chute d'Hosni Moubarak, son équipe a été encerclée et prise à partie par la foule échauffée. Mme Logan a alors été isolée de son groupe par certains individus puis agressée sexuellement d'une façon «brutale et soutenue». Elle a été sauvée par un groupe de femmes puis par des soldats égyptiens. Samedi, elle est rentrée aux États-Unis pour se faire soigner.
Quand CBS a publié un communiqué, mardi après-midi, pour faire état de ce sordide événement, Mme Logan, qui est originaire d'Afrique du Sud et vit à Washington avec son mari, était encore à l'hôpital.
La nouvelle, évidemment, a rapidement fait le tour du globe et des blogues. Sauf que, au lieu de provoquer une vague unanime de condamnations dégoûtées, l'onde de choc a secoué l'univers des internautes en faisant monter à la surface des saletés de fond de tonneaux profondément nauséabondes.
«Elle a l'air d'une salope, bien fait pour elle», m'a écrit un internaute quand j'ai blogué sur le sujet, mardi en fin de journée.
«Désolé, mais c'est être très irresponsable de CBS et de la journaliste (jeune, belle, blonde et habillée à l'occidentale) d'aller au Moyen-Orient au milieu de l'action...» a ajouté un autre.
«Voilà ce qui se passe quand on veut jouer les Indiana Jones version journaliste!»
La liste des horreurs que j'ai eu à lire est aussi longue que déprimante.
Évidemment, on peut soupçonner les internautes anonymes qui commettent de telles immondices sur les sites web de ne pas être les plus fins analystes de notre société. Mais aux États-Unis, des journalistes et des commentateurs dits sérieux ont fait des commentaires semblables.
«Ça ne me fait pas un pli que les reporters des grands médias qui passent leur temps à nous dire que l'islam et les musulmans sont pacifiques puissent se rendre compte à quel point l'islam et les musulmans sont vraiment «pacifiques»», a écrit l'animatrice de radio et blogueuse hyperconservatrice Debbie Schlussel, avant d'ajouter que Mme Logan aurait dû se douter que cela pouvait lui arriver en allant en là-bas...
Un journaliste, Nir Rosen, a même dû démissionner de son poste de chercheur à l'Université de New York hier, en raison de l'indélicatesse des propos qu'il a tenus sur Twitter à l'égard de la victime. M. Rosen a en effet tenté une blague sur le fait qu'après un tel événement, on parlerait plus d'elle que de son concurrent de CNN, Anderson Cooper. Il a ensuite tenté de minimiser ses propos en disant qu'il trouvait le crime terrible, mais que cela ne l'empêchait pas de lever les yeux au ciel en pensant à toute l'attention qu'elle obtiendrait ainsi.
En lisant toutes ces horreurs, j'ai eu l'impression, par moments, que le monde avait reculé de 75 ans. Que l'époque où on accusait les victimes de viol d'avoir «couru après», tout en minimisant la portée du crime, était soudainement revenue, comme dans un mauvais rêve.
Mais en fait, c'est une version 2011 du cauchemar qui est en train de se dérouler sous nos yeux.
Parce que, en plus des commentaires du type «elle l'a cherché», ont aussi commencé à déferler les remarques du type: «Était-ce une agression sexuelle si grave que ça?»
Dans son communiqué, la chaîne CBS a écrit que Mme Logan avait été battue et victime d'une «agression sexuelle brutale et soutenue». On n'a pas écrit «viol». CBS n'a pas voulu dire pourquoi.
Peut-être parce que, contrairement à la France, le mot «viol» n'a plus de sens juridique de ce côté-ci de l'Atlantique, m'a expliqué hier la criminaliste Véronique Robert. À la place, on utilise l'expression «agression sexuelle», qui permet de se détacher des vieux concepts archaïques pour pouvoir inclure toutes les horreurs et tous les crimes sexuels sordides dépassant souvent largement les limites de la définition très traditionnelle que les gens attachent au mot viol.
Malheureusement pour Mme Logan, le choix de cette expression a plutôt été invoqué, un peu partout, pour remettre en question la portée de ce qui lui est arrivé. Au lieu de mieux protéger les victimes avec son sens plus large, on dirait que la nouvelle expression «agression sexuelle» a plutôt dilué la portée du geste.
Sur mon blogue, toute la journée, les commentaires n'ont cessé d'affluer, demandant des précisions sur la nature du crime. Était-ce une agression, était-ce un viol? Que lui a-t-on fait au juste?
Ces interrogations sont indécentes. Odieuses.
On peut violer de mille façons. On peut agresser sexuellement «de façon brutale et soutenue» de mille façons. Peu importe lesquelles. Le communiqué de la chaîne de télé en dit bien suffisamment pour que l'on sache que ce qui est arrivé est très grave. Comment peut-on s'abaisser à quémander plus de détails pour décider du degré d'indignation à avoir devant un crime aussi abject?
Mme Logan a été victime de gestes innommables qui devraient tous, toujours être dénoncés. Qu'ils soient commis contre des femmes au Congo, contre des adolescentes à Montréal, contre des enfants, contre des hommes, contre des petites filles et des grands-mères, partout sur la planète. Et aussi contre de belles blondes courageuses qui parcourent le monde en risquant leur vie pour pratiquer leur métier de journaliste et nous informer le mieux possible de ce qui se passe réellement ailleurs.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Un crime abject. Point.
Marie-Claude Lortie
La Presse
Lara Logan est la principale correspondante à l'étranger de la chaîne de télévision américaine CBS depuis 2006. Comme Anderson Cooper pour CNN ou Christiane Amampour maintenant à ABC, Mme Logan couvre les zones de conflits, les points chauds du globe. Irak, Afghanistan...
Vendredi dernier, alors qu'elle était sur la place Tahrir, au Caire, pour couvrir la chute d'Hosni Moubarak, son équipe a été encerclée et prise à partie par la foule échauffée. Mme Logan a alors été isolée de son groupe par certains individus puis agressée sexuellement d'une façon «brutale et soutenue». Elle a été sauvée par un groupe de femmes puis par des soldats égyptiens. Samedi, elle est rentrée aux États-Unis pour se faire soigner.
Quand CBS a publié un communiqué, mardi après-midi, pour faire état de ce sordide événement, Mme Logan, qui est originaire d'Afrique du Sud et vit à Washington avec son mari, était encore à l'hôpital.
La nouvelle, évidemment, a rapidement fait le tour du globe et des blogues. Sauf que, au lieu de provoquer une vague unanime de condamnations dégoûtées, l'onde de choc a secoué l'univers des internautes en faisant monter à la surface des saletés de fond de tonneaux profondément nauséabondes.
«Elle a l'air d'une salope, bien fait pour elle», m'a écrit un internaute quand j'ai blogué sur le sujet, mardi en fin de journée.
«Désolé, mais c'est être très irresponsable de CBS et de la journaliste (jeune, belle, blonde et habillée à l'occidentale) d'aller au Moyen-Orient au milieu de l'action...» a ajouté un autre.
«Voilà ce qui se passe quand on veut jouer les Indiana Jones version journaliste!»
La liste des horreurs que j'ai eu à lire est aussi longue que déprimante.
Évidemment, on peut soupçonner les internautes anonymes qui commettent de telles immondices sur les sites web de ne pas être les plus fins analystes de notre société. Mais aux États-Unis, des journalistes et des commentateurs dits sérieux ont fait des commentaires semblables.
«Ça ne me fait pas un pli que les reporters des grands médias qui passent leur temps à nous dire que l'islam et les musulmans sont pacifiques puissent se rendre compte à quel point l'islam et les musulmans sont vraiment «pacifiques»», a écrit l'animatrice de radio et blogueuse hyperconservatrice Debbie Schlussel, avant d'ajouter que Mme Logan aurait dû se douter que cela pouvait lui arriver en allant en là-bas...
Un journaliste, Nir Rosen, a même dû démissionner de son poste de chercheur à l'Université de New York hier, en raison de l'indélicatesse des propos qu'il a tenus sur Twitter à l'égard de la victime. M. Rosen a en effet tenté une blague sur le fait qu'après un tel événement, on parlerait plus d'elle que de son concurrent de CNN, Anderson Cooper. Il a ensuite tenté de minimiser ses propos en disant qu'il trouvait le crime terrible, mais que cela ne l'empêchait pas de lever les yeux au ciel en pensant à toute l'attention qu'elle obtiendrait ainsi.
En lisant toutes ces horreurs, j'ai eu l'impression, par moments, que le monde avait reculé de 75 ans. Que l'époque où on accusait les victimes de viol d'avoir «couru après», tout en minimisant la portée du crime, était soudainement revenue, comme dans un mauvais rêve.
Mais en fait, c'est une version 2011 du cauchemar qui est en train de se dérouler sous nos yeux.
Parce que, en plus des commentaires du type «elle l'a cherché», ont aussi commencé à déferler les remarques du type: «Était-ce une agression sexuelle si grave que ça?»
Dans son communiqué, la chaîne CBS a écrit que Mme Logan avait été battue et victime d'une «agression sexuelle brutale et soutenue». On n'a pas écrit «viol». CBS n'a pas voulu dire pourquoi.
Peut-être parce que, contrairement à la France, le mot «viol» n'a plus de sens juridique de ce côté-ci de l'Atlantique, m'a expliqué hier la criminaliste Véronique Robert. À la place, on utilise l'expression «agression sexuelle», qui permet de se détacher des vieux concepts archaïques pour pouvoir inclure toutes les horreurs et tous les crimes sexuels sordides dépassant souvent largement les limites de la définition très traditionnelle que les gens attachent au mot viol.
Malheureusement pour Mme Logan, le choix de cette expression a plutôt été invoqué, un peu partout, pour remettre en question la portée de ce qui lui est arrivé. Au lieu de mieux protéger les victimes avec son sens plus large, on dirait que la nouvelle expression «agression sexuelle» a plutôt dilué la portée du geste.
Sur mon blogue, toute la journée, les commentaires n'ont cessé d'affluer, demandant des précisions sur la nature du crime. Était-ce une agression, était-ce un viol? Que lui a-t-on fait au juste?
Ces interrogations sont indécentes. Odieuses.
On peut violer de mille façons. On peut agresser sexuellement «de façon brutale et soutenue» de mille façons. Peu importe lesquelles. Le communiqué de la chaîne de télé en dit bien suffisamment pour que l'on sache que ce qui est arrivé est très grave. Comment peut-on s'abaisser à quémander plus de détails pour décider du degré d'indignation à avoir devant un crime aussi abject?
Mme Logan a été victime de gestes innommables qui devraient tous, toujours être dénoncés. Qu'ils soient commis contre des femmes au Congo, contre des adolescentes à Montréal, contre des enfants, contre des hommes, contre des petites filles et des grands-mères, partout sur la planète. Et aussi contre de belles blondes courageuses qui parcourent le monde en risquant leur vie pour pratiquer leur métier de journaliste et nous informer le mieux possible de ce qui se passe réellement ailleurs.
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