Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
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Krysantheme
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Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
Ha ben j'ai manqué ca
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MsPontchartrain
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Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
Annouk a écrit : Je m'excuse à l'avance ok?
SACREMENT
Sans doute le même qui avait commercialisé des strings pour fillettes dans les années 1990.
Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
C'est ridicule!Je ne peux pas croire que des parents puissent acheter ça à leurs petites,c'est n'importe quoi!
Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
Krysantheme a écrit : [...]
C'est toujours ben juste du vernis a ongle la. J'en met a ma fille parfois, un petit rose tout doux qu'on voit presque pas parce qu'elle est coquette et très '' petite fille '' je suis pas tarte pour autant.
Par contre je trouve l'idée des produits de beauté pour enfant avec la mention ''anti-age'' en plus... c'est to much8 ans batârd je me maquille même pas moi-même ou a peine.
J,ai pas traiter personne de tarte....
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Krysantheme
- Immortel du Domaine
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Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
Je sais je m'excuse natriga mon message laisse croire que c'est toi qui ait dit canatriga a écrit : [...]
J,ai pas traiter personne de tarte....
Je reprend des mots que j'ai lu par ci par la sur le sujet ou l'on traitait les mère presque d'épaisse pour des banalité du genre vernis a ongle..... ( pas ici )
Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
Krysantheme a écrit : [...]
Je sais je m'excuse natriga mon message laisse croire que c'est toi qui ait dit ca
Je reprend des mots que j'ai lu par ci par la sur le sujet ou l'on traitait les mère presque d'épaisse pour des banalité du genre vernis a ongle..... ( pas ici )
Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
L'angoisse des rides dès l'adolescence
Écrit par Isabelle Maher
Mise à jour le Jeudi, 24 février 2011 15:21
La hantise de la ride gagne les femmes de plus en plus jeunes. Le tiers des utilisatrices de produits antirides n’a pas 25 ans. Une compagnie américaine a évidemment flairé le marché et lance une crème anti-âge destinée aux fillettes de 8 à 12 ans. Malaise.
«Ma mère m’a fait remarquer que je commence a avoir des rides», raconte une jeune femme de 20 ans qui se demande quelle est la meilleure crème antirides. «Je veux prendre les devants avant que d’autres rides plus profondes n’apparaissent», explique-t-elle.
«J’ai 15 ans et j’ai déjà des rides comme si j’en avais 35 !!!» déplore une autre. «J’ai remarqué qu’exposée à une bonne source lumineuse, une ride commence à se dessiner sur ma joue droite», confie une «vieille ado» qui vient à peine de souffler ses 18 bougies.
Ces quelques confidences glanées dans les forums de discussion témoignent d’une nouvelle forme d’âgisme qui, paradoxalement, affecte… les jeunes.
Visiblement, l’angoisse de la première ride semble s’installer très tôt chez les filles. Une femme sur trois de moins de 25 ans affirme utiliser régulièrement des produits anti-âge destinés aux femmes de plus de 40 ans, selon une étude britannique publiée dans le Daily Mail, en septembre 2009.
La demande de très jeunes filles pour des produits anti-âge est également observée chez nous, notent plusieurs spécialistes interrogés.
«Je vends des traitements antirides avancés à des filles dans la vingtaine. Je leur disque c’est un peu tôt, mais elles semblent très inquiètes à l’idée de vieillir», rapporte une cosméticienne d’expérience.
«Je vois beaucoup de filles qui n’ont même pas 20 ans et qui se mettent de la crème antirides. C’est vrai qu’elles ont déjà des lignes visibles. Souvent elles fument et ont abusé des salons de bronzage», constate Amélie Tremblay, une esthéticienne de 20 ans.
Abonnées au Botox
Certaines jeunes femmes dans la vingtaine ont déjà recours au Botox, observe de son côté la Dre Marie-Christine Roy. Depuis trente ans, cette dermatologue spécialisée en divers traitements rajeunissants note que sa clientèle consulte de plus en plus tôt, mais par mesure préventive, précise-t-elle. «Dans la vingtaine, elles ont des rides d’expression autour des yeux, du front et de la bouche. Souvent elles froncent ou relèvent trop souvent les sourcils, ce qui va éventuellement provoquer la ride. J’injecte alors du Botox pour empêcher la contracture du muscle, ce qui, avec le temps, leur fait perdre leur tics ou leurs mauvaises habitudes.»
Toutes ces jeunes femmes qui guettent la ride semblent avoir inspiré le fabricant de cosmétiques Geo Girl, qui lance des produits de maquillage exclusivement destinés aux fillettes de même qu’une crème anti-âge pour prévenir les «premières rides» de sa clientèle âgée de 8 à 12 ans. Ces produits, respectueux de l’environnement, nous assure-t-on, seront distribués par le géant américain Walmart seulement aux États-Unis. «On ne devrait donc pas les retrouver sur nos tablettes, ce n’est pas dans nos plans», affirme Alex Roberton, de Walmart Canada.
Phénomène inquiétant
Que la crème antirides pour enfant ne traverse pas nos frontières ne rassure pas pour autant Lise Goulet, chargée du dossier de l’image corporelle au Réseau québécois d’action pour la santé des femmes. «Après les diètes pour fillettes et la mode hyper sexualisée, l’industrie s’attaque au vieillissement des petites filles. On s’acharne sur les enfants. C’est très préoccupant», juge-t-elle.
Triste constat, l’industrie répond à un besoin, affirme pour sa part Annie Aimée, psychologue clinicienne et chercheuse spécialisée en problématiques de poids chez les enfants.
«Le visage fait partie de l’estime de soi liée à l’image corporelle. J’ai traité de très jeunes patientes préoccupées par le vieillissement. Souvent, elles sont encouragées par leurs parents, qui leur achètent des crèmes. Certaines mères y voient quelque chose de ludique et se disent: Oh! Ma fille reprend mes comportements…Mais ça n’a rien d’anodin», affirme la psychologue, inquiète.
Effet vieillissant
Fait à noter, l’étude menée par les dermatologues britanniques nous apprends également que certains produits rajeunissants peuvent avoir l’effet inverse sur les jeunes filles. Les fortes concentrations de rétinoïdes et de AHA qu’ils peuvent contenir risquent d’abîmer de jeunes peaux et accélérer le processus de vieillissement.
«Ces composants brisent la couche supérieure de la peau et accroissent la régénération des cellules. Cela ralentit le vieillissement pour les utilisatrices plus âgées, mais endommage la peau des plus jeunes», selon la Dre Susan Mayou, dermatologue dans un clinique de Londres.
Le vieillissement cutané est un phénomène génétique programmé auquel personne n’échappe, rappellent les dermatologues. Les rayons du soleil, la pollution, le tabac, le stress, le manque de sommeil et les déséquilibres alimentaires sont les principaux facteurs qui l’accélèrent.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... 4100-rides" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Isabelle Maher
Mise à jour le Jeudi, 24 février 2011 15:21
La hantise de la ride gagne les femmes de plus en plus jeunes. Le tiers des utilisatrices de produits antirides n’a pas 25 ans. Une compagnie américaine a évidemment flairé le marché et lance une crème anti-âge destinée aux fillettes de 8 à 12 ans. Malaise.
«Ma mère m’a fait remarquer que je commence a avoir des rides», raconte une jeune femme de 20 ans qui se demande quelle est la meilleure crème antirides. «Je veux prendre les devants avant que d’autres rides plus profondes n’apparaissent», explique-t-elle.
«J’ai 15 ans et j’ai déjà des rides comme si j’en avais 35 !!!» déplore une autre. «J’ai remarqué qu’exposée à une bonne source lumineuse, une ride commence à se dessiner sur ma joue droite», confie une «vieille ado» qui vient à peine de souffler ses 18 bougies.
Ces quelques confidences glanées dans les forums de discussion témoignent d’une nouvelle forme d’âgisme qui, paradoxalement, affecte… les jeunes.
Visiblement, l’angoisse de la première ride semble s’installer très tôt chez les filles. Une femme sur trois de moins de 25 ans affirme utiliser régulièrement des produits anti-âge destinés aux femmes de plus de 40 ans, selon une étude britannique publiée dans le Daily Mail, en septembre 2009.
La demande de très jeunes filles pour des produits anti-âge est également observée chez nous, notent plusieurs spécialistes interrogés.
«Je vends des traitements antirides avancés à des filles dans la vingtaine. Je leur disque c’est un peu tôt, mais elles semblent très inquiètes à l’idée de vieillir», rapporte une cosméticienne d’expérience.
«Je vois beaucoup de filles qui n’ont même pas 20 ans et qui se mettent de la crème antirides. C’est vrai qu’elles ont déjà des lignes visibles. Souvent elles fument et ont abusé des salons de bronzage», constate Amélie Tremblay, une esthéticienne de 20 ans.
Abonnées au Botox
Certaines jeunes femmes dans la vingtaine ont déjà recours au Botox, observe de son côté la Dre Marie-Christine Roy. Depuis trente ans, cette dermatologue spécialisée en divers traitements rajeunissants note que sa clientèle consulte de plus en plus tôt, mais par mesure préventive, précise-t-elle. «Dans la vingtaine, elles ont des rides d’expression autour des yeux, du front et de la bouche. Souvent elles froncent ou relèvent trop souvent les sourcils, ce qui va éventuellement provoquer la ride. J’injecte alors du Botox pour empêcher la contracture du muscle, ce qui, avec le temps, leur fait perdre leur tics ou leurs mauvaises habitudes.»
Toutes ces jeunes femmes qui guettent la ride semblent avoir inspiré le fabricant de cosmétiques Geo Girl, qui lance des produits de maquillage exclusivement destinés aux fillettes de même qu’une crème anti-âge pour prévenir les «premières rides» de sa clientèle âgée de 8 à 12 ans. Ces produits, respectueux de l’environnement, nous assure-t-on, seront distribués par le géant américain Walmart seulement aux États-Unis. «On ne devrait donc pas les retrouver sur nos tablettes, ce n’est pas dans nos plans», affirme Alex Roberton, de Walmart Canada.
Phénomène inquiétant
Que la crème antirides pour enfant ne traverse pas nos frontières ne rassure pas pour autant Lise Goulet, chargée du dossier de l’image corporelle au Réseau québécois d’action pour la santé des femmes. «Après les diètes pour fillettes et la mode hyper sexualisée, l’industrie s’attaque au vieillissement des petites filles. On s’acharne sur les enfants. C’est très préoccupant», juge-t-elle.
Triste constat, l’industrie répond à un besoin, affirme pour sa part Annie Aimée, psychologue clinicienne et chercheuse spécialisée en problématiques de poids chez les enfants.
«Le visage fait partie de l’estime de soi liée à l’image corporelle. J’ai traité de très jeunes patientes préoccupées par le vieillissement. Souvent, elles sont encouragées par leurs parents, qui leur achètent des crèmes. Certaines mères y voient quelque chose de ludique et se disent: Oh! Ma fille reprend mes comportements…Mais ça n’a rien d’anodin», affirme la psychologue, inquiète.
Effet vieillissant
Fait à noter, l’étude menée par les dermatologues britanniques nous apprends également que certains produits rajeunissants peuvent avoir l’effet inverse sur les jeunes filles. Les fortes concentrations de rétinoïdes et de AHA qu’ils peuvent contenir risquent d’abîmer de jeunes peaux et accélérer le processus de vieillissement.
«Ces composants brisent la couche supérieure de la peau et accroissent la régénération des cellules. Cela ralentit le vieillissement pour les utilisatrices plus âgées, mais endommage la peau des plus jeunes», selon la Dre Susan Mayou, dermatologue dans un clinique de Londres.
Le vieillissement cutané est un phénomène génétique programmé auquel personne n’échappe, rappellent les dermatologues. Les rayons du soleil, la pollution, le tabac, le stress, le manque de sommeil et les déséquilibres alimentaires sont les principaux facteurs qui l’accélèrent.
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Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
L’influence des modèles
Écrit par Isabelle Maher
Mise à jour le Jeudi, 24 février 2011 18:07
Soumises à la tyrannie de l’éternelle jeunesse, les vedettes du petit écran influencent grandement les enfants, surtout les filles. Après le culte de la minceur, doit-on s’inquiéter de voir les jeunes souffrir d’obsession liée à l’âge?
L’été dernier, la chanteuse de 18 ans Charice Pempengco a semé la controverse aux États-Unis en déclarant qu’elle a recours au Botox. La jeune vedette Philippine affirmait vouloir ainsi lutter contre le relâchement de la peau et rafraîchir son look à l’écran pour sa participation à la populaire série Glee. Ce geste a été vivement dénoncé par des médecins et des sociologues. Quel affligeant message la chanteuse envoie-t-elle à ses jeunes admirateurs?
Précisons qu’aux États-Unis, le Botox gagne en popularité auprès des adolescents, a rapporté le New York Times. Seulement en 2009, douze mille injections de toxine botulique ont été pratiquées sur des adolescents âgés entre 13 et 19 ans, selon la Société Américaine des chirurgiens plasticiens.
Même si chez nous, de telles statistiques sont inexistantes, plusieurs indices laissent croire qu’ici aussi, les jeunes sont touchés par la crainte prématurée de vieillir.
Parce qu’elles consomment d’avantage de télévision et de magazines que les garçons, les études démontrent que les filles sont plus exposées à l’influence des stars et cette pression survient très tôt dans leur vie.
Phénomène inquiétant
«À 5 ans, les enfants vivent leurs premières insatisfactions face à leur image corporelle. À 7 ans, ils développent les premiers comportements pour corriger la situation», explique la chercheure Annie Aimée auteure d’une étude sur l’environnement et les habitudes de vie chez les enfants de 8 à 12 ans en rapport avec l’évolution de leur poids.
Même si ses recherches ne font que commencer, la psychologue soupçonne qu’à cet âge, les enfants souffrent déjà de l’écart entre le corps désiré et le corps réel. Selon Annie Aimée, il n’y a aucun doute : la peur de vieillir fait partie intégrante de l’image que les jeunes veulent préserver. Déjà.
«Très tôt dans leur vie, l’industrie induit dans l’esprit des enfants qu’ils sont inadéquats», observe Lise Goulet du Réseau d’Action Québécois pour la Santé des Femmes. La dame suit de très près le phénomène du «Botox préventif» chez les jeunes, une tendance très inquiétante, juge-t-elle. «Il y a une gradation dans les moyens que l’on introduit tôt dans la vie des enfants et que l’on normalise», juge-elle.
Et la charte?
Le Québec s’est doté d’une Charte en faveur d’une image corporelle saine et diversifiée. Mais pour l’instant, cette initiative du ministère de la condition féminine ne s’attaque uniquement qu’aux images de maigreur véhiculées dans les médias.
Une personnalité publique qui contourne l’outrage du temps grâce aux injections et au bistouri véhicule-t-il un modèle sain et diversifié auprès des jeunes? La question semble embarrasser le ministère. «Les principes de la charte visent uniquement à traiter les problèmes de poids», s’est contentée de répéter Annie LeGruiec, responsable des communications au ministère de la culture, des communications et de la condition féminine.
Des organismes - comme le RQASF - auraient souhaité voir s’élargir le mandat de cette charte pour prévenir d’autres dérapages liés à l’image. «Nous avons recommandé que l’on définisse ce qu’est une «image saine» et ne pas cibler que les problèmes de poids. Je crois que l'on a peut-être craint qu’en allant trop loin, l’industrie ne se braque. Les changements sociaux s’opèrent lentement, c’est une début», se résigne Lise Goulet.
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Écrit par Isabelle Maher
Mise à jour le Jeudi, 24 février 2011 18:07
Soumises à la tyrannie de l’éternelle jeunesse, les vedettes du petit écran influencent grandement les enfants, surtout les filles. Après le culte de la minceur, doit-on s’inquiéter de voir les jeunes souffrir d’obsession liée à l’âge?
L’été dernier, la chanteuse de 18 ans Charice Pempengco a semé la controverse aux États-Unis en déclarant qu’elle a recours au Botox. La jeune vedette Philippine affirmait vouloir ainsi lutter contre le relâchement de la peau et rafraîchir son look à l’écran pour sa participation à la populaire série Glee. Ce geste a été vivement dénoncé par des médecins et des sociologues. Quel affligeant message la chanteuse envoie-t-elle à ses jeunes admirateurs?
Précisons qu’aux États-Unis, le Botox gagne en popularité auprès des adolescents, a rapporté le New York Times. Seulement en 2009, douze mille injections de toxine botulique ont été pratiquées sur des adolescents âgés entre 13 et 19 ans, selon la Société Américaine des chirurgiens plasticiens.
Même si chez nous, de telles statistiques sont inexistantes, plusieurs indices laissent croire qu’ici aussi, les jeunes sont touchés par la crainte prématurée de vieillir.
Parce qu’elles consomment d’avantage de télévision et de magazines que les garçons, les études démontrent que les filles sont plus exposées à l’influence des stars et cette pression survient très tôt dans leur vie.
Phénomène inquiétant
«À 5 ans, les enfants vivent leurs premières insatisfactions face à leur image corporelle. À 7 ans, ils développent les premiers comportements pour corriger la situation», explique la chercheure Annie Aimée auteure d’une étude sur l’environnement et les habitudes de vie chez les enfants de 8 à 12 ans en rapport avec l’évolution de leur poids.
Même si ses recherches ne font que commencer, la psychologue soupçonne qu’à cet âge, les enfants souffrent déjà de l’écart entre le corps désiré et le corps réel. Selon Annie Aimée, il n’y a aucun doute : la peur de vieillir fait partie intégrante de l’image que les jeunes veulent préserver. Déjà.
«Très tôt dans leur vie, l’industrie induit dans l’esprit des enfants qu’ils sont inadéquats», observe Lise Goulet du Réseau d’Action Québécois pour la Santé des Femmes. La dame suit de très près le phénomène du «Botox préventif» chez les jeunes, une tendance très inquiétante, juge-t-elle. «Il y a une gradation dans les moyens que l’on introduit tôt dans la vie des enfants et que l’on normalise», juge-elle.
Et la charte?
Le Québec s’est doté d’une Charte en faveur d’une image corporelle saine et diversifiée. Mais pour l’instant, cette initiative du ministère de la condition féminine ne s’attaque uniquement qu’aux images de maigreur véhiculées dans les médias.
Une personnalité publique qui contourne l’outrage du temps grâce aux injections et au bistouri véhicule-t-il un modèle sain et diversifié auprès des jeunes? La question semble embarrasser le ministère. «Les principes de la charte visent uniquement à traiter les problèmes de poids», s’est contentée de répéter Annie LeGruiec, responsable des communications au ministère de la culture, des communications et de la condition féminine.
Des organismes - comme le RQASF - auraient souhaité voir s’élargir le mandat de cette charte pour prévenir d’autres dérapages liés à l’image. «Nous avons recommandé que l’on définisse ce qu’est une «image saine» et ne pas cibler que les problèmes de poids. Je crois que l'on a peut-être craint qu’en allant trop loin, l’industrie ne se braque. Les changements sociaux s’opèrent lentement, c’est une début», se résigne Lise Goulet.
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Re: Des produits de beauté «anti-âge» pour fillettes de 8 ans
La meilleure façon de retarder les rides reste éviter de trop s'exposer au soleil.