Ça doit dépendre des programmes que tu compares. Certains DEP prennent des locaux et du matériel dispendieux qui doit être renouvellé régulièrement. Comparé avec le coût d'un bac en science politique par exemple... Les universitaitres ne sont pas tous dans des programmes dispendieux comme médecine.Nikki a écrit : C'est pas juste ça, financer 2 ou 3 ans d'études pour un plombier ou un électricien, ça coûte beaucoup moins cher à la société, alors que financer pour 4 à 8 ans d'université, ben ça coûte cher...
Budget Bachand
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Re: Budget Bachand
Dernière modification par Spirullette le jeu. mars 24, 2011 9:02 am, modifié 1 fois.
Re: Budget Bachand
les salaires des prof de dep doivent etre moins élevé que les prof d'université...du moins je crois.. mais ils pourrait également augmenter un peu les dep
[url=http://lilypie.com][img]http://b2.lilypie.com/YTSGm4/.png[/img][/url]
[img]http://lb1f.lilypie.com/4AFZm5.png[/img]
[img]http://lb1f.lilypie.com/4AFZm5.png[/img]
Re: Budget Bachand
Oui d'accord,mais c'est toujours bien juste 2-3 ans au lieu des 4-5 et plus de l'université...Spirullette a écrit : [...]
Ça doit dépendre des programmes que tu compares. Certains DEP prennent des locaux et du matériel dispendieux qui doit être renouvellé régulièrement. Comparé avec le coût d'un bac en science politique par exemple... Les universitaitres ne sont pas tous dans des programmes dispendieux comme médecine.
Re: Budget Bachand
Nikki a écrit : [...]
Oui d'accord,mais c'est toujours bien juste 2-3 ans au lieu des 4-5 et plus de l'université...
Effectivement, le dec = 4 ans, cegep = 2 ans, uni = 3 ou 6 ans, la dépense salaire etude n'est pas comparable actuellement.
Le seul truc juste actuellement a mon avis, est de payer selon le salaire futur.......
Re: Budget Bachand
Nikki a écrit : C'est pas juste ça, financer 2 ou 3 ans d'études pour un plombier ou un électricien, ça coûte beaucoup moins cher à la société, alors que financer pour 4 à 8 ans d'université, ben ça coûte cher...
Ben moi j'me dis que tu en ressors avec un métier pareil... J'ai fait plusieurs années d'université et en bout d eligne, je gagne moins que mon beau-frère qui a fait un DEP (en fait 2, il a changé de carrière en plus).
Je ne dis pas qu'ils devraient payer le même prix, mais je pense qu'entre ne rien payer et contribuer aux frais, y'a une marge...
Sans compter, comme je le disais, qu'ils intègrent le marché du travail beaucoup plus rapidement, ce qui signifie plus d'argent dans des REER, dans le RRQ, donc une retraite plus avantageuse...
Re: Budget Bachand
Placeress a écrit : [...]
Effectivement, le dec = 4 ans, cegep = 2 ans, uni = 3 ou 6 ans, la dépense salaire etude n'est pas comparable actuellement.
Le seul truc juste actuellement a mon avis, est de payer selon le salaire futur.......
Ce qui peut aussi être intéressant: les DEP les plus payants coûteraient plus cher et les bacc qui ne le sont pas, moins cher. Sauf que c'est difficile à appliquer parce que pour certianes études, les salaires peuvent varier énormément selon le type d'emploi occupé (un juriste qui travaille pour l'État peut gagner pas mal moins qu'un autre en pratique privée, par exemple...).
N'empêche que si on décide que les étudiants doivent faire leur part, je considère que c'est à tous de la faire, suivant évidemment une certaine logique (un DEP qui couterâit en bout de ligne 1000$, il me semble que ce n'est pas la mer à boire à côté d'un bacc qui va en coûter environ 13 000...
Re: Budget Bachand
Malike a écrit : En général quand même, un universitaire a beaucoup plus de chances d'obtenir des conditions salariales avantageuses suite à ses études alors qu'on s'entend qu'il n'y a qu'une poignée de métiers du secteur professionnel qui permettent la même chose. Un coup parti pourquoi pas faire payer les étudiants dès le secondaire ou même le primaire tiens?
Belle façon d'encourager les gens à poursuivre le débat...


Dernière modification par Fourmi le jeu. mars 24, 2011 8:14 pm, modifié 1 fois.
Re: Budget Bachand
Heu j'ai autant droit que n'importe qui de donner mon opinion, c'est quoi le problème? Je ne suis pas d'accord à faire payer toutes les études, oui je trouve que ceux qui ont les aptitudes pour compléter des études supérieures sont privilégiés et qu'ils sont susceptibles de mieux gagner leur vie que la plupart de ceux qui n'ont qu'un DEP. C'est mon opinion ne t'en déplaise.Fourmi a écrit : [...]
Belle façon d'encourager les gens à poursuivre le débat...
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Budget Bachand
Ben oui, ils ressortent avec un métier, mais cette mesure ne vise pas à pénaliser ceux qui étudient, mais bien de faire assumer un coût que le fait de passer des années à l'école engendre.Fourmi a écrit : [...]
Ben moi j'me dis que tu en ressors avec un métier pareil... J'ai fait plusieurs années d'université et en bout d eligne, je gagne moins que mon beau-frère qui a fait un DEP (en fait 2, il a changé de carrière en plus).
Je ne dis pas qu'ils devraient payer le même prix, mais je pense qu'entre ne rien payer et contribuer aux frais, y'a une marge...
Sans compter, comme je le disais, qu'ils intègrent le marché du travail beaucoup plus rapidement, ce qui signifie plus d'argent dans des REER, dans le RRQ, donc une retraite plus avantageuse...
C'est difficile de nier que 10 ou 15 ans de prêts et surtout de bourses, ça coûte plus cher au contribuable que 3-4 ans ...
Je ne vois pas bien où tu veux en venir en réclamant que les étudiants du DEP payent aussi cher que ceux de l'université... C'est comme si c'était une pénalité à l'étude alors que ce n'est pas ça...
Re: Budget Bachand
J'ai fait 4 ans d'université et terminé avec 22 000$ à rembourser. C'est certain que plusieurs métiers suite à un DEP offrent un plus gros salaire que le mien, mais il y en a plusieurs aussi qui devront se contenter de presque le salaire minimum pendant longtemps. Je trouve toujours que c'est délicat discuter comparaison de salaires... Il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte. Puis tout le monde en voudrait toujours plus.Soleil47 a écrit : [...]
Tu amènes un bon point qui porte à réfléchir.
Un employé sur la construction (plombier, électricien ou tout autre quart de métier) fera facilement des gros salaires et ce ne sont pas tous les universitaires qui sortent de l'Université et qui obtiendront des gros salaires en partant.
Là-dessus, j'aimerais bien avoir l'avis ici des forumeurs et forumeuses qui ont fait l'Université pendant 3, 5 ans ou même plus.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: Budget Bachand
Nikki a écrit : [...]
Ben oui, ils ressortent avec un métier, mais cette mesure ne vise pas à pénaliser ceux qui étudient, mais bien de faire assumer un coût que le fait de passer des années à l'école engendre.
C'est difficile de nier que 10 ou 15 ans de prêts et surtout de bourses, ça coûte plus cher au contribuable que 3-4 ans ...
Je ne vois pas bien où tu veux en venir en réclamant que les étudiants du DEP payent aussi cher que ceux de l'université... C'est comme si c'était une pénalité à l'étude alors que ce n'est pas ça...
Je n'ai jamais dit qu'ils devraient payer aussi cher que les universitaires, ce serait effectivement un non-sens. Sauf qu'à mon avis, compte tenu que le gouvernement a décidé que les étudiants devaient faire leur part, je considère que les études professionnelles ne devraient pas être entièrement financées par l'État. Un bac de 3 ans coûtera environ 13000$ avec les nouvelles mesures. Un DEP pourrait encoûter 1000$, et une technique collégiales davantage (policiers, hygiénistes dentaires, technique d'éducation spécialisée en délinquence, éducation à l'enfance...)... sans toutefois que ça arrive au même montant qu'un bacc.
Re: Budget Bachand
Perso je crois que s'il fallait commencer à faire payer les étudiants au niveau DEP ce serait la meilleure manière d'en faire décrocher encore plus. Souvent ces programmes sont commencé au secondaire et on s'entend que ce ne sont pas ceux qui ont le plus de talent académique qui s'y dirigent. Leur apprendre un métier c'est ce qui peut leur permettre d'avoir une vie décente et une carrière.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Budget Bachand
Op-eds
February 19, 2007
19 February 2007
Norma Kozhaya
La hausse des droits de scolarité ne nuit pas à l’accessibilité
http://www.cyberpresse.ca" onclick="window.open(this.href);return false; (Le Soleil), p. Web
Le débat sur le niveau des droits de scolarité universitaires fait de nouveau rage au Québec alors que le Parti libéral songe à les dégeler. Certains recteurs y voient une façon de résoudre en partie le problème du sous-financement des universités. Des regroupements d’étudiants s’y opposent sous prétexte que cela menacerait l’accessibilité aux études supérieures. D’autres intervenants préconisent même la gratuité complète.
L’accessibilité aux études universitaires est-elle vraiment menacée par une hausse des droits de scolarité? Les données disponibles pour les provinces canadiennes ne montrent aucune relation directe entre des droits de scolarité moins élevés et un plus grand accès aux études universitaires. En d’autres mots, des droits de scolarité moins élevés ne sont pas associés à des taux de fréquentation plus élevés. Rien ne prouve donc que le gel ou même la baisse de ces droits garantira à terme un meilleur accès aux études supérieures.
Au Québec, les droits de scolarité moyens par étudiant pour le premier cycle s’élèvent à 1916 $ par année, niveau le plus faible au Canada, contre 6571 $ en Nouvelle-Écosse, 5160 $ en Ontario et 4347 $ en moyenne pour le Canada. Or le taux de fréquentation des universités au Québec est plus faible que la moyenne canadienne. En 2003-2004, le pourcentage de jeunes de 19 à 22 ans inscrits à plein temps à l’université était de 23% au Québec contre 30% en Ontario. L’écart du taux de participation entre le Québec et l’Ontario est demeuré pratiquement le même au cours des quinze dernières années malgré le gel des frais de scolarité depuis 1994 au Québec et l’augmentation importante appliquée en Ontario.
Par ailleurs, les enquêtes de Statistique Canada révèlent que la fréquentation universitaire des jeunes issus de familles pauvres (25 000 $ ou moins) a augmenté ces dernières années en dépit de la croissance des droits de scolarité dans toutes les provinces à l’exception du Québec.*
Les faibles droits de scolarité ne bénéficient pas surtout aux plus pauvres. Selon Statistique Canada, 83% des jeunes dont les parents ont des revenus d’emploi estimés à 80 000 $ ou plus sont susceptibles de poursuivre des études post-secondaires. Cette proportion n’est que de 53% pour les familles dont les revenus sont de moins de 30 000 $.
Ce n’est pas nécessairement l’incapacité de payer qui explique ces différences. La réalité sociologique incontournable entraîne que même si l’éducation supérieure était gratuite, les jeunes venant de milieux défavorisés et moins éduqués seraient moins enclins à poursuivre leurs études supérieures, pour toutes sortes d’autres raisons. Les recherches ont identifié plusieurs autres facteurs qui expliquent la fréquentation des institutions d’enseignement supérieur, en particulier le niveau d’éducation et l’occupation des parents, le rendement scolaire à l’école secondaire et les attentes des parents.
Dans ce débat, il faut aussi prendre en compte la responsabilité individuelle de ceux qui s’instruisent. Les diplômés universitaires ont à leur arrivée sur le marché du travail des revenus bien plus élevés que la moyenne, ce qui compense largement pour les coûts plus élevés à court terme. L’éducation est un investissement en capital humain, investissement de surcroît très rentable, et il n’est que normal que ceux qui en bénéficieront le plus en supportent une partie plus grande des coûts. Les revenus des diplômés universitaires sont d’environ 60% plus élevés que le revenu moyen, et le taux de chômage chez ces diplômés en d’environ 40% en deçà de celui de la population active en général.
En subventionnant l’éducation supérieure de façon généralisée, par le maintien de bas niveaux de droits de scolarité, les contribuables de la classe moyenne se trouvent donc à financer surtout les jeunes de familles aisées et les hauts salariés de demain. Une façon plus efficace de s’assurer que l’accès aux études supérieures n’est pas compromis pour les étudiants issus de milieux moins nantis serait de leur offrir directement une aide financière par des prêts et bourses mieux ciblés.
* Miles Corak, Garth Lipps et John Zhao, Revenu familial et participation aux études postsecondaires, Statistique Canada, octobre 2003.
Norma Kozhaya is an Economist at the Montreal Economic Institute.
http://www.iedm.org/1901-la-hausse-des- ... ?print=yes" onclick="window.open(this.href);return false;
February 19, 2007
19 February 2007
Norma Kozhaya
La hausse des droits de scolarité ne nuit pas à l’accessibilité
http://www.cyberpresse.ca" onclick="window.open(this.href);return false; (Le Soleil), p. Web
Le débat sur le niveau des droits de scolarité universitaires fait de nouveau rage au Québec alors que le Parti libéral songe à les dégeler. Certains recteurs y voient une façon de résoudre en partie le problème du sous-financement des universités. Des regroupements d’étudiants s’y opposent sous prétexte que cela menacerait l’accessibilité aux études supérieures. D’autres intervenants préconisent même la gratuité complète.
L’accessibilité aux études universitaires est-elle vraiment menacée par une hausse des droits de scolarité? Les données disponibles pour les provinces canadiennes ne montrent aucune relation directe entre des droits de scolarité moins élevés et un plus grand accès aux études universitaires. En d’autres mots, des droits de scolarité moins élevés ne sont pas associés à des taux de fréquentation plus élevés. Rien ne prouve donc que le gel ou même la baisse de ces droits garantira à terme un meilleur accès aux études supérieures.
Au Québec, les droits de scolarité moyens par étudiant pour le premier cycle s’élèvent à 1916 $ par année, niveau le plus faible au Canada, contre 6571 $ en Nouvelle-Écosse, 5160 $ en Ontario et 4347 $ en moyenne pour le Canada. Or le taux de fréquentation des universités au Québec est plus faible que la moyenne canadienne. En 2003-2004, le pourcentage de jeunes de 19 à 22 ans inscrits à plein temps à l’université était de 23% au Québec contre 30% en Ontario. L’écart du taux de participation entre le Québec et l’Ontario est demeuré pratiquement le même au cours des quinze dernières années malgré le gel des frais de scolarité depuis 1994 au Québec et l’augmentation importante appliquée en Ontario.
Par ailleurs, les enquêtes de Statistique Canada révèlent que la fréquentation universitaire des jeunes issus de familles pauvres (25 000 $ ou moins) a augmenté ces dernières années en dépit de la croissance des droits de scolarité dans toutes les provinces à l’exception du Québec.*
Les faibles droits de scolarité ne bénéficient pas surtout aux plus pauvres. Selon Statistique Canada, 83% des jeunes dont les parents ont des revenus d’emploi estimés à 80 000 $ ou plus sont susceptibles de poursuivre des études post-secondaires. Cette proportion n’est que de 53% pour les familles dont les revenus sont de moins de 30 000 $.
Ce n’est pas nécessairement l’incapacité de payer qui explique ces différences. La réalité sociologique incontournable entraîne que même si l’éducation supérieure était gratuite, les jeunes venant de milieux défavorisés et moins éduqués seraient moins enclins à poursuivre leurs études supérieures, pour toutes sortes d’autres raisons. Les recherches ont identifié plusieurs autres facteurs qui expliquent la fréquentation des institutions d’enseignement supérieur, en particulier le niveau d’éducation et l’occupation des parents, le rendement scolaire à l’école secondaire et les attentes des parents.
Dans ce débat, il faut aussi prendre en compte la responsabilité individuelle de ceux qui s’instruisent. Les diplômés universitaires ont à leur arrivée sur le marché du travail des revenus bien plus élevés que la moyenne, ce qui compense largement pour les coûts plus élevés à court terme. L’éducation est un investissement en capital humain, investissement de surcroît très rentable, et il n’est que normal que ceux qui en bénéficieront le plus en supportent une partie plus grande des coûts. Les revenus des diplômés universitaires sont d’environ 60% plus élevés que le revenu moyen, et le taux de chômage chez ces diplômés en d’environ 40% en deçà de celui de la population active en général.
En subventionnant l’éducation supérieure de façon généralisée, par le maintien de bas niveaux de droits de scolarité, les contribuables de la classe moyenne se trouvent donc à financer surtout les jeunes de familles aisées et les hauts salariés de demain. Une façon plus efficace de s’assurer que l’accès aux études supérieures n’est pas compromis pour les étudiants issus de milieux moins nantis serait de leur offrir directement une aide financière par des prêts et bourses mieux ciblés.
* Miles Corak, Garth Lipps et John Zhao, Revenu familial et participation aux études postsecondaires, Statistique Canada, octobre 2003.
Norma Kozhaya is an Economist at the Montreal Economic Institute.
http://www.iedm.org/1901-la-hausse-des- ... ?print=yes" onclick="window.open(this.href);return false;
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Krysantheme
- Immortel du Domaine
- Messages : 15692
- Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am
Re: Budget Bachand
Je fais un DEPMalike a écrit : Perso je crois que s'il fallait commencer à faire payer les étudiants au niveau DEP ce serait la meilleure manière d'en faire décrocher encore plus. Souvent ces programmes sont commencé au secondaire et on s'entend que ce ne sont pas ceux qui ont le plus de talent académique qui s'y dirigent. Leur apprendre un métier c'est ce qui peut leur permettre d'avoir une vie décente et une carrière.


edit : C'est une blague tu l'auras compris...hein ?

Dernière modification par Krysantheme le jeu. mars 24, 2011 11:21 pm, modifié 1 fois.
Re: Budget Bachand
Fourmi a écrit : [...]
Ce qui peut aussi être intéressant: les DEP les plus payants coûteraient plus cher et les bacc qui ne le sont pas, moins cher. Sauf que c'est difficile à appliquer parce que pour certianes études, les salaires peuvent varier énormément selon le type d'emploi occupé (un juriste qui travaille pour l'État peut gagner pas mal moins qu'un autre en pratique privée, par exemple...).
N'empêche que si on décide que les étudiants doivent faire leur part, je considère que c'est à tous de la faire, suivant évidemment une certaine logique (un DEP qui couterâit en bout de ligne 1000$, il me semble que ce n'est pas la mer à boire à côté d'un bacc qui va en coûter environ 13 000...
Bien en meme temps, entre en ligne de compte tout le côte decrochage, on ramène les jeunes a l'ecole avec le soutient de ces formations, si on les met payantes, ca sera moins populaire. Cela dit, je comprend ce que tu veux dire.
Re: Budget Bachand
Malgré que ce soit un blague je vais saisir la perche et quand même spécifier que je ne dis pas que ceux qui font des DEP sont des nonos bien au contraire. C'est juste que pas tout le monde est fait pour les études supérieures, mon frère par exemple ne l'était pas mais il a très bien réussi en faisant un DEP parce qu'il était doué pour les trucs manuels.Krysantheme a écrit : [...]
Je fais un DEP![]()
edit : C'est une blague tu l'auras compris...hein ?

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

- AngelOfDistress
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26128
- Inscription : lun. oct. 27, 2003 1:00 am
Re: Budget Bachand
Ca dépend aussi du domaine.Malike a écrit : [...]
Malgré que ce soit un blague je vais saisir la perche et quand même spécifier que je ne dis pas que ceux qui font des DEP sont des nonos bien au contraire. C'est juste que pas tout le monde est fait pour les études supérieures, mon frère par exemple ne l'était pas mais il a très bien réussi en faisant un DEP parce qu'il était doué pour les trucs manuels.Pour moi les DEP offrent une formation minimale, pour au moins offrir une chance de réussite à tous, pas juste ceux qui ont les aptitudes pour faire de grandes études.
J'ai fait un DEP en secrétariat pendant lequel je devais avoir une note quasi parfaite en français, en anglais, en comptabilité écrite de base, en comptabilité informatique de base, en informatique générale niveau avancé (suite windows et DOS) et j'ai fait une option médicale où, pendant 3 mois, je devais apprendre par coeur 300 définitions médicales complexes (du genre : Ostéite chronique ostéomyélitique (la seule définition dont je me souviens par coeur

Donc oui, y'a une proportion de gens qui font des DEP, surtout des DEP manuels, qui sont moins inaptes au niveau académique mais ce n'est pas une généralité. Beaucoup de gens font un DEP par intérêt pour le domaine concerné ou simplement par manque de patience ou de motivation pour des études plus avancées, ce qui était mon cas

Dernière modification par AngelOfDistress le ven. mars 25, 2011 7:04 am, modifié 5 fois.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
- Krysantheme
- Immortel du Domaine
- Messages : 15692
- Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am
Re: Budget Bachand
Malike a écrit : [...]
Malgré que ce soit un blague je vais saisir la perche et quand même spécifier que je ne dis pas que ceux qui font des DEP sont des nonos bien au contraire. C'est juste que pas tout le monde est fait pour les études supérieures, mon frère par exemple ne l'était pas mais il a très bien réussi en faisant un DEP parce qu'il était doué pour les trucs manuels.Pour moi les DEP offrent une formation minimale, pour au moins offrir une chance de réussite à tous, pas juste ceux qui ont les aptitudes pour faire de grandes études.

edit : Moi non plus ça ne me tentais pas de faire 3 ans et je déteste ca les matières de bases qui viennent avec le DEC. Je n'aurais sans doute pas été faire un BAC hoo que non. Et je ne pouvais pas me permettre non plus avec ma fille de ne pas avoir de salaire décent pendant 3-4 ans ! J'ai choisi l'option DEP parce qu'il offrait la formation dans le domaine qui m’intéressais. Je vais donc faire ce que j'aime masi sans m'avoir fait pas suer a étudier de la philo, des maths pis du francais...AngelOfDistress a écrit : Donc oui, y'a une proportion de gens qui font des DEP, surtout des DEP manuels, qui sont moins inaptes au niveau académique mais ce n'est pas une généralité. Beaucoup de gens font un DEP par intérêt pour le domaine concerné ou simplement par manque de patience ou de motivation pour des études plus avancées, ce qui était mon cas


Dernière modification par Krysantheme le ven. mars 25, 2011 9:06 am, modifié 1 fois.
Re: Budget Bachand
Bien ca revient à ce que je dis, tu n'étais pas faite pour les études supérieures peu en importe la raison. Pour toi l'université n'était pas une option donc tu as choisi en fonction de tes aptitudes.AngelOfDistress a écrit : [...]
Ca dépend aussi du domaine.
J'ai fait un DEP en secrétariat pendant lequel je devais avoir une note quasi parfaite en français, en anglais, en comptabilité écrite de base, en comptabilité informatique de base, en informatique générale niveau avancé (suite windows et DOS) et j'ai fait une option médicale où, pendant 3 mois, je devais apprendre par coeur 300 définitions médicales complexes (du genre : Ostéite chronique ostéomyélitique (la seule définition dont je me souviens par coeur)) par semaine car j'avais un test le lundi, le mercredi et le vendredi avec 100 définitions à retranscrire lors de chaque test. J'ai terminé mon DEP avec une moyenne de 97% et mon option médicale avec une moyenne de 98%.
Donc oui, y'a une proportion de gens qui font des DEP, surtout des DEP manuels, qui sont moins inaptes au niveau académique mais ce n'est pas une généralité. Beaucoup de gens font un DEP par intérêt pour le domaine concerné ou simplement par manque de patience ou de motivation pour des études plus avancées, ce qui était mon cas

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Budget Bachand
Je te cite:Malike a écrit : [...]
Bien ca revient à ce que je dis, tu n'étais pas faite pour les études supérieures peu en importe la raison. Pour toi l'université n'était pas une option donc tu as choisi en fonction de tes aptitudes.
Perso je crois que s'il fallait commencer à faire payer les étudiants au niveau DEP ce serait la meilleure manière d'en faire décrocher encore plus. Souvent ces programmes sont commencé au secondaire et on s'entend que ce ne sont pas ceux qui ont le plus de talent académique qui s'y dirigent .
Ici tu parles de talent académique, je n'avais pas saisi le message de AngelofDistress comme un choix en fonction de son talent académique, donc, pour moi, il y a une différence.