À quoi sert le BLOC
À quoi sert le BLOC
Richard Martineau / Franc-parler, 63 mots
Dégonflé à Bloc
Le Bloc dit qu’il est à Ottawa pour protéger les intérêts du Québec.
Or, le parti de Gilles Duceppe n’arrive même pas à soutirer quelques bonbons à un gouvernement… minoritaire !
À quoi il sert, alors ?
Vivement qu’on tire la plogue et qu’on saute sur la patinoire, au lieu de rester assis dans les gradins à regarder les autres jouer…
Dégonflé à Bloc
Le Bloc dit qu’il est à Ottawa pour protéger les intérêts du Québec.
Or, le parti de Gilles Duceppe n’arrive même pas à soutirer quelques bonbons à un gouvernement… minoritaire !
À quoi il sert, alors ?
Vivement qu’on tire la plogue et qu’on saute sur la patinoire, au lieu de rester assis dans les gradins à regarder les autres jouer…
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: À quoi sert le BLOC
Mais encore mon Rich ? 

-
- Seigneur de la Causerie
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Re: À quoi sert le BLOC
Je pense que le bloc nuit plus au Québec qu'il nous aide, nous passons constamment pour des chialeux, ça n'aide pas beaucoup à la bonne entente.
Par contre il aide à la cause des séparatistes car c'est une cause qui se nourri des conflits avec le reste du Canada.
Je ne pense pas qu'ils devraient être considéré comme un parti mais comme un collectif d'indépendants venant du Québec.
Par contre il aide à la cause des séparatistes car c'est une cause qui se nourri des conflits avec le reste du Canada.
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Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: À quoi sert le BLOC
non le bloc nous protege des ideaux de la droite economiques et sociales
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
- MsPontchartrain
- Immortel du Domaine
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Re: À quoi sert le BLOC
Héhé cela manque effectivement d'arguments, lui qui est si ''volubile'' habituellement.Skarhet a écrit : Mais encore mon Rich ?
Mais le fond de la question demeure pertinent je suppose. (J'y suis pas mal indifférente pour ma part ...

Dernière modification par MsPontchartrain le ven. mars 25, 2011 6:55 pm, modifié 1 fois.
Re: À quoi sert le BLOC
À quoi sert ce topic? Le débat revient toujours et encore à chaque élection... 

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: À quoi sert le BLOC
Le bloc sert a soutenir la réalité du Québec au niveau fédéral, alors qu'aucun des autres partis ne s'y intéressent proprement dit.
Personne ne peut nier que le Québec a sa voie propre en amérique du nord, et bon, si aucun des partis au pouvoir ne peut actuellement voir et comprendre la réalité québécoise dans toute sa mesure, bien semble qu'une majorité de québécois trouvent que ce parti les représente bien.
On peut bien tenter de toutes les façons de le denigrer, il représente une majorité québécoise, n'en deplaise.
Personne ne peut nier que le Québec a sa voie propre en amérique du nord, et bon, si aucun des partis au pouvoir ne peut actuellement voir et comprendre la réalité québécoise dans toute sa mesure, bien semble qu'une majorité de québécois trouvent que ce parti les représente bien.
On peut bien tenter de toutes les façons de le denigrer, il représente une majorité québécoise, n'en deplaise.
Re: À quoi sert le BLOC
Le Québec n'intéresse pas les partis fédéraux
«Si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», croit le sénateur Jean-Claude Rivest
Robert Dutrisac
Le Devoir
24 mars 2011 Canada
Jean-Claude Rivest est inquiet. Le sénateur indépendant nommé par Brian Mulroney en 1993, ce compagnon d'armes de Robert Bourassa, constate que les Canadiens ne s'intéressent plus au Québec. La réalité québécoise ne fait plus partie du discours des trois grands partis fédéraux. Et au Québec, tant les fédéralistes qui veulent renouveler le régime fédéral que les souverainistes qui veulent en sortir sont en hibernation. Il est loin le temps où le Québec définissait les enjeux politiques au Canada.
«Ce qui me fatigue beaucoup, c'est l'espèce d'inconscience des grands partis fédéraux qui ne s'intéressent plus du tout aux réalités québécoises. Il n'y a pas de discours majeur de la part de Harper, d'Ignatieff ou de Layton qui porte sur la réalité et les problèmes du Québec», a livré Jean-Claude Rivest dans une entrevue au Devoir lundi dernier, avant que les perspectives d'élections fédérales ne se précisent.
Il y a un peu plus d'un mois, à Québec, Jean-Claude Rivest prononçait une allocution, devant les membres de l'Institut québécois d'affaires publiques, sur le thème de l'absence du Québec dans les préoccupations politiques au Canada.
«Le regard de l'opinion publique canadienne sur le Québec est pas mal furtif, distant», notait-il. Certes, «la place que le Québec a occupée, à partir des années 60, dans l'espace politique canadien dépassait probablement l'importance réelle que nous avions», reconnaît-il. Mais aujourd'hui, «il y a vraiment plus qu'une pause, il y a comme un effacement, ce qui est inquiétant pour l'avenir même du Québec».
«À la faveur de la Révolution tranquille, nous sommes passés d'une société traditionnelle, très gentille, relativement docile si on se situe dans la perspective canadienne.» Jean Lesage (Jean-Claude Rivest a été secrétaire particulier du chef libéral de 1967 à 1969 quand celui-ci était dans l'opposition) a doté «l'État du Québec» — selon l'expression qu'il fut le premier à employer à titre de premier ministre du Québec — d'une administration publique moderne qui pouvait traiter d'égal à égal avec les grands mandarins fédéraux. Commençait à se façonner la réalité du Québec d'aujourd'hui, «une identité québécoise particulière, singulière et très déterminée qui est celle d'un peuple, d'une nation».
Si le Québec a réussi à définir l'«agenda» politique au Canada, c'est en raison de trois grandes «démarches», trois grandes «forces» québécoises, résume Jean-Claude Rivest. La première, c'est la démarche du fédéralisme renouvelé, des revendications du Québec défendues par Jean Lesage, Daniel Johnson père et Robert Bourassa.
Le deuxième «grand, immense courant», c'est le mouvement souverainiste, du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) au Parti québécois. «Autant la démarche du Parti libéral du Québec que le mouvement souverainiste véhiculaient à leur manière et avec leur tradition politique les valeurs profondes du Québec, notre identité québécoise», souligne le sénateur.
La troisième de ces forces, elle s'est incarnée par Pierre Elliott Trudeau qui, rejetant tant les transferts de pouvoirs que la souveraineté, a affirmé l'égalité individuelle des droits et instauré le bilinguisme institutionnel. «La conjonction de ces trois éléments a fait en sorte que pour le pauvre Canadien qui vivait à Toronto ou à Saskatoon, c'était toujours les histoires du Québec qui faisaient l'agenda», rappelle Jean-Claude Rivest.
La dynamique politique s'appuyait sur le principe des deux peuples fondateurs, des deux nations, un concept qui apparaît «désuet» aujourd'hui aux yeux des Canadiens. «Le Canada évolue. Les Canadiens anglais, il y en a de moins en moins. Les gens, qui sont arrivés de partout au Canada, n'ont pas cette mémoire, cette connaissance historique de cette réalité.»
Auparavant, dans les congrès des grands partis politiques fédéraux, la présence du Québec se faisait fortement sentir. Ce n'est plus le cas, souligne Jean-Claude Rivest. Le personnel politique chevronné à Ottawa ne connaît pas le Québec. «Je suis sénateur à Ottawa. Je ne connais pas un Québécois au bureau du premier ministre qui sait où est Asbestos ou Matane. Qui appelez-vous si vous avez un problème à régler?» Il n'a plus de Bernard Roy, comme avec Brian Mulroney, ou de Jean Pelletier, comme avec Jean Chrétien.
Certes, les partis fédéraux ont des porte-parole québécois: Steven Blaney pour les conservateurs, Denis Coderre pour les libéraux et Thomas Mulcair pour les néodémocrates. «Ils tirent sur tout ce qui passe. C'est sympathique, mais ce n'est pas une politique.»
Oui, mais il y a le Bloc québécois, entonne-t-on. «Ils gueulent beaucoup contre le Bloc québécois. C'est sûr que le Bloc, ça nous coupe les jambes. Mais si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», juge Jean-Claude Rivest. Certes, le Bloc est limité à l'activité parlementaire et il n'est pas «le meilleur porteur de ballon». Mais «lorsque les échéances électorales arrivent, les gens disent: "au moins, le Bloc parle de nous. Il a peut-être tous les défauts du monde, mais il a une chose, c'est qu'il parle des réalités québécoises". Il ne le fait pas dans une perspective souverainiste dans 99 % des cas.»
Singulièrement au Québec, les fédéralistes qui prônent le renouvellement du régime politique canadien et les souverainistes se retrouvent dans la même situation. «Autant les partisans de la souveraineté ne veulent pas la faire demain matin, autant les gens qui voudraient restructurer le fédéralisme croient qu'ils n'ont aucune chance de le faire à court terme», fait-il observer. Les tenants des deux courants ont une responsabilité devant le vide politique actuel. «À ne rien demander, à ne pas en parler, à remettre ça dans 15 ans, ça ne peut pas aider à combler le vide que je vois», déplore Jean-Claude Rivest.
«Je souhaite que les politiciens à l'Assemblée nationale redécouvrent l'importance de parler des vraies choses», c'est-à-dire de toutes les facettes du développement du Québec et de son identité. Pour éviter que les Québécois et la francophonie au Canada ne deviennent qu'un élément du multiculturalisme, «il faudra avoir un culte, une passion, une présence, une dévotion pour la défense et la promotion de l'identité québécoise», fait valoir Jean-Claude Rivest.
«Si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», croit le sénateur Jean-Claude Rivest
Robert Dutrisac
Le Devoir
24 mars 2011 Canada
Jean-Claude Rivest est inquiet. Le sénateur indépendant nommé par Brian Mulroney en 1993, ce compagnon d'armes de Robert Bourassa, constate que les Canadiens ne s'intéressent plus au Québec. La réalité québécoise ne fait plus partie du discours des trois grands partis fédéraux. Et au Québec, tant les fédéralistes qui veulent renouveler le régime fédéral que les souverainistes qui veulent en sortir sont en hibernation. Il est loin le temps où le Québec définissait les enjeux politiques au Canada.
«Ce qui me fatigue beaucoup, c'est l'espèce d'inconscience des grands partis fédéraux qui ne s'intéressent plus du tout aux réalités québécoises. Il n'y a pas de discours majeur de la part de Harper, d'Ignatieff ou de Layton qui porte sur la réalité et les problèmes du Québec», a livré Jean-Claude Rivest dans une entrevue au Devoir lundi dernier, avant que les perspectives d'élections fédérales ne se précisent.
Il y a un peu plus d'un mois, à Québec, Jean-Claude Rivest prononçait une allocution, devant les membres de l'Institut québécois d'affaires publiques, sur le thème de l'absence du Québec dans les préoccupations politiques au Canada.
«Le regard de l'opinion publique canadienne sur le Québec est pas mal furtif, distant», notait-il. Certes, «la place que le Québec a occupée, à partir des années 60, dans l'espace politique canadien dépassait probablement l'importance réelle que nous avions», reconnaît-il. Mais aujourd'hui, «il y a vraiment plus qu'une pause, il y a comme un effacement, ce qui est inquiétant pour l'avenir même du Québec».
«À la faveur de la Révolution tranquille, nous sommes passés d'une société traditionnelle, très gentille, relativement docile si on se situe dans la perspective canadienne.» Jean Lesage (Jean-Claude Rivest a été secrétaire particulier du chef libéral de 1967 à 1969 quand celui-ci était dans l'opposition) a doté «l'État du Québec» — selon l'expression qu'il fut le premier à employer à titre de premier ministre du Québec — d'une administration publique moderne qui pouvait traiter d'égal à égal avec les grands mandarins fédéraux. Commençait à se façonner la réalité du Québec d'aujourd'hui, «une identité québécoise particulière, singulière et très déterminée qui est celle d'un peuple, d'une nation».
Si le Québec a réussi à définir l'«agenda» politique au Canada, c'est en raison de trois grandes «démarches», trois grandes «forces» québécoises, résume Jean-Claude Rivest. La première, c'est la démarche du fédéralisme renouvelé, des revendications du Québec défendues par Jean Lesage, Daniel Johnson père et Robert Bourassa.
Le deuxième «grand, immense courant», c'est le mouvement souverainiste, du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) au Parti québécois. «Autant la démarche du Parti libéral du Québec que le mouvement souverainiste véhiculaient à leur manière et avec leur tradition politique les valeurs profondes du Québec, notre identité québécoise», souligne le sénateur.
La troisième de ces forces, elle s'est incarnée par Pierre Elliott Trudeau qui, rejetant tant les transferts de pouvoirs que la souveraineté, a affirmé l'égalité individuelle des droits et instauré le bilinguisme institutionnel. «La conjonction de ces trois éléments a fait en sorte que pour le pauvre Canadien qui vivait à Toronto ou à Saskatoon, c'était toujours les histoires du Québec qui faisaient l'agenda», rappelle Jean-Claude Rivest.
La dynamique politique s'appuyait sur le principe des deux peuples fondateurs, des deux nations, un concept qui apparaît «désuet» aujourd'hui aux yeux des Canadiens. «Le Canada évolue. Les Canadiens anglais, il y en a de moins en moins. Les gens, qui sont arrivés de partout au Canada, n'ont pas cette mémoire, cette connaissance historique de cette réalité.»
Auparavant, dans les congrès des grands partis politiques fédéraux, la présence du Québec se faisait fortement sentir. Ce n'est plus le cas, souligne Jean-Claude Rivest. Le personnel politique chevronné à Ottawa ne connaît pas le Québec. «Je suis sénateur à Ottawa. Je ne connais pas un Québécois au bureau du premier ministre qui sait où est Asbestos ou Matane. Qui appelez-vous si vous avez un problème à régler?» Il n'a plus de Bernard Roy, comme avec Brian Mulroney, ou de Jean Pelletier, comme avec Jean Chrétien.
Certes, les partis fédéraux ont des porte-parole québécois: Steven Blaney pour les conservateurs, Denis Coderre pour les libéraux et Thomas Mulcair pour les néodémocrates. «Ils tirent sur tout ce qui passe. C'est sympathique, mais ce n'est pas une politique.»
Oui, mais il y a le Bloc québécois, entonne-t-on. «Ils gueulent beaucoup contre le Bloc québécois. C'est sûr que le Bloc, ça nous coupe les jambes. Mais si le Bloc existe, c'est parce que les trois autres partis sont nuls», juge Jean-Claude Rivest. Certes, le Bloc est limité à l'activité parlementaire et il n'est pas «le meilleur porteur de ballon». Mais «lorsque les échéances électorales arrivent, les gens disent: "au moins, le Bloc parle de nous. Il a peut-être tous les défauts du monde, mais il a une chose, c'est qu'il parle des réalités québécoises". Il ne le fait pas dans une perspective souverainiste dans 99 % des cas.»
Singulièrement au Québec, les fédéralistes qui prônent le renouvellement du régime politique canadien et les souverainistes se retrouvent dans la même situation. «Autant les partisans de la souveraineté ne veulent pas la faire demain matin, autant les gens qui voudraient restructurer le fédéralisme croient qu'ils n'ont aucune chance de le faire à court terme», fait-il observer. Les tenants des deux courants ont une responsabilité devant le vide politique actuel. «À ne rien demander, à ne pas en parler, à remettre ça dans 15 ans, ça ne peut pas aider à combler le vide que je vois», déplore Jean-Claude Rivest.
«Je souhaite que les politiciens à l'Assemblée nationale redécouvrent l'importance de parler des vraies choses», c'est-à-dire de toutes les facettes du développement du Québec et de son identité. Pour éviter que les Québécois et la francophonie au Canada ne deviennent qu'un élément du multiculturalisme, «il faudra avoir un culte, une passion, une présence, une dévotion pour la défense et la promotion de l'identité québécoise», fait valoir Jean-Claude Rivest.
Re: À quoi sert le BLOC
Et le Bloc n'est pas nul? Voter Bloc équivaut à voter dans le vide. Ils ne peuvent pas être au pouvoir. Juste dire Non Non Non.
Ça me décourage à chaque fois. On pourrait pas être parmi les gagnants pour une fois? Au lieu d'être les chialeux qui bloquent? Voter pour du changement, pour une chance de faire partie du pouvoir? Juste une fois au pire? Voter NPD serait déjà plus constructif.
Mais non. On a la fibre victime ici. Mon comté va encore voter Bloc, et après chialer que le sale Fédéral ne nous en donne jamais assez.
Ça me décourage à chaque fois. On pourrait pas être parmi les gagnants pour une fois? Au lieu d'être les chialeux qui bloquent? Voter pour du changement, pour une chance de faire partie du pouvoir? Juste une fois au pire? Voter NPD serait déjà plus constructif.
Mais non. On a la fibre victime ici. Mon comté va encore voter Bloc, et après chialer que le sale Fédéral ne nous en donne jamais assez.
Re: À quoi sert le BLOC
JuLondon a écrit : Et le Bloc n'est pas nul? Voter Bloc équivaut à voter dans le vide. Ils ne peuvent pas être au pouvoir. Juste dire Non Non Non.
Ça me décourage à chaque fois. On pourrait pas être parmi les gagnants pour une fois? Au lieu d'être les chialeux qui bloquent? Voter pour du changement, pour une chance de faire partie du pouvoir? Juste une fois au pire? Voter NPD serait déjà plus constructif.
Mais non. On a la fibre victime ici. Mon comté va encore voter Bloc, et après chialer que le sale Fédéral ne nous en donne jamais assez.



Avec le bloc... ca bloque !
Re: À quoi sert le BLOC
Mais depuis 30 mois, y'a pas de député conservateur québécois qui m'a convaincue que ça m'apporterait de quoi de plus de voter du côté du pouvoir.
Re: À quoi sert le BLOC
Placeress a écrit : Le bloc sert a soutenir la réalité du Québec au niveau fédéral, alors qu'aucun des autres partis ne s'y intéressent proprement dit.
Personne ne peut nier que le Québec a sa voie propre en amérique du nord, et bon, si aucun des partis au pouvoir ne peut actuellement voir et comprendre la réalité québécoise dans toute sa mesure, bien semble qu'une majorité de québécois trouvent que ce parti les représente bien.
On peut bien tenter de toutes les façons de le denigrer, il représente une majorité québécoise, n'en deplaise.

Lison de Gatineau
Re: À quoi sert le BLOC
Je pense que le Bloc va se faire battre cette fois-ci dans notre comté. Pour une fois depuis assez longtemps, nous serons du coté du pouvoir.JuLondon a écrit : Et le Bloc n'est pas nul? Voter Bloc équivaut à voter dans le vide. Ils ne peuvent pas être au pouvoir. Juste dire Non Non Non.
Ça me décourage à chaque fois. On pourrait pas être parmi les gagnants pour une fois? Au lieu d'être les chialeux qui bloquent? Voter pour du changement, pour une chance de faire partie du pouvoir? Juste une fois au pire? Voter NPD serait déjà plus constructif.
Mais non. On a la fibre victime ici. Mon comté va encore voter Bloc, et après chialer que le sale Fédéral ne nous en donne jamais assez.
Ça fait assez longtemps que notre député est en vacance.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: À quoi sert le BLOC
Et y'a un député bloqueur qui t'a convaincue que de voter pour l'opposition ça valait la peine?Skarhet a écrit : Mais depuis 30 mois, y'a pas de député conservateur québécois qui m'a convaincue que ça m'apporterait de quoi de plus de voter du côté du pouvoir.
Je suis à Québec, et nouveau Colisée ou non, j'aimerais 100 fois mieux prendre la chance d'être du côté du pouvoir, Conservateur, Libéral, et de ne rien avoir en particulier que de voter pour un parti voué à juste chialer et dire non à tout.
Re: À quoi sert le BLOC
julondon tu préfères avoir un ou une député marionnette conservatrice alors
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: À quoi sert le BLOC
Ben contente pour moi que le bloc "bloque" les conneries concervatrices, quel merveilleux projet fédéral le bloc a empêché de voir le jour en 18 mois ?
Re: À quoi sert le BLOC
La réalité est que lorsque tu es dans l'opposition, tu critiques le travail du gouvernement. Ça vaut autant pour les libéraux, les conservateurs, le Bloc, le NPD. Si tu es au pouvoir, tu suis. Tu n'as qu'à regarder aller Josée Verner et ses camarades pour t'en rendre compte. C'est quoi alors la différence?JuLondon a écrit : [...]
Et y'a un député bloqueur qui t'a convaincue que de voter pour l'opposition ça valait la peine?
Je suis à Québec, et nouveau Colisée ou non, j'aimerais 100 fois mieux prendre la chance d'être du côté du pouvoir, Conservateur, Libéral, et de ne rien avoir en particulier que de voter pour un parti voué à juste chialer et dire non à tout.
Nous avons déjà eu une forte marjorité de libéraux fédéraux au pouvoir dans le temps de Trudeau. De même du temps des conservateurs.Est-ce que nous avons été mieux servis? Faut croire que non puisque nous avons assisté à la naissance du Bloc. Comment se fait-il qu'élection après élection depuis 1991, le Québec l'élit avec une forte majorité de sièges? Parce qu'il est inutile? Ceux et celles qui le trouvent inutiles ont lieu de se questionner devant sa popularité et surtout la régularité avec laquelle on élit ses candidats. Peut être pas si inutile que ça... Du temps du Reform, on ne s'indignait pas de sa présence et encore moins la remettions nous en question. Et tu vois, le Reform a été très utile puisqu'il nous permet d'avoir un premier ministre...
Qui a fait la guerre aux libéraux du temps du scandale des commandites sous la gouvernance de l'ineffable Jean Chrétien? Le Bloc. Son action a été inutile? Je ne vis surement pas sur la même planète.
Dernière modification par Beppo le sam. mars 26, 2011 8:10 am, modifié 1 fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: À quoi sert le BLOC
23 mars 2011, 3:58
Par: Jérôme Lussier
Pourquoi Gaston voterait-il pour le Bloc?
Plus tôt aujourd’hui j’ai posé la question suivante sur Twitter:
"À part isoler le Québec et maintenir les Conservateurs au pouvoir, à quoi ça sert de voter pour le Bloc au fédéral?"
La question était un peu baveuse mais de bonne foi, et le déluge n’a pas tardé. On m’a rappelé les principes de la démocratie. On a tiré sur le messager. On m’a averti qu’au Québec, apparemment, on n’a pas le droit de poser ce genre de questions. Mais j’ai envie de la poser quand même.
Ce qui m’intéresse dans cette question (comme dans d’autres) c’est de comprendre pourquoi les gens votent comme ils votent, et pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent. Les motivations politiques, autrement dit, qu’on ignore trop souvent dans la couverture politique obsédée par les sondages et le spin.
Gaston vote-t-il pour les Conservateurs pour promouvoir un agenda religieux, pour favoriser les libertés individuelles ou pour défendre l’Arctique?
Vote-t-il pour les Libéraux par nostalgie des années 90, pour l’amour de la Charte canadienne, ou parce que Denis Coderre est sympathique?
Vote-t-il NPD pour des raisons de justice sociale, parce que ses amis sont militants du parti, ou parce qu’il trouve que Thomas Mulcair est le meilleur candidat pour Outremont?
Et aujourd'hui je me demande: Pourquoi Gaston voterait-il pour le Bloc?
Il faut comprendre que la question que je pose n’a, a priori, rien à voir avec la souveraineté. Évidemment, les fédéralistes ne voteront jamais pour le Bloc. Mais, au risque de passer pour un imbécile, je ne comprends pas vraiment quel intérêt un souverainiste du Québec aurait à voter pour le Bloc non plus.
Un souverainiste de gauche pourrait voter Québec Solidaire au provincial et NPD au fédéral. Un souverainiste de centre pourrait voter PQ au Québec et Libéral au fédéral. Et un souverainiste de droite pourrait fonder et voter pour un parti souverainiste de droite au Québec, et voter Conservateur au fédéral.
Dans l’éventualité d’un référendum au Québec, ces trois individus voteraient pour l’indépendance. En attendant, ils influenceraient la politique fédérale dans le sens qui leur convient, et si possible dans l’intérêt du Québec.
Pour moi, vous l’aurez compris, la question nationale n’est pertinente que dans le contexte d’une élection provinciale. C’est le gouvernement du Québec qui pourra, ou non, tenir un prochain référendum, et militer pour, ou contre, la souveraineté. Il est normal (quoique lassant) que les élections québécoises se décident en grande partie sur la base de la souveraineté, et il est tout-à-fait légitime de voter pour le Parti Québécois, Québec Solidaire ou le Parti indépendantiste pour cette raison. C’est ce que les gens font depuis 40 ans et, outre le fait qu’on tourne souvent en rond, il semble que la question demeurera pertinente encore longtemps.
À Ottawa, par contre, il me semble que cette question n’a pas vraiment sa place. L’arène politique fédérale fonctionne largement sur l’axe gauche/droite, avec des variations régionales. Je ne vois pas comment un parti souverainiste qui n’aspire pas à gouverner le Canada pourra concrètement et efficacement faire avancer les intérêts du Québec en demeurant volontairement, et éternellement, dans l’opposition. (Le NPD est aussi plutôt confiné à l’opposition, mais au moins il vise le pouvoir, influence les autres partis et peut crédiblement rêver à un gouvernement de coalition).
Depuis l’émergence du Bloc à Ottawa, la présence et la voix du Québec au sein des gouvernements du Canada ont forcément été réduites: peu de députés dans le parti au pouvoir, peu de ministres, et de moins grande influence. Faut-il s’étonner que le gouvernement fédéral ne prenne pas au sérieux les demandes du Québec quand il n’y a pratiquement personne au cabinet pour les défendre et que, de toute façon, les conséquences politiques de cette négligence seront pratiquement nulles?
En votant massivement pour le Bloc, élection après élection, les Québécois font le choix de refuser le pouvoir à Ottawa. C’est leur droit. Mais je ne vois pas en quoi cela favorise les intérêts du Québec -- à moins que l’on considère que le seul intérêt du Québec soit d’être isolé au sein du Canada, en attendant la souveraineté.
Si c'est le but, alors le Bloc pourra se féliciter d’avoir accéléré l’avènement d’un Québec indépendant en exacerbant la marginalisation de la province et en creusant davantage les deux solitudes canadiennes. Si par contre le Québec n’accède pas rapidement (ou jamais) à la souveraineté -- et pour le moment rien n’indique que l’indépendance soit imminente -- la seule conséquence de la présence du Bloc à Ottawa aura été d’affaiblir le Québec au sein du Canada.
Même pour un souverainiste -- qui devrait normalement espérer un Québec le plus fort possible -- je ne comprends pas en quoi ce pari risqué sert les intérêts du Québec.
http://www.voir.ca/blogs/brasse-camarad ... -bloc.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;
Par: Jérôme Lussier
Pourquoi Gaston voterait-il pour le Bloc?
Plus tôt aujourd’hui j’ai posé la question suivante sur Twitter:
"À part isoler le Québec et maintenir les Conservateurs au pouvoir, à quoi ça sert de voter pour le Bloc au fédéral?"
La question était un peu baveuse mais de bonne foi, et le déluge n’a pas tardé. On m’a rappelé les principes de la démocratie. On a tiré sur le messager. On m’a averti qu’au Québec, apparemment, on n’a pas le droit de poser ce genre de questions. Mais j’ai envie de la poser quand même.
Ce qui m’intéresse dans cette question (comme dans d’autres) c’est de comprendre pourquoi les gens votent comme ils votent, et pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent. Les motivations politiques, autrement dit, qu’on ignore trop souvent dans la couverture politique obsédée par les sondages et le spin.
Gaston vote-t-il pour les Conservateurs pour promouvoir un agenda religieux, pour favoriser les libertés individuelles ou pour défendre l’Arctique?
Vote-t-il pour les Libéraux par nostalgie des années 90, pour l’amour de la Charte canadienne, ou parce que Denis Coderre est sympathique?
Vote-t-il NPD pour des raisons de justice sociale, parce que ses amis sont militants du parti, ou parce qu’il trouve que Thomas Mulcair est le meilleur candidat pour Outremont?
Et aujourd'hui je me demande: Pourquoi Gaston voterait-il pour le Bloc?
Il faut comprendre que la question que je pose n’a, a priori, rien à voir avec la souveraineté. Évidemment, les fédéralistes ne voteront jamais pour le Bloc. Mais, au risque de passer pour un imbécile, je ne comprends pas vraiment quel intérêt un souverainiste du Québec aurait à voter pour le Bloc non plus.
Un souverainiste de gauche pourrait voter Québec Solidaire au provincial et NPD au fédéral. Un souverainiste de centre pourrait voter PQ au Québec et Libéral au fédéral. Et un souverainiste de droite pourrait fonder et voter pour un parti souverainiste de droite au Québec, et voter Conservateur au fédéral.
Dans l’éventualité d’un référendum au Québec, ces trois individus voteraient pour l’indépendance. En attendant, ils influenceraient la politique fédérale dans le sens qui leur convient, et si possible dans l’intérêt du Québec.
Pour moi, vous l’aurez compris, la question nationale n’est pertinente que dans le contexte d’une élection provinciale. C’est le gouvernement du Québec qui pourra, ou non, tenir un prochain référendum, et militer pour, ou contre, la souveraineté. Il est normal (quoique lassant) que les élections québécoises se décident en grande partie sur la base de la souveraineté, et il est tout-à-fait légitime de voter pour le Parti Québécois, Québec Solidaire ou le Parti indépendantiste pour cette raison. C’est ce que les gens font depuis 40 ans et, outre le fait qu’on tourne souvent en rond, il semble que la question demeurera pertinente encore longtemps.
À Ottawa, par contre, il me semble que cette question n’a pas vraiment sa place. L’arène politique fédérale fonctionne largement sur l’axe gauche/droite, avec des variations régionales. Je ne vois pas comment un parti souverainiste qui n’aspire pas à gouverner le Canada pourra concrètement et efficacement faire avancer les intérêts du Québec en demeurant volontairement, et éternellement, dans l’opposition. (Le NPD est aussi plutôt confiné à l’opposition, mais au moins il vise le pouvoir, influence les autres partis et peut crédiblement rêver à un gouvernement de coalition).
Depuis l’émergence du Bloc à Ottawa, la présence et la voix du Québec au sein des gouvernements du Canada ont forcément été réduites: peu de députés dans le parti au pouvoir, peu de ministres, et de moins grande influence. Faut-il s’étonner que le gouvernement fédéral ne prenne pas au sérieux les demandes du Québec quand il n’y a pratiquement personne au cabinet pour les défendre et que, de toute façon, les conséquences politiques de cette négligence seront pratiquement nulles?
En votant massivement pour le Bloc, élection après élection, les Québécois font le choix de refuser le pouvoir à Ottawa. C’est leur droit. Mais je ne vois pas en quoi cela favorise les intérêts du Québec -- à moins que l’on considère que le seul intérêt du Québec soit d’être isolé au sein du Canada, en attendant la souveraineté.
Si c'est le but, alors le Bloc pourra se féliciter d’avoir accéléré l’avènement d’un Québec indépendant en exacerbant la marginalisation de la province et en creusant davantage les deux solitudes canadiennes. Si par contre le Québec n’accède pas rapidement (ou jamais) à la souveraineté -- et pour le moment rien n’indique que l’indépendance soit imminente -- la seule conséquence de la présence du Bloc à Ottawa aura été d’affaiblir le Québec au sein du Canada.
Même pour un souverainiste -- qui devrait normalement espérer un Québec le plus fort possible -- je ne comprends pas en quoi ce pari risqué sert les intérêts du Québec.
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Re: À quoi sert le BLOC
Exactement ça. Ils pourraient fusionner avec le NPDEarendil a écrit : non le bloc nous protege des ideaux de la droite economiques et sociales
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Re: À quoi sert le BLOC
Le bloc a voté plus selon la ligne de parti que les autres parti politiques.Earendil a écrit : julondon tu préfères avoir un ou une député marionnette conservatrice alors
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