Personnellement, mais je peux très bien me tromper, mais je ne l'ai jamais entendu affirmer JAMAIS .. je trouve qu'il évite plutôt la question lorsque les journalistes lui demande la possibiltié d'une coalition.. il répond "nous voulons faire élire un gouvernement libéral"...jumbo a écrit : Même si le Bloc veut une coalition, Ignatieff a dit jamais qu'il y en aura une. JAMAIS.
Élections Fédérales
Re: Élections Fédérales
Re: Élections Fédérales
edit: J'ai enlevé un article ayant aucun rapport avec les élections fédérales.
Dernière modification par Anya le jeu. mars 31, 2011 11:41 am, modifié 1 fois.
Re: Élections Fédérales
Publié le 28 mars 2011 à 12h47 | Mis à jour à 14h07
Harper baissera les d'impôts des familles... dans 3 ou 4 ans
Hugo de Grandpré
La Presse
(Saanich, Colombie-Britannique) Les conservateurs ont promis lundi matin une nouvelle baisse d'impôts: s'ils restent au pouvoir jusqu'à 2014 ou 2015, les parents d'enfants de moins de 18 ans pourraient bénéficier d'un allègement fiscal de 1300 dollars par année.
Il s'agit de la première annonce de la campagne électorale du premier ministre Stephen Harper. Elle survient après une journée difficile, dimanche, où ses attaques contre la «coalition» des partis d'opposition se sont retournées contre lui.
L'annonce faite dans la cour arrière d'une résidence privée de Saanich, près de Victoria, prévoit que les familles dont les parents n'ont pas le même revenu pourraient le partager dans leur déclaration d'impôts et ainsi économiser sur leurs prestations.
Selon l'exemple donné par la formation politique, deux parents gagnant 60 000$ et 20 000$ paient près de 1300$ en impôt fédéral de plus que deux parents gagnant 40 000$ chacun. Le montant maximal qui pourrait être ainsi partagé serait de 50 000 $.
Le hic: les quelque 1,8 million de familles canadiennes qui pourraient profiter de cet allégement fiscal ne verraient la couleur de cet argent qu'une fois le budget fédéral équilibré. Le plan d'action économique du gouvernement conservateur prévoit d'éliminer le déficit d'ici 2015 ou au plus tôt 2014.
Cette austérité en temps de déséquilibre budgétaire est conforme à ce qui a été annoncé dans le budget fédéral d'il y a une semaine.
Le Parti libéral a rapidement critiqué l'annonce. Selon les troupes de Michael Ignatieff, les conservateurs font passer les familles canadiennes au second rang, après les entreprises qui voient leurs impôts baisser depuis deux ans. Dans une note envoyée par courriel, ils ont aussi indiqué que cette mesure ne profiterait qu'aux familles les plus riches. Ils ont enfin mis en doute la capacité de Stephen Harper de respecter sa promesse.
Les conservateurs, en revanche, ont vanté leur bilan en matière fiscale depuis leur arrivée au pouvoir, en 2006: «Grâce à notre plan d'allégement fiscal, une famille moyenne paie déjà 3000$ de moins en taxes et en impôts chaque année», a déclaré Stephen Harper.
Ces mesures incluent un montant de 1200$ par enfant remis aux familles pour leur garde et un crédit de 500$ pour leurs activités physiques. Le dernier budget, rejeté par les partis de l'opposition, prévoyait un autre crédit de 500$ par enfant pour subventionner leurs activités artistiques et culturelles.
Par ailleurs, le choix du lieu de l'annonce n'est pas innocent: le dossier de l'harmonisation des taxes fédérale et provinciale est très impopulaire en Colombie-Britannique et fait craindre aux résidants que le coût de certains produits augmente.
De plus, la circonscription fédérale qui abrite Saanich est représentée par le libéral et ancien réformiste Keith Martin. Mais ce dernier, qui n'a remporté les dernières élections que par une poignée de votes, n'est pas candidat cette année.
«Pourquoi n'en parlait-il pas la semaine dernière? C'est clairement une mesure budgétaire», a réagi le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Harper baissera les d'impôts des familles... dans 3 ou 4 ans
Hugo de Grandpré
La Presse
(Saanich, Colombie-Britannique) Les conservateurs ont promis lundi matin une nouvelle baisse d'impôts: s'ils restent au pouvoir jusqu'à 2014 ou 2015, les parents d'enfants de moins de 18 ans pourraient bénéficier d'un allègement fiscal de 1300 dollars par année.
Il s'agit de la première annonce de la campagne électorale du premier ministre Stephen Harper. Elle survient après une journée difficile, dimanche, où ses attaques contre la «coalition» des partis d'opposition se sont retournées contre lui.
L'annonce faite dans la cour arrière d'une résidence privée de Saanich, près de Victoria, prévoit que les familles dont les parents n'ont pas le même revenu pourraient le partager dans leur déclaration d'impôts et ainsi économiser sur leurs prestations.
Selon l'exemple donné par la formation politique, deux parents gagnant 60 000$ et 20 000$ paient près de 1300$ en impôt fédéral de plus que deux parents gagnant 40 000$ chacun. Le montant maximal qui pourrait être ainsi partagé serait de 50 000 $.
Le hic: les quelque 1,8 million de familles canadiennes qui pourraient profiter de cet allégement fiscal ne verraient la couleur de cet argent qu'une fois le budget fédéral équilibré. Le plan d'action économique du gouvernement conservateur prévoit d'éliminer le déficit d'ici 2015 ou au plus tôt 2014.
Cette austérité en temps de déséquilibre budgétaire est conforme à ce qui a été annoncé dans le budget fédéral d'il y a une semaine.
Le Parti libéral a rapidement critiqué l'annonce. Selon les troupes de Michael Ignatieff, les conservateurs font passer les familles canadiennes au second rang, après les entreprises qui voient leurs impôts baisser depuis deux ans. Dans une note envoyée par courriel, ils ont aussi indiqué que cette mesure ne profiterait qu'aux familles les plus riches. Ils ont enfin mis en doute la capacité de Stephen Harper de respecter sa promesse.
Les conservateurs, en revanche, ont vanté leur bilan en matière fiscale depuis leur arrivée au pouvoir, en 2006: «Grâce à notre plan d'allégement fiscal, une famille moyenne paie déjà 3000$ de moins en taxes et en impôts chaque année», a déclaré Stephen Harper.
Ces mesures incluent un montant de 1200$ par enfant remis aux familles pour leur garde et un crédit de 500$ pour leurs activités physiques. Le dernier budget, rejeté par les partis de l'opposition, prévoyait un autre crédit de 500$ par enfant pour subventionner leurs activités artistiques et culturelles.
Par ailleurs, le choix du lieu de l'annonce n'est pas innocent: le dossier de l'harmonisation des taxes fédérale et provinciale est très impopulaire en Colombie-Britannique et fait craindre aux résidants que le coût de certains produits augmente.
De plus, la circonscription fédérale qui abrite Saanich est représentée par le libéral et ancien réformiste Keith Martin. Mais ce dernier, qui n'a remporté les dernières élections que par une poignée de votes, n'est pas candidat cette année.
«Pourquoi n'en parlait-il pas la semaine dernière? C'est clairement une mesure budgétaire», a réagi le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Élections Fédérales
http://www.democraticspace.com/canada2011/" onclick="window.open(this.href);return false;
le fameux site est de retour pour les elections federales
le fameux site est de retour pour les elections federales
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Élections Fédérales
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MkdXycwD ... r_embedded[/youtube]
Le Lundi 28 mars 2011 | Mise en ligne à 19h12 |
Gilles Duceppe et la « coalition » de 2004 : « Ce n’est pas une coalition »
Cet extrait est tiré de CPAC, le réseau parlementaire, en septembre 2004, et montre les trois chefs de l’Opposition, Jack Layton, Gilles Duceppe et Stephen Harper, en conférence de presse. Les trois sont clairs : il n’y aura pas de coalition, face aux libéraux de Paul Martin (c’était après l’élection de juin 2004, qui a accouché d’un gouvernement minoritaire du PLC). La vidéo commence à circuler sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas accès à la vidéo intégrale.
D’un côté, donc, il y a la lettre brandie par Gilles Duceppe, qui insinue que M. Harper était prêt à gouverner à la place de M. Martin.
De l’autre, il y a cette vidéo de CPAC, où M. Harper dit : Ce n’est pas une coalition, c’est un effort de collaboration et où M. Duceppe dit : Ce n’est pas du tout une coalition et ce ne sera pas une coalition.
Source:http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS6
===================
Qui croire: un vidéo ou une lettre vague...
Le Lundi 28 mars 2011 | Mise en ligne à 19h12 |
Gilles Duceppe et la « coalition » de 2004 : « Ce n’est pas une coalition »
Cet extrait est tiré de CPAC, le réseau parlementaire, en septembre 2004, et montre les trois chefs de l’Opposition, Jack Layton, Gilles Duceppe et Stephen Harper, en conférence de presse. Les trois sont clairs : il n’y aura pas de coalition, face aux libéraux de Paul Martin (c’était après l’élection de juin 2004, qui a accouché d’un gouvernement minoritaire du PLC). La vidéo commence à circuler sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas accès à la vidéo intégrale.
D’un côté, donc, il y a la lettre brandie par Gilles Duceppe, qui insinue que M. Harper était prêt à gouverner à la place de M. Martin.
De l’autre, il y a cette vidéo de CPAC, où M. Harper dit : Ce n’est pas une coalition, c’est un effort de collaboration et où M. Duceppe dit : Ce n’est pas du tout une coalition et ce ne sera pas une coalition.
Source:http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS6
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Qui croire: un vidéo ou une lettre vague...
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Élections Fédérales
C'est tellement pelleter des nuages ça là....Y a tu vraiment du monde qui vont croire cela??????Anya a écrit : Publié le 28 mars 2011 à 12h47 | Mis à jour à 14h07
Harper baissera les d'impôts des familles... dans 3 ou 4 ans
Hugo de Grandpré
La Presse
(Saanich, Colombie-Britannique) Les conservateurs ont promis lundi matin une nouvelle baisse d'impôts: s'ils restent au pouvoir jusqu'à 2014 ou 2015, les parents d'enfants de moins de 18 ans pourraient bénéficier d'un allègement fiscal de 1300 dollars par année.
Il s'agit de la première annonce de la campagne électorale du premier ministre Stephen Harper. Elle survient après une journée difficile, dimanche, où ses attaques contre la «coalition» des partis d'opposition se sont retournées contre lui.
L'annonce faite dans la cour arrière d'une résidence privée de Saanich, près de Victoria, prévoit que les familles dont les parents n'ont pas le même revenu pourraient le partager dans leur déclaration d'impôts et ainsi économiser sur leurs prestations.
Selon l'exemple donné par la formation politique, deux parents gagnant 60 000$ et 20 000$ paient près de 1300$ en impôt fédéral de plus que deux parents gagnant 40 000$ chacun. Le montant maximal qui pourrait être ainsi partagé serait de 50 000 $.
Le hic: les quelque 1,8 million de familles canadiennes qui pourraient profiter de cet allégement fiscal ne verraient la couleur de cet argent qu'une fois le budget fédéral équilibré. Le plan d'action économique du gouvernement conservateur prévoit d'éliminer le déficit d'ici 2015 ou au plus tôt 2014.
Cette austérité en temps de déséquilibre budgétaire est conforme à ce qui a été annoncé dans le budget fédéral d'il y a une semaine.
Le Parti libéral a rapidement critiqué l'annonce. Selon les troupes de Michael Ignatieff, les conservateurs font passer les familles canadiennes au second rang, après les entreprises qui voient leurs impôts baisser depuis deux ans. Dans une note envoyée par courriel, ils ont aussi indiqué que cette mesure ne profiterait qu'aux familles les plus riches. Ils ont enfin mis en doute la capacité de Stephen Harper de respecter sa promesse.
Les conservateurs, en revanche, ont vanté leur bilan en matière fiscale depuis leur arrivée au pouvoir, en 2006: «Grâce à notre plan d'allégement fiscal, une famille moyenne paie déjà 3000$ de moins en taxes et en impôts chaque année», a déclaré Stephen Harper.
Ces mesures incluent un montant de 1200$ par enfant remis aux familles pour leur garde et un crédit de 500$ pour leurs activités physiques. Le dernier budget, rejeté par les partis de l'opposition, prévoyait un autre crédit de 500$ par enfant pour subventionner leurs activités artistiques et culturelles.
Par ailleurs, le choix du lieu de l'annonce n'est pas innocent: le dossier de l'harmonisation des taxes fédérale et provinciale est très impopulaire en Colombie-Britannique et fait craindre aux résidants que le coût de certains produits augmente.
De plus, la circonscription fédérale qui abrite Saanich est représentée par le libéral et ancien réformiste Keith Martin. Mais ce dernier, qui n'a remporté les dernières élections que par une poignée de votes, n'est pas candidat cette année.
«Pourquoi n'en parlait-il pas la semaine dernière? C'est clairement une mesure budgétaire», a réagi le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.
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Ça a le temps de changer 75 000 fois d'ici 2015....Et fort probablement que les hausses par ci et par là mangeront d'avance ces diminutions d'impots....Ou alors, finalement, l'équilibre tant attendu ne sera pas atteint à cause de contretemps très importants etc etc etc....
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MaChouette
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Re: Élections Fédérales
2015... c'est envoyer ça dans la cour du gouvernement suivant. Des promesses qui se réaliseront au mandat suivant, ça n'engage à rien et c'est un chantage original pour la prochaine campagne... 
Re: Élections Fédérales
Publié le 29 mars 2011 à 09h13 | Mis à jour à 10h38
Ignatieff promet 1 milliard en prestations d'études
Malorie Beauchemin
La Presse
(Oakville) Pour son premier engagement électoral, le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, veut encourager les jeunes à faire des études postsecondaires.
Ainsi, un gouvernement libéral injecterait 1 milliard de dollars par année dans le «Passeport canadien d'apprentissage», qui prévoit des prestations de 1000 dollars par année à chaque élève du secondaire qui décide d'aller au cégep ou à l'université, pendant quatre ans, - 1500 dollars pour les enfants issus de familles à faible revenu.
Ces fonds, non imposables, non remboursables, seraient injectés via le programme de Régime enregistré d'épargne-études (REEE) et chaque tranche de 1000 dollars serait disponible au début de chaque année de cégep ou d'université, pour un total de 4000 dollars.
Contrairement à l'actuel programme de REEE, les familles n'auraient pas à fournir le même montant que le gouvernement, elles n'auraient qu'à ouvrir un compte REEE pour leur enfant.
Le programme s'adresse donc «à toutes les familles» et non seulement à la classe moyenne élevée, ont indiqué des responsables libéraux.
«Les provinces ont de la difficulté à s'adapter à la hausse des coûts de l'éducation postsecondaire, ça va être un soulagement pour elles», ont-ils indiqué.
Les programmes de prêts et bourses actuels seraient maintenus mais deux crédits d'impôt disparaîtraient. L'argent économisé par l'annulation des baisses d'impôt aux grandes entreprises, entrée en vigueur en janvier dernier, servirait à défrayer cette dépense majeure.
Les libéraux veulent miser sur l'universalité de l'éducation postsecondaire.
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Ignatieff promet 1 milliard en prestations d'études
Malorie Beauchemin
La Presse
(Oakville) Pour son premier engagement électoral, le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, veut encourager les jeunes à faire des études postsecondaires.
Ainsi, un gouvernement libéral injecterait 1 milliard de dollars par année dans le «Passeport canadien d'apprentissage», qui prévoit des prestations de 1000 dollars par année à chaque élève du secondaire qui décide d'aller au cégep ou à l'université, pendant quatre ans, - 1500 dollars pour les enfants issus de familles à faible revenu.
Ces fonds, non imposables, non remboursables, seraient injectés via le programme de Régime enregistré d'épargne-études (REEE) et chaque tranche de 1000 dollars serait disponible au début de chaque année de cégep ou d'université, pour un total de 4000 dollars.
Contrairement à l'actuel programme de REEE, les familles n'auraient pas à fournir le même montant que le gouvernement, elles n'auraient qu'à ouvrir un compte REEE pour leur enfant.
Le programme s'adresse donc «à toutes les familles» et non seulement à la classe moyenne élevée, ont indiqué des responsables libéraux.
«Les provinces ont de la difficulté à s'adapter à la hausse des coûts de l'éducation postsecondaire, ça va être un soulagement pour elles», ont-ils indiqué.
Les programmes de prêts et bourses actuels seraient maintenus mais deux crédits d'impôt disparaîtraient. L'argent économisé par l'annulation des baisses d'impôt aux grandes entreprises, entrée en vigueur en janvier dernier, servirait à défrayer cette dépense majeure.
Les libéraux veulent miser sur l'universalité de l'éducation postsecondaire.
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Re: Élections Fédérales
Ce que je vois de bien, c'est que ça annonce la philosophie de ce gouvernement. Ça aide a bien comprendre leur idéologieMaChouette a écrit : 2015... c'est envoyer ça dans la cour du gouvernement suivant. Des promesses qui se réaliseront au mandat suivant, ça n'engage à rien et c'est un chantage original pour la prochaine campagne...
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Élections Fédérales
Publié le 29 mars 2011 à 05h00 | Mis à jour à 08h42
Le gouvernement Charest appelle à voter contre le Bloc québécois
Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Sortant de la neutralité qu'il disait vouloir s'imposer sur les élections fédérales, le gouvernement Charest invite très clairement les Québécois à se détourner du Bloc québécois le 2 mai.
«Il y a une option que les Québécois ne devraient pas retenir : c'est celle du Bloc québécois, parce que c'est se confiner éternellement dans l'opposition», a déclaré, lundi, le ministre Pierre Moreau.
Le responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes participait à un débat initié par l'opposition officielle du Parti québécois portant sur «la défense des intérêts du Québec face à Ottawa».
M. Moreau a exhorté les Québécois à «sauter sur la patinoire plutôt que de rester dans les gradins» en votant pour un parti condamné à demeurer dans l'opposition.
«Là où les décisions se prennent, ce n'est pas dans l'opposition, c'est au gouvernement», a-t-il insisté. Il s'est amusé à présenter le Parti québécois comme la «succursale» du Bloc.
Pendant des années, c'était plutôt l'inverse; c'est le Bloc qui, à Ottawa, était présenté comme une filiale du PQ.
Le péquiste Bernard Drainville a réclamé que le gouvernement Charest «défende les intérêts du Québec» pendant la campagne électorale fédérale.
Il calcule qu'une seule des demandes formulées en septembre 2008 par Jean Charest a été acceptée par Ottawa, celle sur le gisement d'hydrocarbures Old Harry.
L'élu de Marie-Victorin a dressé la liste des dossiers laissés en suspens : l'encadrement du pouvoir fédéral de dépenser, le financement de l'éducation postsecondaire, le rapatriement des pouvoirs en culture et en communications et le TGV Québec-Windsor.
Il a aussi établi la liste des litiges qui se sont ajoutés. Celui portant sur l'harmonisation de la TPS et de la TVQ notamment, une affaire de 2,2 milliards $.
Dans ce match de ping-pong, Pierre Moreau est revenu sur «la reconnaissance de la nation québécoise, la place permanente qu'a le Québec au sein de l'UNESCO, la reconnaissance du fédéralisme asymétrique en matière de santé, l'entente sur les congés parentaux et celle sur les infrastructures».
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dos ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Le gouvernement Charest appelle à voter contre le Bloc québécois
Jean-Marc Salvet
Le Soleil
(Québec) Sortant de la neutralité qu'il disait vouloir s'imposer sur les élections fédérales, le gouvernement Charest invite très clairement les Québécois à se détourner du Bloc québécois le 2 mai.
«Il y a une option que les Québécois ne devraient pas retenir : c'est celle du Bloc québécois, parce que c'est se confiner éternellement dans l'opposition», a déclaré, lundi, le ministre Pierre Moreau.
Le responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes participait à un débat initié par l'opposition officielle du Parti québécois portant sur «la défense des intérêts du Québec face à Ottawa».
M. Moreau a exhorté les Québécois à «sauter sur la patinoire plutôt que de rester dans les gradins» en votant pour un parti condamné à demeurer dans l'opposition.
«Là où les décisions se prennent, ce n'est pas dans l'opposition, c'est au gouvernement», a-t-il insisté. Il s'est amusé à présenter le Parti québécois comme la «succursale» du Bloc.
Pendant des années, c'était plutôt l'inverse; c'est le Bloc qui, à Ottawa, était présenté comme une filiale du PQ.
Le péquiste Bernard Drainville a réclamé que le gouvernement Charest «défende les intérêts du Québec» pendant la campagne électorale fédérale.
Il calcule qu'une seule des demandes formulées en septembre 2008 par Jean Charest a été acceptée par Ottawa, celle sur le gisement d'hydrocarbures Old Harry.
L'élu de Marie-Victorin a dressé la liste des dossiers laissés en suspens : l'encadrement du pouvoir fédéral de dépenser, le financement de l'éducation postsecondaire, le rapatriement des pouvoirs en culture et en communications et le TGV Québec-Windsor.
Il a aussi établi la liste des litiges qui se sont ajoutés. Celui portant sur l'harmonisation de la TPS et de la TVQ notamment, une affaire de 2,2 milliards $.
Dans ce match de ping-pong, Pierre Moreau est revenu sur «la reconnaissance de la nation québécoise, la place permanente qu'a le Québec au sein de l'UNESCO, la reconnaissance du fédéralisme asymétrique en matière de santé, l'entente sur les congés parentaux et celle sur les infrastructures».
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Re: Élections Fédérales
Euh... Ouep! Achetez et payez maintenant, nous vous le livrerons peut être dans 4 ans si vous êtes fins..anthurium. a écrit : [...]
Ce que je vois de bien, c'est que ça annonce la philosophie de ce gouvernement. Ça aide a bien comprendre leur idéologieMaChouette a écrit:
2015... c'est envoyer ça dans la cour du gouvernement suivant. Des promesses qui se réaliseront au mandat suivant, ça n'engage à rien et c'est un chantage original pour la prochaine campagne...
Re: Élections Fédérales
Publié le 29 mars 2011 à 09h59 | Mis à jour à 12h05
Layton propose de limiter les taux des cartes de crédit
La Presse Canadienne
Brantford, Ontario
Jack Layton s'attaque à la croissance des niveaux d'endettement des familles en proposant de limiter les taux d'intérêt exigés aux détenteurs de cartes de crédit.
Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que les institutions financières ne devraient pas pouvoir d'imposer aux consommateurs un taux plus élevé que cinq pour cent au-dessus du taux préférentiel.
Il s'agit de la première annonce issue de la plateforme électorale du NPD qui concentre ses efforts sur les familles de la classe moyenne dont le vote est très courtisé en prévision de l'élection du 2 mai.
Selon M. Layton, le plafond proposé par le NPD pourrait représenter des économies de 60 $ par mois ou 720 $ par année pour le détenteur moyen de cartes de crédit.
De passage à Brantford en Ontario, où le taux de chômage est particulièrement élevé, M. Layton a aussi promis d'appuyer les petites entreprises en limitant les frais de transaction excessifs imposés par les institutions financières.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Layton propose de limiter les taux des cartes de crédit
La Presse Canadienne
Brantford, Ontario
Jack Layton s'attaque à la croissance des niveaux d'endettement des familles en proposant de limiter les taux d'intérêt exigés aux détenteurs de cartes de crédit.
Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que les institutions financières ne devraient pas pouvoir d'imposer aux consommateurs un taux plus élevé que cinq pour cent au-dessus du taux préférentiel.
Il s'agit de la première annonce issue de la plateforme électorale du NPD qui concentre ses efforts sur les familles de la classe moyenne dont le vote est très courtisé en prévision de l'élection du 2 mai.
Selon M. Layton, le plafond proposé par le NPD pourrait représenter des économies de 60 $ par mois ou 720 $ par année pour le détenteur moyen de cartes de crédit.
De passage à Brantford en Ontario, où le taux de chômage est particulièrement élevé, M. Layton a aussi promis d'appuyer les petites entreprises en limitant les frais de transaction excessifs imposés par les institutions financières.
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Re: Élections Fédérales
un autre contreverse conservatrice[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zg8vIgjX ... r_embedded[/youtube]
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Re: Élections Fédérales
Un débat à deux?
michel.hebert - 30 mars 2011
Image: The Ordinary Political
Ça revient à chaque campagne électorale : les Verts qui n’ont pas un seul représentant élu, voudraient bien que leur chef, Élizabeth May, participe au débat des chefs.
Cette année encore, le consortium des télédiffuseurs a dit non.
C’est re-débat sur internet. Pauvre Mme May. La démocratie bafouée. Injustice. Les petits restent sans voix, etc…
D’une idée à l’autre, un scénario a surgi : un face-à-face Harper/Ignatieff. Pourquoi pas puisqu’ils sont les seuls véritablement capables de prendre le pouvoir?
Jack Layton, le chef du NPD, ne sera jamais premier ministre. L’avènement d’un gouvernement néo démocrate appartient au domaine du rêve…
Quant au Bloc québécois…, comment dire?
Outre qu’il illustre l’existence d’une nation étrangère au Canada, que vient-il faire au juste à Ottawa? C’est un lobby raffiné, un groupe de pression bien organisé, un porte-voix dans une langue officielle, mais rien, outre une impossible coalition, absolument rien n’en fait un aspirant au pouvoir. Le Bloc, c’est Québec solidaire version fédérale-provinciale; un parti de gauche, qui ne pousse pas trop fort sur l’idée d’indépendance, mais qui nous réconforte, qui nous assure, à défaut de pouvoir, un droit de parole… Rarement sommes-nous satisfaits de ce que font les autres partis, mais ça, le mécontentement, c’est dans la nature du Bloc. Ça fait quasiment partie de nos «valeurs»…
Il ne reste en fait que deux grands partis véritablement nationaux au sens canadien du terme : le Parti conservateur et le Parti libéral.
Quand on a demandé à Michael Ignatieff aujourd’hui s’il était d’accord pour affronter Stephen Harper seul à seul, il a répondu ceci:
«Bien sûr, n’importe quand, n’importe où»…
Harper a indiqué en après-midi qu’il était évidemment d’accord.
«Après tout, le vrai choix, dans cette élection, se fait entre le Parti conservateur et le Parti libéral d’Ignatieff avec lequel les autres partis seront toujours d’accord»…
michel.hebert - 30 mars 2011
Image: The Ordinary Political
Ça revient à chaque campagne électorale : les Verts qui n’ont pas un seul représentant élu, voudraient bien que leur chef, Élizabeth May, participe au débat des chefs.
Cette année encore, le consortium des télédiffuseurs a dit non.
C’est re-débat sur internet. Pauvre Mme May. La démocratie bafouée. Injustice. Les petits restent sans voix, etc…
D’une idée à l’autre, un scénario a surgi : un face-à-face Harper/Ignatieff. Pourquoi pas puisqu’ils sont les seuls véritablement capables de prendre le pouvoir?
Jack Layton, le chef du NPD, ne sera jamais premier ministre. L’avènement d’un gouvernement néo démocrate appartient au domaine du rêve…
Quant au Bloc québécois…, comment dire?
Outre qu’il illustre l’existence d’une nation étrangère au Canada, que vient-il faire au juste à Ottawa? C’est un lobby raffiné, un groupe de pression bien organisé, un porte-voix dans une langue officielle, mais rien, outre une impossible coalition, absolument rien n’en fait un aspirant au pouvoir. Le Bloc, c’est Québec solidaire version fédérale-provinciale; un parti de gauche, qui ne pousse pas trop fort sur l’idée d’indépendance, mais qui nous réconforte, qui nous assure, à défaut de pouvoir, un droit de parole… Rarement sommes-nous satisfaits de ce que font les autres partis, mais ça, le mécontentement, c’est dans la nature du Bloc. Ça fait quasiment partie de nos «valeurs»…
Il ne reste en fait que deux grands partis véritablement nationaux au sens canadien du terme : le Parti conservateur et le Parti libéral.
Quand on a demandé à Michael Ignatieff aujourd’hui s’il était d’accord pour affronter Stephen Harper seul à seul, il a répondu ceci:
«Bien sûr, n’importe quand, n’importe où»…
Harper a indiqué en après-midi qu’il était évidemment d’accord.
«Après tout, le vrai choix, dans cette élection, se fait entre le Parti conservateur et le Parti libéral d’Ignatieff avec lequel les autres partis seront toujours d’accord»…
Prière et chant religieux
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Re: Élections Fédérales
Élections fédérales
Les dates des débats des chefs dévoilées
Agence QMI
30/03/2011 21h57
OTTAWA – Le débat des chefs, dans le cadre des élections fédérales, aura lieu le 12 avril en anglais, et le 14 avril en français, à Ottawa. Il sera diffusé par CBC, Radio-Canada, Global et TVA.
Le débat doit inclure Stephen Harper, Michael Ignatieff, Jack Layton et Gilles Duceppe, respectivement chefs du Parti conservateur du Canada, du Parti libéral du Canada, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois.
Tel qu’annoncé mardi, la chef du Parti vert, Elizabeth May, n’est pas invitée à prendre part au débat. Le Consortium des radiodiffuseurs a choisi de ne pas inclure Mme May puisque le Parti vert n’a aucun député élu au Parlement.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 15700.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les dates des débats des chefs dévoilées
Agence QMI
30/03/2011 21h57
OTTAWA – Le débat des chefs, dans le cadre des élections fédérales, aura lieu le 12 avril en anglais, et le 14 avril en français, à Ottawa. Il sera diffusé par CBC, Radio-Canada, Global et TVA.
Le débat doit inclure Stephen Harper, Michael Ignatieff, Jack Layton et Gilles Duceppe, respectivement chefs du Parti conservateur du Canada, du Parti libéral du Canada, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois.
Tel qu’annoncé mardi, la chef du Parti vert, Elizabeth May, n’est pas invitée à prendre part au débat. Le Consortium des radiodiffuseurs a choisi de ne pas inclure Mme May puisque le Parti vert n’a aucun député élu au Parlement.
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-
geneviève-2
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Re: Élections Fédérales
Quand le PLQ a fait ses premières élections ou Jean Charest à gagné ses première élections, c'était à ma fête de 18 ans.là le débat des chefs francophone à lieu à ma fête de 28 ans.
Ce n'est pas grave une chance que j'aime ça la politique
Ce n'est pas grave une chance que j'aime ça la politique
Je ne reçois pas les messages éclairs
Re: Élections Fédérales
Anya a écrit : Publié le 28 mars 2011 à 07h17 | Mis à jour à 07h17
Le PLQ et le PQ reculent dans les intentions de vote
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le Parti libéral du Québec et le Parti québécois sont en recul dans les intentions de vote, alors que les tiers partis ont fait des gains au cours des dernières semaines.
Selon un sondage CROP-La Presse, les libéraux sont désormais à 22% d'intentions de vote, un recul de 2 points sur le sondage précédent. L'enquête réalisée du 16 au 21 mars montre que le Parti québécois a reculé de 5 points, de 37 à 32% d'appuis, depuis un mois.
L'Action démocratique du Québec a marqué des points - une hausse de 4% à 17%. Le parti de Gérard Deltell est revenu à son niveau de l'automne 2008, à la veille des élections générales où il a perdu son statut d'opposition officielle. Québec solidaire passe lui aussi à la caisse, avec une hausse de 3 points, à 15%.
«Si j'étais François Legault aujourd'hui, je ne serais pas mécontent. On voit que le PLQ est en recul et que le PQ ne parvient pas à capitaliser là-dessus», observe Youri Rivest, vice-président de CROP. La popularité des chefs illustre encore l'hésitation des électeurs; 31% des gens estiment qu'aucun des chefs actuels ne ferait un bon premier ministre, alors que 19% soutiennent ne pas avoir d'opinion sur le sujet. Pauline Marois a l'appui de seulement 17% des Québécois, une baisse de 3 points depuis la fin du mois de février. Jean Charest, en dépit des déboires du gouvernement, n'est pas loin derrière, à 15%, une remontée de 2 points. L'adéquiste Gérard Deltell est à 8% et Amir Khadir, à 9%.
La satisfaction à l'égard du gouvernement Charest ne s'améliore pas; il y a toujours 74% de mécontents, 1 point de moins qu'il y a un mois.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Et c'est quoi le lien du PLQ, PQ et ADQ avec les élections fédérales 
Re: Élections Fédérales
L'intérêt de TOUS les Canadiens?
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde.
Pierre Simard
L'auteur est professeur à l'École nationale d'administration publique à Québec.
Toronto Star
En ce début de campagne électorale fédérale, on discute sur toutes les tribunes de la légitimité d'un gouvernement de coalition. Pour plusieurs analystes, une éventuelle coalition du PLC, du Bloc et du NPD est un anachronisme favorisant l'appropriation du pouvoir par des factions non représentatives de la majorité des Canadiens. Bof?!
Il n'y a que les fanatiques de la démocratie pour croire qu'une forme déterminée de gouvernement est plus susceptible qu'une autre de promouvoir l'intérêt de l'ensemble des Canadiens. En réalité, il n'y aucune forme de gouvernement démocratique qui soit garante d'une telle efficacité gouvernementale.
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde. Ils se bornent plutôt à plaire à une faction bien circonscrite d'électeurs: ceux qui les ont élus ou qui sont susceptibles de les élire.
Sur le plancher des vaches, les politiciens et les partis politiques sont prêts à s'allier à n'importe quel politicien ou parti politique pour participer à une majorité parlementaire qui leur permettra d'offrir à leurs électeurs ce qu'ils demandent. Dans notre système démocratique, le politicien n'est qu'un vulgaire négociant qui achète les faveurs des autres politiciens pour vendre à ses électeurs ce qui leur plaît.
Ainsi, peu importe la forme de gouvernement auquel il participe, le politicien a toujours besoin des autres politiciens pour faire adopter une mesure ou un projet. Dans un gouvernement majoritaire, il cherche à obtenir l'appui de ses collègues pour mettre de l'avant une mesure ou un projet. Il marchande cet appui en leur offrant le sien pour leurs propres projets. De ce point de vue, un gouvernement minoritaire n'est aucunement différent, si ce n'est qu'un autre étage s'ajoute au marchandage politique: celui qui se fait entre les partis de la coalition officielle.
En somme, ce n'est jamais l'intérêt de tous les Canadiens qui est servi par notre système démocratique. C'est plutôt l'intérêt de factions circonscrites d'électeurs dont le représentant sait obtenir l'appui des autres politiciens. Parce que c'est dans leur intérêt, les gouvernements multiplient les concessions à tout un chacun. C'est ainsi que le marchandage politique mène à l'adoption d'une panoplie de mesures aussi variées qu'incohérente; des mesures qui comportent souvent des coûts supérieurs aux avantages pour un grand nombre de Canadiens, voire la majorité d'entre eux.
Ce marchandage politique conduit à la prolifération des interventions politiques et favorise l'octroi de privilèges à des groupes bien circonscrits. À terme, le maquignonnage politique a pour conséquence de gonfler arbitrairement les dépenses publiques.
Le débat actuel se fait sur fond d'accusation de mensonge. Les chefs des partis s'accusent mutuellement de cacher leurs véritables intentions à l'égard d'une éventuelle coalition. Ils entendent, semble-t-il, prendre leur décision en fonction de l'intérêt de tous les Canadiens. Comme le disait Jean Rostand: «En politique, on ne flétrit le mensonge d'hier que pour flatter le mensonge d'aujourd'hui.»
C'est pas mal ma vision des politiciens.
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde.
Pierre Simard
L'auteur est professeur à l'École nationale d'administration publique à Québec.
Toronto Star
En ce début de campagne électorale fédérale, on discute sur toutes les tribunes de la légitimité d'un gouvernement de coalition. Pour plusieurs analystes, une éventuelle coalition du PLC, du Bloc et du NPD est un anachronisme favorisant l'appropriation du pouvoir par des factions non représentatives de la majorité des Canadiens. Bof?!
Il n'y a que les fanatiques de la démocratie pour croire qu'une forme déterminée de gouvernement est plus susceptible qu'une autre de promouvoir l'intérêt de l'ensemble des Canadiens. En réalité, il n'y aucune forme de gouvernement démocratique qui soit garante d'une telle efficacité gouvernementale.
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde. Ils se bornent plutôt à plaire à une faction bien circonscrite d'électeurs: ceux qui les ont élus ou qui sont susceptibles de les élire.
Sur le plancher des vaches, les politiciens et les partis politiques sont prêts à s'allier à n'importe quel politicien ou parti politique pour participer à une majorité parlementaire qui leur permettra d'offrir à leurs électeurs ce qu'ils demandent. Dans notre système démocratique, le politicien n'est qu'un vulgaire négociant qui achète les faveurs des autres politiciens pour vendre à ses électeurs ce qui leur plaît.
Ainsi, peu importe la forme de gouvernement auquel il participe, le politicien a toujours besoin des autres politiciens pour faire adopter une mesure ou un projet. Dans un gouvernement majoritaire, il cherche à obtenir l'appui de ses collègues pour mettre de l'avant une mesure ou un projet. Il marchande cet appui en leur offrant le sien pour leurs propres projets. De ce point de vue, un gouvernement minoritaire n'est aucunement différent, si ce n'est qu'un autre étage s'ajoute au marchandage politique: celui qui se fait entre les partis de la coalition officielle.
En somme, ce n'est jamais l'intérêt de tous les Canadiens qui est servi par notre système démocratique. C'est plutôt l'intérêt de factions circonscrites d'électeurs dont le représentant sait obtenir l'appui des autres politiciens. Parce que c'est dans leur intérêt, les gouvernements multiplient les concessions à tout un chacun. C'est ainsi que le marchandage politique mène à l'adoption d'une panoplie de mesures aussi variées qu'incohérente; des mesures qui comportent souvent des coûts supérieurs aux avantages pour un grand nombre de Canadiens, voire la majorité d'entre eux.
Ce marchandage politique conduit à la prolifération des interventions politiques et favorise l'octroi de privilèges à des groupes bien circonscrits. À terme, le maquignonnage politique a pour conséquence de gonfler arbitrairement les dépenses publiques.
Le débat actuel se fait sur fond d'accusation de mensonge. Les chefs des partis s'accusent mutuellement de cacher leurs véritables intentions à l'égard d'une éventuelle coalition. Ils entendent, semble-t-il, prendre leur décision en fonction de l'intérêt de tous les Canadiens. Comme le disait Jean Rostand: «En politique, on ne flétrit le mensonge d'hier que pour flatter le mensonge d'aujourd'hui.»
C'est pas mal ma vision des politiciens.
Dernière modification par lucide le jeu. mars 31, 2011 10:59 am, modifié 1 fois.
Re: Élections Fédérales
lucide a écrit : L'intérêt de TOUS les Canadiens?
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde.
Pierre Simard
L'auteur est professeur à l'École nationale d'administration publique à Québec.
Toronto Star
En ce début de campagne électorale fédérale, on discute sur toutes les tribunes de la légitimité d'un gouvernement de coalition. Pour plusieurs analystes, une éventuelle coalition du PLC, du Bloc et du NPD est un anachronisme favorisant l'appropriation du pouvoir par des factions non représentatives de la majorité des Canadiens. Bof?!
Il n'y a que les fanatiques de la démocratie pour croire qu'une forme déterminée de gouvernement est plus susceptible qu'une autre de promouvoir l'intérêt de l'ensemble des Canadiens. En réalité, il n'y aucune forme de gouvernement démocratique qui soit garante d'une telle efficacité gouvernementale.
Majoritaires ou minoritaires, les politiciens n'ont pas pour ambition de servir l'intérêt de tous les Canadiens. Ils ont compris depuis longtemps qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde. Ils se bornent plutôt à plaire à une faction bien circonscrite d'électeurs: ceux qui les ont élus ou qui sont susceptibles de les élire.
Sur le plancher des vaches, les politiciens et les partis politiques sont prêts à s'allier à n'importe quel politicien ou parti politique pour participer à une majorité parlementaire qui leur permettra d'offrir à leurs électeurs ce qu'ils demandent. Dans notre système démocratique, le politicien n'est qu'un vulgaire négociant qui achète les faveurs des autres politiciens pour vendre à ses électeurs ce qui leur plaît.
Ainsi, peu importe la forme de gouvernement auquel il participe, le politicien a toujours besoin des autres politiciens pour faire adopter une mesure ou un projet. Dans un gouvernement majoritaire, il cherche à obtenir l'appui de ses collègues pour mettre de l'avant une mesure ou un projet. Il marchande cet appui en leur offrant le sien pour leurs propres projets. De ce point de vue, un gouvernement minoritaire n'est aucunement différent, si ce n'est qu'un autre étage s'ajoute au marchandage politique: celui qui se fait entre les partis de la coalition officielle.
En somme, ce n'est jamais l'intérêt de tous les Canadiens qui est servi par notre système démocratique. C'est plutôt l'intérêt de factions circonscrites d'électeurs dont le représentant sait obtenir l'appui des autres politiciens. Parce que c'est dans leur intérêt, les gouvernements multiplient les concessions à tout un chacun. C'est ainsi que le marchandage politique mène à l'adoption d'une panoplie de mesures aussi variées qu'incohérente; des mesures qui comportent souvent des coûts supérieurs aux avantages pour un grand nombre de Canadiens, voire la majorité d'entre eux.
Ce marchandage politique conduit à la prolifération des interventions politiques et favorise l'octroi de privilèges à des groupes bien circonscrits. À terme, le maquignonnage politique a pour conséquence de gonfler arbitrairement les dépenses publiques.
Le débat actuel se fait sur fond d'accusation de mensonge. Les chefs des partis s'accusent mutuellement de cacher leurs véritables intentions à l'égard d'une éventuelle coalition. Ils entendent, semble-t-il, prendre leur décision en fonction de l'intérêt de tous les Canadiens. Comme le disait Jean Rostand: «En politique, on ne flétrit le mensonge d'hier que pour flatter le mensonge d'aujourd'hui.»
C'est pas mal ma vision des politiciens.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Élections Fédérales
MayClo a écrit : [...]
Bien oui, tu as bien raison MayClo