C'est la même Ile..Malike a écrit : [...]
Ce sont des îles totalement distinctes Haïti et La République Dominicaine. Puis avant de bâtir des hotels et développer le tourisme faudrait peut-être commencer par reconstruire le pays et le sécuriser.
50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
De toute façon, le tourisme n'est pas une solution à court terme. Quand les gens vont dans le Sud, c'est pour se relaxer, aller s'amuser sans se casser la tête. Haïti est présentement synonyme de souffrance et de catastrophes naturelles, c'est pas vendeur mettons.
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
VILAJ VILAJ
« C’est une campagne de salissage » - Luck Mervil
Michelle Coudé-Lord
01-04-2011 | 04h30
Au bout du fil, on a droit à un Luck Mervil en pleurs. Il suffoque juste à l’idée qu’on peut songer un seul instant que l’argent de Vilaj Vilaj ait été détourné. « Je ne suis pas un voleur et ceux qui connaissent depuis 20 ans le fils du Québec que je suis le savent fort bien. Je suis ébranlé par ce que je crois être une campagne de salissage », confiait-il hier au Journal de Montréal.
Il dit avoir reçu plusieurs appels de soutien, mais ça ne suffit pas à effacer tous les doutes qui pèsent aujourd’hui sur son organisation Vilaj Vilaj. Et il le sait fort bien.
« J’aurai les réponses. Une firme comptable très réputée est en train de vérifier avec nous le tout. Je peux déjà vous assurer qu’il n’y a pas un sou qui a été volé. Parnell Pierre est un gars qui a tout fait depuis un an pour aider Haïti et a démarré à mes côtés cet immense projet.
« Comme tous les papiers de fondation ne sont pas réglés, en homme inexpérimenté, il a fait l’erreur de mettre l’argent dans son compte, car il ne savait plus où placer le 50 000 $ reçus grâce à des activités tenues principalement avec l’OSM. Mais l’argent est encore là. J’ai mal pour M. Parnell Pierre, qui n’est pas mon cousin en passant, mais ses parents et mes parents viennent du même village en Haïti. Aujourd’hui, il perd sa réputation injustement. Je le sais et je fournirai les preuves d’ici peu. »
Il se défend
Luck Mervil répète avoir très mal en ce moment, mais révèle aussi « avoir une grosse tête de cochon », donc il ne lâchera pas.
« Dans cette affaire, qui ressemble étrangement à une campagne de salissage, ce qui me trouble le plus, c’est que quelqu’un qui, bénévolement, a donné des heures sans compter pour aider ses compatriotes en péril, est attaqué de toute part et qui plus est, l’avenir nous le dira, injustement. Parnell est venu m’offrir sa démission, mais je ne peux pas l’accepter, car je sais qu’il n’a rien fait de mal. »
Fournir des preuves rapidement
Le président de Vilaj Vilaj affirme qu’il saura fournir la preuve qu’il n’y a pas eu de fraude. Il sait que le temps presse.
« Malheureusement, nous tolérons que dans les médias, des journalistes puissent accuser sans preuve, mais cette fois-ci nous avons de la chance. Nous avons les preuves qui leur manquent et s’ils sont intègres, j’ose espérer qu’ils retireront leur parole et rétabliront les faits. »
Tout au cours de cet entretien téléphonique, Luck Mervil pleure de rage.
« Je suis un gars fier et honnête. Comment croire que nous voulons bâtir des villages pour aider des populations en difficultés et garder l’argent à d’autres fins. Ma famille, mes amis et ceux qui appuient Vilaj Vilaj s’inquiètent dans ce qu’ils entendent. Moi, je leur dis de ne pas être inquiets, que comme je l’ai promis depuis le tout début, Vilaj Vilaj sera transparent, honnête et juste. Dans quelques jours, preuves et papiers en mains, je prouverai que c’est toujours le cas et des gens devront s’excuser, car ils auront sali injustement la réputation d’un homme. »
Dur coup pour Vilaj Vilaj ?
Il rappelle le but et les objectifs de Vilaj Vilaj.
« Quand tu dis aux gens que tu veux changer le monde, et que tu leur demandes d’embarquer avec toi, comment peux-tu ne pas être honnête ? C’est plate ce qui arrive, j’en conviens, Parnell a fait une erreur de jugement en ne plaçant pas l’argent dans un autre compte. Tout allait très vite, mais je le répète, jamais il a pris cet argent pour ses besoins à lui. Jamais. Il n’est pas un gars comme cela et moi j’ai eu cet homme à mes côtés dans ce projet depuis le tout début et je le sais. Aujourd’hui, j’ai mal pour lui et je vais le défendre », a ajouté Luck Mervil, qui a raccroché au nez à un animateur de radio quand il a senti qu’on voulait l’accuser faussement.
« On ne sait pas de quoi on parle ici. Moi, je demande juste un peu de temps, car je veux fournir des preuves qui laisseront aucun doute de notre honnêteté. Ce qui me choque le plus en ce moment, c’est que pendant qu’on doive se défendre face à de fausses accusations, on ne peut pas tout donner à ce projet si crucial pour les familles qui vivent sous des tentes en Haïti depuis des mois. Et avec les médias sociaux présentement, cette affaire nous fait du tort. Quand tu dis que t’aides les gens, tu ne les voles pas. J’ai une boule qui me monte à la gorge juste à la pensée qu’on ne me fait plus confiance. C’est très long monter ce genre de projets, créer des fondations, ça prend des mois et nous nous soumettons à toutes les règles gouvernementales. Parnell Pierre a eu l’idée avec moi de Vilaj Vilaj, c’est un homme honnête. Je déteste de voir salir la réputation de ce gars-là qui aujourd’hui ne peut pas se défendre. Tout ce que je peux affirmer, c’est que ce sont des faussetés et que lorsque je ferai une conférence de presse sur le sujet, j’aurai des comptables à mes côtés qui expliqueront le tout. »
Luck Mervil espère avoir toutes les preuves en main la semaine prochaine.
« Si ces allégations étaient vraies, des gens auraient appelé la police. Ce n’est pas le cas. Actuellement, je sais qu’on tape injustement sur un homme honnête ».
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« C’est une campagne de salissage » - Luck Mervil
Michelle Coudé-Lord
01-04-2011 | 04h30
Au bout du fil, on a droit à un Luck Mervil en pleurs. Il suffoque juste à l’idée qu’on peut songer un seul instant que l’argent de Vilaj Vilaj ait été détourné. « Je ne suis pas un voleur et ceux qui connaissent depuis 20 ans le fils du Québec que je suis le savent fort bien. Je suis ébranlé par ce que je crois être une campagne de salissage », confiait-il hier au Journal de Montréal.
Il dit avoir reçu plusieurs appels de soutien, mais ça ne suffit pas à effacer tous les doutes qui pèsent aujourd’hui sur son organisation Vilaj Vilaj. Et il le sait fort bien.
« J’aurai les réponses. Une firme comptable très réputée est en train de vérifier avec nous le tout. Je peux déjà vous assurer qu’il n’y a pas un sou qui a été volé. Parnell Pierre est un gars qui a tout fait depuis un an pour aider Haïti et a démarré à mes côtés cet immense projet.
« Comme tous les papiers de fondation ne sont pas réglés, en homme inexpérimenté, il a fait l’erreur de mettre l’argent dans son compte, car il ne savait plus où placer le 50 000 $ reçus grâce à des activités tenues principalement avec l’OSM. Mais l’argent est encore là. J’ai mal pour M. Parnell Pierre, qui n’est pas mon cousin en passant, mais ses parents et mes parents viennent du même village en Haïti. Aujourd’hui, il perd sa réputation injustement. Je le sais et je fournirai les preuves d’ici peu. »
Il se défend
Luck Mervil répète avoir très mal en ce moment, mais révèle aussi « avoir une grosse tête de cochon », donc il ne lâchera pas.
« Dans cette affaire, qui ressemble étrangement à une campagne de salissage, ce qui me trouble le plus, c’est que quelqu’un qui, bénévolement, a donné des heures sans compter pour aider ses compatriotes en péril, est attaqué de toute part et qui plus est, l’avenir nous le dira, injustement. Parnell est venu m’offrir sa démission, mais je ne peux pas l’accepter, car je sais qu’il n’a rien fait de mal. »
Fournir des preuves rapidement
Le président de Vilaj Vilaj affirme qu’il saura fournir la preuve qu’il n’y a pas eu de fraude. Il sait que le temps presse.
« Malheureusement, nous tolérons que dans les médias, des journalistes puissent accuser sans preuve, mais cette fois-ci nous avons de la chance. Nous avons les preuves qui leur manquent et s’ils sont intègres, j’ose espérer qu’ils retireront leur parole et rétabliront les faits. »
Tout au cours de cet entretien téléphonique, Luck Mervil pleure de rage.
« Je suis un gars fier et honnête. Comment croire que nous voulons bâtir des villages pour aider des populations en difficultés et garder l’argent à d’autres fins. Ma famille, mes amis et ceux qui appuient Vilaj Vilaj s’inquiètent dans ce qu’ils entendent. Moi, je leur dis de ne pas être inquiets, que comme je l’ai promis depuis le tout début, Vilaj Vilaj sera transparent, honnête et juste. Dans quelques jours, preuves et papiers en mains, je prouverai que c’est toujours le cas et des gens devront s’excuser, car ils auront sali injustement la réputation d’un homme. »
Dur coup pour Vilaj Vilaj ?
Il rappelle le but et les objectifs de Vilaj Vilaj.
« Quand tu dis aux gens que tu veux changer le monde, et que tu leur demandes d’embarquer avec toi, comment peux-tu ne pas être honnête ? C’est plate ce qui arrive, j’en conviens, Parnell a fait une erreur de jugement en ne plaçant pas l’argent dans un autre compte. Tout allait très vite, mais je le répète, jamais il a pris cet argent pour ses besoins à lui. Jamais. Il n’est pas un gars comme cela et moi j’ai eu cet homme à mes côtés dans ce projet depuis le tout début et je le sais. Aujourd’hui, j’ai mal pour lui et je vais le défendre », a ajouté Luck Mervil, qui a raccroché au nez à un animateur de radio quand il a senti qu’on voulait l’accuser faussement.
« On ne sait pas de quoi on parle ici. Moi, je demande juste un peu de temps, car je veux fournir des preuves qui laisseront aucun doute de notre honnêteté. Ce qui me choque le plus en ce moment, c’est que pendant qu’on doive se défendre face à de fausses accusations, on ne peut pas tout donner à ce projet si crucial pour les familles qui vivent sous des tentes en Haïti depuis des mois. Et avec les médias sociaux présentement, cette affaire nous fait du tort. Quand tu dis que t’aides les gens, tu ne les voles pas. J’ai une boule qui me monte à la gorge juste à la pensée qu’on ne me fait plus confiance. C’est très long monter ce genre de projets, créer des fondations, ça prend des mois et nous nous soumettons à toutes les règles gouvernementales. Parnell Pierre a eu l’idée avec moi de Vilaj Vilaj, c’est un homme honnête. Je déteste de voir salir la réputation de ce gars-là qui aujourd’hui ne peut pas se défendre. Tout ce que je peux affirmer, c’est que ce sont des faussetés et que lorsque je ferai une conférence de presse sur le sujet, j’aurai des comptables à mes côtés qui expliqueront le tout. »
Luck Mervil espère avoir toutes les preuves en main la semaine prochaine.
« Si ces allégations étaient vraies, des gens auraient appelé la police. Ce n’est pas le cas. Actuellement, je sais qu’on tape injustement sur un homme honnête ».
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Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Ca fait depuis le mois de janvier qu'il sait qu'il y a des soucis avec l'argent mais c'est juste là qu'il s'en occupe.
Il aura beau brailler sa rage mais n'empêche qu'il était, avec l'autre bozo, responsable d'une importante somme d'argent et qu'il a des comptes à rendre quant à ce qu'elle est devenue. Il aura beau se poser en victime mais s'il avait pris ses responsabilités au sérieux on en parlerait même pas.

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Euh, on a 2 versions contradictoires.
Il dit dans l'autre article:
En janvier dernier, Parnell Pierre est venu me voir et m’a avoué qu’il ne savait plus où il en était avec l’argent.
Et maintenant:
Comme tous les papiers de fondation ne sont pas réglés, en homme inexpérimenté, il a fait l’erreur de mettre l’argent dans son compte, car il ne savait plus où placer le 50 000 $ reçus grâce à des activités tenues principalement avec l’OSM. Mais l’argent est encore là.
Il sait plus ou est l'argent, euh non, l'argent est encore la...

Il dit dans l'autre article:
En janvier dernier, Parnell Pierre est venu me voir et m’a avoué qu’il ne savait plus où il en était avec l’argent.
Et maintenant:
Comme tous les papiers de fondation ne sont pas réglés, en homme inexpérimenté, il a fait l’erreur de mettre l’argent dans son compte, car il ne savait plus où placer le 50 000 $ reçus grâce à des activités tenues principalement avec l’OSM. Mais l’argent est encore là.
Il sait plus ou est l'argent, euh non, l'argent est encore la...

Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Si l'argent est encore là, il est où le problème ?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Bonne question.Beppo a écrit : Si l'argent est encore là, il est où le problème ?
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Une compagnie doit tenir des régistres de ses entrées et sorties d'argent. C'est la loi. La fondation Vilaj Vilaj doit maintenent engager des comptables pour essayer de tout remettre en ordre. Parnell Pierre admets avoir mis l'argent dans son propre compte et aussi avoir utilisé sa carte de crédit personnelle pour régler certaines dépenses, il va être très compliqué de démêler tout ça. PROBLÈME NUMÉRO 1: ça va, au minimum, causer des dépenses inutiles à la fondation en frais de comptables et avocats et ces sommes auraient dû servir à construire des maison en Haïti.Beppo a écrit : Si l'argent est encore là, il est où le problème ?
PROBLÈME NUMÉRO 2: Cette fondation a perdu toute crédibilité et sera incapable de ramasser les sommes requises pour porter son projet à terme.
En gros, il est là le problème. Je donne la chance au coureur et je n'accuse personne d'avoir pigé dans le plat. Une question de mauvaise gestion est amplement suffisante pour démolir un organisme à but non-lucratif.
Moi la question que je me pose est comment M. Pierre a fait pour déposer dans son compte personnel un chèque fait au nom de "Fondation Vilaj Vilaj". Il y a quelqu'un qui dormait au gaz à la caisse pop...
Edit: Aurtaugraffe.
Dernière modification par Fanfoi le ven. avr. 01, 2011 4:24 pm, modifié 1 fois.
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Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Les organismes de charité sont mal surveillés
1 avril 2011 | 16h41
Caroline Pailliez
Argent
Les autorités peinent à surveiller les 85 000 organismes de bienfaisance enregistrés au Canada. Certains perdent littéralement le contrôle de leurs comptes.
La Fondation du chanteur Luck Mervil, Vilaj Vilaj, a récemment perdu la trace des 50 000 dollars de dons que les Québécois avaient généreusement amassés pour les sinistrés du tremblement de terre en Haïti.
« Pour bien faire les choses, un organisme à but non lucratif (OSBL) devrait d’abord s’enregistrer à titre de société auprès du réseau des entreprises canadiennes (REC), explique Johanne Turbide, responsable du Groupe de recherche sur les organismes à but non lucratif et professeur de sciences comptables à HEC Montréal. Puis, il devrait s’inscrire à titre d’organisme de bienfaisance auprès de l’Agence du Revenu du Canada (ARC). »
Ces démarches permettent par la suite de bénéficier de crédit d’impôt de la part du gouvernement fédéral et de distribuer des reçus officiels de dons aux citoyens qui envoient du financement. Le hic, c’est que ces démarches ne sont pas obligatoires.
« Il peut arriver que des organismes recueillent des dons sans qu’ils soient enregistrés auprès de l’ARC. À ce moment-là, c’est le gouvernement provincial qui doit contrôler la bonne gestion des fonds», explique David Lasby, directeur de la recherche d’Imagine Canada, un organisme qui assure la promotion du rôle des OSBL.
« Des citoyens mal renseignés ne savent pas qu’ils devraient recevoir des reçus en versant des dons, précise Mme Turbide. Je ne pense pas que ces organismes de charité veuillent à tout coup tromper les donateurs, mais les risques sont plus grands. »
Le Canada compte près de 85 000 organismes de bienfaisance dont 16 000 se trouvent au Québec. « Nos dernières estimations portent à 161 000 le nombre total des OSBL, parmi lesquelles figurent les organismes non enregistrés », ajoute David Lasby. Les statistiques datent de 2003 et la tendance serait à la hausse, selon Imagine Canada.
Le secteur sans but lucratif du Canada est le deuxième plus grand du monde après celui des Pays-Bas. Celui des États-Unis arrive en cinquième position.
Des contrôles se mettent en place peu à peu
Les contrôles sont de plus en plus présents, estime Johanne Turbide : « De plus en plus de scandales éclatent. C’est une triste réalité, mais cela montre également que les mécanismes de vérification sévissent plus qu’avant. »
Une fois enregistrés, les organismes de bienfaisance doivent produire des états financiers chaque année, assure l’Agence de Revenu Canada. « Nos vérificateurs contrôlent ensuite les chiffres », précise un porte-parole de l’agence.
« Nous subissons des vérifications de la part du gouvernement provincial et fédéral tous les deux à trois mois, explique Linda Tremblay, directrice des finances de Centraide à Montréal. C’est beaucoup, mais Centraide Montréal est la plus grande filiale de la fondation Centraide au Canada. »v
L’organisation surveille ses comptes de près. « Nous produisons nos états financiers nous-mêmes, mais nous faisons appel à une entreprise externe en vérifier les résultats», ajoute Mme Tremblay.
Il incombe au conseil d’administration de choisir de faire appel à un cabinet comptable pour vérifier ses comptes.
La professeure ne jette pas la pierre
« Ce sont tout de même des coûts importants pour de petits organismes de bienfaisance, précise Mme Turbide. Cela représente, en plus, un manque à gagner pour les bénéficiaires des dons. »
Pour la professeure, il est normal qu’une petite organisation telle que Vilaj Vilaj perde pied en amassant autant d’argent aussi rapidement. « La plupart des œuvres de bienfaisance ne pensent pas à instaurer, dès le début, des services de vérification. Pourtant, c’est un coût qu’elles devraient prendre en considération », conclut-elle.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/can ... 64154.html" onclick="window.open(this.href);return false;
1 avril 2011 | 16h41
Caroline Pailliez
Argent
Les autorités peinent à surveiller les 85 000 organismes de bienfaisance enregistrés au Canada. Certains perdent littéralement le contrôle de leurs comptes.
La Fondation du chanteur Luck Mervil, Vilaj Vilaj, a récemment perdu la trace des 50 000 dollars de dons que les Québécois avaient généreusement amassés pour les sinistrés du tremblement de terre en Haïti.
« Pour bien faire les choses, un organisme à but non lucratif (OSBL) devrait d’abord s’enregistrer à titre de société auprès du réseau des entreprises canadiennes (REC), explique Johanne Turbide, responsable du Groupe de recherche sur les organismes à but non lucratif et professeur de sciences comptables à HEC Montréal. Puis, il devrait s’inscrire à titre d’organisme de bienfaisance auprès de l’Agence du Revenu du Canada (ARC). »
Ces démarches permettent par la suite de bénéficier de crédit d’impôt de la part du gouvernement fédéral et de distribuer des reçus officiels de dons aux citoyens qui envoient du financement. Le hic, c’est que ces démarches ne sont pas obligatoires.
« Il peut arriver que des organismes recueillent des dons sans qu’ils soient enregistrés auprès de l’ARC. À ce moment-là, c’est le gouvernement provincial qui doit contrôler la bonne gestion des fonds», explique David Lasby, directeur de la recherche d’Imagine Canada, un organisme qui assure la promotion du rôle des OSBL.
« Des citoyens mal renseignés ne savent pas qu’ils devraient recevoir des reçus en versant des dons, précise Mme Turbide. Je ne pense pas que ces organismes de charité veuillent à tout coup tromper les donateurs, mais les risques sont plus grands. »
Le Canada compte près de 85 000 organismes de bienfaisance dont 16 000 se trouvent au Québec. « Nos dernières estimations portent à 161 000 le nombre total des OSBL, parmi lesquelles figurent les organismes non enregistrés », ajoute David Lasby. Les statistiques datent de 2003 et la tendance serait à la hausse, selon Imagine Canada.
Le secteur sans but lucratif du Canada est le deuxième plus grand du monde après celui des Pays-Bas. Celui des États-Unis arrive en cinquième position.
Des contrôles se mettent en place peu à peu
Les contrôles sont de plus en plus présents, estime Johanne Turbide : « De plus en plus de scandales éclatent. C’est une triste réalité, mais cela montre également que les mécanismes de vérification sévissent plus qu’avant. »
Une fois enregistrés, les organismes de bienfaisance doivent produire des états financiers chaque année, assure l’Agence de Revenu Canada. « Nos vérificateurs contrôlent ensuite les chiffres », précise un porte-parole de l’agence.
« Nous subissons des vérifications de la part du gouvernement provincial et fédéral tous les deux à trois mois, explique Linda Tremblay, directrice des finances de Centraide à Montréal. C’est beaucoup, mais Centraide Montréal est la plus grande filiale de la fondation Centraide au Canada. »v
L’organisation surveille ses comptes de près. « Nous produisons nos états financiers nous-mêmes, mais nous faisons appel à une entreprise externe en vérifier les résultats», ajoute Mme Tremblay.
Il incombe au conseil d’administration de choisir de faire appel à un cabinet comptable pour vérifier ses comptes.
La professeure ne jette pas la pierre
« Ce sont tout de même des coûts importants pour de petits organismes de bienfaisance, précise Mme Turbide. Cela représente, en plus, un manque à gagner pour les bénéficiaires des dons. »
Pour la professeure, il est normal qu’une petite organisation telle que Vilaj Vilaj perde pied en amassant autant d’argent aussi rapidement. « La plupart des œuvres de bienfaisance ne pensent pas à instaurer, dès le début, des services de vérification. Pourtant, c’est un coût qu’elles devraient prendre en considération », conclut-elle.
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Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Chico_Fan a écrit : Euh, on a 2 versions contradictoires.![]()
Il dit dans l'autre article:
En janvier dernier, Parnell Pierre est venu me voir et m’a avoué qu’il ne savait plus où il en était avec l’argent.
Et maintenant:
Comme tous les papiers de fondation ne sont pas réglés, en homme inexpérimenté, il a fait l’erreur de mettre l’argent dans son compte, car il ne savait plus où placer le 50 000 $ reçus grâce à des activités tenues principalement avec l’OSM. Mais l’argent est encore là.
Il sait plus ou est l'argent, euh non, l'argent est encore la...
sti

"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Il n'y a pas de problème si on lit le raisonnement du monsieur. L'argent est toujours dans le compte de Pierre. Qu'est-ce qui est difficile de retirer le montant de 50 000 $ pour le déposer dans un compte en fiducie ?Fanfoi a écrit : [...]
Une compagnie doit tenir des régistres de ses entrées et sorties d'argent. C'est la loi. La fondation Vilaj Vilaj doit maintenent engager des comptables pour essayer de tout remettre en ordre. Parnell Pierre admets avoir mis l'argent dans son propre compte et aussi avoir utilisé sa carte de crédit personnelle pour régler certaines dépenses, il va être très compliqué de démêler tout ça. PROBLÈME NUMÉRO 1: ça va, au minimum, causer des dépenses inutiles à la fondation en frais de comptables et avocats et ces sommes auraient dû servir à construire des maison en Haïti.
PROBLÈME NUMÉRO 2: Cette fondation a perdu toute crédibilité et sera incapable de ramasser les sommes requises pour porter son projet à terme.
En gros, il est là le problème. Je donne la chance au coureur et je n'accuse personne d'avoir pigé dans le plat. Une question de mauvaise gestion est amplement suffisante pour démolir un organisme à but non-lucratif.
Moi la question que je me pose est comment M. Pierre a fait pour déposer dans son compte personnel un chèque fait au nom de "Fondation Vilaj Vilaj". Il y a quelqu'un qui dormait au gaz à la caisse pop...
Edit: Aurtaugraffe.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Selon le premier texte que j'ai lu, le monsieur a perdu le contrôle. Donc, probable qu'il ne peut fournir les reçus des dépenses effectuées, et que des sommes importantes dépensées se trouvent donc injustifiées. De là, soit il rembourse le montant, soit on peut y voir la mauvaise intention...Beppo a écrit : [...]
Il n'y a pas de problème si on lit le raisonnement du monsieur. L'argent est toujours dans le compte de Pierre. Qu'est-ce qui est difficile de retirer le montant de 50 000 $ pour le déposer dans un compte en fiducie ?
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Me semble qu'un compte d'épargne à part ou un placement rachetable à capital garanti, c'est pas dur à ouvrir pourtant...
Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
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Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
C'est sûr qu'il n'y a rien de difficile à faire ça. Et c'est ce qu'il devrait faire le plus rapidement possible.Beppo a écrit : [...]
Il n'y a pas de problème si on lit le raisonnement du monsieur. L'argent est toujours dans le compte de Pierre. Qu'est-ce qui est difficile de retirer le montant de 50 000 $ pour le déposer dans un compte en fiducie ?
Sauf que comme je mentionne depuis jeudi dernier, le problème c'est que cette fondation a perdu toute crédibilité auprès des gens, donc elle aura énormément de problème à recueillir les fonds dont elle a besoin pour continuer son oeuvre, et c'est bien dommage.
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Re: 50 000 $ égarés: Luck Mervil nie toute fraude
Vilaj Vilaj : Luck Mervil dénonce la « petite vengeance » d’un ex-employé
Écrit par Philippe Meilleur
Lundi, 18 avril 2011 12:38
Secoué par les allégations de fraude envers son organisme humanitaire Vilaj Vilaj, le chanteur Luck Mervil blâme un ex-employé pour avoir alerté les médias plutôt que la police.
Dans une longue entrevue accordée à l’animatrice Sonia Benezra qui sera diffusée cette semaine à MusiMax, l’artiste explique que ces allégations de fraude ont été formulées par un ancien employé blessé dans son amour-propre. Rappelons que selon une enquête du journal Les Affaires, les états financiers de Vilaj Vilaj sont un fouillis sans nom, même si l’organisme a amassé environ 50 000 $ lors de trois concerts de l’Orchestre Symphonique de Montréal en 2010. Le directeur général de Vilaj Vilaj, Parnell Pierre, a été pointé du doigt pour sa gestion chaotique du projet.
Même s’il désire faire la lumière le plus vite possible sur ces allégations, Luck Mervil croit que toute cette histoire n’aurait pas existé sans le désir de vengeance d’un ancien employé de Vilaj Vilaj.
« C’est une histoire classique : quelqu’un démissionne d’un organisme parce qu’il n’est pas content, et il se met à appeler des partenaires pour leur raconter des choses, dit Luck Mervil à Sonia Benezra. Moi, je revois ces partenaires pour leur expliquer ce qui s’est passé et ils décident tous de rester avec moi. Donc, touché dans son orgueil, cette personne appelle les médias. Mais, normalement, quand quelqu’un pose un geste illégal ou non-éthique, qui on appelle ? La police, pas les médias. La seule raison pour laquelle cette personne a fait ça, finalement... c’est carrément une petite vengeance. »
Mervil refuse de nommer cet ancien employé par qui le scandale est arrivé.
« Je ne veux pas entrer dans ce jeu-là, donc je ne nomme pas de nom, dit-il à Sonia Benezra. Je connais beaucoup trop bien les médias pour régler sur la place publique une question qui devrait se régler ailleurs. »
La faute aux médias ?
Le chanteur admet être lui aussi à la recherche de la vérité dans cette histoire. « Je ne le blanchis pas, dit-il à propos du directeur général de Vilaj Vilaj. Je ne dis pas qu’il est innocent ou coupable. Mais je dis qu’il faut avoir les preuves avant d’accuser quelqu’un. Nous faisons les vérifications en ce moment. Si cette personne est coupable, on posera les gestes et les actions nécessaires. Mais si elle ne l’est pas, maintenant qu’on en a parlé dans les médias, ça a mis une tache sur lui et sur ce que je suis en train de faire. »
Luck Mervil s’attaque aussi à certains médias, qu’il accuse de diffuser des informations sans vérifications adéquates. « A-t-on le droit de mettre une bande défilante à l’écran qui indique que 50 000 $ ont disparu de Vilaj Vilaj, alors que c’est faux et qu’on n'a pas de preuves ? questionne-t-il.
« Plusieurs médias font bien leur travail. Mais quand je reçois un coup de téléphone d’une recherchiste de TVA qui me demande pourquoi je ne viens pas m’expliquer à la télé, que je lui parle comme un ami comme si de rien n’était, sans faire d’entrevue formelle, et que deux heures après on diffuse des extraits de notre conversation par-dessus des images d’archives, sans m’avertir, ça ne se fait pas. C’est totalement non-éthique. »
L’artiste jure encore une fois que toutes les sommes recueillies par Vilaj Vilaj ont été dépensées honnêtement et qu’il n’a pas l’intention de mettre un terme aux activités de l’organisme. « J’ai la tête beaucoup plus dure que ça », dit-il.
L’entrevue, d’une durée de 45 minutes, porte également sur les anciens projets musicaux du chanteur, notamment sa participation au spectacle Notre-Dame-de-Paris et sa victoire à l’Empire des futures stars en 1992.
• Benezra reçoit... Luck Mervil sera diffusé sur MusiMax ce mercredi 20 avril à 23 h (rediffusion le lendemain à 10 h et 21 h).
http://ruefrontenac.com/spectacles/tv/3 ... laj-mervil" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Philippe Meilleur
Lundi, 18 avril 2011 12:38
Secoué par les allégations de fraude envers son organisme humanitaire Vilaj Vilaj, le chanteur Luck Mervil blâme un ex-employé pour avoir alerté les médias plutôt que la police.
Dans une longue entrevue accordée à l’animatrice Sonia Benezra qui sera diffusée cette semaine à MusiMax, l’artiste explique que ces allégations de fraude ont été formulées par un ancien employé blessé dans son amour-propre. Rappelons que selon une enquête du journal Les Affaires, les états financiers de Vilaj Vilaj sont un fouillis sans nom, même si l’organisme a amassé environ 50 000 $ lors de trois concerts de l’Orchestre Symphonique de Montréal en 2010. Le directeur général de Vilaj Vilaj, Parnell Pierre, a été pointé du doigt pour sa gestion chaotique du projet.
Même s’il désire faire la lumière le plus vite possible sur ces allégations, Luck Mervil croit que toute cette histoire n’aurait pas existé sans le désir de vengeance d’un ancien employé de Vilaj Vilaj.
« C’est une histoire classique : quelqu’un démissionne d’un organisme parce qu’il n’est pas content, et il se met à appeler des partenaires pour leur raconter des choses, dit Luck Mervil à Sonia Benezra. Moi, je revois ces partenaires pour leur expliquer ce qui s’est passé et ils décident tous de rester avec moi. Donc, touché dans son orgueil, cette personne appelle les médias. Mais, normalement, quand quelqu’un pose un geste illégal ou non-éthique, qui on appelle ? La police, pas les médias. La seule raison pour laquelle cette personne a fait ça, finalement... c’est carrément une petite vengeance. »
Mervil refuse de nommer cet ancien employé par qui le scandale est arrivé.
« Je ne veux pas entrer dans ce jeu-là, donc je ne nomme pas de nom, dit-il à Sonia Benezra. Je connais beaucoup trop bien les médias pour régler sur la place publique une question qui devrait se régler ailleurs. »
La faute aux médias ?
Le chanteur admet être lui aussi à la recherche de la vérité dans cette histoire. « Je ne le blanchis pas, dit-il à propos du directeur général de Vilaj Vilaj. Je ne dis pas qu’il est innocent ou coupable. Mais je dis qu’il faut avoir les preuves avant d’accuser quelqu’un. Nous faisons les vérifications en ce moment. Si cette personne est coupable, on posera les gestes et les actions nécessaires. Mais si elle ne l’est pas, maintenant qu’on en a parlé dans les médias, ça a mis une tache sur lui et sur ce que je suis en train de faire. »
Luck Mervil s’attaque aussi à certains médias, qu’il accuse de diffuser des informations sans vérifications adéquates. « A-t-on le droit de mettre une bande défilante à l’écran qui indique que 50 000 $ ont disparu de Vilaj Vilaj, alors que c’est faux et qu’on n'a pas de preuves ? questionne-t-il.
« Plusieurs médias font bien leur travail. Mais quand je reçois un coup de téléphone d’une recherchiste de TVA qui me demande pourquoi je ne viens pas m’expliquer à la télé, que je lui parle comme un ami comme si de rien n’était, sans faire d’entrevue formelle, et que deux heures après on diffuse des extraits de notre conversation par-dessus des images d’archives, sans m’avertir, ça ne se fait pas. C’est totalement non-éthique. »
L’artiste jure encore une fois que toutes les sommes recueillies par Vilaj Vilaj ont été dépensées honnêtement et qu’il n’a pas l’intention de mettre un terme aux activités de l’organisme. « J’ai la tête beaucoup plus dure que ça », dit-il.
L’entrevue, d’une durée de 45 minutes, porte également sur les anciens projets musicaux du chanteur, notamment sa participation au spectacle Notre-Dame-de-Paris et sa victoire à l’Empire des futures stars en 1992.
• Benezra reçoit... Luck Mervil sera diffusé sur MusiMax ce mercredi 20 avril à 23 h (rediffusion le lendemain à 10 h et 21 h).
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