À quoi sert le BLOC

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lolilou
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par lolilou »

Raven a écrit : Et Jumbo, je trouve un partisan conservateur relativement mal placé pour critiquer les propos d'Yvon Lévesque. Voire cette liste des citations de candidats conservateurs:
http://www.domainebleu.ca/viewtopic.php ... 5#p8487325" onclick="window.open(this.href);return false;
Ouf! Assez extrème :eek: :eek: J'ai la nausée :gluk:
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Earendil
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Earendil »

jumbo et anthurium alors aller voir le topic le vrai visage des conservateurs et aller voir le reportage de enquete que tubérale a mis
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Acrux
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Acrux »

http://www.cyberpresse.ca/actualites/el ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysotile" onclick="window.open(this.href);return false;
jumbo
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par jumbo »

Publié le 04 avril 2011 à 18h25 | Mis à jour à 20h17


Concentration élevée d'amiante sur plusieurs chantiers québécois

Andy Blatchford
La Presse Canadienne
Montréal


Une nouvelle étude révèle que la concentration d'amiante dans l'air de plusieurs chantiers de construction du Québec était égale ou supérieure aux normes provinciales, soulevant de nouvelles questions à savoir si la substance peut être utilisée de manière sécuritaire au Canada.
L'étude, publiée par l'Institut national de santé publique (INSPQ), a examiné 3000 prélèvements d'air recueillis sur des sites présentant des risques élevés d'exposition à l'amiante.


Les résultats de l'analyse démontrent que 43% d'entre eux avaient des concentrations qui égalaient ou surpassaient les limites recommandées.



Selon la directrice de la santé publique de l'Estrie, Louise Soulière, cette étude prouve que malgré l'existence de normes à ce chapitre au Québec, il demeure très difficile de les mettre en application.


Elle a ajouté que même les employés qui manipulent consciemment de l'amiante courent parfois des risques.


La limite d'exposition à l'amiante en milieu de travail au Québec tolère 10 fois plus de fibres aérogènes que d'autres provinces canadiennes, et 100 fois plus que certains pays européens.


Le rapport, publié vendredi sur le site Web de l'INSPQ, comporte des données sur l'exposition à l'amiante recueillies entre 2003 et 2009. Certaines de ces informations avaient déjà été publiées par le passé.


Le gouvernement du Québec étudie présentement la possibilité d'offrir une garantie de prêt de 58 millions de dollars pour prolonger l'exploitation de la mine Jeffrey, à Asbestos, l'une des dernières mines d'amiante au Canada.


La classe politique du Québec a toujours soutenu le secteur de l'amiante dans la province. Le leader du Bloc québécois Gilles Duceppe a récemment appris à ses dépens que s'y opposer pouvait être une chose risquée.


Quelques semaines seulement après avoir affirmé que la substance pouvait être utilisée de façon sécuritaire, M. Duceppe a changé son fusil d'épaule dimanche et donné son appui à la commission parlementaire chargée d'examiner les risques pour la santé liés à l'amiante.


Le leader bloquiste avait à nouveau fait volte-face lundi, soutenant que le minéral peut être manipulé de façon sécuritaire au Québec.

Le lieutenant de Stephen Harper dans la province, le conservateur Christian Paradis, a dénoncé les propos de M. Duceppe, arguant qu'on ne pouvait plus savoir s'il disait vrai. M. Paradis sollicite un nouveau mandat dans la circonscription de Mégantic-L'Érable, où le secteur de l'amiante est très présent.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


jumbo
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par jumbo »

Publié le 04 avril 2011 à 11h42 | Mis à jour le 04 avril 2011 à 11h42


Duceppe voudrait encore renverser Harper sur le budget


Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois, voterait encore contre le budget conservateur, a-t-il confirmé ce matin à Saint-Jean-Port-Joli.

Paul Journet
La Presse


(Saint-Jean-Port-Joli) Le choix est clair pour les électeurs québécois: si un nouveau gouvernement conservateur déposait le dernier budget Flaherty et qu'il y ajoutait les 2,2 milliards promis la semaine dernière au Québec, le Bloc ne changerait pas sa position. Il voterait quand même contre, a confirmé Gilles Duceppe ce matin en point de presse à Saint-Jean-Port-Joli.
«Il y a des choses encore inacceptables. Il n'y a aucun changement à l'assurance-emploi», a-t-il donné en exemple.

Rappelons que le vote sur un budget constitue un vote de confiance.

La semaine dernière, Gilles Duceppe avait déjà indiqué que si les conservateurs gagnaient les élections et présentaient à nouveau leur budget déposé en mars dernier, il s'y opposerait. «Ce qui était inacceptable le reste», justifiait-il.


Or, c'était avant que le lieutenant politique des conservateurs au Québec, Christian Paradis, ne promette de régler d'ici le 15 septembre le dossier de l'harmonisation des taxes de vente. Québec réclame 2,2 milliards pour avoir harmonisé ses taxes en 1992.

Ce règlement ne figurait pas dans le budget présenté en mars. Il s'agissait d'une condition nécessaire, mais non suffisante pour que le Bloc appuie le budget Flaherty.

Même si on l'y ajoutait, le Bloc voterait néanmoins contre, notamment à cause de l'absence de changements à l'assurance-emploi (détails ici et ici).

Autre irritant pour le Bloc: la garantie de prêt de 4,2 milliards au projet de Churchill Falls de Terre-Neuve. Cette mesure annoncée jeudi dernier pourrait apparaître dans la nouvelle mouture du budget. Cela rendrait le budget «encore plus inacceptable», dit M. Duceppe.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


jumbo
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par jumbo »

Fédérales 2011
Conservateurs et libéraux, «du pareil au même» selon Duceppe
Première publication 3 avril 2011 à 23h09
Par Dominique La Haye

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, met conservateurs et libéraux dans le même panier sur la question des transferts de 2,2 milliards $ de l'harmonisation de la taxe de vente du Québec.

M. Duceppe a ainsi réagi au livre rouge des promesses libérales que le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, a présenté en grande pompe dimanche. M. Duceppe juge «inacceptable» que cette plateforme ne fasse pas mention du vieux litige qui oppose Québec à Ottawa.

«C'est du pareil au même, libéral et conservateur, a soutenu M. Duceppe lors d'un point de presse en Estrie. Les deux ne reconnaissent pas que le Québec a harmonisé sa taxe de vente en 1992 et n'accordent pas au Québec sa juste part comme on l'exige», a ajouté le chef bloquiste.

Mais, coup de théâtre plus tôt cette semaine, le lieutenant politique des conservateurs au Québec, Christian Paradis, a annoncé l'engagement de son parti à régler le dossier une bonne fois pour toutes d'ici le 15 septembre s'il était reporté au pouvoir.

Pourtant, le budget que les conservateurs ont présenté il y a à peine deux semaines ne prévoyait aucun transfert sur l'harmonisation de la taxe. Les conservateurs martèlent depuis des mois que les discussions «vont bon train» mais qu'il reste des «détails techniques» à régler.

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Et dire que M.Duceppe va être encore prêt à marcher main dans la main avec M.Ignatieff pour défaire un PCC réélu minoritairement.
Quelle boufonnerie.
Dernière modification par jumbo le mar. avr. 05, 2011 8:50 am, modifié 2 fois.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


.anthurium.
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par .anthurium. »

Publié le 05 avril 2011 à 13h28 | Mis à jour à 13h28


La mystique des valeurs québécoises
Mathieu Bock-Côté
L'auteur est chargé de cours en sociologie à l'UQAM.
La Presse


La campagne du Bloc québécois est assurément campée: il se présente comme le gardien des «valeurs québécoises» que le Parti conservateur voudrait piétiner. Mais on aperçoit de plus en plus les limites de cette stratégie, comme on le constate avec la tentative des conservateurs de placer en contradiction les valeurs défendues par le Bloc avec celles qu'on retrouve dans les régions, apparemment négligées par les souverainistes.

La thématique des «valeurs québécoises» est relativement récente dans le discours souverainiste. Elle remonte à la deuxième moitié des années 90. Au lendemain du dernier référendum, accusés de pratiquer un nationalisme «ethnique» centré exclusivement ou prioritairement sur la majorité historique française, les souverainistes menèrent le projet d'une «refondation civique» de l'identité québécoise.


Les souverainistes ont cru mener cette entreprise à bien en misant sur un discours centré sur la valorisation de la Charte des droits et la sacralisation de valeurs progressistes comme l'interculturalisme, le féminisme, la social-démocratie, l'approche préventive en matière de criminalité, le pacifisme et, dans certains cas, l'altermondialisme. Il fallait vider l'identité québécoise de son contenu culturel et historique et l'emplir d'un contenu idéologique apparemment plus universaliste.



Mais le discours sur les valeurs québécoises était fondamentalement problématique. Le souverainisme entrait en mutation et devenait la poursuite du progressisme par d'autres moyens en créant les conditions de son éventuelle déroute. Ce discours couvait trois paradoxes qui se sont révélés politiquement depuis une dizaine d'années et que la présente campagne fédérale met particulièrement en lumière.


Premier paradoxe. Ces valeurs étaient moins celles du Québec que celles des élites technocratiques, syndicales, communautaires et intellectuelles qui forment la base militante du modèle québécois. Le discours sur les valeurs québécoises qui se réclame d'une vision «inclusive» de l'identité québécoise entraîne ainsi sa confiscation idéologique par une certaine gauche et l'exclusion symbolique de ceux qui ne communient pas au credo progressiste. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux, même chez les souverainistes, les Québécois ayant souvent une sensibilité plus conservatrice que leurs élites.


Deuxième paradoxe. Les valeurs québécoises sont difficiles à distinguer des valeurs de la gauche canadienne, comme on l'a vu en décembre 2008 quand le Bloc a fait alliance avec le PLC et le NPD dans le projet de coalition. Sans surprise, le PLC en a pris bonne note et cherche maintenant à faire concurrence au Bloc sur le terrain des valeurs québécoises en s'en présentant comme le meilleur gardien. Le discours sur les valeurs québécoises ouvre ainsi le chemin à une intrusion systématique du gouvernement fédéral dans les affaires québécoises, comme l'éducation ou la culture.


Troisième paradoxe. Le discours des valeurs québécoises entraîne une dépolitisation de la question nationale, en occultant le problème plus fondamental du dysfonctionnement constitutionnel canadien. Ce discours en appelle à un gouvernement fédéral plus respectueux des valeurs québécoises plutôt qu'à un gouvernement fédéral ne se mêlant plus des affaires québécoises. En fait, le discours sur les valeurs québécoises neutralise la dimension «constitutionnelle» de la question nationale et semble la réduire à un désaccord moral entre le Québec de «gauche» et le Canada de «droite».


En somme, la déculturation de l'identité québécoise et sa refondation dans le moralisme progressiste ont entraîné sa déréalisation et sa dépolitisation. Mais il faut être clair. Remettre en question le discours sur les valeurs québécoises ne revient pas à soutenir qu'en soi, le nationalisme québécois n'a pas sa place aux Communes en donnant raison à ceux qui souhaiteraient le voir jouer sans réserve sur le terrain du bipartisme pancanadien. Il n'y a aucune raison d'occulter la question du Québec dans cette campagne fédérale. Mais il faut se demander si le souverainisme fédéral n'a pas contribué lui-même à l'occulter, à la dénaturer. On a malheureusement toutes les raisons de le croire.
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Beppo
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Beppo »

En somme, la déculturation de l'identité québécoise et sa refondation dans le moralisme progressiste ont entraîné sa déréalisation et sa dépolitisation.
Tabarnak! Un flux de mots dans une constipation d'idées, bâtard!

:D



Au plaisir!


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Placeress
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Placeress »

Beppo a écrit :
En somme, la déculturation de l'identité québécoise et sa refondation dans le moralisme progressiste ont entraîné sa déréalisation et sa dépolitisation.
Tabarnak! Un flux de mots dans une constipation d'idées, bâtard!

:D

:rofl: :rofl:


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Zarmela
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Zarmela »

Beppo a écrit :
En somme, la déculturation de l'identité québécoise et sa refondation dans le moralisme progressiste ont entraîné sa déréalisation et sa dépolitisation.
Tabarnak! Un flux de mots dans une constipation d'idées, bâtard!

:D
Ce que j'aime, c'est la phrase d'après où il dit : "Mais il faut être clair"... Une chance!!! :lol:
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par jumbo »

Publié le 07 avril 2011 à 06h17 | Mis à jour à 06h17


Analyse: Un «ami» encombrant


Gilles Duceppe mentionne à peine le nom du chef libéral Michael Ignatieff. Et quand il fait brièvement référence au NPD, il parle de son «ami» Jack Layton en disant qu'il ne pourra jamais devenir premier ministre du Canada.


Joël-Denis Bellavance
La Presse


(Ottawa) Depuis le début de la campagne électorale, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe attaque sans ménagement les conservateurs de Stephen Harper.
Il maintient que seul le Bloc québécois, qui règne en maître sur le Québec depuis 1993, peut empêcher les conservateurs d'obtenir la majorité des sièges qu'ils convoitent tant à la Chambre des communes depuis 2006. Gilles Duceppe mentionne à peine le nom du chef libéral Michael Ignatieff. Et quand il fait brièvement référence au NPD, il parle de son «ami» Jack Layton en disant qu'il ne pourra jamais devenir premier ministre du Canada.


À partir d'aujourd'hui, le chef bloquiste pourrait être contraint de modifier son discours. Car le NPD n'est plus cette formation politique au Québec qui languit au dernier rang dans les intentions de vote. Les troupes de Jack Layton occupent maintenant la deuxième place avec 24% d'appuis, à 10 points de pourcentage du Bloc québécois. Depuis 2000 (1,2% des voix), le NPD est en constante progression au Québec (4,6% en 2004, 7,5% en 2006, 12,2% en 2008).



Le NPD supplante donc pour la première fois de son histoire le Parti conservateur et le Parti libéral. Il se hisse du même coup au premier rang parmi les partis fédéralistes. Un exploit qui s'explique par le travail inlassable de Jack Layton, mais aussi par l'omniprésence de son adjoint au Québec, Thomas Mulcair, candidat et député sortant d'Outremont.


Depuis qu'il est arrivé à la barre du NPD, en 2003, Jack Layton s'est employé à se débarrasser de certains des vieux démons de son parti au Québec, en particulier le fait que le NPD est perçu comme un parti centralisateur.


En 2005, le NPD a donc adopté ce qui est convenu d'appeler «la déclaration de Sherbrooke» qui prône le fédéralisme asymétrique pour le Québec. Concrètement, le NPD reconnaît la différence québécoise en accordant au Québec un droit de retrait complet et une compensation financière adéquate quand Ottawa propose de mettre sur pied un programme dans un champ de compétence des provinces.


Natif de Hudson, près de Montréal, M. Layton s'est toujours dit convaincu que le Québec peut être un terreau fertile pour le NPD étant donné la tradition sociale-démocrate bien ancrée dans province. Il n'hésite d'ailleurs pas à citer le programme de garderies au Québec comme un exemple à suivre dans le reste du pays, entre autres choses.


Les stratèges néo-démocrates se plaisent aussi à rappeler que le NPD a reconnu, dans ses documents de fondation dans les années 60, que le Québec est une nation. Et cette semaine, ils ont distribué aux journalistes une dépêche d'Halifax qui rapportait que le gouvernement néo-démocrate de la Nouvelle-Écosse a terminé le dernier exercice financier avec un surplus de 447 millions de dollars, comme quoi les «socialistes» sont capables de bien gérer les finances de l'État. Sans compter que le gouvernement néo-démocrate de Roy Romanow, en Saskatchewan, a été le premier à présenter un budget équilibré dans les années 90, bien avant que le conservateur Ralph Klein de l'Alberta n'y arrive.


À Ottawa, le NPD et le Bloc québécois défendent très souvent les mêmes causes: lutte contre les changements climatiques, meilleur accès à l'assurance emploi, respect des droits des travailleurs, protection des régimes de pension lorsque des entreprises font faillite et respect du bilinguisme au sein des institutions fédérales comme la Cour suprême. Certains s'amusent d'ailleurs à dire que mis à part la question de l'avenir du Québec, le NPD et le Bloc québécois sont presque indissociables.


Il n'est donc pas étonnant que le NPD ait réussi à grappiller des votes au Bloc dans le dernier sondage Angus Reid. Et cette tendance, si elle se poursuit jusqu'au scrutin du 2 mai, risque de s'accélérer lorsque Thomas Mulcair prendra la relève de Jack Layton un jour, comme d'aucuns s'y attendent.

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jumbo
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Re: À quoi sert le BLOC

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Publié le 07 avril 2011 à 07h16 | Mis à jour à 07h16


Un coup de main du BQ au NPD?


Les libéraux soulignent que depuis que Thomas Mulcair est candidat, le Bloc québécois présente des candidats moins connus du public dans Outremont.

Catherine Handfield
La Presse


Un ancien président du comité exécutif du Bloc québécois (BQ) dans Outremont milite pour le retrait de la candidate bloquiste de cette circonscription afin de favoriser la réélection du néo-démocrate Thomas Mulcair. Le Bloc oppose toutefois une fin de non-recevoir à cette proposition.
Réal Gingras, qui a été à la tête de l'association bloquiste d'Outremont de 1995 à 1997, fait d'emblée une précision: «Ce n'est pas une question de dissidence au sein du Bloc, dit l'Outremontois, qui se décrit comme un militant bloquiste. C'est une simple question de stratégie.»


Depuis une semaine, M. Gingras envoie des lettres aux différentes instances du BQ et aux médias pour promouvoir sa «stratégie»: le retrait de la candidate bloquiste, Élise Daoust. «Ni le Bloc ni le NPD ne veulent se retrouver avec (le libéral) Martin Cauchon dans Outremont, dit-il. Comme le Bloc ne peut prendre la circonscription, pourquoi ne pas faire une alliance avec le NPD?» Il souligne que le Bloc a obtenu 4554 voix aux élections de 2008, des votes qui pourraient assurer la réélection de M. Mulcair.



«Le Bloc a plusieurs points en commun avec le NPD, poursuit M. Gingras, qui travaille comme orthopédagogue à la Commission scolaire de Montréal. Tant qu'à présenter une candidate peu connue du public, qu'on se positionne clairement et qu'on retire sa candidature.»


Élise Daoust n'a aucunement l'intention de se désister. «Réal Gingras a le droit de faire ce qu'il veut, dit-elle. Mais nous, on fait notre campagne pour gagner. C'est clair depuis le début.»


Une candidate «poteau» ?

Le choix de la candidate bloquiste suscite des interrogations parmi les libéraux. Sa notoriété leur semble limitée: ex-championne canadienne d'escrime et titulaire d'un certificat d'agente immobilière, la jeune femme de 27 ans est propriétaire d'une glacerie de l'avenue Bernard.


Selon nos sources, le clan de Martin Cauchon soupçonne même le Bloc d'avoir conclu un pacte avec le NPD pour éviter de diviser le vote entre leurs deux candidats et ainsi nuire aux libéraux. On souligne que, depuis que Thomas Mulcair est candidat, le Bloc présente des candidats moins connus du public dans Outremont. Les votes semblent le refléter: en 2008, l'avocate Marcella Valdivia a récolté 4554 voix, près de trois fois moins que l'ex-ministre péquiste Jacques Léonard en 2006.


Si le Bloc présentait un candidat fort en 2011, cela pourrait-il permettre aux libéraux de se faufiler? «Ça fait évidemment partie du calcul», a répondu M. Mulcair lors d'une entrevue avec La Presse, jeudi dernier.


Dans les rangs bloquistes, on nie avec vigueur l'existence d'une entente de non-agression avec le NPD. Certains soupçonnent les libéraux de faire circuler cette «rumeur» pour faire sortir leur vote et les néo-démocrates de faire de même pour aller chercher des voix auprès des électeurs francophones.


Élise Daoust défend pour sa part la qualité de sa candidature. «J'ai un commerce ici, je côtoie les citoyens depuis plusieurs années et je parle beaucoup aux gens, dit-elle. Les électeurs savent que je vais continuer à être là après la campagne.»

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Re: À quoi sert le BLOC

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Publié le 08 avril 2011 à 13h01 | Mis à jour le 08 avril 2011 à 15h37


Michel Gauthier trouve la campagne du Bloc «aseptisée»


En interview avec l'animatrice radio Myriam Segal, l'ancien chef du Bloc Michel gauthier a critiqué la campagne de Gilles Duceppe.

Paul Journet
La Presse


(Saguenay) Michel Gauthier juge que le Bloc québécois mène une campagne «aseptisée».
En interview avec l'animatrice radio Myriam Segal, l'ancien chef du Bloc a critiqué la campagne de Gilles Duceppe.

«J'ai l'impression qu'il n'est même pas dans les nouvelles des fois. Alors qu'un chef de parti qui fait une campagne, il faut qu'il soit dans les nouvelles, il faut qu'il crée de l'intérêt. (...) Il fait une campagne aseptisée.»

Il a indirectement attaqué l'entourage de Gilles Duceppe, qui essaierait d'éviter les controverses et mènerait une campagne trop prudente.


«La politique pour moi, ça doit être quelque chose de vivant. Or, il y a une de ses mossus de théories qui veut que les apparatchiks politiques, les grands conseillers qui ne se sont jamais fait élire, sont autour des chefs. Ils disent: ne dit pas ça, ne parle pas de ceci, ne parle pas de cela, oh non non non, tiens toi loin de ça. Ça fait des campagnes plates. (...) Je suis pas au coeur de la campagne de Gilles là, mais j'ai l'impression qu'il fait un peu une campagne aseptisée.»

Il a ajouté: «Actuellement, ça fait une campagne plate, il ne va pas dans aucun sujet extrême, il n'est pas à l'avant de la bataille. (...) Je pense que Gilles va devoir réorienter sa campagne.»

«Je ne me sens pas aseptisé», a réagi Gilles Duceppe cet après-midi à Jonquière. «Je ne limite pas le nombre de questions des journalistes, je ne mets pas de clôture», a-t-il ajouté en faisant allusion à la campagne de Stephen Harper.

Le Bloc détient trois des cinq sièges de la région du Saguenay/Côte-Nord. Les deux autres appartiennent aux conservateurs Denis Lebel et Jean-Pierre Blackburn.

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Aseptiser ? Robotiser ?

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Re: À quoi sert le BLOC

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Publié le 10 avril 2011 à 16h19 | Mis à jour le 10 avril 2011 à 16h19


Méfiants du pouvoir


Gilles Duceppe au cours des premiers jours de la campagne. Les paradoxes du Bloc sont tolérés parce que beaucoup d'électeurs du Bloc sont distants à l'endroit du «jeu» politique.

Jean-Herman Guay
L'auteur est professeur de sciences politiques à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke.
La Presse


Le discours du Bloc est marqué par un paradoxe fondamental: les Québécois auraient plus de pouvoir en étant dans l'opposition qu'en étant membres de l'équipe ministérielle. Les bloquistes prétendent qu'ils ont pu, depuis plus de 20 ans, défendre des dossiers, amender des projets ou bloquer des initiatives gouvernementales à partir des banquettes de l'opposition. Nous détenons le «vrai pouvoir», disent-ils.
Par-delà des cas avérés, ce discours est discordant par rapport aux finalités de la joute électorale: c'est le gagnant qui définit les politiques publiques; c'est le gouvernement qui détient les véritables leviers du pouvoir. L'opposition piaffe d'impatience et attend son tour. Voilà pourquoi chaque parti rêve de gagner, les perdants jouant généralement un rôle secondaire. Bref, il n'y a pas égalité entre les 308 députés quant à la capacité d'influencer les décisions.
Le discours du Bloc est également paradoxal par rapport à ses propres actions: pourquoi donc Gilles Duceppe aurait-il eu l'étrange volonté d'appuyer les autres partis en 2004, comme en 2008, pour supporter une coalition dominée par Stephen Harper ou Stéphane Dion s'il est si «puissant» dans l'opposition?

Depuis plusieurs années, ces paradoxes ne semblent cependant pas indisposer un grand nombre de Québécois, et ce malgré le fait que la souveraineté n'est plus dans les priorités de l'opinion publique.


Pour comprendre cet état d'esprit qui amène quatre Québécois sur dix à appuyer le Bloc, il faut bien sûr y voir une manifestation identitaire du Québec français. L'arc-en-ciel formé par les autonomistes et les souverainistes appuiera largement les candidats du Bloc.


Mais il y a un peu plus. Les paradoxes du Bloc sont tolérés parce que beaucoup d'électeurs du Bloc sont distants à l'endroit du «jeu» politique. La grande enquête électorale menée auprès de presque 3000 Canadiens lors des élections de 2008 nous instruit sur des différences significatives entre les votants pour le Bloc et ceux des autres formations.


Ainsi, 51% de ceux qui appuyaient le Bloc estiment que «tous les partis fédéraux sont essentiellement pareils; on n'a pas vraiment de choix»; cette opinion, bien que présente dans le reste du Canada, est moins prédominante puisqu'elle est partagée par 36% des libéraux et 31% des conservateurs.


Autre fait: 90% des électeurs du Bloc estiment que les politiciens sont «prêts à mentir» pour gagner des votes; chez les libéraux et les conservateurs, c'est 12 points de moins. Les bloquistes sont aussi plus nombreux à croire que les gouvernements «ne se soucient pas de ce que les gens pensent». Plus révélateur du faible niveau d'intégration est la proportion d'électeurs du Bloc qui disent avoir déjà été membres d'un parti politique fédéral; chez les bloquistes, c'est un sur dix; chez les libéraux et les conservateurs, c'est le double.


Quand on met bout à bout ces différents éléments, il est manifeste que les bloquistes sont nombreux à se méfier de la logique du pouvoir. Le discours paradoxal du Bloc n'étonne alors que fort peu. Au contraire, il fait écho à cette distance institutionnelle; il la réconforte. Ainsi, bon nombre de Québécois se sentent plus à l'aise dans l'opposition qu'au pouvoir, précisément parce que ce dernier serait «sale» ! Il vaut donc mieux l'éviter pour rester dans le discours d'opposition, de dénonciation et d'indignation.


Cette posture n'est pas illégitime. On oublie que le travail du député est basé sur quatre fonctions: celle de représentation, celle de surveillance, puis la fonction législative, et celle de légitimation. Les députés du Bloc se voueraient aux deux premières, estimant à l'instar de bon nombre de Québécois que les deux autres sont trompeuses.


Est-ce que cette posture paradoxale tiendra encore pendant 10 ans? Difficile à imaginer. Si les conservateurs obtiennent une majorité, le Bloc aura moins d'impact sur le parquet du Parlement. Au fil du temps - et peut-être plus rapidement qu'on le croit -, plusieurs en viendront à s'interroger à nouveau sur l'utilité du Bloc. Quant au Canada anglais, quand il répétera «what does Quebec want?», on pourra lui répondre simplement: d'abord du nationalisme, mais aussi une bonne dose de scepticisme.

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lolilou
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Message par lolilou »

jumbo a écrit : Publié le 07 avril 2011 à 06h17 | Mis à jour à 06h17


Analyse: Un «ami» encombrant


Gilles Duceppe mentionne à peine le nom du chef libéral Michael Ignatieff. Et quand il fait brièvement référence au NPD, il parle de son «ami» Jack Layton en disant qu'il ne pourra jamais devenir premier ministre du Canada.


Joël-Denis Bellavance
La Presse


(Ottawa) Depuis le début de la campagne électorale, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe attaque sans ménagement les conservateurs de Stephen Harper.
Il maintient que seul le Bloc québécois, qui règne en maître sur le Québec depuis 1993, peut empêcher les conservateurs d'obtenir la majorité des sièges qu'ils convoitent tant à la Chambre des communes depuis 2006. Gilles Duceppe mentionne à peine le nom du chef libéral Michael Ignatieff. Et quand il fait brièvement référence au NPD, il parle de son «ami» Jack Layton en disant qu'il ne pourra jamais devenir premier ministre du Canada.


À partir d'aujourd'hui, le chef bloquiste pourrait être contraint de modifier son discours. Car le NPD n'est plus cette formation politique au Québec qui languit au dernier rang dans les intentions de vote. Les troupes de Jack Layton occupent maintenant la deuxième place avec 24% d'appuis, à 10 points de pourcentage du Bloc québécois. Depuis 2000 (1,2% des voix), le NPD est en constante progression au Québec (4,6% en 2004, 7,5% en 2006, 12,2% en 2008).



Le NPD supplante donc pour la première fois de son histoire le Parti conservateur et le Parti libéral. Il se hisse du même coup au premier rang parmi les partis fédéralistes. Un exploit qui s'explique par le travail inlassable de Jack Layton, mais aussi par l'omniprésence de son adjoint au Québec, Thomas Mulcair, candidat et député sortant d'Outremont.


Depuis qu'il est arrivé à la barre du NPD, en 2003, Jack Layton s'est employé à se débarrasser de certains des vieux démons de son parti au Québec, en particulier le fait que le NPD est perçu comme un parti centralisateur.


En 2005, le NPD a donc adopté ce qui est convenu d'appeler «la déclaration de Sherbrooke» qui prône le fédéralisme asymétrique pour le Québec. Concrètement, le NPD reconnaît la différence québécoise en accordant au Québec un droit de retrait complet et une compensation financière adéquate quand Ottawa propose de mettre sur pied un programme dans un champ de compétence des provinces.


Natif de Hudson, près de Montréal, M. Layton s'est toujours dit convaincu que le Québec peut être un terreau fertile pour le NPD étant donné la tradition sociale-démocrate bien ancrée dans province. Il n'hésite d'ailleurs pas à citer le programme de garderies au Québec comme un exemple à suivre dans le reste du pays, entre autres choses.


Les stratèges néo-démocrates se plaisent aussi à rappeler que le NPD a reconnu, dans ses documents de fondation dans les années 60, que le Québec est une nation. Et cette semaine, ils ont distribué aux journalistes une dépêche d'Halifax qui rapportait que le gouvernement néo-démocrate de la Nouvelle-Écosse a terminé le dernier exercice financier avec un surplus de 447 millions de dollars, comme quoi les «socialistes» sont capables de bien gérer les finances de l'État. Sans compter que le gouvernement néo-démocrate de Roy Romanow, en Saskatchewan, a été le premier à présenter un budget équilibré dans les années 90, bien avant que le conservateur Ralph Klein de l'Alberta n'y arrive.


À Ottawa, le NPD et le Bloc québécois défendent très souvent les mêmes causes: lutte contre les changements climatiques, meilleur accès à l'assurance emploi, respect des droits des travailleurs, protection des régimes de pension lorsque des entreprises font faillite et respect du bilinguisme au sein des institutions fédérales comme la Cour suprême. Certains s'amusent d'ailleurs à dire que mis à part la question de l'avenir du Québec, le NPD et le Bloc québécois sont presque indissociables.


Il n'est donc pas étonnant que le NPD ait réussi à grappiller des votes au Bloc dans le dernier sondage Angus Reid. Et cette tendance, si elle se poursuit jusqu'au scrutin du 2 mai, risque de s'accélérer lorsque Thomas Mulcair prendra la relève de Jack Layton un jour, comme d'aucuns s'y attendent.
Personnellement, je préfère voir le NPD prendre des sièges au Québec que les conservateurs ou encore les libéraux. Je pense que si le Bloc existait pas, mon vote irait à eux. Mais bon le Bloc existe et j'aime beaucoup mon député... so :D
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Consult1 »

Ma réponse en un mot: "Rien" :-) 5 députés et 35 sacs de patates auraient le même impact et un effet beaucoup moindre sur la couche d'ozone.

Plus sérieusement, l'utilité principale du Bloc est de permettre aux Québécois de dire "non" aux référendums mais d'avoir l'impression de faire chier le fédéral. C'est un peu comme un enfant qui craint suffisament son parent pour ne pas se lever de table mais qui décide de ne pas manger.

Dans la triste éventualité d'un gouvernement conservateur majoritaire, les députés du Bloc vont faire une jolie tapisserie... et en plus, ils devront vivre avec la constatation d'être les véritables responsables de la prise du pouvoir par les conservateurs - c'est triste mais c'est une réalité mathématique.
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Placeress »

Consult1 a écrit : Ma réponse en un mot: "Rien" :-) 5 députés et 35 sacs de patates auraient le même impact et un effet beaucoup moindre sur la couche d'ozone.

Plus sérieusement, l'utilité principale du Bloc est de permettre aux Québécois de dire "non" aux référendums mais d'avoir l'impression de faire chier le fédéral. C'est un peu comme un enfant qui craint suffisament son parent pour ne pas se lever de table mais qui décide de ne pas manger.

Dans la triste éventualité d'un gouvernement conservateur majoritaire, les députés du Bloc vont faire une jolie tapisserie... et en plus, ils devront vivre avec la constatation d'être les véritables responsables de la prise du pouvoir par les conservateurs - c'est triste mais c'est une réalité mathématique.

Les responsables du fait que le pouvoir soit et sera probablement aux mains des conservateurs sont ceux qui votent pour eux..... et non ceux qui ne votent pas pour eux..... c'est mathématique et logique.

Le Bloc au contraire nous assure pratiquement d'une minorité des conservateurs en chambre....
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Consult1 »

Placeress a écrit : [...]



Les responsables du fait que le pouvoir soit et sera probablement aux mains des conservateurs sont ceux qui votent pour eux..... et non ceux qui ne votent pas pour eux..... c'est mathématique et logique.

Le Bloc au contraire nous assure pratiquement d'une minorité des conservateurs en chambre....
J'espère sincèrement que tu as raison parce que l'autre option me fait perdre le sommeil...
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Raven
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Raven »

En 2008, enlève le Bloc et ce sont les conservateurs qui sont majoritaire. Un petit exercice très simple. Regarde les résultats de 2008 et dans les circonscriptions bloquistes, choisit le parti qui est arrivé 2e. Ça donne PC majoritaire.
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Re: À quoi sert le BLOC

Message par Consult1 »

Raven a écrit : En 2008, enlève le Bloc et ce sont les conservateurs qui sont majoritaire. Un petit exercice très simple. Regarde les résultats de 2008 et dans les circonscriptions bloquistes, choisit le parti qui est arrivé 2e. Ça donne PC majoritaire.
il faudrait faire une analyse comté par comté pour voir où serait allé le vote des bloquistes - traditionnellement, il se répartirait entre les libéraux et le NPD. (edit)
Dernière modification par Consult1 le lun. avr. 11, 2011 12:27 pm, modifié 1 fois.
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