jumbo a écrit : [...]
Je n'aurais jamais cru que toi, tu y croyais encore.
pas ben le choix quand tu vois des conneries semblables.....tenter de contrôler l'information à ce point ne peut qu'engendrer la suspicion
Élections Fédérales
Re: Élections Fédérales
pas ben le choix quand tu vois des conneries semblables.....tenter de contrôler l'information à ce point ne peut qu'engendrer la suspicion
Re: Élections Fédérales
Il a été élu pour gouverner, donc il gouverne.Placeress a écrit : [...]
Voter pour le PC est une chose.... mais nier tout ce qui esrt découvert sur ce que ce parti fait et la facon dont il fonctionne, c'est particulier. Il y a des preuves, ils a un discours égale à la façon dont il gère l'information. On ne peut pas nier ça. Peut-être que ça ne te dérange pas qu'il agisse ainsi, c'est ton droit. Mais le PC actuel agit ainsi, tout simplement.
Si on est pas satisfait de leur façon de gouverner, on vote contre sinon on vote pour.
Il ne faut pas oublier que le diable a toujours été du coté du Parti qui gouverne et ce n'est pas près de changer.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Élections Fédérales
jumbo a écrit : [...]
Il a été élu pour gouverner, donc il gouverne.
Si on est pas satisfait de leur façon de gouverner, on vote contre sinon on vote pour.
Il ne faut pas oublier que le diable a toujours été du coté du Parti qui gouverne et ce n'est pas près de changer.
Première des choses le diable à pas rapport dans ça. Mais on peut être en désaccord avec une ligne de parti, comme toujours.... sans pour autant en avoir peur. Et même pas au pouvoir, le PC me fait peur avec ses idéologies, tant mieux si tu les partage..... perso j'ai l'impression qu'on se fait envahir par la T-Party.
Dernière modification par Placeress le mer. avr. 13, 2011 5:42 pm, modifié 1 fois.
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.anthurium.
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Re: Élections Fédérales
Le 13 avril 2011
Blogues DUHAIME EN DROITE LIGNE QUÉBEC POST-RÉFÉRENDAIRE?
Éric Duhaime - 11 avril 2011
La semaine décisive des élections fédérales s’amorce. Au cours des prochaines heures, les deux débats des chefs devraient sceller deux questions fondamentales.
D’abord, ce soir, le débat en anglais déterminera vraisemblablement si le prochain gouvernement conservateur sera minoritaire ou majoritaire, dépendamment de la performance de Stephen Harper et de son impact auprès des Ontariens.
Demain soir, en français, on assistera plutôt à des échanges qui nous permettront d’établir si nous vivons enfin dans un Québec post-référendaire.
L’enjeu de la souveraineté intéresse de moins en moins les Québécois. Les nouveaux débats de société se font désormais entre ceux qui souhaitent davantage d’intervention de l’état et ceux qui en veulent moins, entre la gauche et la droite.
Malheureusement, la question constitutionnelle passionne encore beaucoup certains politiciens. Depuis l’échec de l’accord du lac Meech il y a deux décennies, notre préférence vis-à-vis notre statut au sein de la fédération canadienne détermine donc généralement notre intention de vote.
JACK & GILLES
Une lueur d’espoir se pointe cependant à l’horizon cette année. La montée confirmée ces derniers jours du Nouveau Parti Démocratique (NPD) annonce potentiellement une redéfinition complète du paysage politique québécois sur la scène fédérale.
Menant une campagne positive, bien appuyé par son redoutable lieutenant Thomas Mulcair, le chef néo-démocrate Jack Layton séduit. Il réussi même à attirer la sympathie de nombreux nationalistes québécois avec une sensibilité bien à gauche.
Le NPD n’a évidemment pas à supporter une campagne de diabolisation orchestrée par le Bloc Québécois ou par ses meneuses de claque dans les médias et il a encore fort à faire pour traduire cet appui en bulletins de vote dans les boîtes de scrutin au jour J.
Mais si Layton sort gagnant du débat francophone, bien des Québécois écœurés des chicanes entre les camps du OUI et du NON, ceux qui souhaitent parler d’autre chose, pourraient bien reconsidérer leur appui inconditionnel au Bloc d’ici le 2 mai prochain.
LA CHUTE
Sans bourde évidente dans la tournée du chef et sans que personne ne réussisse à identifier clairement la source de la désaffection, les sondages confirment présentement une lente descente du parti de Gilles Duceppe. La firme Ekos prédisait même vendredi dernier un bas historique de 28% au Bloc.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’inattendue popularité du NPD pourrait ultimement bénéficier encore davantage aux libéraux et aux conservateurs.
Si les Québécois décident soudainement de collectivement tourner le dos au débat constitutionnel, ils se repositionneront soit dans le camp de la gauche (NPD), du centre-gauche (libéral) ou de la droite (conservateur).
Le Bloc a beau s’identifier de plus en plus à la gauche radicale, à partir du moment où l’élection n’est plus quasi référendaire, ses supporteurs, à gauche comme à droite, le déserteront pour des partis qui peuvent aspirer à gouverner. Ils déménageront du parti du «Parlons Québec» vers ceux du «Agissons Québec».
Jetez donc un coup d’œil attentif au débat de mercredi soir. Il a le potentiel de marquer un réalignement politique majeur comme le Québec n’en connait qu’un par génération.
Blogues DUHAIME EN DROITE LIGNE QUÉBEC POST-RÉFÉRENDAIRE?
Éric Duhaime - 11 avril 2011
La semaine décisive des élections fédérales s’amorce. Au cours des prochaines heures, les deux débats des chefs devraient sceller deux questions fondamentales.
D’abord, ce soir, le débat en anglais déterminera vraisemblablement si le prochain gouvernement conservateur sera minoritaire ou majoritaire, dépendamment de la performance de Stephen Harper et de son impact auprès des Ontariens.
Demain soir, en français, on assistera plutôt à des échanges qui nous permettront d’établir si nous vivons enfin dans un Québec post-référendaire.
L’enjeu de la souveraineté intéresse de moins en moins les Québécois. Les nouveaux débats de société se font désormais entre ceux qui souhaitent davantage d’intervention de l’état et ceux qui en veulent moins, entre la gauche et la droite.
Malheureusement, la question constitutionnelle passionne encore beaucoup certains politiciens. Depuis l’échec de l’accord du lac Meech il y a deux décennies, notre préférence vis-à-vis notre statut au sein de la fédération canadienne détermine donc généralement notre intention de vote.
JACK & GILLES
Une lueur d’espoir se pointe cependant à l’horizon cette année. La montée confirmée ces derniers jours du Nouveau Parti Démocratique (NPD) annonce potentiellement une redéfinition complète du paysage politique québécois sur la scène fédérale.
Menant une campagne positive, bien appuyé par son redoutable lieutenant Thomas Mulcair, le chef néo-démocrate Jack Layton séduit. Il réussi même à attirer la sympathie de nombreux nationalistes québécois avec une sensibilité bien à gauche.
Le NPD n’a évidemment pas à supporter une campagne de diabolisation orchestrée par le Bloc Québécois ou par ses meneuses de claque dans les médias et il a encore fort à faire pour traduire cet appui en bulletins de vote dans les boîtes de scrutin au jour J.
Mais si Layton sort gagnant du débat francophone, bien des Québécois écœurés des chicanes entre les camps du OUI et du NON, ceux qui souhaitent parler d’autre chose, pourraient bien reconsidérer leur appui inconditionnel au Bloc d’ici le 2 mai prochain.
LA CHUTE
Sans bourde évidente dans la tournée du chef et sans que personne ne réussisse à identifier clairement la source de la désaffection, les sondages confirment présentement une lente descente du parti de Gilles Duceppe. La firme Ekos prédisait même vendredi dernier un bas historique de 28% au Bloc.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’inattendue popularité du NPD pourrait ultimement bénéficier encore davantage aux libéraux et aux conservateurs.
Si les Québécois décident soudainement de collectivement tourner le dos au débat constitutionnel, ils se repositionneront soit dans le camp de la gauche (NPD), du centre-gauche (libéral) ou de la droite (conservateur).
Le Bloc a beau s’identifier de plus en plus à la gauche radicale, à partir du moment où l’élection n’est plus quasi référendaire, ses supporteurs, à gauche comme à droite, le déserteront pour des partis qui peuvent aspirer à gouverner. Ils déménageront du parti du «Parlons Québec» vers ceux du «Agissons Québec».
Jetez donc un coup d’œil attentif au débat de mercredi soir. Il a le potentiel de marquer un réalignement politique majeur comme le Québec n’en connait qu’un par génération.
Prière et chant religieux
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Re: Élections Fédérales
.anthurium. a écrit : Le 13 avril 2011
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Éric Duhaime - 11 avril 2011
La semaine décisive des élections fédérales s’amorce. Au cours des prochaines heures, les deux débats des chefs devraient sceller deux questions fondamentales.
D’abord, ce soir, le débat en anglais déterminera vraisemblablement si le prochain gouvernement conservateur sera minoritaire ou majoritaire, dépendamment de la performance de Stephen Harper et de son impact auprès des Ontariens.
Demain soir, en français, on assistera plutôt à des échanges qui nous permettront d’établir si nous vivons enfin dans un Québec post-référendaire.
L’enjeu de la souveraineté intéresse de moins en moins les Québécois. Les nouveaux débats de société se font désormais entre ceux qui souhaitent davantage d’intervention de l’état et ceux qui en veulent moins, entre la gauche et la droite.
Malheureusement, la question constitutionnelle passionne encore beaucoup certains politiciens. Depuis l’échec de l’accord du lac Meech il y a deux décennies, notre préférence vis-à-vis notre statut au sein de la fédération canadienne détermine donc généralement notre intention de vote.
JACK & GILLES
Une lueur d’espoir se pointe cependant à l’horizon cette année. La montée confirmée ces derniers jours du Nouveau Parti Démocratique (NPD) annonce potentiellement une redéfinition complète du paysage politique québécois sur la scène fédérale.
Menant une campagne positive, bien appuyé par son redoutable lieutenant Thomas Mulcair, le chef néo-démocrate Jack Layton séduit. Il réussi même à attirer la sympathie de nombreux nationalistes québécois avec une sensibilité bien à gauche.
Le NPD n’a évidemment pas à supporter une campagne de diabolisation orchestrée par le Bloc Québécois ou par ses meneuses de claque dans les médias et il a encore fort à faire pour traduire cet appui en bulletins de vote dans les boîtes de scrutin au jour J.
Mais si Layton sort gagnant du débat francophone, bien des Québécois écœurés des chicanes entre les camps du OUI et du NON, ceux qui souhaitent parler d’autre chose, pourraient bien reconsidérer leur appui inconditionnel au Bloc d’ici le 2 mai prochain.
LA CHUTE
Sans bourde évidente dans la tournée du chef et sans que personne ne réussisse à identifier clairement la source de la désaffection, les sondages confirment présentement une lente descente du parti de Gilles Duceppe. La firme Ekos prédisait même vendredi dernier un bas historique de 28% au Bloc.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’inattendue popularité du NPD pourrait ultimement bénéficier encore davantage aux libéraux et aux conservateurs.
Si les Québécois décident soudainement de collectivement tourner le dos au débat constitutionnel, ils se repositionneront soit dans le camp de la gauche (NPD), du centre-gauche (libéral) ou de la droite (conservateur).
Le Bloc a beau s’identifier de plus en plus à la gauche radicale, à partir du moment où l’élection n’est plus quasi référendaire, ses supporteurs, à gauche comme à droite, le déserteront pour des partis qui peuvent aspirer à gouverner. Ils déménageront du parti du «Parlons Québec» vers ceux du «Agissons Québec».
Jetez donc un coup d’œil attentif au débat de mercredi soir. Il a le potentiel de marquer un réalignement politique majeur comme le Québec n’en connait qu’un par génération.
En rouge À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
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Re: Élections Fédérales
j'ai bien hâte au débat de Jeudi, quoi que ça me surprendrait que ça change l'opinion de gens...
PS: pour moi, ce forum n'est pas pour convaincre les autres de voter comme nous, mais bien de rapporter les actions des partis et bien sûr notre opinion. Faut pas monter aux baricades dès que qqn complimente les conservateurs. ils ont pas fait que des mauvaises choses XD
PS: pour moi, ce forum n'est pas pour convaincre les autres de voter comme nous, mais bien de rapporter les actions des partis et bien sûr notre opinion. Faut pas monter aux baricades dès que qqn complimente les conservateurs. ils ont pas fait que des mauvaises choses XD
Re: Élections Fédérales
Publié le 12 avril 2011 à 22h29 | Mis à jour le 12 avril 2011 à 22h29 |
Quel chef a remporté le premier débat?
QU'EST-CE QUE LA PRESSE DÉBATS?
La Presse Débats est un lieu de discussion sur les sujets d'actualité mettant en présence des experts et les citoyens. Chaque jour, le modérateur de La Presse Débats soumet au panel d'experts la question du jour. Les experts qui le souhaitent font alors valoir leur point de vue. Les internautes sont ensuite invités à mettre leur grain de sel.
Richard Vigneault
Consultant en communication et membre de l'Idée fédérale
M. HARPER SOLIDE
Pas de surprise dans ce débat. Stephen Harper a été la cible et il a été calme, précis, serein, en un mot, très premier ministre. Il a passé tous ses messages avec une approche équilibrée et terre à terre sur tous les sujets. Rien ne l'a désarçonné. En somme, ce débat nous aura permis de savoir où Harper nous a amenés jusqu'à présent, mais absolument pas où M. Ignatieff voudrait nous conduire. Encore moins M. Layton, même si le chef du NPD maîtrise bien l'art de débattre et fait quelques bons effets, notamment en désignant M. Ignatieff comme le meilleur ami de Harper. Malgré un vibrant plaidoyer pour le respect du Parlement, le chef libéral a malheureusement prouvé qu'il est toujours chef de l'opposition, mais ne représente pas encore une alternative à M. Harper. Il lui reste 20 jours pour nous convaincre. Il ne manquait pourtant pas de munitions. Quant à Gilles Duceppe, il avait souvent l'air d'un touriste perdu au Canada ! Les trois autres chefs veulent absolument devenir premier ministre et lui, semble n'en avoir rien à faire ! On a l'impression que si les chômeurs, les malades, les jeunes contrevenants ne sont pas Québécois, ça laisse Gilles Duceppe totalement indifférent.
Mélanie Dugré
Avocate
M. LAYTON EXCELLENT, M. IGNATIEFF FADE
Un constat préliminaire s'impose : les discussions et les échanges sont nettement plus fluides et rythmés en anglais pour trois des quatre chefs. N'étant pas préoccupés par une potentielle erreur de français, ils permettent davantage à leur personnalité de colorer le débat. La couleur n'est certainement pas la force première de la personnalité de Stephen Harper, laquelle oscille entre le gris pâle et le gris foncé. Tant l'attitude que le discours ont passé une bien terne soirée quoique le messager ait été difficile à déstabiliser.
Sans avoir été catastrophique, la performance de Michael Ignatieff est demeurée relativement fade, la chance du débutant n'étant pas au rendez-vous. Mon étoile du match est décernée à Jack Layton qui a excellé dans l'art d'ébranler ses adversaires au moyen de commentaires incisifs lancés avec classe et élégance. Le vieux routier des débats, Gilles Duceppe, a été plutôt décevant. L'exercice de ce soir était toutefois, pour le Bloc, une répétition en vue du vrai spectacle qui aura lieu lors du débat en français. Tout endimanchés qu'ils sont apparus à l'écran, les chefs étaient visiblement en mode séduction. Le charme aura-t-il opéré sur une population largement désintéressée de la chose politique? N'en déplaise à nos quatre soupirants, rien n'est moins sûr...
Denis Saint-Martin
Professeur de science politique à l'Université de Montréal
M. HARPER A GAGNÉ
La fonction de premier ministre qu'Harper occupe lui donne un avantage que le format et la dynamique du débat ne font que renforcer. L'institution du premier ministre lui donne un prestige et un gravitas face aux trois autres individus qui ne font que l'attaquer tour à tour sans cohérence et qui se contredisent entre eux. M. Harper a gardé un ton calme, l'adulte dans la garderie. Il a transformé en simples « politicailleries » (mudsliging) les accusations de manque de respect pour la démocratie formulée par ses adversaires. M. Harper gagne. M. Duceppe s'est empêtré autour de la question du multiculturalisme mais a néanmoins réussi à faire ombrage à M. Ignatieff. C'est pourquoi le chef libéral ressort de cet exercice comme le plus grand perdant. Le meilleur moment de M. Ignatieff est venu lors de la discussion sur la gouvernance et la démocratie. Mais c'est un enjeu qui intéresse peu le citoyen moyen et l'électeur médian, celui susceptible de faire basculer la balance du pouvoir d'un côté ou de l'autre.
Mathieu Bock-Côté
Chargé de cours en sociologie à l'UQAM
AVANTAGE HARPER
Le scénario s'est déroulé comme prévu: l'un après l'autre, les chefs de partis de l'opposition se sont opposés. Le résultat: trois chefs de l'opposition convaincants dans leur rôle, un chef de gouvernement tout aussi convaincant dans le sien. Stephen Harper a tiré avantage de ce tir groupé contre sa personne en se présentant comme le gardien d'une nécessaire stabilité gouvernementale. Il manquait toutefois de l'élan nécessaire à l'obtention certaine d'une majorité parlementaire. De même, Michael Ignatieff ne sera pas parvenu à réaliser le coup d'éclat qui aurait permis d'inverser à son avantage le courant de la campagne. Sa fadeur naturelle est remontée à la surface. Néanmoins, le débat a permis un certain retour au réel: Jack Layton ne sera jamais premier ministre du Canada. Quant au Bloc, malgré son souverainisme affiché, sa présence est normalisée dans le parlementarisme canadien. Dernière chose: le PLC, le NPD et le Bloc représentent les trois piliers du progressisme pancanadien. Malgré les dénégations de Michael Ignatieff, une coalition de gauche, sous une forme ou sous une autre, semble appelée à se former en cas de parlement minoritaire. Si quatre partis concourent actuellement pour l'appui des électeurs, ce sont des philosophies contrastées qui s'affrontent explicitement.
Pierre Simard
Professeur à l'École nationale d'administration publique, à Québec
AUCUN COUP FATAL
Comptabiliser les points marqués de part et d'autre ne sert à rien. On ne gagne pas un débat, on le perd. Et qui avait le plus à perdre? Stephen Harper. À la suite de ce débat, combien d'électeurs anglophones migreront du Parti conservateur vers le Bloc? Aucun. Vers Le NPD? Très peu. Vers les libéraux ? Hum...! Pour que ce premier débat puisse faire une différence chez l'électorat anglophone, il aurait fallu que le duel Ignatieff-Harper se solde par une mise hors de combat d'un des protagonistes. Ce ne fut pas le cas. On a vu un Stephen Harper, attaqué de toutes parts, garder son calme et donner l'image d'un premier ministre en contrôle. Difficile à démonter, il aura réussi à consolider ses acquis dans l'électorat. Michael Ignatieff aura été agressif par moment, mais trop souvent hésitant et terne dans ses répliques. Jack Layton, posé et sympathique, aura surtout réussit à ébranler M. Ignatieff. Quant à Gilles Duceppe, il souffre d'un insurmontable déficit de crédibilité au Canada anglais. Pour tout dire, les vrais perdants sont tous les Canadiens : un débat ennuyant et sans aucun rebondissement. Heureusement qu'il y a du hockey jeudi!
Pierre-Yves McSween
Comptable agréé et chargé de cours à HEC Montréal
UN DÉBAT TERNE
Aucun des chefs des trois partis de l'opposition n'a réussi à déstabiliser définitivement Stephen Harper. Sous cet angle, le chef du Parti conservateur pourrait sembler le gagnant, car il a réussi à énumérer les priorités de son gouvernement. À propos des baisses de taux d'impôt des sociétés, le premier ministre a évité les questions en stipulant que cette décision était passée. Il est resté calme, sans regarder ses opposants : une cassette en lien avec le dogme économique était préparée pour chaque question. Jack Layton a eu un moment fort lorsqu'il a parlé de la perception des autres pays du gouvernement actuel avec l'expression « What the heck is going on ? ». Au niveau du sens de la répartie et des qualités d'orateur, Jack Layton semble être celui qui s'est le mieux débrouillé. On a travesti la pensée démocratique en mettant l'enjeu de la campagne sur le débat télévisé. On accorde une importance trop élevée au débat. Ce qui est important, ce sont les programmes et les valeurs des partis. Mais quel électeur se rend jusqu'à la lecture des documents ? Ce spectacle politique télévisé ne devrait pas être l'élément majeur pouvant faire vaciller le vote. En définitive, le fait que CBC passe à un spécial sur les séries de la LNH immédiatement après le débat me laisse perplexe.
Quel chef a remporté le premier débat?
QU'EST-CE QUE LA PRESSE DÉBATS?
La Presse Débats est un lieu de discussion sur les sujets d'actualité mettant en présence des experts et les citoyens. Chaque jour, le modérateur de La Presse Débats soumet au panel d'experts la question du jour. Les experts qui le souhaitent font alors valoir leur point de vue. Les internautes sont ensuite invités à mettre leur grain de sel.
Richard Vigneault
Consultant en communication et membre de l'Idée fédérale
M. HARPER SOLIDE
Pas de surprise dans ce débat. Stephen Harper a été la cible et il a été calme, précis, serein, en un mot, très premier ministre. Il a passé tous ses messages avec une approche équilibrée et terre à terre sur tous les sujets. Rien ne l'a désarçonné. En somme, ce débat nous aura permis de savoir où Harper nous a amenés jusqu'à présent, mais absolument pas où M. Ignatieff voudrait nous conduire. Encore moins M. Layton, même si le chef du NPD maîtrise bien l'art de débattre et fait quelques bons effets, notamment en désignant M. Ignatieff comme le meilleur ami de Harper. Malgré un vibrant plaidoyer pour le respect du Parlement, le chef libéral a malheureusement prouvé qu'il est toujours chef de l'opposition, mais ne représente pas encore une alternative à M. Harper. Il lui reste 20 jours pour nous convaincre. Il ne manquait pourtant pas de munitions. Quant à Gilles Duceppe, il avait souvent l'air d'un touriste perdu au Canada ! Les trois autres chefs veulent absolument devenir premier ministre et lui, semble n'en avoir rien à faire ! On a l'impression que si les chômeurs, les malades, les jeunes contrevenants ne sont pas Québécois, ça laisse Gilles Duceppe totalement indifférent.
Mélanie Dugré
Avocate
M. LAYTON EXCELLENT, M. IGNATIEFF FADE
Un constat préliminaire s'impose : les discussions et les échanges sont nettement plus fluides et rythmés en anglais pour trois des quatre chefs. N'étant pas préoccupés par une potentielle erreur de français, ils permettent davantage à leur personnalité de colorer le débat. La couleur n'est certainement pas la force première de la personnalité de Stephen Harper, laquelle oscille entre le gris pâle et le gris foncé. Tant l'attitude que le discours ont passé une bien terne soirée quoique le messager ait été difficile à déstabiliser.
Sans avoir été catastrophique, la performance de Michael Ignatieff est demeurée relativement fade, la chance du débutant n'étant pas au rendez-vous. Mon étoile du match est décernée à Jack Layton qui a excellé dans l'art d'ébranler ses adversaires au moyen de commentaires incisifs lancés avec classe et élégance. Le vieux routier des débats, Gilles Duceppe, a été plutôt décevant. L'exercice de ce soir était toutefois, pour le Bloc, une répétition en vue du vrai spectacle qui aura lieu lors du débat en français. Tout endimanchés qu'ils sont apparus à l'écran, les chefs étaient visiblement en mode séduction. Le charme aura-t-il opéré sur une population largement désintéressée de la chose politique? N'en déplaise à nos quatre soupirants, rien n'est moins sûr...
Denis Saint-Martin
Professeur de science politique à l'Université de Montréal
M. HARPER A GAGNÉ
La fonction de premier ministre qu'Harper occupe lui donne un avantage que le format et la dynamique du débat ne font que renforcer. L'institution du premier ministre lui donne un prestige et un gravitas face aux trois autres individus qui ne font que l'attaquer tour à tour sans cohérence et qui se contredisent entre eux. M. Harper a gardé un ton calme, l'adulte dans la garderie. Il a transformé en simples « politicailleries » (mudsliging) les accusations de manque de respect pour la démocratie formulée par ses adversaires. M. Harper gagne. M. Duceppe s'est empêtré autour de la question du multiculturalisme mais a néanmoins réussi à faire ombrage à M. Ignatieff. C'est pourquoi le chef libéral ressort de cet exercice comme le plus grand perdant. Le meilleur moment de M. Ignatieff est venu lors de la discussion sur la gouvernance et la démocratie. Mais c'est un enjeu qui intéresse peu le citoyen moyen et l'électeur médian, celui susceptible de faire basculer la balance du pouvoir d'un côté ou de l'autre.
Mathieu Bock-Côté
Chargé de cours en sociologie à l'UQAM
AVANTAGE HARPER
Le scénario s'est déroulé comme prévu: l'un après l'autre, les chefs de partis de l'opposition se sont opposés. Le résultat: trois chefs de l'opposition convaincants dans leur rôle, un chef de gouvernement tout aussi convaincant dans le sien. Stephen Harper a tiré avantage de ce tir groupé contre sa personne en se présentant comme le gardien d'une nécessaire stabilité gouvernementale. Il manquait toutefois de l'élan nécessaire à l'obtention certaine d'une majorité parlementaire. De même, Michael Ignatieff ne sera pas parvenu à réaliser le coup d'éclat qui aurait permis d'inverser à son avantage le courant de la campagne. Sa fadeur naturelle est remontée à la surface. Néanmoins, le débat a permis un certain retour au réel: Jack Layton ne sera jamais premier ministre du Canada. Quant au Bloc, malgré son souverainisme affiché, sa présence est normalisée dans le parlementarisme canadien. Dernière chose: le PLC, le NPD et le Bloc représentent les trois piliers du progressisme pancanadien. Malgré les dénégations de Michael Ignatieff, une coalition de gauche, sous une forme ou sous une autre, semble appelée à se former en cas de parlement minoritaire. Si quatre partis concourent actuellement pour l'appui des électeurs, ce sont des philosophies contrastées qui s'affrontent explicitement.
Pierre Simard
Professeur à l'École nationale d'administration publique, à Québec
AUCUN COUP FATAL
Comptabiliser les points marqués de part et d'autre ne sert à rien. On ne gagne pas un débat, on le perd. Et qui avait le plus à perdre? Stephen Harper. À la suite de ce débat, combien d'électeurs anglophones migreront du Parti conservateur vers le Bloc? Aucun. Vers Le NPD? Très peu. Vers les libéraux ? Hum...! Pour que ce premier débat puisse faire une différence chez l'électorat anglophone, il aurait fallu que le duel Ignatieff-Harper se solde par une mise hors de combat d'un des protagonistes. Ce ne fut pas le cas. On a vu un Stephen Harper, attaqué de toutes parts, garder son calme et donner l'image d'un premier ministre en contrôle. Difficile à démonter, il aura réussi à consolider ses acquis dans l'électorat. Michael Ignatieff aura été agressif par moment, mais trop souvent hésitant et terne dans ses répliques. Jack Layton, posé et sympathique, aura surtout réussit à ébranler M. Ignatieff. Quant à Gilles Duceppe, il souffre d'un insurmontable déficit de crédibilité au Canada anglais. Pour tout dire, les vrais perdants sont tous les Canadiens : un débat ennuyant et sans aucun rebondissement. Heureusement qu'il y a du hockey jeudi!
Pierre-Yves McSween
Comptable agréé et chargé de cours à HEC Montréal
UN DÉBAT TERNE
Aucun des chefs des trois partis de l'opposition n'a réussi à déstabiliser définitivement Stephen Harper. Sous cet angle, le chef du Parti conservateur pourrait sembler le gagnant, car il a réussi à énumérer les priorités de son gouvernement. À propos des baisses de taux d'impôt des sociétés, le premier ministre a évité les questions en stipulant que cette décision était passée. Il est resté calme, sans regarder ses opposants : une cassette en lien avec le dogme économique était préparée pour chaque question. Jack Layton a eu un moment fort lorsqu'il a parlé de la perception des autres pays du gouvernement actuel avec l'expression « What the heck is going on ? ». Au niveau du sens de la répartie et des qualités d'orateur, Jack Layton semble être celui qui s'est le mieux débrouillé. On a travesti la pensée démocratique en mettant l'enjeu de la campagne sur le débat télévisé. On accorde une importance trop élevée au débat. Ce qui est important, ce sont les programmes et les valeurs des partis. Mais quel électeur se rend jusqu'à la lecture des documents ? Ce spectacle politique télévisé ne devrait pas être l'élément majeur pouvant faire vaciller le vote. En définitive, le fait que CBC passe à un spécial sur les séries de la LNH immédiatement après le débat me laisse perplexe.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
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- Inscription : jeu. nov. 01, 2007 12:00 am
Re: Élections Fédérales
jumbo a écrit : [...]
Il a été élu pour gouverner, donc il gouverne.
Si on est pas satisfait de leur façon de gouverner, on vote contre sinon on vote pour.
Il ne faut pas oublier que le diable a toujours été du coté du Parti qui gouverne et ce n'est pas près de changer.
... la "diabolisation" de Harper devient ennuyante...Go conservateurs!
Re: Élections Fédérales
Et que dire de la diabolisation du Bloc?.. Selon certains, il devrait même disparaitre même si les québécois en élisent une 50aine à chaque élection!
Re: Élections Fédérales
Le débat est ce soir: mercrediornitho-max a écrit : j'ai bien hâte au débat de Jeudi, quoi que ça me surprendrait que ça change l'opinion de gens...
PS: pour moi, ce forum n'est pas pour convaincre les autres de voter comme nous, mais bien de rapporter les actions des partis et bien sûr notre opinion. Faut pas monter aux baricades dès que qqn complimente les conservateurs. ils ont pas fait que des mauvaises choses XD
Lison de Gatineau
Re: Élections Fédérales
et voila ca commence
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Élections Fédérales
Est-ce que Igniatieff cherche à offrir un gouvernement libéral clair ?
Dernière modification par ImWyckA le mer. avr. 13, 2011 8:14 pm, modifié 1 fois.
Re: Élections Fédérales
Premier face à face, le point va à Duceppe! Il a donné deux bons coups à Igniateff qui n'a pas réussi à répondre à la question.
Re: Élections Fédérales
Le Bloc semble le seul parti prêt à collaborer et travailler avec les autres partis afin de contrer l'extrême-droite canadienne.
Layton est le chef qui a le plus de misère en français...
Layton est le chef qui a le plus de misère en français...
Re: Élections Fédérales
Je sais que Duceppe ne se positionne pas face aux deux parties principaux, mais quand même, ça lui donne quoi de fesser sur Ignatieff?... Ça fait juste théoriquement donner des points aux conservateurs, non?Raven a écrit : Premier face à face, le point va à Duceppe! Il a donné deux bons coups à Igniateff qui n'a pas réussi à répondre à la question.
Re: Élections Fédérales
Perso... je trouve ça triste ce débat.... c'est assez poussé en terme d'idéologie de régions spécifiques... et bon... je sais pas... c'est trop........ il faut solidement s'intéresser à la politique pour s'intéresser à ce débat, ce qui n'est pas le cas de la population actuellement..... bref....
Re: Élections Fédérales
La formule fait en sorte qu'il y a des duels. L'objectif des chefs est de sortir gagnant de chaque duel. Maintenant je pense que Igniateff n'a pas besoin de Duceppe pour mal paraître. Le gros de son programme est de compétence provinciale, c'est donc normal que Duceppe l'attaque sur cela!Nikki a écrit : [...]
Je sais que Duceppe ne se positionne pas face aux deux parties principaux, mais quand même, ça lui donne quoi de fesser sur Ignatieff?... Ça fait juste théoriquement donner des points aux conservateurs, non?
Aussi il y a la lutte de Jeanne-le-Ber, Ahunstic et Papineau entre le Bloc et le PLC.
Re: Élections Fédérales
Igniateff semble oublier que le PLC a complétement tourné le dos à l'industrie forestière au début des années 2000....
Re: Élections Fédérales
Placeress a écrit : Perso... je trouve ça triste ce débat.... c'est assez poussé en terme d'idéologie de régions spécifiques... et bon... je sais pas... c'est trop........ il faut solidement s'intéresser à la politique pour s'intéresser à ce débat, ce qui n'est pas le cas de la population actuellement..... bref....
En effet tres tres plate... du remaché qu'on entend ou lit a la semaine longue....
Il y a une bonne game de hockey a l'autre poste
Re: Élections Fédérales
lucide a écrit : [...]
En effet tres tres plate... du remaché qu'on entend ou lit a la semaine longue....
Il y a une bonne game de hockey a l'autre poste
Ben c'est ça... j'écoute les deux...
Mais je me dis que si je ne suivais pas le politique actuellement.... je ne comprendrais rien..... bref... perso.... j'abandonne à mon avis... j'en peux pu de tout ça.... on ne peut pas se battre dans le vide....