À quoi sert le BLOC

[laeticia_29]

[...]



Parce qu'automatiquement la souveraineté se ferait par deux référendums.... un premier qui dit que oui ou non on veut que le gouvernement du Québec négocie une souveraineté association avec le Canada (genre) .... le second pour s'assurer que les Québécois sont en accord avec l'entente...


Par contre, tous s'accordent depuis longtemps sur le fait que la question de 1980 était vraiment trop complexe...

Par contre... le viel argument sur le fait que la question est une façon pour les méchants séparatistes de crosser le monde pour qu'ils votent oui sans vraiment savoir que c'est pour faire la souveraineté.... bien c'est là que c'est prendre le monde pour des caves....

Comme certains arguments actuels qui reprochent au Bloc de ne pas mettre le mot souveraineté sur leurs pancartes... comme si c'était un secret que le Bloc est souverainiste et que certains électeurs pourraient se tromper en votant Bloc sans savoir...

S't'un peu ça qui est ridicule... de dire que ce n'est pas 50 % des gens qui étaient en faveur de la souveraineté en raison de la formulation de la question, c'est un peu la qu'on cherche la crotte pas mal selon moi.

d'accord, il y avait eu assez d'Explication des "dangers" de voter "oui" par le clan du "non" alors on savait pourquoi on votait!
La question de 1995 avait aussi pas mal plus d'allure!

[laeticia_29]

[...]



Bien, encore là, on pourrait aussi jouer avec les mots et dire qu'on est pas Canadien, puisqu'ils ont signé la constitution sans nous volontairement..... constitutionnellement, on ne fait pas parti du Canada..... mais bon, c'est effectivement jouer avec les mots...

Je comprends, mais dans les faits on l'Est pareil
Bon ça s'Est fait comme de la mer***, mais aujourd'hui on a les deux pieds dedans, d'ou les souverainistes qui veulent en sortir!

[Raven]

Vous pensez vraiment que le Oui aurait seulement 35% ?
Avant la campagne référendaire de 1980, le Oui était à 30%, mais il a fini à 40%.
Avant la campagne référendaire de 1995, le Oui était à 40%, mais il a fini à 50%.
Aujourd'hui le Oui est à 43%. Si la tendance se maintient, il finirait peut-être à 53% après une campagne référendaire?
Plusieurs études ont prouvé que le simple fait de parler de la question nationale faisait augmenter le taux d'appui au camps souverainiste. Alors je vois mal comment nous pourrions passer de 43% à 35%...

[laeticia_29]

je vous le souhaite alors, mais j'y crois très peu...
Je ne connaissais pas ces chiffres par contre...
Faque si Pauline gagne lors des futures élections prov, on aura droit a un referendum immédiat? Momentum oblige....

[Placeress]

Tk, un truc actuellement se produit et c'est très angoissant..... le vote progressiste se divise... donc, il se pourrait bien que le PC soit majoritaire..... dans ce cas.... il faut un référendum le plus rapidement possible....

[laeticia_29]

je suis pas mal sure que le PC sera majoritaire ou pas loin...

[Raven]

je vous le souhaite alors, mais j'y crois très peu...
Je ne connaissais pas ces chiffres par contre...
Faque si Pauline gagne lors des futures élections prov, on aura droit a un referendum immédiat? Momentum oblige....

Non... À moins d'une crise constitutionnelle inattendue... Marois a parlé "avant 2020" en fin de semaine... Ce serait donc à la fin d'un 2e mandat péquiste. Il faut dire que le plan Marois (la gouvernance souverainiste) prend un peu plus de temps à se réaliser, mais cela me semble une stratégie plus adéquate au fait que plusieurs Québécois ont peur d'un changement brusque... Allons y étape par étape, comme cela même si nous perdons une bataille, c'est pas plus grave que cela...

[laeticia_29]

2020??????

my god, elle est pas pressée!!

[laeticia_29]

je comprends son plan, mais je le trouve risqué si le momentum est là...les sondages....
Et à la fin d'un deuxieme mandat, faudrait d'abord gagner le premier et c'est pas fait... Alors deux? Je trouve cela risqué pour son projet et j'avoue que ça me rend perplexe.

[Placeress]

Je suis obligée de dire aussi que je ne trouve pas Marois très motivante comme ça..... c'est une chose d'avoir eu 93 % au congrès.... séduire les autres québécois sera autre chose..... je trouve ça plate... mais ça donne pas un bon feeling de départ......

En plein Bastarache... au plus creux de Charest....... le PQ avait si je ne m'abuse à peine 4 points de plus que les libéraux..... bref....

[Raven]

En ce moment (en date du 16 avril) le PQ est à 38% et le PLQ à 31%.
Chez les francophones, le PQ est à 46% et le PLQ est à 20%.

C'est pas trop mal, mais bon, moi aussi j'ai de la difficulté à comprendre le 20% de francophones qui appuient encore le PLQ...

[myrage22]

[...]


Le dernier de Léger date d'hier :
http://www.legermarketing.com/documents ... 4161FR.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;

Le OUI est à 43%

Il y a quand même un bémol à faire à ce sondage, il a été fait par internet, et j'ail'étude dans mes dossier (mais il est trop tard pour que je cherche), mais les sonages fait de cette manière prévilègie toujours le oui...

[ornitho-max]

[...]


Et c'est l'ensemble du Canada qui décidait. Le Québec à voté dans une très grande majorité NON, mais nous avons néanmoins été envoyé au front de force sans notre consentement...

Je suis très bien au courant de tout ça, je ne pensais pas à avoir à clarifier ma pensée, c'est mon erreur.. Je voulais juste signifier que les questions pas trop clair ne concernent pas que la souveraineté

[jumbo]

Publié le 19 avril 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00


Le Bloc et l'argent des autres


Trois partis proposent aux Québécois de participer aux décisions. Aucun de ces partis ne s'appelle Bloc québécois, que dirige Gilles Duceppe.

Martin Coiteux
L'auteur est professeur au service de l'enseignement des affaires internationales à HEC Montréal.



Le Bloc québécois n'est pas un parti comme les autres. En ne présentant aucun candidat à l'extérieur du Québec, il n'a jamais à se préoccuper des besoins des Canadiens du reste du pays. Il n'aspire pas non plus à former le gouvernement. Il n'aura donc jamais de budget à défendre ni de responsabilités à assumer.
Pourtant, le Bloc accompagne sa plateforme électorale d'un cadre financier chiffré. Comme s'il allait défendre un budget à la Chambre des communes! Et à quoi ressemblerait ce budget du Bloc qui ne verra jamais le jour? En gros, il consisterait en un amalgame des mesures proposées par le Parti libéral et le NPD afin d'augmenter les revenus du gouvernement fédéral, mais contrairement au budget éventuel de l'un ou l'autre de ces deux partis, ces revenus additionnels ne seraient dépensés qu'au Québec. Le Bloc est social-démocrate, mais sa social-démocratie s'arrête aux frontières du Québec et se finance ailleurs qu'au Québec, dans une province en particulier.

En page 110 de sa plateforme électorale, le Bloc écrit en effet: «Le plafonnement de la péréquation permet au gouvernement fédéral de détourner les revenus provenant de la richesse albertaine pour ses propres priorités au lieu de permettre au Québec et aux provinces d'offrir des services à la population.»

Le Bloc se donne donc pour mission de transférer directement au gouvernement du Québec les revenus provenant de la richesse albertaine. Mais comment faire lorsque l'autorité fiscale du Québec s'arrête aux frontières de l'Outaouais? Le Bloc, heureusement, a trouvé la solution. En page 108 de sa plateforme, il écrit: «Le Bloc québécois demandera, lors de toutes les occasions qui s'offrent à lui, le rapatriement de points d'impôt vers le gouvernement du Québec.»


Faisons les calculs. Supposons que le gouvernement fédéral eut acquiescé à la demande du Bloc dès l'exercice financier 1999-2000 et qu'il eut alors accepté de transférer au Québec les points d'impôt correspondant aux quelque 6,1 milliards de dollars de transferts en espèces qu'il lui a versés cette même année. Un simple calcul montre que ces 6,1 milliards en 1999-2000 se seraient transformés en 8,7 milliards en 2009-2010, grâce à la croissance de l'économie du Québec. Ça paraît beaucoup, 8,7 milliards? C'est pourtant 6,5 milliards de moins que les 15,2 milliards que le Québec a dans les faits reçus du gouvernement fédéral en 2009-2010. L'adoption de l'approche du Bloc en 1999-2000 aurait donc privé le Québec de 6,5 milliards de dollars en 2009-2010.

D'où sont venus ces 6,5 milliards? Sans surprise, ils sont venus surtout de l'Alberta dont la croissance économique a permis de gonfler les revenus fiscaux du gouvernement fédéral. Loin de s'accaparer la richesse albertaine, comme le Bloc le prétend, le gouvernement fédéral en a plutôt transféré une partie aux autres provinces, dont le Québec. Voilà très exactement comment fonctionne une fédération qui partage la richesse entre les régions plutôt qu'elle ne la concentre dans une seule. Cela implique en même temps que le Québec n'a surtout pas besoin du rôle revendicateur du Bloc pour profiter de la richesse de l'ensemble du pays. Il n'a pour cela qu'à participer à l'ensemble pour profiter du budget commun à l'ensemble.

Avec ou sans le Bloc, les Québécois bénéficient donc déjà grandement du partage du budget commun à l'ensemble des Canadiens. Avec le Bloc cependant, ils laissent aux autres Canadiens la responsabilité de définir les orientations et de gérer ce budget. Trois partis proposent aux Québécois de participer aux décisions. Aucun de ces partis ne s'appelle Bloc québécois. Aux Québécois de choisir.

[Grain de sel]

Joël-Denis Bellavance
La presse


(Ottawa) Les conservateurs ne sont pas les seuls à boycotter les débats. Certains candidats bloquistes refusent aussi d'affronter leurs adversaires dans le cadre de joutes oratoires organisées pour défendre leurs idées.

La Presse a révélé, hier, qu'au moins 35 candidats conservateurs avaient opposé une fin de non-recevoir catégorique à l'idée de participer à des débats dans leur circonscription respective à l'échelle du pays.

Or, les conservateurs ont compilé une liste de quatre candidats bloquistes qui ont aussi refusé de croiser le fer. Ils ont aussi affirmé que quelques candidats libéraux et néo-démocrates ont ignoré des invitations à débattre de leurs idées en Ontario et en Alberta.

Au Québec, le cas du député et candidat bloquiste dans Repentigny, Nicolas Dufour, a choqué certains électeurs. L'Association étudiante du cégep régional de Lanaudière à L'Assomption avait convié tous les candidats de la circonscription à un débat prévu pour aujourd'hui.

Trois des cinq candidats ont accepté l'invitation, soit le néo-démocrate Jean-François Larose, la libérale Chantal Perreault et le conservateur Christophe Royer. Mais Nicolas Dufour a rejeté l'offre en affirmant que seul le chef bloquiste Gilles Duceppe participe à des débats.

«Je m'apprêtais à voter Bloc. Ce comportement autoritaire et antidémocratique des autorités du Bloc québécois est une insulte non seulement à l'intelligence du candidat Dufour, mais surtout aux électeurs de la circonscription de Repentigny (...) Je rejoindrai donc la vague NPD et voterai pour le jeune candidat aussi de ce parti dans Repentigny», a affirmé un électeur de cette circonscription, Denis Desjardins, dans un courriel envoyé à La Presse.

Un exercice qui déplaît

Le candidat bloquiste dans Roberval-Lac-Saint-Jean, Claude Pilote, a aussi levé le nez sur l'idée d'affronter le ministre et candidat conservateur Denis Lebel. L'entourage de M. Pilote a fait savoir aux médias locaux que ce dernier mise sur d'autres activités pour expliquer le programme du Bloc aux électeurs.

«Nous préférons ne pas y assister. Dans le passé, ce genre de débat ne nous a pas plu et nous préférons concentrer nos efforts sur la venue éventuelle du chef dans la circonscription. Il devrait être dans notre secteur dans la même période que le débat proposé», a dit Michel Maltais, directeur des communications pour l'organisation de Claude Pilote.

Dans Drummond, le bloquiste Roger Pomerleau a décliné l'invitation du conservateur Normand Bernier de participer à un débat tandis que le bloquiste Richard Côté a écarté l'idée de croiser le fer avec l'indépendant André Arthur dans Portneuf-Jacques-Cartier.

[Jannic]

Un débat n'est pas la seule plate-forme pour un candidat, quelque soit son parti, pour faire valoir ses convictions, le programme. Pour qu'un débat soit significatif, il faut que celui-ci soit animé par une ou des personnes solides capables de gérer de façon neutre une telle activité.... ce qui n'est pas évident partout, à mon avis. Sinon, c'est la pagaille et personne n'est plus avancé. Donc, je peux comprendre que des candidats n'aient pas envie de ce genre de mêlée.

[Thewinneris]

Ce n'est pas vrai comme Martin Coitieux le laisse entendre dans son article que le Bloc n'a pas de responsabilité puisqu'il est là pour défendre le Québec.

[Raven]

[...]


Il y a quand même un bémol à faire à ce sondage, il a été fait par internet, et j'ail'étude dans mes dossier (mais il est trop tard pour que je cherche), mais les sonages fait de cette manière prévilègie toujours le oui...

Oui mais attention, ce n'est pas un sondage internet quelconque comme sur canoe ou cyberpresse. Une méthodologie scientifique est utilisée, ce qui fait que c'est un échantillon probabiliste avec une marge d'erreur de 19 sur 20 (même chose qu'un sondage téléphonique avec un échantillon de 1000 répondants)

[jumbo]

Publié le 21 avril 2011 à 08h22 | Mis à jour à 09h47


NPD en tête au Québec: Duceppe relativise le sondage


Gilles Duceppe refuse de se laisser démoraliser par le sondage CROP-La Presse qui place le NPD en tête au Québec.

Anabelle Nicoud
La Presse


Dépassé dans les intentions de vote par le NPD dans un sondage paru ce matin, le Bloc québécois refuse de se laisser démoraliser.


«Tous les autres sondages contredisent celui-là et M. Pratte, éditorialiste en chef de La Presse, émet de sérieux doutes sur celui-là», a réagi ce matin Gilles Duceppe lors d'une entrevue accordée à Radio-Canada à Québec. (En fait, le billet publié par André Pratte souligne qu'il est «certain qu'il se passe quelque chose au Québec.

Selon un sondage publié ce matin dans La Presse, le NPD arrive en tête des intentions de vote au Québec. Non seulement distancie-t-il le Bloc de 7 points, mais le chef Jack Layton est la personnalité préférée des Québécois, devant Gilles Duceppe. «On verra bien le 2 mai comment elles se traduisent, ces intentions de vote», a répondu Duceppe.

S'il tente de relativiser la portée des récents sondages soulignant une percée du NPD, Gilles Duceppe n'en est pas moins passé en mode défensif. Depuis le début de la semaine, ses attaques ciblent Jack Layton, plus que Stephen Harper. «Il y a eu du mouvement sur cette campagne et il y en a toujours», dit-il.

Hier, devant des militants bloquistes réunis à Québec, Gilles Duceppe avait même plaisanté sur la moustache de son adversaire, Jack Layton. Sébastien Ricard, des Loco Locass, est apparu au cours du même meeting pour défendre le Bloc et en a lui aussi remis une couche sur Jack Layton et son français de «vendeur de chars usagés». «C'est un artiste, un poète», s'est distancié Duceppe, soulignant que le Bloc ne censurait pas ses artistes.Gilles Duceppe a répété ce matin son message: le NPD «fait exactement comme les libéraux et les conservateurs» sur des dossiers. Le chef bloquiste a appelé ses militants à travailler très fort.
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Ce que j'ai mis en rouge peut-il faire avancer les demandes du Bloc.
C'est assez ordinaire tenir de tels propos sur un adversaire.

[lolilou]

Ben tu vois Jumbo pour une fois, je suis d'accord avec toi, moi aussi je trouve ça ordinaire...