lucide a écrit : [...]
En tout cas par chez nous le cours d'éducation économique est encore obligatoire pour obtenir son diplome de secondaire 5.
Des cours d’économie au secondaire, ça presse!
28 mars 2011 | 17h04
Argent
L’ensemble des institutions financières réclament la mise en place des cours d’économie au secondaire.
Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, a profité de l’assemblée générale annuelle de la coopérative, le 26 mars dernier, pour préciser l’importance de cette revendication.
« À chaque fois que nous pouvons rencontrer des politiciens, nous demandons de réinstaurer des cours au secondaire pour améliorer les connaissances financières des Québécois », explique le porte-parole du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
« Les produits financiers sont de plus en plus complexes et les citoyens sont amenés à les utiliser avec leurs produits de consommation. Pensons, par exemple, aux assurances ou aux cellulaires qu’il faut maintenant payer avec des paiements réguliers », estime le PDG de l’ACTIF, un réseau coopératif d’éducation financière, Jean R. Soublière.
Il souhaiterait aller plus loin. « Réinstaurer les cours d’économie prendra surement beaucoup de temps, car il faudrait revoir l’ensemble du programme scolaire et trouver des professeurs habilités à l’enseigner, explique-t-il. Nous voudrions ainsi mettre en place des coopératives parascolaires. »
Ces coopératives regrouperaient parents, élèves, enseignants, et employés autour de deux axes : le développement d’une culture de l’épargne et d’une culture de l’investissement. « Il faut faire fructifier son épargne pour vraiment en profiter », ajoute M. Soublière.
« Notre objectif est de soutenir ce mouvement d’éducation en fournissant des ateliers de formation et en développant des activités qui permettent de mettre en pratique ces connaissances », précise-t-il.
Le niveau de littératie au Canada est très faible. Près de 55 % des adultes canadiens présentent un niveau de connaissances en mathématiques insuffisant pour répondre aux exigences de la vie quotidienne, estime le Conseil canadien sur l’apprentissage.