Je vais mettre un article qui je sais est très déplaisant, mais qui vient un peu expliquer ce que je disais plus tôt. Que je ne pouvais pas CROIRE que dans le monde dans lequel je vis un père tue ses enfants de SANG FROID.

Le texte qui suit est déplaisant en une certaine mesure, mais sachez que c'est vraiment pas pour provoquer, juste pour qu'on tente de voir si la folie est derrière ce crime. Jamais je ne veux faire passer le bien être de ce type avant celui des victimes, mais je pense de plus en plus que la folie a parlé. Tant la mère que le grand-mère disent que c'était un bon père aimant. Qu'est-il arrivé si ce n'est une grande folie inimaginable?
Ça me rappelle ma cousine lors de sa séparation (pourtant en EXCELLENTS termes). Elle a confié à sa mère que le plus dur pour une mère était de voir ses filles élevées en partie par la maitresse de son ex, d'entendre ses filles dirent comment elle était super, etc. Que c'était très dur à tolérer. Ça ne justifiera JAMAIS un meurtre, on s'entend. Mais dans certaines circonstances, cela ne peut-il pas générer un moment de détresse et de folie?
SAINT-JÉRÔME - Le cardiologue Guy Turcotte est un homme qui avait le coeur sur la main pour ses enfants ; il était présent et disponible pour eux, toujours prêt à tout pour qu'ils soient bien, estime la grand-mère des victimes.
Collation, musique, activités, sports : Guy Turcotte était toujours là pour Olivier et Anne-Sophie, selon le témoignage de sa mère, Marguerite Fournier, au procès de son fils accusé.
Voilà des affirmations pour le moins surprenantes au sujet d'un homme accusé du double meurtre de ses enfants. Ces propos n'ont pas manqué d'en faire sourciller quelques-uns dans la salle d'audience.
D'une patience exemplaire
Les affirmations quant à l'amour qu'il portait à ses enfants tranchent diamétralement sur l'horreur des crimes dont il est question depuis le début de ce procès, au palais de justice de Saint-Jérôme.
«Il aimait jouer avec les enfants, dit-elle. Il n'y avait pas de limite à son imagination. (...) Il avait une patience qui me dépassait, à un certain moment.»
Elle a parlé d'un «père présent, père patient ».
Selon elle, Guy Turcotte avait l'habitude d'«organiser les choses pour que les enfants soient bien».
Personnages de dessins animés
Par exemple, lorsqu'il devait voyager en voiture, il prévoyait le faire en dehors des heures de pointe, pour réduire l'inconfort des enfants, selon Mme Fournier.
Aussi, poursuit-elle, il avait acheté des articles à l'effigie de personnages de dessins animés pour égayer les chambres des enfants.
Par ailleurs, lors de rencontres familiales, Turcotte ne prenait jamais plus d'une coupe de vin, question de demeurer disponible pour les enfants, selon le second témoin à être entendu.
«Il voulait transmettre ses goûts à ses enfants», indique la grand-mère des victimes.
Au rappel de ces souvenirs touchant ses enfants, Guy Turcotte a fondu en lar mes dans le box des accusés, s'essuyant les yeux et se mouchant à de nombreuses reprises.
Dans son contre-interrogatoire, Me Guy Poupart est parvenu à faire dire à la mère de l'accusé que, la veille de la découverte des corps, Turcotte était comme dans son monde et que personne ne pouvait y accéder.