De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Une fourrière privée de Montréal ne respecterait pas ses contrats avec les arrondissements et ferait même preuve de cruauté envers les animaux, selon un reportage de l'émission Enquête.
Les abandons d'animaux sont très nombreux et Montréal figure parmi les villes nord-américaines où l'on euthanasie le plus d'animaux.
Dix arrondissements de Montréal ont confié leur service de contrôle animalier à une fourrière privée, le Berger Blanc.
Depuis décembre une pétition de près de 3000 signatures circule sur internet pour dénoncer notamment la rapidité avec laquelle cette fourrière euthanasie les animaux.
Des pratiques vétérinaires non conformes
Au Berger Blanc, les services pour retrouver un animal perdu sont quasi inexistants. Très peu de chats sont retournés à leur propriétaire. En ce qui concerne les chiens, le taux de retour est au plus de 40 %.
Un collaborateur de l'émission Enquête a infiltré l'établissement durant quelques semaines.
Il a assisté à deux séances d'euthanasie et découvert que les pratiques contreviennent à toutes les normes vétérinaires nord-américaines.
Les injections sont données à froid et les animaux ne meurent pas sur le coup.
Les images obtenues par le journaliste montrent que contrairement à ce qu'affirme le président du Berger Blanc, ce n'est pas un vétérinaire qui pratique les euthanasies, mais un employé formé sur le terrain.
« Je ne sais pas quoi vous dire, ce sont des images-chocs effectivement. C'est de l'incompétence », a répondu Pierre Couture, le président de la fourrière, après avoir visionné le reportage.
Action de la Ville
À la suite de ces révélations, les arrondissements sont désormais sur un pied d'alerte.
« C'est consternant. C'est choquant. Je n'ai pas d'autres mots. Je peux vous assurer que cela n'est pas conforme à nos devis », a déclaré Daniel Lafond, le directeur de l'aménagement urbain de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
Les avocats de la Ville de Montréal ont été saisis du dossier. On ignore encore si certains contrats seront résiliés.
Lien: http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... maux.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Une fourrière privée de Montréal ne respecterait pas ses contrats avec les arrondissements et ferait même preuve de cruauté envers les animaux, selon un reportage de l'émission Enquête.
Les abandons d'animaux sont très nombreux et Montréal figure parmi les villes nord-américaines où l'on euthanasie le plus d'animaux.
Dix arrondissements de Montréal ont confié leur service de contrôle animalier à une fourrière privée, le Berger Blanc.
Depuis décembre une pétition de près de 3000 signatures circule sur internet pour dénoncer notamment la rapidité avec laquelle cette fourrière euthanasie les animaux.
Des pratiques vétérinaires non conformes
Au Berger Blanc, les services pour retrouver un animal perdu sont quasi inexistants. Très peu de chats sont retournés à leur propriétaire. En ce qui concerne les chiens, le taux de retour est au plus de 40 %.
Un collaborateur de l'émission Enquête a infiltré l'établissement durant quelques semaines.
Il a assisté à deux séances d'euthanasie et découvert que les pratiques contreviennent à toutes les normes vétérinaires nord-américaines.
Les injections sont données à froid et les animaux ne meurent pas sur le coup.
Les images obtenues par le journaliste montrent que contrairement à ce qu'affirme le président du Berger Blanc, ce n'est pas un vétérinaire qui pratique les euthanasies, mais un employé formé sur le terrain.
« Je ne sais pas quoi vous dire, ce sont des images-chocs effectivement. C'est de l'incompétence », a répondu Pierre Couture, le président de la fourrière, après avoir visionné le reportage.
Action de la Ville
À la suite de ces révélations, les arrondissements sont désormais sur un pied d'alerte.
« C'est consternant. C'est choquant. Je n'ai pas d'autres mots. Je peux vous assurer que cela n'est pas conforme à nos devis », a déclaré Daniel Lafond, le directeur de l'aménagement urbain de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
Les avocats de la Ville de Montréal ont été saisis du dossier. On ignore encore si certains contrats seront résiliés.
Lien: http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... maux.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
- laeticia_29
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Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
L'être humain se croit tellement supérieur à l'animal...
J'ai jamais compris la cruauté envers les animaux, quelle lacheté..
J'ai jamais compris la cruauté envers les animaux, quelle lacheté..

Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Le reportage est demain à Enquête..... décidemment, c'est des nouvelles vraiment raides ces temps-ci... je vais passer mon tour pour le reportage sur ça demain. J'en ais déjà assez vu.
Je pense que je vais finalement triper sur la campagne de JF Mercier..... ça va alléger les sujets un peu...

Je pense que je vais finalement triper sur la campagne de JF Mercier..... ça va alléger les sujets un peu...



Dernière modification par Placeress le mer. avr. 20, 2011 9:53 pm, modifié 1 fois.
- laeticia_29
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Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
moi aussi c'est sur que je ne regarde pas ça...
Chaque fois qu'ils montrent des chenils illégaux, de la maltraitance d'animaux en abbattoir etc, je change de poste.
Bonne idée pour le topic de Mercier!
Chaque fois qu'ils montrent des chenils illégaux, de la maltraitance d'animaux en abbattoir etc, je change de poste.

Bonne idée pour le topic de Mercier!

Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Pour signer la pétition : http://www.petitions24.net/petition_berger_blanc" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
- laeticia_29
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- geneviève-2
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Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
C'est vraiment cruel ce qu'il font aux chats et chiens 

Je ne reçois pas les messages éclairs
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
http://www.cyberpresse.ca/actualites/re ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
La Ville de Montréal compte scruter les actions de la fourrière Berger Blanc à la suite d'allégations de cruauté rapportées cette semaine par Radio-Canada, mais n'entend pas prendre de mesures immédiates.
Berger Blanc qui recueille les animaux errants de plusieurs arrondissements de Montréal ne respecterait pas les normes en vigueur en Amérique du nord selon Radio-Canada.
> L'odeur de la mort
Des images filmées à l'insu du personnel montrent des gestes de cruauté envers les chats et les chiens traités par cette entreprise privée embauchée par plusieurs arrondissements et villes de la banlieue de Montréal pour régler le problème des animaux abandonnés.
Les images controversées d'euthanasie, entre autres, ont suscité de vives critiques de la part de la Ville de Montréal et de politiciens du Québec.
Tout en se disant perturbé par les images qu'il avait vues à la télé, un membre du comité exécutif de la Ville, Richard Deschamps, a déclaré, jeudi, en point de presse, qu'il n'était pas question pour le moment d'annuler le contrat qui lie Montréal avec Berger Blanc.
Le conseiller Deschamps a seulement déclaré que la Ville surveillait la situation avant de poser des gestes à l'encontre de la firme, tout en ajoutant qu'il ne tolérerait pas de gestes de cruauté.
À Québec, le ministre de l'Agriculture, Pierre Corbeil, a qualifié les images de dérangeantes et a demandé à son personnel d'enquêter.
Une pétition qui circule sur Internet demande à la Ville de Montréal de mettre fin à l'entente avec Berger Blanc. Une manifestation à cet effet est prévue au cours du week-end devant l'hôtel de ville de Montréal.
De son côté, la Société pour la protection des animaux donnera une conférence de presse, vendredi, à 12 h 30, au théâtre Denise-Pelletier, pour lancer une campagne contre Berger Blanc. L'ex-joueur de hockey Georges Laraque et d'autres personnalités connues participeront à la conférence.
La Ville de Montréal compte scruter les actions de la fourrière Berger Blanc à la suite d'allégations de cruauté rapportées cette semaine par Radio-Canada, mais n'entend pas prendre de mesures immédiates.
Berger Blanc qui recueille les animaux errants de plusieurs arrondissements de Montréal ne respecterait pas les normes en vigueur en Amérique du nord selon Radio-Canada.
> L'odeur de la mort
Des images filmées à l'insu du personnel montrent des gestes de cruauté envers les chats et les chiens traités par cette entreprise privée embauchée par plusieurs arrondissements et villes de la banlieue de Montréal pour régler le problème des animaux abandonnés.
Les images controversées d'euthanasie, entre autres, ont suscité de vives critiques de la part de la Ville de Montréal et de politiciens du Québec.
Tout en se disant perturbé par les images qu'il avait vues à la télé, un membre du comité exécutif de la Ville, Richard Deschamps, a déclaré, jeudi, en point de presse, qu'il n'était pas question pour le moment d'annuler le contrat qui lie Montréal avec Berger Blanc.
Le conseiller Deschamps a seulement déclaré que la Ville surveillait la situation avant de poser des gestes à l'encontre de la firme, tout en ajoutant qu'il ne tolérerait pas de gestes de cruauté.
À Québec, le ministre de l'Agriculture, Pierre Corbeil, a qualifié les images de dérangeantes et a demandé à son personnel d'enquêter.
Une pétition qui circule sur Internet demande à la Ville de Montréal de mettre fin à l'entente avec Berger Blanc. Une manifestation à cet effet est prévue au cours du week-end devant l'hôtel de ville de Montréal.
De son côté, la Société pour la protection des animaux donnera une conférence de presse, vendredi, à 12 h 30, au théâtre Denise-Pelletier, pour lancer une campagne contre Berger Blanc. L'ex-joueur de hockey Georges Laraque et d'autres personnalités connues participeront à la conférence.
- ornitho-max
- Seigneur de la Causerie
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Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Un sage a dit: On voit la valeur d'un humain à la manière qui traite ses inférieurs. Eux sont des moins que rien a mon avis.
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Un vidéo produit par Noémie Yelle & Ingrid Falaise, réalisé par David Paradis en collaboration avec Ikebana Productions
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zB6x03l1 ... ture=share[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zB6x03l1 ... ture=share[/youtube]
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Strophe a écrit : Pour signer la pétition : http://www.petitions24.net/petition_berger_blanc" onclick="window.open(this.href);return false;

je n'ai pas voulu voir le reportage, le seul extrait de la semaine dernière m'avait glacé le sang...
J'ai signé la pétition!
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Le Jeudi 21 avril 2011 | Mise en ligne à 18h40 | Commenter Commentaires (21)
L’odeur de la mort
André Pratte
Dans le reportage diffusé jeudi soir dans le cadre de l’émission Enquête, à Radio-Canada, un moment m’a particulièrement frappé: avant de procéder à l’euthanasie des chiens, l’employé de l’entreprise Le Berger Blanc s’adresse aux bêtes: «Je sens la mort dans l’air, pas vous?» Et quand les bêtes aboient et gémissent, il lance: «Shut the fuck up!» Cet employé, de toute évidence, est totalement indifférent à la souffrance de ces animaux. Peut-être même y prend-il un certain plaisir. Or, toute personne saine d’esprit voit les chiens et chats se débattre, agoniser, s’accrocher désespérément aux barreaux de leur cage, trouvera ces scènes intolérables.
«Une situation un peu perturbante», a dit le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil. «Un peu perturbante», quel euphémisme! D’autres mots viennent tout de suite à l’esprit: horrible, inadmissible, par exemple. Le ministre a demandé à ses fonctionnaires de faire le nécessaire pour que la situation soit corrigée. La Ville de Montréal, dont 10 arrondissements ont signé un contrat avec Le Berger Blanc, exigera que l’entreprise améliore ses pratiques. Cette dernière réaction paraît bien timide.
Peut-on vraiment faire confiance à une organisation dont les patrons affirment qu’ils ne savaient comment les animaux étaient tués (i.e. torturés) dans leurs propres locaux? Une organisation qui, par le passé, a fait l’objet de nombreuses plaintes des citoyens? (Une pétition contre Le Berger Blanc a été signée par plus de 7000 personnes). Aussi loin qu’en 1997, la SPCA accusait Le Berger Blanc (une compagnie qui l’avait privée de plusieurs contrats en offrant ses services à meilleur prix) de privilégier l’euthanasie plutôt que l’adoption. La Ville «donne à Berger Blanc une licence de tuer», affirmaient les dirigeants de la SPCA. Force est de constater qu’ils avaient raison.
On a demandé au responsable du dossier à la Ville de Montréal, Richard Deschamps, s’il songeait à résilier les contrats conclus avec Le Berger Blanc. Ce n’est pas la voie privilégiée. Selon M. Deschamps, si les contrats étaient annulés, les arrondissements concernés se retrouveraient sans service de fourrière. C’est un problème réel. Cela dit, la Ville devrait à tout le moins s’assurer que lors des prochains appels d’offres, la capacité et la volonté des organismes ou entreprises choisis de bien traiter les animaux domestiques ne fassent pas de doute. Dans le cas du Berger Blanc, la preuve est faite que ni la capacité ni la volonté n’existent.
Il y a deux ans, un groupe de travail sur le bien-être des animaux domestiques, présidé par le député Geoffrey Kelley, présentait au gouvernement une série de recommandations visant à combattre les «usines à chiots» et à prévenir le mauvais traitement des chiens et des chats, notamment dans les fourrières. Le groupe de travail suggérait notamment d’augmenter le montant des amendes (l’amende maximale est aujourd’hui de 1800$). Au ministère de l’Agriculture, on dit qu’un projet de règlement en ce sens sera publié «dans les prochaines semaines».
Le groupe de travail soulignait aussi le fouillis qui existe dans ce domaine: les rôles respectifs d’Anima-Québec, de la SPCA, des entreprises privées et des villes ne sont pas clairs. Il y a même une concurrence malsaine entre les différents intervenants. Les choses se sont améliorées depuis la publication du rapport mais il reste beaucoup à faire.
Comme l’a souligné M. Kelley, «le bien-être des animaux est une responsabilité collective et la population, tout comme l’ensemble des intervenants, doit y contribuer.» L’un des principaux problèmes, c’est que les groupes à but non lucratif comme la SPCA et les SPA manquent désespérément de ressources. Les Québécois sont à leur égard beaucoup moins généreux que les Canadiens des autres provinces. Les dizaines de milliers de personnes qui ont vu les images terribles diffusées par Enquête devraient s’empresser de faire un chèque à la SPCA ou à la SPA de leur région.
Enfin, n’oublions pas que si Le Berger Blanc euthanasie chaque année des milliers d’animaux, c’est parce qu’il y a autant de gens qui les abandonnent. La cruauté commence là.
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/201 ... ECRAN1POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
L’odeur de la mort
André Pratte
Dans le reportage diffusé jeudi soir dans le cadre de l’émission Enquête, à Radio-Canada, un moment m’a particulièrement frappé: avant de procéder à l’euthanasie des chiens, l’employé de l’entreprise Le Berger Blanc s’adresse aux bêtes: «Je sens la mort dans l’air, pas vous?» Et quand les bêtes aboient et gémissent, il lance: «Shut the fuck up!» Cet employé, de toute évidence, est totalement indifférent à la souffrance de ces animaux. Peut-être même y prend-il un certain plaisir. Or, toute personne saine d’esprit voit les chiens et chats se débattre, agoniser, s’accrocher désespérément aux barreaux de leur cage, trouvera ces scènes intolérables.
«Une situation un peu perturbante», a dit le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil. «Un peu perturbante», quel euphémisme! D’autres mots viennent tout de suite à l’esprit: horrible, inadmissible, par exemple. Le ministre a demandé à ses fonctionnaires de faire le nécessaire pour que la situation soit corrigée. La Ville de Montréal, dont 10 arrondissements ont signé un contrat avec Le Berger Blanc, exigera que l’entreprise améliore ses pratiques. Cette dernière réaction paraît bien timide.
Peut-on vraiment faire confiance à une organisation dont les patrons affirment qu’ils ne savaient comment les animaux étaient tués (i.e. torturés) dans leurs propres locaux? Une organisation qui, par le passé, a fait l’objet de nombreuses plaintes des citoyens? (Une pétition contre Le Berger Blanc a été signée par plus de 7000 personnes). Aussi loin qu’en 1997, la SPCA accusait Le Berger Blanc (une compagnie qui l’avait privée de plusieurs contrats en offrant ses services à meilleur prix) de privilégier l’euthanasie plutôt que l’adoption. La Ville «donne à Berger Blanc une licence de tuer», affirmaient les dirigeants de la SPCA. Force est de constater qu’ils avaient raison.
On a demandé au responsable du dossier à la Ville de Montréal, Richard Deschamps, s’il songeait à résilier les contrats conclus avec Le Berger Blanc. Ce n’est pas la voie privilégiée. Selon M. Deschamps, si les contrats étaient annulés, les arrondissements concernés se retrouveraient sans service de fourrière. C’est un problème réel. Cela dit, la Ville devrait à tout le moins s’assurer que lors des prochains appels d’offres, la capacité et la volonté des organismes ou entreprises choisis de bien traiter les animaux domestiques ne fassent pas de doute. Dans le cas du Berger Blanc, la preuve est faite que ni la capacité ni la volonté n’existent.
Il y a deux ans, un groupe de travail sur le bien-être des animaux domestiques, présidé par le député Geoffrey Kelley, présentait au gouvernement une série de recommandations visant à combattre les «usines à chiots» et à prévenir le mauvais traitement des chiens et des chats, notamment dans les fourrières. Le groupe de travail suggérait notamment d’augmenter le montant des amendes (l’amende maximale est aujourd’hui de 1800$). Au ministère de l’Agriculture, on dit qu’un projet de règlement en ce sens sera publié «dans les prochaines semaines».
Le groupe de travail soulignait aussi le fouillis qui existe dans ce domaine: les rôles respectifs d’Anima-Québec, de la SPCA, des entreprises privées et des villes ne sont pas clairs. Il y a même une concurrence malsaine entre les différents intervenants. Les choses se sont améliorées depuis la publication du rapport mais il reste beaucoup à faire.
Comme l’a souligné M. Kelley, «le bien-être des animaux est une responsabilité collective et la population, tout comme l’ensemble des intervenants, doit y contribuer.» L’un des principaux problèmes, c’est que les groupes à but non lucratif comme la SPCA et les SPA manquent désespérément de ressources. Les Québécois sont à leur égard beaucoup moins généreux que les Canadiens des autres provinces. Les dizaines de milliers de personnes qui ont vu les images terribles diffusées par Enquête devraient s’empresser de faire un chèque à la SPCA ou à la SPA de leur région.
Enfin, n’oublions pas que si Le Berger Blanc euthanasie chaque année des milliers d’animaux, c’est parce qu’il y a autant de gens qui les abandonnent. La cruauté commence là.
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/201 ... ECRAN1POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
J'ai regardé le reportage mais il y avait des bouts vraiment difficiles à voir
Sur le site du berger blanc, ils ont publié une lettre pour tenter de s'expliquer, évidemment. Mais il ne peuvent pas effacer ces images-là. Surtout qu'on a vu dans le reportage hier que le directeur mentait sur plusieurs choses: Les animaux sont euthanasiés par des vétérinaires, les animaux sont sous sédatif au moment de l'injection, les animaux sont incinérés puis ils ne sont pas enterrés au même endroit que les déchets domestiques... C'est difficile de leur accorder de la crédibilité après ça.
Selon eux le pauvre monsieur qu'on aurait vu traiter les animaux si cruellement était en dépression, sa famille a été touchée par le séisme en Haiti, et il a tout perdu dans un incendie...
De toute façon, il n'était même pas vétérinaire et n'aurait même pas du avoir le droit d'euthanasier les animaux.
J'espère vraiment qu'il va y avoir des mesures pour changer tout ça, je trouve ça horrible.
Mais ce serait déjà moins pire si les gens étaient plus responsables avec leurs animaux.

Sur le site du berger blanc, ils ont publié une lettre pour tenter de s'expliquer, évidemment. Mais il ne peuvent pas effacer ces images-là. Surtout qu'on a vu dans le reportage hier que le directeur mentait sur plusieurs choses: Les animaux sont euthanasiés par des vétérinaires, les animaux sont sous sédatif au moment de l'injection, les animaux sont incinérés puis ils ne sont pas enterrés au même endroit que les déchets domestiques... C'est difficile de leur accorder de la crédibilité après ça.
Selon eux le pauvre monsieur qu'on aurait vu traiter les animaux si cruellement était en dépression, sa famille a été touchée par le séisme en Haiti, et il a tout perdu dans un incendie...

J'espère vraiment qu'il va y avoir des mesures pour changer tout ça, je trouve ça horrible.
Mais ce serait déjà moins pire si les gens étaient plus responsables avec leurs animaux.
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
boubillie a écrit : J'ai regardé le reportage mais il y avait des bouts vraiment difficiles à voir![]()
Sur le site du berger blanc, ils ont publié une lettre pour tenter de s'expliquer, évidemment. Mais il ne peuvent pas effacer ces images-là. Surtout qu'on a vu dans le reportage hier que le directeur mentait sur plusieurs choses: Les animaux sont euthanasiés par des vétérinaires, les animaux sont sous sédatif au moment de l'injection, les animaux sont incinérés puis ils ne sont pas enterrés au même endroit que les déchets domestiques... C'est difficile de leur accorder de la crédibilité après ça.
Selon eux le pauvre monsieur qu'on aurait vu traiter les animaux si cruellement était en dépression, sa famille a été touchée par le séisme en Haiti, et il a tout perdu dans un incendie...De toute façon, il n'était même pas vétérinaire et n'aurait même pas du avoir le droit d'euthanasier les animaux.
J'espère vraiment qu'il va y avoir des mesures pour changer tout ça, je trouve ça horrible.
Mais ce serait déjà moins pire si les gens étaient plus responsables avec leurs animaux.
Le Berger Blanc
bergerblanc.com
514-494-2002
--Page Temporaire--
Les propos qui suivent ne sont aucunement dans le but de minimiser des images répréhensibles mais bien pour vous permettre de comprendre l'envers de la médaille.
L'émission Enquête prône mettre à jour des dévoilements importants qui, par la suite aideront l'opinion publique à évoluer. Pourquoi alors les topos sont-il, d'entrée de jeu, exprimés en généralisant et en laissant prétexter que le montage de ces images a été réalisé sur une base courante?
L'intrus a côtoyé et travaillé plus de deux mois à l'interne, fouillant partout pour trouver des failles. Il a réussi à soudoyer certains employés, allant même jusqu'à leur offrir de la drogue et à affirmer que l'employé fautif en consommait. Il a attendu que la technicienne diplômée qui a effectué les euthanasies des autres animaux quitte le département pour aller rencontrer des clients à la réception pour le harceler, lui disant qu'il pouvait l'aider à terminer les euthanasies, malgré les règlements et interdictions. Pourquoi alors les actes cliniques effectués dans les règles de l'art ne font-ils pas partie intégrante du reportage? Pourquoi tout ce que l'infiltrateur a appris sur les recherches intensives des animaux, la stérilisation des cages, les bons soins apportés à nos pensionnaires 24 heures par jour, ainsi que travail acharné des employés avec qui il a vécu tout ce temps ne font-ils pas l'objet du reportage?
La crédibilité d'Enquête serait tout autre s'ils n'avaient pas attendu 2 mois avant d'informer la direction de la situation, ce qui aurait démontré leur sérieux et fait en sorte que les actes répréhensibles soient corrigés le plus rapidement possible. Ils n'ont pas cru bon réagir immédiatement car l'intrus était en mesure de confirmer que tous les autres techniciens et vétérinaires n'agissent pas ainsi.
Alors pourquoi ne pas débuter l'enquête à la base soit, qui est cette personne qui un jour a décidé de mettre sur pied une entreprise vouée à sauver les humains des animaux dangereux, et dans quelles circonstances fut-elle créée? Vous auriez alors découvert un homme d'une droiture exemplaire qui a su, par son acharnement et ses convictions, mettre sur pied il y a 25 ans, la seule entreprise vouée à la protection des humains face aux animaux agressif et au contrôle des animaux délaissés et non éduqués. Il est vrai que ce n'est pas de la faute de ces pauvres bêtes, avec un parcours malheureux et vivant avec des gens insouciants et inconscients, mais il se doit d'y avoir un contrôle, et c'est le mandat clair du Berger Blanc. Notre devise est en effet, morsure = mort sure, car malgré tout l'amour et le dévouement que nous portons à ces compagnons de vie, il est prioritaire à nos yeux de s'assurer de la protection de nos enfants et ainés face aux animaux agressifs.
Nous avons tenté dès le début d'effectuer le moins d'euthanasies possibles en plaçant dans des foyers des animaux habitués à vivre à l'extérieur et en castrant le plus de mâles possibles (étant la seule opération permise à nos vétérinaires hors clinique). Malheureusement ils nous sont revenus bien rapidement, puisque leurs propriétaires ne pouvaient plus endurer les comportements excessifs de ces animaux, jamais habitués à la vie en maison.
Et que dire des portés de chatons recueillis en très bas âge sous les balcons, hébergés et vaccinés, qui décèdent par la suite faute d'anticorps suffisants à leur naissance, et ne pouvant combattre les vaccins. Au fil des ans, tous les vétérinaires qui ont travaillés avec le Berger Blanc ont fait plusieurs tentatives différentes pour en venir à la même conclusion et à notre réalité actuelle. Étant une compagnie de contrôle animal, nous avons le devoir et l'obligation de faire respecter les règlements municipaux et de retirer de la circulation tout animal jugé dangereux.
Il y à 16 ans à notre arrivée à Montréal, les citoyens osaient à peine demander l'euthanasie de leurs animaux, croyant être listé sur une liste noire des mauvais propriétaires. Au fil des années, ils ont compris que nous n'étions pas là pour les juger, mais pour décider avec eux de la meilleure décision à prendre pour le bien-être de leur compagnon, puisqu'ils sont les mieux placer pour nous renseigner adéquatement afin que l'animal soit placé ou non dans une nouvelle famille, avec l'assurance qu'il ne nous reviendra pas par la suite. Les détracteurs n'ont jamais passé une journée à la réception du Berger Blanc, où ils découvriraient la détresse ainsi que la bêtise humaine avec laquelle nous devons composer.
Nous pouvons paraître drastiques dans nos propos, mais ils reflètent la dure réalité à laquelle nous faisons face. Voici ce qu'il adviendra si les informations reçues par le citoyen sont erronées : l'animal fera dans certains cas une dépression ou deviendra agressif parce que mésadapté. Par contre, l'animal bien sélectionné fera un séjour heureux et pourra rapidement se trouver un nouveau foyer. De là l'importance d'être entouré de professionnels, des personnes ressources sachant analyser ces comportements et prendre des décisions éclairées en fonction du bien-être de l'animal. Jour après jour ce travail est très dur, et surtout émotif, mais ils savent rester des décideurs sensés.
L'animal sélectionné par notre équipe vétérinaire et comportementale est alors vacciné, puis placé à l'adoption. Il y restera le temps nécessaire qu'il faut pour lui trouver un nouveau foyer, sauf si exceptionnellement son comportement ou sa santé défaille au point ou une décision contraire doit être rendue par le vétérinaire. L'animal à l'adoption n'est pas une paire de jeans que l'on rapporte au magasin parce que l'on n'aime plus la couleur une fois chez soi. Voilà pourquoi notre personnel qualifié est heureux de donner tout conseil après vente afin de s'assurer de l'intégration harmonieuse de l'animal à sa nouvelle famille. Le Berger Blanc a grandi et a appris les rudiments en sachant s'entourer, et en étant à l'écoute des critiques, suppositions et dénigrements de divers regroupements méconnaissant l'entreprise et cherchant à nous détruire en prétextant que nous prenions la place de la SPCA; ils ne semblent toujours pas saisir la différence entre les deux organismes.
Au fil des ans nous avons été victimes de falsification, vol de documents etc. Nous croyions à tort avoir tout vu. Nous affirmons depuis toujours que nous n'avons rien à cacher et que nos portes sont grandes ouvertes. C'est ainsi qu'une personne malveillante en a profité, s'infiltrant pendant 7 semaines, pour n'e dévoiler malheureusement qu'une faute humaine. Faute émise par un employé faible, dépressif, qui surmontait de gros problèmes personnels tels que le séisme en Haïti qui a frappé plusieurs membres de sa famille, ainsi que l'incendie de son logement dans lequel il a tout perdu. Il était considéré par toute l'équipe comme étant le meilleur assistant concernant la contention, il avait la dextérité, l'approche et surtout la force mentale de s'affairer à ses tâches telles que placer les animaux décédés en chambre froide et désinfecter puis stériliser les espaces. Plusieurs mois avant cet évènement il nous faisait part qu'il se sentirait plus valorisé s'il pouvait apprendre le fonctionnement des injections, ce que notre équipe vétérinaire lui apprit. Il su rapidement démontrer un professionnalisme dans ces fonctions, qu'il effectuait avec respect et selon les méthodes et directives instaurées. Erreur humaine, nous n'avons pas su lire la détresse qui s'installait graduellement et son changement de comportement.
Le 29 mars, suite au visionnement de certaines scènes, il fut immédiatement rencontré et exclu du droit d'accès au département d'euthanasie. Son langage corporel et sa désinvolture exprimés dans la vidéo nous ont estomaqués et faits craindre le pire. Par humanité nous avons toutefois évité de sauter aux conclusions en ouvrant une enquête interne. Suite aux déclarations de plusieurs employés nous avons pu clarifier la situation. Quelques jours plus tard, il affirmait ne plus pouvoir supporter les regards de ses collègues et avouait se sentir dépressif depuis quelque temps mais était trop orgueilleux pour consulter ou en parler. Il affirma également qu'il aurait du suivre les directives mais qu'il avait voulu démontrer à l'infiltrateur qui affirmait vouloir suivre son cours de technicien animalier, ce dont il était capable en l'absence de la technicienne et du vétérinaire. Il désirait plus que toute chose lui démontrer qu'il n'était pas qu'un « Black ramasseur de merde», comme certains semblaient l'avoir sous entendu.
Alors pourquoi l'émission Enquête a-t-elle refusé de démontrer les deux côtés de la médaille? Pourquoi s'est-elle basé sur des groupes nébuleux dont les auteurs se cachent sous des pseudonymes et qui suppriment tout commentaires divergeant des leurs? Suite à la lecture du site de Spa Canada, nous avons réalisé que toutes les questions de la journaliste étaient basées sur ces écrits et racontars. Pourquoi avoir également refusé la visite des lieux lors de leur passage? Aurait-il été trop lourd de rencontrer des employés heureux d'y travailler et de répondre à leurs questions, de voir les animaux en bon état, de croiser des clients confiants et de contre vérifier leurs informations de base? La promotion du reportage qui laisse présumer que tous les animaux qui transigent aux Berger Blanc sont traités de façon cruelle ne peut alors qu'être interprété que comme sensationnalisme et désinformation.
L'équipe du Berger Blanc est solide et fière de ses accomplissements et nous grandissons dans l'adversité. Nous sommes conscients de nos forces ainsi que de nos faiblesses que nous continuons à corriger et a améliorer grâce à la confiance des citoyens.
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
C'est bien ça oui. Merci de l'avoir mis ici.
- laeticia_29
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- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Je n'ai pas vu le reportage et je ne le verrai pas, mais outre ce que fait le berger blanc, une phrase a retenu mon attention et avant de la lire, je m'étais justement passé la réflexion... C'est que la cruauté commence bien AVANT l'arrivée à la fourrière. Quand on accueille un animal domestique, il est de notre DEVOIR de tout faire pour le conserver, le voir un peu comme un membre de la famille.
Moi je suis perturbée de voir, quand arrive le 1er juillet, les reportages sur les gens qui laissent derrière chien et chats pour aller dans un nouveau logement ou ces petits animaux ne sont pas acceptés.
Comment peut-on laisser derrière notre ami à quatre pattes? Comment peut-on être si cruel et ne pas se soucier de son sort? De le laisser dans notre vieux logement surchauffé en juillet ou aout, sans eau ni nourriture, ou dans les rues?
Ça c'est de la vraie cruauté, pour moi aussi pire que ce que font les salauds des fourrière. Je dirais même que la cruauté d'un point de vue moral est pire: tu as CHOISI ton animal, tu as fait par ce geste le choix de l'héberger, d'en prendre soin et de l'aimer. Ton animal, en retour, t'a été fidèle et t'a procuré joie à toi et ta famille. Et toi en retour? Tu l'abandonnes de la façon la plus cruelle qui soit.
Si un animal se retrouve en ces endroits, il n'y a pas 36 000 raisons. Il est soit abandonné ou perdu.
S'il est abandonné, le propriétaire est aussi salaud que ces salauds!
Je suis consciente qu'il existe des raisons valables de se départir de ses animaux, je ne le nie pas. Mais avant de la faire, a-t-on explorer toutes les avenues? A-t-on été suivre des cours d'obéissance, a-t-on fait venir un expert en comportement, a-t-on essayer de modifier son propre comportement (on oublie trop souvent que l'animal aggressif l'est devenu pour cause de mauvaise éducation et de mauvaise prise en charge par son maitre). A-t-on tenter de trouver un logement ou il est accepté? A-t-on tenter de lui trouver une famille ou il sera le bienvenu et bien traité?
Il me semble que c'est la moindre des choses....
Je connais une fille qui avait un labrador de quelques années. Avec l'Arrivée de ses jeunes enfants, elle avait de moins en moins le temps de s'en occuper et elle voyait que le chien en souffrait. Elle travaillait beaucoup et le soir avait peu de temps à lui consacrer (elle a eu 3 enfants). Un jour elle a décider de s'en départir.
Elle n'est pas allé le porter à la fourrière, elle n'Est pas allé le porter à la spa, elle n'est surtout pas allé le faire euthanasier chez le vet... Elle s'est acheté une annonce dans les PAC et au bout de 24 hres, elle avait déjà près de 200 messages de personnes intéressées.
Elle a rappellé plusieurs personnes, à discuter avec les plus "motivées", à chercher une famille qui lui paraissait bonne et qui pourrait donner du temps à son chien, le faire marcher, bouger, jouer. Et elle a trouvé et elle a fait un suivi pendant plusieurs semaines auprès de la nouvelle famille. C'était la condition. Et si d'aventure la famille changeait d'idée, il était clair qu'ils devaient la rappeler.
Je trouve que c'est responsable d'agir ainsi. Si tu ne peux plus garder ton chien, ton chat, pourquoi aller le faire tuer? Pourquoi l'abandonner? Tu dois avoir le respect de cet animal que tu as un jour choisi. Rien ne t'obligeais à adopter un animal. Tu as fait ce choix, assume...
Je sais que pour les minous, c'est plus difficile, mais je suis sure qu'à coeur motivé, il y a une solution. Pour les chiens, c'est clair que c'est sans appel. Un "chien à donner" est règle générale une denrée rare et les gens en cherchent. Il existe aussi des refuges qui prennent vraiment à coeur la santé des animaux (ex: si ton animal est malade, très vieux, peu adoptable pour x raison). C'est sur qu'il n'y en a pas dans toutes les villes, il te faudra peut-être rouler 3 hres en char, mais ton animal en vaut la peine.
Faut cesser de se penser toujours si supérieur à l'animal. Penser qu'on peut avoir droit de vie ou de mort sur ces créatures. Une euthanasie sur un animal sain me lève grandement le coeur. Cela devrait être réservé aux animaux malades, très vieux et souffrants ou irrécupérables de l'avis d'EXPERT et donc dangereux, ou encore aux circonstances exceptionnelles (impossibilité de trouver un refuge et de trouver une famille à l'animal après avoir VRAIMENT essayer. Point barre.
Le jour ou les gens respecteront ces règles élémentaires, les fourrières n'auront plus grands animaux sur qui se faire la main...
Moi je suis perturbée de voir, quand arrive le 1er juillet, les reportages sur les gens qui laissent derrière chien et chats pour aller dans un nouveau logement ou ces petits animaux ne sont pas acceptés.
Comment peut-on laisser derrière notre ami à quatre pattes? Comment peut-on être si cruel et ne pas se soucier de son sort? De le laisser dans notre vieux logement surchauffé en juillet ou aout, sans eau ni nourriture, ou dans les rues?
Ça c'est de la vraie cruauté, pour moi aussi pire que ce que font les salauds des fourrière. Je dirais même que la cruauté d'un point de vue moral est pire: tu as CHOISI ton animal, tu as fait par ce geste le choix de l'héberger, d'en prendre soin et de l'aimer. Ton animal, en retour, t'a été fidèle et t'a procuré joie à toi et ta famille. Et toi en retour? Tu l'abandonnes de la façon la plus cruelle qui soit.
Si un animal se retrouve en ces endroits, il n'y a pas 36 000 raisons. Il est soit abandonné ou perdu.
S'il est abandonné, le propriétaire est aussi salaud que ces salauds!
Je suis consciente qu'il existe des raisons valables de se départir de ses animaux, je ne le nie pas. Mais avant de la faire, a-t-on explorer toutes les avenues? A-t-on été suivre des cours d'obéissance, a-t-on fait venir un expert en comportement, a-t-on essayer de modifier son propre comportement (on oublie trop souvent que l'animal aggressif l'est devenu pour cause de mauvaise éducation et de mauvaise prise en charge par son maitre). A-t-on tenter de trouver un logement ou il est accepté? A-t-on tenter de lui trouver une famille ou il sera le bienvenu et bien traité?
Il me semble que c'est la moindre des choses....
Je connais une fille qui avait un labrador de quelques années. Avec l'Arrivée de ses jeunes enfants, elle avait de moins en moins le temps de s'en occuper et elle voyait que le chien en souffrait. Elle travaillait beaucoup et le soir avait peu de temps à lui consacrer (elle a eu 3 enfants). Un jour elle a décider de s'en départir.
Elle n'est pas allé le porter à la fourrière, elle n'Est pas allé le porter à la spa, elle n'est surtout pas allé le faire euthanasier chez le vet... Elle s'est acheté une annonce dans les PAC et au bout de 24 hres, elle avait déjà près de 200 messages de personnes intéressées.
Elle a rappellé plusieurs personnes, à discuter avec les plus "motivées", à chercher une famille qui lui paraissait bonne et qui pourrait donner du temps à son chien, le faire marcher, bouger, jouer. Et elle a trouvé et elle a fait un suivi pendant plusieurs semaines auprès de la nouvelle famille. C'était la condition. Et si d'aventure la famille changeait d'idée, il était clair qu'ils devaient la rappeler.
Je trouve que c'est responsable d'agir ainsi. Si tu ne peux plus garder ton chien, ton chat, pourquoi aller le faire tuer? Pourquoi l'abandonner? Tu dois avoir le respect de cet animal que tu as un jour choisi. Rien ne t'obligeais à adopter un animal. Tu as fait ce choix, assume...
Je sais que pour les minous, c'est plus difficile, mais je suis sure qu'à coeur motivé, il y a une solution. Pour les chiens, c'est clair que c'est sans appel. Un "chien à donner" est règle générale une denrée rare et les gens en cherchent. Il existe aussi des refuges qui prennent vraiment à coeur la santé des animaux (ex: si ton animal est malade, très vieux, peu adoptable pour x raison). C'est sur qu'il n'y en a pas dans toutes les villes, il te faudra peut-être rouler 3 hres en char, mais ton animal en vaut la peine.
Faut cesser de se penser toujours si supérieur à l'animal. Penser qu'on peut avoir droit de vie ou de mort sur ces créatures. Une euthanasie sur un animal sain me lève grandement le coeur. Cela devrait être réservé aux animaux malades, très vieux et souffrants ou irrécupérables de l'avis d'EXPERT et donc dangereux, ou encore aux circonstances exceptionnelles (impossibilité de trouver un refuge et de trouver une famille à l'animal après avoir VRAIMENT essayer. Point barre.
Le jour ou les gens respecteront ces règles élémentaires, les fourrières n'auront plus grands animaux sur qui se faire la main...
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Je partage ton avis Laeticia... Sauf que cela ne doit en aucune façon servir à ces bourreaux de prétexte ou de justification pour agir comme ils le font...
C'est vrai que pour bien des gens, les animaux ne sont que des objets qu'on peut sacrer dehors quand on n'en veut plus...
Mais ceci étant dit... Les animaux eux se retrouvent bel et bien dans des établissements accrédités par les autorités gouvernementales, et le moins que l'on puisse faire pour eux, dont plusieurs qui ont déjà vécu l'abandon et souvent la cruauté avec des maitres sans coeur, c'est d'exiger que nos autorités exigent à leur tour des pratiques en règle avec l'éthique de la profession... Ce n'est pas normal qu'avec nos taxes, on en arrive à accréditer de tels établissements...
Oui, il y a de l'éducation à faire pour le public, mais non, on ne doit pas tolérer que ces animaux ne reçoivent pas les soins pour lesquels ces refuges trouvent leur raison d'être...
C'est vrai que pour bien des gens, les animaux ne sont que des objets qu'on peut sacrer dehors quand on n'en veut plus...
Mais ceci étant dit... Les animaux eux se retrouvent bel et bien dans des établissements accrédités par les autorités gouvernementales, et le moins que l'on puisse faire pour eux, dont plusieurs qui ont déjà vécu l'abandon et souvent la cruauté avec des maitres sans coeur, c'est d'exiger que nos autorités exigent à leur tour des pratiques en règle avec l'éthique de la profession... Ce n'est pas normal qu'avec nos taxes, on en arrive à accréditer de tels établissements...
Oui, il y a de l'éducation à faire pour le public, mais non, on ne doit pas tolérer que ces animaux ne reçoivent pas les soins pour lesquels ces refuges trouvent leur raison d'être...
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Je veux ajouter aussi que je ne pense pas du tout que tous les propriétaires d'animaux se débarassent de leurs animaux de façon abusive et irresponsable...
Oui il faut tout tenter pour placer ou sauver un animal qu'on a décidé d'adopter, mais des circonstances arrivent parfois qu'on ne peut faire autrement.
J'ai lu ici assez de gens face à ce choix pour savoir que tout n'est jamais tout noir là-dedans...
Les gens qui vont porter leur chien ou leur chat au Berger Blanc doivent en majorité le faire de bonne foi, pour permettre une adoption... C'est difficile d'imaginer que ça ne se passe pas nécessairement de cette façon...
Oui il faut tout tenter pour placer ou sauver un animal qu'on a décidé d'adopter, mais des circonstances arrivent parfois qu'on ne peut faire autrement.
J'ai lu ici assez de gens face à ce choix pour savoir que tout n'est jamais tout noir là-dedans...
Les gens qui vont porter leur chien ou leur chat au Berger Blanc doivent en majorité le faire de bonne foi, pour permettre une adoption... C'est difficile d'imaginer que ça ne se passe pas nécessairement de cette façon...
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
Leur lettre réponse est assez particulière...... y'ont pas l'air ben ben sain d'esprit.
Re: De mauvais traitements dans la fourrière le Berger Blanc
J'ai vu le reportage, les larmes aux yeux et les sanglots pris dans la gorge. Je suis désolée mais aucune lettre de cet organisme ne peut minimiser ce qu'on a vu.
Et je ne crois pas une seule minute que ce soit un cas isolé d'un pauvre haïtien sinistré du séisme et d'un incendie. Le gars agissait avec habitude, avec cruauté et en geste, et en parole et que dire de ces pauvres bêtes.
Ils reçoivent le paiement des arrondissement pour des services tout autre que ce qu'on a vu...
Voir des animaux souffrir ainsi, c'est carrément inhumain. Pas une seule créature vivante ne mérite de mourir dans des conditions pareilles.
Même entourés de centaines d'animaux, personne ne devrait devenir insensible à leur sort comme ce qu'on y a vu.
Il a été clairement démontré également que l'organisme ne respecte pas son mandat non plus afin de retrouver les propriétaires des animaux perdus...
Un beau gâchis....Dire que les taxes servent à payer cela
Et je ne crois pas une seule minute que ce soit un cas isolé d'un pauvre haïtien sinistré du séisme et d'un incendie. Le gars agissait avec habitude, avec cruauté et en geste, et en parole et que dire de ces pauvres bêtes.
Ils reçoivent le paiement des arrondissement pour des services tout autre que ce qu'on a vu...
Voir des animaux souffrir ainsi, c'est carrément inhumain. Pas une seule créature vivante ne mérite de mourir dans des conditions pareilles.
Même entourés de centaines d'animaux, personne ne devrait devenir insensible à leur sort comme ce qu'on y a vu.
Il a été clairement démontré également que l'organisme ne respecte pas son mandat non plus afin de retrouver les propriétaires des animaux perdus...
Un beau gâchis....Dire que les taxes servent à payer cela